05Nov

Financement des incubateurs de start-ups en Afrique

Si de nombreux plaidoyers ont toujours été faits pour la promotion des PME sur le continent africain, ceux-ci ont rarement produit les effets positifs du fait de la rareté des moyens financiers et des barrières constituées par les rigueurs des conditions d’obtention de crédit auprès des banques classiques.
Cette tendance largement décriée semble actuellement connaître un certain recul à la faveur des nouvelles possibilités offertes par l’accélération de la révolution numérique en ce 21è siècle. Ainsi, naguère considéré comme le parent pauvre des politiques de développement économique, le financement d’idées de projets commence actuellement à connaitre un regain d’intérêt sur le continent africain. Les promoteurs de projets innovants se recrutent ainsi en majorité parmi les jeunes.

Les structures de financement publiques, les enquêtes, multilatérales ou privées, conscientes de toutes les possibilités qu’offrent le numérique, notamment la capacité de celui-ci à façonner dans les « incubateurs », des types de laboratoires de développement des projets, s’ intéresse de plus en plus à l`Afrique.

Les résultats obtenus sont, entre, la création des emplois, la contribution à la création de la valeur ajoutée nationale et, par ricochets, la réduction du taux de chômage au sein de la population jeune en Afrique.

La valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes africains est devenue une réalité grâce au renforcement de la professionnalisation et de la recherche dans l’enseignement supérieur sur le continent. La création des petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent, généralement, de 80 à 90 % du tissu des entreprises dans les pays africains, est devenue admirablement plus dynamique. Cela est dû à l’implication active des jeunes africains dans la conception et le montage de projets.

En collaboration avec les institutions internationales de développement, les administrations servent, en effet, de caution pour permettre aux jeunes entrepreneurs (startupers compris) de réaliser des emprunts indispensables au développement de leurs projets.

Il s’agit d’un soutien qui permet aux jeunes entrepreneurs de sauter les barrières liées aux financements de leurs projets. Un titre d’exemple, à Dakar au Sénégal, est soutenu par les pouvoirs publics, la Banque mondiale et les entreprises privées au rang des sociétés de mobile. Cet incubateur sénégalais se finance aussi, grâce au versement par la quinzaine d’entreprises incubées, d’une partie de leurs bénéfices. Il existe dans les autres pays africains des incubateurs qui fonctionnent presque comme lui au grand bonheur des jeunes entrepreneurs

04Nov

Entretien d’embauche en Afrique

Face à une pléthore de candidats venus passer  un entretien d’embauche, le recruteur, souhaitant  dénicher le meilleur d’entre eux, jette sans doute, son dévolu sur celui qui lui fera une meilleure impression. C’est la raison pour laquelle, au-delà de votre savoir-faire, l’image que votre recruteur aura, de prime saut, de vous,  est capitale pour vos chances de succès. D’ailleurs, certains spécialistes des RH s’accordent qu’il faut seulement dix minutes à la plus part des recruteurs, pour être convaincus par une potentielle recrue. C’est dire alors que les premières minutes de votre tête à tête avec votre interlocuteur sont très déterminantes quant à l’issue de votre entretien d’embauche.   D’où la nécessité de détecter les clefs pour donner la meilleure impression dès le début.

 

Ne soyez surtout pas en retard …

Il n’y a rien de plus dégradant, pour l’image d’un candidat, que d’arriver en retard,  lors de son entretien d’embauche. Cette attitude risque d’être vue par le recruteur comme de la désinvolture ou du laxisme. Cela traduit un certain  manque d’engagement et de sens des responsabilités chez le candidat. Pour éviter d’arriver en retard, vous gagnerez alors à anticiper sur toutes les situations   imprévisibles, telles que les embouteillages par exemple. Arriver plus tôt que l’heure prévue sur les lieux de votre lieu d’entretien ne vous fera pas de mal.   Vous pourrez d’ailleurs profiter de votre temps d’avance pour relire votre CV, vous ressaisir face au stress en vous concentrant calmement sur votre respiration, ou encore  vérifier l’état de votre tenue

 

Soignez votre langage corporel …

C’est un secret de polichinelle que de  préciser que la communication n’est pas exclusivement verbale, elle est aussi gestuelle. Mieux encore, à en croire certains spécialistes de la communication, 56% des messages  lors d’un échange, passent par les gestes qui en disent long sur notre personnalité. Soigner votre langage corporel est alors fondamental. Une poignée de mains ferme et un sourire franc sont, par exemple, des signes d’une bonne communication gestuelle. Passé l’étape de la  poignée de main, vous devez, face à votre interlocuteur, adopter une position naturelle, confiante, tout en restant sobre, et en maintenant un contact visuel. N’oubliez surtout pas, en amont, de soigner votre coupe de cheveux, vos ongles et d’enfiler la tenue qui sied.

