05Nov

Si de nombreux plaidoyers ont toujours été faits pour la promotion des PME sur le continent africain, ceux-ci ont rarement produit les effets positifs du fait de la rareté des moyens financiers et des barrières constituées par les rigueurs des conditions d’obtention de crédit auprès des banques classiques.
Cette tendance largement décriée semble actuellement connaître un certain recul à la faveur des nouvelles possibilités offertes par l’accélération de la révolution numérique en ce 21è siècle. Ainsi, naguère considéré comme le parent pauvre des politiques de développement économique, le financement d’idées de projets commence actuellement à connaitre un regain d’intérêt sur le continent africain. Les promoteurs de projets innovants se recrutent ainsi en majorité parmi les jeunes.

Les structures de financement publiques, les enquêtes, multilatérales ou privées, conscientes de toutes les possibilités qu’offrent le numérique, notamment la capacité de celui-ci à façonner dans les « incubateurs », des types de laboratoires de développement des projets, s’ intéresse de plus en plus à l`Afrique.

Les résultats obtenus sont, entre, la création des emplois, la contribution à la création de la valeur ajoutée nationale et, par ricochets, la réduction du taux de chômage au sein de la population jeune en Afrique.

La valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes africains est devenue une réalité grâce au renforcement de la professionnalisation et de la recherche dans l’enseignement supérieur sur le continent. La création des petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent, généralement, de 80 à 90 % du tissu des entreprises dans les pays africains, est devenue admirablement plus dynamique. Cela est dû à l’implication active des jeunes africains dans la conception et le montage de projets.

En collaboration avec les institutions internationales de développement, les administrations servent, en effet, de caution pour permettre aux jeunes entrepreneurs (startupers compris) de réaliser des emprunts indispensables au développement de leurs projets.

Il s’agit d’un soutien qui permet aux jeunes entrepreneurs de sauter les barrières liées aux financements de leurs projets. Un titre d’exemple, à Dakar au Sénégal, est soutenu par les pouvoirs publics, la Banque mondiale et les entreprises privées au rang des sociétés de mobile. Cet incubateur sénégalais se finance aussi, grâce au versement par la quinzaine d’entreprises incubées, d’une partie de leurs bénéfices. Il existe dans les autres pays africains des incubateurs qui fonctionnent presque comme lui au grand bonheur des jeunes entrepreneurs