13Nov

Pénurie de talents : capter et fidéliser les meilleurs profils

Alea Jacta est ! La guerre des talents est déclarée. Ce n’est plus une simple spéculation, mais une réalité tangible et ce, un peu partout dans le monde. La pénurie des talents a atteint un niveau record ces dernières années. Les employeurs s’arrachent quotidiennement les meilleurs profils capables de créer de la valeur ajoutée.

Les métiers du numérique et de l’ingénierie sont, de loin, les plus touchés par ce phénomène. L’édition 2018 de l’enquête nationale de l’IESF – la société des ingénieurs et scientifiques de France – montre qu’en France, les ingénieurs touchent une rémunération supérieure de 17 % en moyenne à celle des autres cadres.

Il urge ainsi,  pour toutes entreprises,  de réfléchir sur des pistes,  pour séduire et retenir les profils  rares sur le marché du travail, car ces derniers  constituent des éléments moteurs du changement dans l’entreprise.  Mais, comment s’y prendre concrètement ? Voici quelques pistes de solutions…    

Inventer une nouvelle façon de recruter

Contrairement au schéma classique où le candidat allait forcément vers le recruteur, c’est   désormais le contraire, car dans un contexte de pénurie de talents, c’est au recruteur d’aller séduire les candidats. Pour ce faire, il existe de nombreux outils qui permettent aux recruteurs d’interagir avec ses potentielles recrues. Il en est ainsi  des réseaux sociaux, des chatbots, forums virtuels, des jobboards, des chats lives, pour ne citer que ces derniers. Les recruteurs en quête de talents n’hésitent pas aussi, à créer un contenu ou un événement attrayant pour d’éventuelles recrues, pour ne pas s’en tenir exclusivement au recrutement frontal ou classique.

Proposer une rémunération attractive

Naturellement,  un bon traitement salarial est l’élément clef qui motive, de prime abord, le choix d’une entreprise pour un candidat,  tel qu’il soit. Cependant, force est de reconnaître qu’un salaire fixe ou un brut élevé ne signifie pas forcément une rémunération attractive. Ainsi,  pour bien se positionner dans cette guerre de chasse des talents, il est conseillé aux entreprises, de valoriser le package global, avec le nombre de jours de congé, les RTT, l’intéressement et la participation, l’existence d’un CE et de tout.  dispositif fiscalement avantageux ou permettant de préparer l’avenir. Tous ces avantages feront de votre entreprise un espace attractif pour les talents.

 Faire de votre entreprise un véritable « great place to work »

L’environnement de travail est très déterminant pour un travailleur. On a constaté d’ailleurs, à juste titre, que les canapés et les baby-foot font party, maintenant, du décor des grandes entreprises sous l’influence des startuppeurs. Mieux encore, les salles de sport privées réservées aux salariés sont devenues courantes dans de nombreuses entreprises.

Toutes ces collaborateurs innovations à suffisance, de l’intérêt des futurs pour un cadre de travail agréable. Ce besoin est encore beaucoup plus existant chez les plus jeunes générations. C’est dire tout simplement, que si vous tenez à bien vous positionner, en tant qu’entreprise, dans la guerre des talents, votre cadre de travail n’est pas à négliger.

11Nov

Afrique : Quand les multinationales misent sur les talents locaux

Dans une Afrique qui bouge et qui  s’ouvre de plus en plus au monde, il est impératif  que ses ressources humaines s’adaptent aux standards internationaux en se dotant de toutes qualifications nécessaires. Les jeunes africains, conscients de cette nouvelle donne, ont bien compris cela. Ainsi, s’attellent-t-ils à arrimer leurs formations aux besoins des  groupes internationaux qui viennent s’installer sur le continent africain en quête d’opportunité. Fortes de constat, ces multinationales ont fini de comprendre qu’il n’était plus judicieux de débarquer sur le continent noir avec hommes et bagages, pour s’y installer. Si cette logique était courante  au sein des groupes internationaux, elle semble aujourd’hui, à bien des égards, d’un autre âge.