Maîtriser le contenu de son CV 

Il n’est pas rare qu’un candidat donne l’impression de ne pas maîtriser ce qui est mentionné sur son CV,  en donnant des réponses évasives aux questions du recruteur, très souvent, mû par le besoin de compléments d’informations sur le CV de la personne qu’il reçoit. Cela réduit,  naturellement, vos chances de réussite face à un recruteur perspicace. Il est donc clair que votre manière d’expliquer votre parcours et vos compétences, n’est pas à banaliser.  Pour le réussir de la plus belle des manières, n’hésitez pas à vous entraîner à présenter, à voix haute, votre CV et savoir argumenter votre expérience à l’aide d’exemples. Chaque point mentionné doit être justifié… Tout compte fait,  la liste des éléments qui donneront de vous, une image positive à votre employeur est longue. Cependant, ces éléments évoqués ci-dessus restent incontournables.

 

31Oct

Quand les multinationales africaines s’imposent à l’international

Si généralement, les multinationales étrangères en Afrique dominent le marché africain, nous assistons, de plus en plus, ces dernières années, à la naissance d’africaines déterminées à ne pas laisser le terrain aux multinationales occidentales. Ces entreprises ont admirablement étendu leur tentacule un peu partout en Afrique et dans d’autres régions du monde

Le Nigérian Aliko Dangote est un bel exemple de success stories. A la tête d’un groupe qui porte son nom, ce dernier réalise un chiffre d’affaires de 3 milliards $US par an. À travers sa succursale Dangote Cement, il gagne de plus en plus de terrain dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne. En 2015, sa production de ciment devait passer à 46 millions de tonnes pour la hisser au sixième rang mondial dans le négoce du ciment. Elle concurrence ainsi de grandes entreprises occidentales, telles que le français Lafarge, le suisse Holcim et l’allemand Heidelberg Cement.

Le Béninois Samuel Dossou- Aworet, président du groupe Petrolin qui a réussi à étendre sa zone d’activités sur tout le continent et le Moyen-Orient doit aussi être cité en exemple. Au Nigéria, ce dinosaure pétrolier africain, a remporté un grand appel d’offres sur le bloc pétrolier, OML 34, en battant des multinationales internationales de haut vol.

La percée des multinationales africaines à l`étranger est aussi illustrée par le groupe Orascom en Egypte. Ce dernier, malgré la concurrence, s’est admirablement imposé dans les secteurs du ciment, des télécommunications et de la télévision, notamment en Irak, au Nigéria et au Pakistan. Pour preuve, il se positionne, depuis 2015, comme actionnaire majoritaire de la chaîne de télévision internationale Euronews basée à Lyon en France.

La liste est loin d’être exhaustif comme en atteste l`existence d’autres multinationales africaines secteurs qui émergent et évoluent dans les de l’exploitation pétrolière (Sonatrach en Algérie, Sonangol en Angola), du trading (Salan et Bidvest en Afrique du Sud), de l’énergie (Estom, Sasol en Afrique du Sud), du mobile (groupe MTN en Afrique du Sud).

Toutes ces multinationales africaines font la fierté de l’Afrique en réussissant à réaliser des chiffres d’affaires importants. Leur prouesse est le résultat d’une activité intense menée en Afrique et dans les autres régions du monde, pour le développement du continent africain. Comme quoi, l’Afrique devient de plus en plus consciente de son potentiel économique qu’il faut valoriser

30Oct

Recrutement en Afrique: Les soft skills

Le constat est maintenant sans équivoque. L’engouement des recruteurs pour ce qu’on appelle personnellement les soft skills ne souffre plus d’aucune contestation. L’anglicisme soft skills désignent les compétences comportementales des candidats par opposition aux hard skills (compétences techniques).

L’importance donnée par les recruteurs à ce type de compétences par rapport aux compétences techniques et aux diplômes est en passe de révolutionner la conception classique du recrutement. A l`heure actuelle, les recruteurs s’intéressent, de plus en plus, aux soft skills pour réaliser leur recrutement. Cette tendance ne doit pas, quand-même, être exagérée car les compétences techniques constituant les bases du recrutement. On comprendrait d’ailleurs difficilement qu’un recrutement pertinent peut se faire en tenant compte des seules compétences comportementales, tout en faisant l’économie des compétences techniques

Quoi qu’il en soit, depuis des années, les soft skills deviennent quelques critères déterminants dans le recrutement. Ainsi, un sondage atteste qu’environ 62% des recruteurs pourraient recruter un candidat en se fondant, principalement, sur ses compétences comportementales.

Cette réalité est encore plus vraie pour le secteur du marketing digital. Dans ce domaine, 72% des recruteurs mettraient l`accent sur les soft skills pour recruter un candidat. Mais qu’en-t-il exactement des moyens qui permettent aux recruteurs de se faire une idée des soft skills d’un candidat ?

Les compétences générales sont, en effet, perceptibles sur les CV des candidats mais, le recruteur ne pourra en avoir une idée exacte qu’au détour d’un entretien. Ainsi, qu’ils soient en vidéo ou physiques, les entretiens sont de belles occasions pour les recruteurs de se faire un avis sur les compétences psychologiques des candidats, afin d’en choisir les meilleurs. L’objectif d’un entretien est donc de découvrir les qualités qui seront du salarié un collaborateur capable d’évoluer dans l’environnement de l’entreprise.

Les soft skills ont tellement eu la cote chez les recruteurs, ces dernières années, que certains professionnels des ressources humaines en sont arrivés à affirmer qu’ils ont rattrapé les hard skills (compétences techniques)

Les qualités les plus recherchées, aujourd’hui, par les recruteurs sont avant tout l’écoute (62% des sondés), l’autonomie (58%) et la faculté de travailler en équipe (58%). Les managers attendent également de leurs collaborateurs une certitude certaine en plus des trois qualités précédentes.

29Oct

Entreprenariat : Les secrets de la réussite

A l’heure où le spectre du chômage plane sur la tête de nombreux  jeunes dans le monde, et plus particulièrement de nombreux jeunes africains, l’entrepreneuriat est vu,  à juste titre, comme un moyen incontournable, pour venir à bout de ce fléau, à tout le moins, inquiétant. Ce constat n’est  plus une idée déclamée pompeusement à hue et à dia, mais une réalité qui s’impose incontestablement. En effet, dans la majorité des pays africains, l’entrepreneuriat est de plus en plus considéré comme une clé de la croissance économique. Jusqu’à présent, il a produit des rendements énormes pour les entrepreneurs. Et, à en croire les experts, il recèle un énorme potentiel inexploité pouvant mener le continent africain à sa prochaine phase de développement. Mais, tout compte fait, sommes-nous tous faits pour l’entrepreneuriat  ou du moins, quels sont les qualités requises pour être un bon entrepreneur ? C’est à cette question que nous tenterons de donner des éléments de réponse.

La détermination …

Gérer son propre business demande des efforts et des sacrifices certains. C’est la raison pour laquelle, l’un des secrets incontournables pour un entrepreneuriat réussi est la détermination. Celle-ci est indispensable en ce sens que les nombreux obstacles qui se dressent sur le chemin des entrepreneurs peuvent vite pousser à l’abandon et au découragement. Ainsi, l’entrepreneur se doit de faire preuve de  détermination dans ses projets. Dès l’instant qu’il a pris la décision de mettre en place sa propre société, il doit se faire une idée claire de ses objectifs et de comment y parvenir. Il doit savoir transformer les obstacles en opportunité, car la personne déterminée est celle qui ne se trouve aucune excuse pour ne pas avancer.

 

Accepter de ne pas avoir de gain  à ses débuts …

Si des entreprises, à peine nées,  déposent la clé sous le paillasson, c’est bien souvent parce que les débuts ne sont pas toujours évidents. Si vous montez une entreprise,  les clients ne seront pas forcément au RDV, dès le début et vous aurez peut-être des prêts à rembourser. Le maître-mots pour tenir bon est patience. Ainsi, l’entrepreneur ne doit pas se focaliser sur ses gains dans un premier temps.  Il doit prévoir des économies, parce que l’argent ne rentre pas forcément tout de suite. L’entrepreneur doit avoir la conviction que même si le début est difficile, le gain s’en suivra s’il est déterminé, et s’il trouve suffisamment de clients pour son activité.

Avoir un esprit de créativité …

Sortir des sentiers battus,  en évitant de s’embourber dans l’éternelle répétition de ce que font les autres6,  est un secret incontournable pour tout entrepreneur qui veut aller loin.