Un recrutement local à toutes les échelles de l’entreprise …

Du middle au top management, les groupes internationaux installés sur le continent africain jettent  désormais leur dévolu sur les talents locaux, car conscients qu’ils ont tout à gagner à opter pour  des recrutements locaux. En termes de coût et de rapidité, recruter localement est bien plus avantageux et ce, quels que soient les secteurs d’activité concernés  et les métiers recherchés. L’expatriation des salariés par les entreprises, assurément très coûteuse, ne séduit plus autant les entreprises qui choisissent, de plus en plus,  d’embaucher des locaux. Le contrat d’expatriation d’un salarié prend très souvent en charge divers types de charges. Il en est ainsi de la prise en charge du logement sur place, de la scolarité des enfants, des  indemnités liées aux risques de sécurité du pays d’accueil, etc…

« L’africanisation » du recrutement pour moins de charges

Pour éviter les nombreuses charges liées au recrutement d’expatriés, les multinationales tendent, ces dernières années, à « africaniser » leurs ressources humaines et à recruter des talents locaux. Interrogée sur le pourquoi de cette nouvelle tendance de nombreux spécialistes des ressources humaines estiment que celle-ci répond à un double objectif. Il s’agit d’une part de bénéficier du recrutement en Afriquesur place qui est moins cher qu’un recours massif aux expatriés. D’autre part, opter pour des talents locaux permet aux entreprises de s’appuyer sur des salariés qui ont une meilleure connaissance du terrain, du contexte économique et social. Tous ces atouts sont essentiels pour les fonctions rattachées au juridique, au commercial ou à la supply chain. Très au fait de ces nombreux avantages, de nombreuses multinationales ont de plus en plus recours aux profils locaux en lieu et place des salariés internationaux. Autant dire tout simplement, que loin est derrière nous, le temps où les multinationales débarquaient en Afrique, valise et ressources humaines lieux d’ailleurs…

08Nov

Le télétravail : focus sur cette aubaine pour l’emploi en Afrique

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont rendu plus souple l’activité des travailleurs qui ne sont plus obligés d’être présents dans l’entreprise pour effectuer les tâches qui leur sont demandées. Cette possibilité révolutionnaire, désignée par le terme télétravail a fait tache d’huile sur le continent africain.

Le télétravail désigne plus spécifiquement une organisation du travail particulière, c’est-à-dire l’exercice d’une professionnelle, en tout ou en partie à distance. Le travail s’effectue en dehors des locaux de l’entreprise grâce aux technologies de l’information et de la communication (Internet, téléphonie mobile, fax, etc.). Il peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite etc.

L’Afrique, avec une population de 60% de jeune, dont la moitié est au chômage, peut, grâce, au télétravail, renverser la tendance, en diminuant son taux de chômage.

C’est du moins ce que confirme un rapport de l’Organisation Internationale du travail qui s’est penché sur le travail en Afrique. Intitulé « Délocalisations et conditions de travail dans le télétravail », ce rapport constituant la première étude approfondie du secteur du télétravail, composé d’une partie des services « parlés », tels que les centres d’appel ou de contact clientèle, et d’ autre part les services administratifs, tels que la finance et la comptabilité, le traitement et la gestion des données informatiques, et le développement des ressources humaines.

Selon ce rapport, le télétravail au sens large, comprenant la délocalisation et l’externalisation des services aux entreprises des pays industrialisés vers les pays en développement, grâce aux technologies de l’information, crée en Afrique, des emplois « de relativement bonne qualité au regard des pratiques locales ».

Ce rapport plaide, cependant, pour une amélioration du secteur du télétravail en Afrique, afin de pouvoir offrir au continent un véritable travail décent. Ce plaidoyer est d’autant plus pertinent qu’un diplômé sur deux qui sorte des centaines d’universités africaines, chaque année, ne réussit pas une insertion professionnelle dans sa spécialité, ou tente sa chance en Europe où les économies et les populations sont de moins en moins accueillantes.