28Oct

Questions pièges des recruteurs en Afrique?

Cherchant à titiller le cortex de leurs candidats à l`entretien d`embauche   ou tout simplement à analyser leur degré de répartie, il n`est pas rare que des recruteurs posent à ces derniers, des questions, à le tout moins, insolites. Ces questions tordues que de nombreux recruteurs se plaisent à poser,   peuvent parfois déstabiliser certains candidats qui ne s’y attendaient pas du tout. Malheureusement, les règles du jeu sont telles que toutes les techniques semblent être bonnes pour les recruteurs qui veulent dénicher les bons profils.  En tant que candidats, vous devez vous attendre aux questions les plus insolites. Le point sur celles qui sont les plus récurrentes…

 Parlez-moi de vous… 

Cette question vague est l’une des plus classiques à laquelle on est susceptible de répondre dans le cadre d’un entretien d`embauche. Elle parait simple, mais reste tout aussi déstabilisante, en raison de son caractère fourre-tout.  Son objectif n’est pas seulement de découvrir la personne qui se cache derrière le candidat, elle sert surtout au recruteur à tester ses capacités de rebond.

A priori, il est impossible de décréter la bonne réponse à cette question. Toutefois,   le candidat doit éviter de donner des réponses fleuves, c`est à dire trop longues. Ainsi,  après les présentions, n`hésitez pas à demander à votre interlocuteur s’il souhaite que vous développiez un point en particulier.  La suite de votre argumentation dépendra de la réponse qu`il vous donnera. Cela vous évitera de parler à hue et à dia.

Parlez-nous de  vos qualités et vos défauts…

Ceux qui ont eu à  subir des entretiens d`embauche ne nieront pas avoir, ne serait-ce qu`une fois,  rencontré  cette question  qui est un autre grand classique,  très fréquent lors des entretiens d’embauche. D`ailleurs de nombreux candidats s`y préparent à l`avance, en essayant de lister leurs défauts et leurs qualités. Les réponses qui sont généralement fournies par de nombreux candidats sont peu convaincantes, ou pire encore,  décèlent une fausse modestie chez eux.

En guise de défaut de nombreux candidats servent comme réponse«  Je suis trop perfectionniste« . Il s`agit clairement d`une malheureuse tentative de transformer une qualité en défaut.  Mais enfin de compte, est-ce réellement nécessaire de mentir, surtout si on n’est pas cru?

En réalité,  si vous êtes, par exemple,  peu organisé, il n’y a pas de mal à le citer comme  défaut, dès lors que vous souhaitez lutter contre. La seule erreur qu`il faut éviter à tout prix, c`est de citer un défaut qui vous pénalise directement dans votre travail. C`est une question de bons sens d`ailleurs.

22Oct

Recruteurs, le saviez-vous ? Un candidat déçu est un client perdu

La porosité des frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle n’est plus une idée à débattre, mais un constat à faire. Il est, en effet,  à peine inutile de préciser que démêler les relations de travail de celles qui relèvent de la vie privée n’est pas toujours évident, bien que souhaitable dans l’absolu. Notre  expérience professionnelle vécue avec une entreprise, peut façonner, en grande partie, notre perception de celle-ci. 

Le fait, par exemple, pour un chercheur d’emploi,  de voir sa candidature au sein d’une entreprise non prise en compte ou banalisée, peut être à l’origine d’une certaine frustration qui fera de ce candidat un client ou un consommateur de moins pour l’entreprise concernée.   Les entreprises ne s’en rendent pas compte ou n’y attachent pas beaucoup d’importance. Pourtant, il s’agit d’une donne importante à ne pas négliger. 

Des  études sérieuses ont révélé l’ampleur de cette question. Ces dernières ont  aboutie à la conclusion surprenante qu’un candidat déçu est un client potentiellement perdu. En effet, la plupart  des candidats sondés avouent être impactés en tant que consommateurs par leur expérience candidat. L’expérience candidat, à l’occasion d’un potentiel recrutement, a des répercussions certaines sur l’image globale de l’entreprise. Une candidature mal considérée change ainsi leur regard de consommateur au grand dam de l’entreprise. 

Certains spécialistes s’étant penché sur la question en déduisent  que la marque est devenue un tout où les RH et le marketing ne sont plus dissociés.  Il en résulte, pour l’entreprise, l’obligation de ne plus banaliser l’expérience candidat sous peine  de voir sa réputation globale en pâtir et de voir également une bonne partie de ses consommateurs se détourner d’elle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises envoient des réponses automatiques aux mails des différents candidats. Il s’agit certes d’un début de solution, mais  qui reste quand même insuffisant dans la mesure où ce format impersonnel donne l’impression aux candidats de ne pas avoir eu de retour. 

Certains  spécialistes suggèrent ainsi une  personnalisation systématique des messages afin  d’expliquer au candidat les raisons pour lesquelles sa candidature n’a pas reçu une suite favorable. Les motifs du refus sont variés. Il peut s’agir d’une expérience professionnelle jugée insuffisante, d’un poste déjà pourvu, etc. 

Quoi qu’il en soit, une  candidature restée lettre morte impacte négativement sur l’image que les candidats ont  de l’entreprise. Tâchez alors d’y remédier du mieux que vous pouvez !

Vous pouvez aussi consulter Bien s’intégrer dans une nouvelle entreprise : les astuces indispensables

14Oct

Bien s’intégrer dans un nouvel emploi en Afrique

Après plusieurs entretiens d`embauche, vous venez enfin de décrocher le job de vos rêves. Vous avez procédé avec enthousiasme à la  signature de votre contrat. Pour autant, tout n’est pas encore joué. Il vous reste une autre étape, tout aussi importante que celle précédente, c`est à dire réussir votre intégration votre nouvelle  entreprise.

Cette étape apparemment simple ne l’est pas en réalité, car il va de soi que s’adapter à un   univers inconnu n`est pas chose aisée surtout pour ceux qui viennent de découvrir le monde du travail.  C`est la raison pour laquelle, il n’est pas sans intérêt de s’intéresser aux recettes nécessaires, pour  parvenir à s’intégrer dans un cadre de travail nouveau.

De prime abord, l’une des choses les plus importantes pour une personne qui intègre une nouvelle entreprise,  c`est de se faire une idée exacte des enjeux de celle-ci. Faute de quoi, il sera difficile s’y adapter convenablement.  Ainsi, pour Catherine Berliet, coach et co-auteure de Manager au quotidien, trois étapes sont fondamentales pour réussir à s’intégrer dans une nouvelle entreprise.

La première consiste, tout d`abord,  selon elle, à bien se préparer à son futur emploi,  en relisant en détail ses fiches de poste, afin de connaître très précisément ses paramètres d’action.  

La deuxième étape consiste ensuite,  à réaliser un SWOT, un acronyme dérivé de l’anglais pour Strenghts (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). L`idée est de formaliser par écrit les points nécessaires pour être rapidement opérationnel dans votre nouvel emploi.

Enfin le troisième point consiste, toujours selon Catherine Berliet,  à s`intéresser aux « Totems et Tabous ». A l’en croire, cela concerne tout l’aspect culturel de l’entreprise, ses valeurs, sa genèse etc…  Plus concrètement, il s’agira pour le nouvel arrivant, d’observer le dress-code en vigueur, la façon dont les gens se parlent et leur mode de fonctionnement en interne.

Durant cette phase d’intégration,  il est essentiel de s’ouvrir aux autres,   d’aller vers eux pour faciliter le contact et la communication. Cela est d’autant plus important  que durant les premiers jours, vous serez forcément jugé par vos nouveaux collaborateurs. Soyez donc sympathique et ouvert, sans vous mettre en avant de manière arrogante.

 

Vous pouvez également lire Afrique Quand l’intelligence artificielle est source d’effervescence entrepreneuriale.

11Oct

L’intelligence artificielle en Afrique

L’intelligence artificielle s’est, aujourd’hui, invitée dans notre quotidien, en s’y taillant une place ce choix. Cette logique est vertigineuse. C’est l’avenir de la planète qui se joue avec l’IA. Celui qui deviendra leader, en la matière, sera le maître du monde, présidait le président russe, Vladimir Poutine. 

Dans le monde du travail, si d’aucuns ressentent une certaine crainte à son égard, d’autres y voient une aubaine. En Afrique, l’intelligence artificielle a transformé les habitudes. Dans cette partie du monde, de plus en plus de jeune ont saisi la balle au rebond pour bénéficier pleinement de tous les avantages qu’offre l’IA. Il s’est donc produit, en d’autres termes, une sorte d’effervescence entrepreneuriale sur le continent noir, avec l’avènement de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est constituée par un ensemble de fonctions que l’ordinateur est à même d’accomplir mieux qu’un cerveau ou l’intelligence humaine. Il en est ainsi, par exemple, de l’analyse de masses colossales de données, afin de procéder à une évaluation des risques. L’IA permet à la machine d’apprendre toute seule de ces masses de données pour s’améliorer.