Le télétravail se veut ainsi un outil qui permet aux jeunes africains, de bénéficier des moyens d’évoluer et de prospérer dans un marché du travail, de plus en plus ouvert et international.

Dans le monde qui fait face à une pénurie de plus en plus importante de main d’œuvre qualifiée dans de nombreux domaines, l’Afrique, pourrait, grâce à l’avènement du télétravail, se tailler une place de choix sur le marché mondial de l ’emploi et revenir sur le devant la scène très rapidement.

06Nov

Refus répétitifs de candidature : comment faire face à la démotivation?

La plupart des chercheurs d’emploi sont confrontés,  très souvent, au refus de leur candidature pour un poste dont  il rêve pourtant. Recevoir une réponse négative d’un recruteur après un entretien d’embauche est certainement l’expérience la mieux partagée des demandeurs d`emploi.  Entre déception et perte de confiance en soi, les conséquences sont nombreuses, surtout lorsque cela nous arrive très souvent. Pour autant, rien n`est perdu. Plutôt que de désespérer, vous devez  opter de miser sur votre échec pour avancer. La suite de vos recherches n’en sera que fructueuse… Pour ce faire, voici quelques pistes…

Mettez à jour votre CV

Vous êtes convaincus qu`une offre d`emploi vous parle, que votre profil correspond exactement aux critères de l`offre ? Malgré tout,  votre candidature n’a pas été retenue. Au lieu d’y voir un échec démotivant, vous devez vous rendre à l’évidence en vous interrogeant sur ce qui n’a pas marché.   En effet, si votre candidature n’a pas été retenue, c’est certainement parce que vous avez quelque chose à revoir. Prenez le temps de parcourir à nouveau l’annonce et ajuster votre CV en conséquence.  Si vous ne réussissez pas localiser le problème en terme d`incohérence ou d’infos manquantes, demandez l’avis d’une tierce personne qui pourra, peut-être, vous donner son avis avec détachement et objectivité. Cela vous servira de leçon pour la prochaine fois

Cherchez à en savoir plus sur les motifs du refus en interrogeant le recruteur…

Quelle que soit la situation à laquelle on est confronté, on a besoin de la comprendre pour mieux la gérer et d`avancer.  Ainsi, si à la suite d`un entretien, vous avez eu une réponse négative, faites tout pour comprendre ce qui s’est passé. N`hésitez pas à vous entretenir avec le recruteur afin de lui poser des questions plus précises sur les motifs de son refus. Cette attitude est payante,  car vous permettra d’ajuster vos candidatures pour la suite. L`erreur que vous avez commise lors de votre entretien a été, peut-être, de mal mettre en avant vos compétences ou de raconter avec incohérence votre parcours. Si vous parvenez à déceler le fond du problème, votre motivation en sera préservée et vous vous donnez plus de chance pour les prochaines candidatures.

 

Ne misez pas sur une seule candidature …

Quand vous idéalisez un poste au point de ne miser que sur votre candidature à ce poste, le refus du recruteur  sera très déterminant et pourra saper votre moral. C`est la raison pour laquelle, vous devez multipliez vos candidatures,  afin d’avoir la chance d’avoir de nouveaux entretiens. Si au moment de recevoir la réponse négative d`un recruteur, vous avez déjà calé dans votre agenda un autre entretien,  votre motivation sera protégée. En tout état de cause, ayez toujours tête, cette célèbre citation de Nelson Mandela, “Je n’échoue jamais,soit je gagne, soit j’apprends”. Autant dire tout simplement qu`une candidature refusée est toujours une expérience de plus.

05Nov

Financement des incubateurs de start-ups en Afrique

Si de nombreux plaidoyers ont toujours été faits pour la promotion des PME sur le continent africain, ceux-ci ont rarement produit les effets positifs du fait de la rareté des moyens financiers et des barrières constituées par les rigueurs des conditions d’obtention de crédit auprès des banques classiques.
Cette tendance largement décriée semble actuellement connaître un certain recul à la faveur des nouvelles possibilités offertes par l’accélération de la révolution numérique en ce 21è siècle. Ainsi, naguère considéré comme le parent pauvre des politiques de développement économique, le financement d’idées de projets commence actuellement à connaitre un regain d’intérêt sur le continent africain. Les promoteurs de projets innovants se recrutent ainsi en majorité parmi les jeunes.

Les structures de financement publiques, les enquêtes, multilatérales ou privées, conscientes de toutes les possibilités qu’offrent le numérique, notamment la capacité de celui-ci à façonner dans les « incubateurs », des types de laboratoires de développement des projets, s’ intéresse de plus en plus à l`Afrique.

Les résultats obtenus sont, entre, la création des emplois, la contribution à la création de la valeur ajoutée nationale et, par ricochets, la réduction du taux de chômage au sein de la population jeune en Afrique.

La valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes africains est devenue une réalité grâce au renforcement de la professionnalisation et de la recherche dans l’enseignement supérieur sur le continent. La création des petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent, généralement, de 80 à 90 % du tissu des entreprises dans les pays africains, est devenue admirablement plus dynamique. Cela est dû à l’implication active des jeunes africains dans la conception et le montage de projets.

En collaboration avec les institutions internationales de développement, les administrations servent, en effet, de caution pour permettre aux jeunes entrepreneurs (startupers compris) de réaliser des emprunts indispensables au développement de leurs projets.

Il s’agit d’un soutien qui permet aux jeunes entrepreneurs de sauter les barrières liées aux financements de leurs projets. Un titre d’exemple, à Dakar au Sénégal, est soutenu par les pouvoirs publics, la Banque mondiale et les entreprises privées au rang des sociétés de mobile. Cet incubateur sénégalais se finance aussi, grâce au versement par la quinzaine d’entreprises incubées, d’une partie de leurs bénéfices. Il existe dans les autres pays africains des incubateurs qui fonctionnent presque comme lui au grand bonheur des jeunes entrepreneurs

04Nov

Entretien d’embauche en Afrique

Face à une pléthore de candidats venus passer  un entretien d’embauche, le recruteur, souhaitant  dénicher le meilleur d’entre eux, jette sans doute, son dévolu sur celui qui lui fera une meilleure impression. C’est la raison pour laquelle, au-delà de votre savoir-faire, l’image que votre recruteur aura, de prime saut, de vous,  est capitale pour vos chances de succès. D’ailleurs, certains spécialistes des RH s’accordent qu’il faut seulement dix minutes à la plus part des recruteurs, pour être convaincus par une potentielle recrue. C’est dire alors que les premières minutes de votre tête à tête avec votre interlocuteur sont très déterminantes quant à l’issue de votre entretien d’embauche.   D’où la nécessité de détecter les clefs pour donner la meilleure impression dès le début.

 

Ne soyez surtout pas en retard …

Il n’y a rien de plus dégradant, pour l’image d’un candidat, que d’arriver en retard,  lors de son entretien d’embauche. Cette attitude risque d’être vue par le recruteur comme de la désinvolture ou du laxisme. Cela traduit un certain  manque d’engagement et de sens des responsabilités chez le candidat. Pour éviter d’arriver en retard, vous gagnerez alors à anticiper sur toutes les situations   imprévisibles, telles que les embouteillages par exemple. Arriver plus tôt que l’heure prévue sur les lieux de votre lieu d’entretien ne vous fera pas de mal.   Vous pourrez d’ailleurs profiter de votre temps d’avance pour relire votre CV, vous ressaisir face au stress en vous concentrant calmement sur votre respiration, ou encore  vérifier l’état de votre tenue

 

Soignez votre langage corporel …

C’est un secret de polichinelle que de  préciser que la communication n’est pas exclusivement verbale, elle est aussi gestuelle. Mieux encore, à en croire certains spécialistes de la communication, 56% des messages  lors d’un échange, passent par les gestes qui en disent long sur notre personnalité. Soigner votre langage corporel est alors fondamental. Une poignée de mains ferme et un sourire franc sont, par exemple, des signes d’une bonne communication gestuelle. Passé l’étape de la  poignée de main, vous devez, face à votre interlocuteur, adopter une position naturelle, confiante, tout en restant sobre, et en maintenant un contact visuel. N’oubliez surtout pas, en amont, de soigner votre coupe de cheveux, vos ongles et d’enfiler la tenue qui sied.