Face à l’énorme potentiel qu’offre l’IA, l’Afrique entend bien s’y accrocher pour ne pas rater la marche du monde, comme en atteste l’investissement de plus en plus import, dans le domaine. Du domaine de la santé, à l’éducation, en passant par l’environnement, les applications grand public s’appuyant sur l’IA ont le vent en poupe dans une Afrique où le smartphone connaît une croissance exponentielle.

D’ailleurs, à en croire Koundi, associé chez Deloitte Afrique, le nombre d’appareils qui est de 350 millions actuellement, devrait doubler d’ici à 2020 en Afrique. Les prix ont chuté de 80 à 30 dollars, à peine deux ans, grâce notamment à l’apparition d’appareils spécialement conçus pour l’Afrique.

 Fort de ce constat, Betelhem Dessie a pu évoquer que l’IA pourrait ainsi être le levier qui permettra au continent africain de se hisser au rang des pays du Nord. Il s’agirait en quelque sorte, d’une sorte d’accélérateur de développement qui oubliera que l’Afrique a fait l’impasse sur les deux premières révolutions, l’industrielle et la postindustrielle.

A l’instar des autres régions de la planète, l’Afrique subit les conséquences de l’IA sur son marché du travail. Aujourd’hui, malgré les nombreux avantages qu’offre celle-ci, elle risque de disparaître beaucoup d’emplois en Afrique. C’est d’ailleurs là, l’un des principaux soucis des détracteurs de cette donne révolutionnaire. Cependant, malgré les craintes qu’elle nourrit, l’IA est bien accueillie sur le continent noir.

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07Oct

La culture d’entreprise : un enjeu de taille dans le recrutement

Toutes les collaborations, quelle que soit leur nature, exigent que les partenaires concernés s’entendent sur un minimum de règles ou de valeurs. Les relations professionnelles n’échappent pas à cette règle. Mieux encore, cette dernière  s’y applique avec une teneur non négligeable. Ce constat rend nécessaire, pour le recruteur, une prise en compte, dans le cadre de son recrutement, de la culture de son entreprise. Il devra, en d’autres termes, en sus de la recherche de personnes qualifiées, se demander si ces dernières pourront s’adapter aux valeurs de son entreprise. C`est dire tout simplement que la culture d’entreprise  a fini de s’imposer comme un enjeu de taille au cœur de la problématique du recrutement.

Le terme culture d’entreprise étant assez vaste, se prête difficilement à une définition simple. Il est,  cependant, admis qu`il est lié à toutes les pratiques de l’entreprise, fut-elles formelles ou informelles,   à toutes ses traditions ainsi qu` à la dynamique interne qui a pu se mettre en place au fil du temps.

La culture d’entreprise ne se résume plus  à un simple concept théorique, sans réel impact sur le fonctionnement et l’organisation des entreprises. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c`est qu`elle joue un rôle central dans le processus du recrutement, aussi bien  pour l’entreprise que pour le candidat.

Certaines études ont pu ainsi montrer  que recruter des candidats en phase avec la culture d’entreprise réduirait le turnover de 30%.  En clair, il semble aller de soi que recruter des candidats dont le système de valeurs n`est pas conforme  à celui de l’entreprise peut déteindre négativement sur la productivité de cette dernière.

De manière générale, une culture d’entreprise  est la combinaison d’éléments disparates. Les plus visibles sont,  entre autres, le style vestimentaire, le relationnel entre les collaborateurs. L’environnement de travail est aussi un élément important de la culture d`entreprise en ce sens que   les cultures d’entreprise peuvent différer selon que les employés travaillent en open space ou dans des bureaux fermés. 

D’autres éléments sont moins visibles. Ils concernent,  par exemple, l’ambiance de travail, le style de management ou le mode relationnel de l’entreprise.  La culture d’entreprise n’est pas la même si les employés se serrent la main ou se font la bise.

En tout état de cause, il est clair qu’un  employé qui évolue dans une culture qui lui correspond se sent plus  à l`aise, et a plus de chance de collaborer plus durablement avec son employeur. 

A contrario,  un candidat qui intègre une entreprise dont les valeurs ne lui correspondent pas aura du mal  à s’épanouir et s’adapter. Le comportement qu’on lui demande ne lui correspondra pas. Il aura donc plus de mal à développer un sentiment d’appartenance. En bref, il y a de fortes chances pour qu’il cherche  ailleurs.

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