Maîtriser le contenu de son CV 

Il n’est pas rare qu’un candidat donne l’impression de ne pas maîtriser ce qui est mentionné sur son CV,  en donnant des réponses évasives aux questions du recruteur, très souvent, mû par le besoin de compléments d’informations sur le CV de la personne qu’il reçoit. Cela réduit,  naturellement, vos chances de réussite face à un recruteur perspicace. Il est donc clair que votre manière d’expliquer votre parcours et vos compétences, n’est pas à banaliser.  Pour le réussir de la plus belle des manières, n’hésitez pas à vous entraîner à présenter, à voix haute, votre CV et savoir argumenter votre expérience à l’aide d’exemples. Chaque point mentionné doit être justifié… Tout compte fait,  la liste des éléments qui donneront de vous, une image positive à votre employeur est longue. Cependant, ces éléments évoqués ci-dessus restent incontournables.

 

31Oct

Quand les multinationales africaines s’imposent à l’international

Si généralement, les multinationales étrangères en Afrique dominent le marché africain, nous assistons, de plus en plus, ces dernières années, à la naissance d’africaines déterminées à ne pas laisser le terrain aux multinationales occidentales. Ces entreprises ont admirablement étendu leur tentacule un peu partout en Afrique et dans d’autres régions du monde

Le Nigérian Aliko Dangote est un bel exemple de success stories. A la tête d’un groupe qui porte son nom, ce dernier réalise un chiffre d’affaires de 3 milliards $US par an. À travers sa succursale Dangote Cement, il gagne de plus en plus de terrain dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne. En 2015, sa production de ciment devait passer à 46 millions de tonnes pour la hisser au sixième rang mondial dans le négoce du ciment. Elle concurrence ainsi de grandes entreprises occidentales, telles que le français Lafarge, le suisse Holcim et l’allemand Heidelberg Cement.

Le Béninois Samuel Dossou- Aworet, président du groupe Petrolin qui a réussi à étendre sa zone d’activités sur tout le continent et le Moyen-Orient doit aussi être cité en exemple. Au Nigéria, ce dinosaure pétrolier africain, a remporté un grand appel d’offres sur le bloc pétrolier, OML 34, en battant des multinationales internationales de haut vol.

La percée des multinationales africaines à l`étranger est aussi illustrée par le groupe Orascom en Egypte. Ce dernier, malgré la concurrence, s’est admirablement imposé dans les secteurs du ciment, des télécommunications et de la télévision, notamment en Irak, au Nigéria et au Pakistan. Pour preuve, il se positionne, depuis 2015, comme actionnaire majoritaire de la chaîne de télévision internationale Euronews basée à Lyon en France.

La liste est loin d’être exhaustif comme en atteste l`existence d’autres multinationales africaines secteurs qui émergent et évoluent dans les de l’exploitation pétrolière (Sonatrach en Algérie, Sonangol en Angola), du trading (Salan et Bidvest en Afrique du Sud), de l’énergie (Estom, Sasol en Afrique du Sud), du mobile (groupe MTN en Afrique du Sud).

Toutes ces multinationales africaines font la fierté de l’Afrique en réussissant à réaliser des chiffres d’affaires importants. Leur prouesse est le résultat d’une activité intense menée en Afrique et dans les autres régions du monde, pour le développement du continent africain. Comme quoi, l’Afrique devient de plus en plus consciente de son potentiel économique qu’il faut valoriser

30Oct

Recrutement en Afrique: Les soft skills

Le constat est maintenant sans équivoque. L’engouement des recruteurs pour ce qu’on appelle personnellement les soft skills ne souffre plus d’aucune contestation. L’anglicisme soft skills désignent les compétences comportementales des candidats par opposition aux hard skills (compétences techniques).

L’importance donnée par les recruteurs à ce type de compétences par rapport aux compétences techniques et aux diplômes est en passe de révolutionner la conception classique du recrutement. A l`heure actuelle, les recruteurs s’intéressent, de plus en plus, aux soft skills pour réaliser leur recrutement. Cette tendance ne doit pas, quand-même, être exagérée car les compétences techniques constituant les bases du recrutement. On comprendrait d’ailleurs difficilement qu’un recrutement pertinent peut se faire en tenant compte des seules compétences comportementales, tout en faisant l’économie des compétences techniques

Quoi qu’il en soit, depuis des années, les soft skills deviennent quelques critères déterminants dans le recrutement. Ainsi, un sondage atteste qu’environ 62% des recruteurs pourraient recruter un candidat en se fondant, principalement, sur ses compétences comportementales.

Cette réalité est encore plus vraie pour le secteur du marketing digital. Dans ce domaine, 72% des recruteurs mettraient l`accent sur les soft skills pour recruter un candidat. Mais qu’en-t-il exactement des moyens qui permettent aux recruteurs de se faire une idée des soft skills d’un candidat ?

Les compétences générales sont, en effet, perceptibles sur les CV des candidats mais, le recruteur ne pourra en avoir une idée exacte qu’au détour d’un entretien. Ainsi, qu’ils soient en vidéo ou physiques, les entretiens sont de belles occasions pour les recruteurs de se faire un avis sur les compétences psychologiques des candidats, afin d’en choisir les meilleurs. L’objectif d’un entretien est donc de découvrir les qualités qui seront du salarié un collaborateur capable d’évoluer dans l’environnement de l’entreprise.

Les soft skills ont tellement eu la cote chez les recruteurs, ces dernières années, que certains professionnels des ressources humaines en sont arrivés à affirmer qu’ils ont rattrapé les hard skills (compétences techniques)

Les qualités les plus recherchées, aujourd’hui, par les recruteurs sont avant tout l’écoute (62% des sondés), l’autonomie (58%) et la faculté de travailler en équipe (58%). Les managers attendent également de leurs collaborateurs une certitude certaine en plus des trois qualités précédentes.

29Oct

Entreprenariat : Les secrets de la réussite

A l’heure où le spectre du chômage plane sur la tête de nombreux  jeunes dans le monde, et plus particulièrement de nombreux jeunes africains, l’entrepreneuriat est vu,  à juste titre, comme un moyen incontournable, pour venir à bout de ce fléau, à tout le moins, inquiétant. Ce constat n’est  plus une idée déclamée pompeusement à hue et à dia, mais une réalité qui s’impose incontestablement. En effet, dans la majorité des pays africains, l’entrepreneuriat est de plus en plus considéré comme une clé de la croissance économique. Jusqu’à présent, il a produit des rendements énormes pour les entrepreneurs. Et, à en croire les experts, il recèle un énorme potentiel inexploité pouvant mener le continent africain à sa prochaine phase de développement. Mais, tout compte fait, sommes-nous tous faits pour l’entrepreneuriat  ou du moins, quels sont les qualités requises pour être un bon entrepreneur ? C’est à cette question que nous tenterons de donner des éléments de réponse.

La détermination …

Gérer son propre business demande des efforts et des sacrifices certains. C’est la raison pour laquelle, l’un des secrets incontournables pour un entrepreneuriat réussi est la détermination. Celle-ci est indispensable en ce sens que les nombreux obstacles qui se dressent sur le chemin des entrepreneurs peuvent vite pousser à l’abandon et au découragement. Ainsi, l’entrepreneur se doit de faire preuve de  détermination dans ses projets. Dès l’instant qu’il a pris la décision de mettre en place sa propre société, il doit se faire une idée claire de ses objectifs et de comment y parvenir. Il doit savoir transformer les obstacles en opportunité, car la personne déterminée est celle qui ne se trouve aucune excuse pour ne pas avancer.

 

Accepter de ne pas avoir de gain  à ses débuts …

Si des entreprises, à peine nées,  déposent la clé sous le paillasson, c’est bien souvent parce que les débuts ne sont pas toujours évidents. Si vous montez une entreprise,  les clients ne seront pas forcément au RDV, dès le début et vous aurez peut-être des prêts à rembourser. Le maître-mots pour tenir bon est patience. Ainsi, l’entrepreneur ne doit pas se focaliser sur ses gains dans un premier temps.  Il doit prévoir des économies, parce que l’argent ne rentre pas forcément tout de suite. L’entrepreneur doit avoir la conviction que même si le début est difficile, le gain s’en suivra s’il est déterminé, et s’il trouve suffisamment de clients pour son activité.

Avoir un esprit de créativité …

Sortir des sentiers battus,  en évitant de s’embourber dans l’éternelle répétition de ce que font les autres6,  est un secret incontournable pour tout entrepreneur qui veut aller loin.

28Oct

Questions pièges des recruteurs en Afrique?

Cherchant à titiller le cortex de leurs candidats à l`entretien d`embauche   ou tout simplement à analyser leur degré de répartie, il n`est pas rare que des recruteurs posent à ces derniers, des questions, à le tout moins, insolites. Ces questions tordues que de nombreux recruteurs se plaisent à poser,   peuvent parfois déstabiliser certains candidats qui ne s’y attendaient pas du tout. Malheureusement, les règles du jeu sont telles que toutes les techniques semblent être bonnes pour les recruteurs qui veulent dénicher les bons profils.  En tant que candidats, vous devez vous attendre aux questions les plus insolites. Le point sur celles qui sont les plus récurrentes…

 Parlez-moi de vous… 

Cette question vague est l’une des plus classiques à laquelle on est susceptible de répondre dans le cadre d’un entretien d`embauche. Elle parait simple, mais reste tout aussi déstabilisante, en raison de son caractère fourre-tout.  Son objectif n’est pas seulement de découvrir la personne qui se cache derrière le candidat, elle sert surtout au recruteur à tester ses capacités de rebond.

A priori, il est impossible de décréter la bonne réponse à cette question. Toutefois,   le candidat doit éviter de donner des réponses fleuves, c`est à dire trop longues. Ainsi,  après les présentions, n`hésitez pas à demander à votre interlocuteur s’il souhaite que vous développiez un point en particulier.  La suite de votre argumentation dépendra de la réponse qu`il vous donnera. Cela vous évitera de parler à hue et à dia.

Parlez-nous de  vos qualités et vos défauts…

Ceux qui ont eu à  subir des entretiens d`embauche ne nieront pas avoir, ne serait-ce qu`une fois,  rencontré  cette question  qui est un autre grand classique,  très fréquent lors des entretiens d’embauche. D`ailleurs de nombreux candidats s`y préparent à l`avance, en essayant de lister leurs défauts et leurs qualités. Les réponses qui sont généralement fournies par de nombreux candidats sont peu convaincantes, ou pire encore,  décèlent une fausse modestie chez eux.

En guise de défaut de nombreux candidats servent comme réponse«  Je suis trop perfectionniste« . Il s`agit clairement d`une malheureuse tentative de transformer une qualité en défaut.  Mais enfin de compte, est-ce réellement nécessaire de mentir, surtout si on n’est pas cru?

En réalité,  si vous êtes, par exemple,  peu organisé, il n’y a pas de mal à le citer comme  défaut, dès lors que vous souhaitez lutter contre. La seule erreur qu`il faut éviter à tout prix, c`est de citer un défaut qui vous pénalise directement dans votre travail. C`est une question de bons sens d`ailleurs.