16Déc

CV chronologique ou CV thématique?

Quand on aborde la question du CV, l’une des premières interrogations qui suscitent le plus d’intérêt, est celle de savoir s’il faut rédiger un CV chronologique ou un CV thématique. Il s’agit d’ailleurs d’une difficulté que rencontrent fréquemment les jeunes chercheurs d’emploi, suscitant chez eux beaucoup d’angoisse quand ils entreprennent de construire pour, la première fois leur CV. Qu’en est-il exactement du choix le plus opportun entre ces options ? Le point dans les lignes qui suivent.

Les avantages du CV chronologique…

D’emblée, il est difficile de donner un avis tranché sur la question en ce sens que chacune des deux formules présente des avantages. En ce qui concerne le CV chronologique, comme son nom l’indique, il a l’avantage de présenter les différentes activités que le candidat a exercé et ce, dans un ordre chronologique. Il faut savoir savoir que lorsque vous rédigez un CV chronologique, il est impératif de le faire de manière rétro chronologique, c’est-à-dire présenter d’abord le poste le plus récent, puis remonter dans le passé jusqu’au premier poste. Une telle approche se justifie par le fait que c’est votre expérience la plus récente qui intéresse en premier lieu les recruteurs. Par ailleurs, si le CV chronologique séduit de nombreux recruteurs, c’est parce qu’il présente aussi l’avantage de montrer avec une très grande clarté, le parcours suivi par un individu. Ce type de CV est efficace quand on veut démontrer à un recruteur qu’on n’a rien à cacher en termes de périodes d’inactivité inexplicables, de passages trop brefs dans des entreprises, etc… Le CV chronologie est alors le choix idéal quand on veut mettre en valeur ses progressions de carrière.

Les avantages du CV thématique …

Il est vrai que le CV chronologique semble avoir beaucoup plus de succès que le CV thématique, mais ce dernier reste quand-même avantageux sur bien des points. D’ailleurs, dans certains nombres de cas, il est conseillé d’y recourir. Au rebours du CV chronologique, le CV thématique ne s’intéresse pas à l ‘historique du candidat. Il le mérite de procéder à une structuration de la rubrique  » expérience professionnelle  » non pas en tenant compte des dates, mais des domaines de compétences du candidat. La rédaction de ce type de CV n’est pas très aisée car, il est important pour y parvenir d’avoir une vision très claire de son parcours, de ses compétences mises en œuvre dans chacun des postes exercés et de son projet professionnel. Le recours au CV thématique est fortement recommandé dans deux hypothèses.  Il s’agit d’une part de celle où le candidat bénéficie d’une expérience professionnelle trop longue et trop riche pour être exposée sur un CV chronologique. Celui dont l’expérience s’est nourrie de travail intérimaire gagnerait aussi à recourir au CV thématique, car il serait fastidieux, dans pareil, cas d’énumérer chacune de ces expériences. Par ailleurs, le CV thématique est souvent conseillé lorsqu’on veut masquer des points que l’on s’imagine, à tort ou à raison, négatifs : des trous dans l’historique, des changements d’entreprises trop fréquents, l’accession à un poste moins honorifique que le précédent à un moment de la carrière, etc. Il ne faut pas par contre perdre de vue que le CV thématique présente un inconvénient. Il peut, en effet, éveiller les soupçons du recruteur qui peut se demander ce que le candidat a voulu réellement masquer. Ainsi, la plupart des recruteurs préfèrent les CV chronologiques.

12Déc

Entretien d’embauche : Ces phrases à bannir

Pour un candidat, l’un des principaux défis est de donner une bonne impression de soi, au recruteur lors de la phase cruciale de l’entretien d’embauche. La première impression du recruteur est très déterminante car, elle influe en grande partie, sur sa décision finale.
Au-delà de certaines règles basiques comme arriver à l’heure, présenter une tenue correcte, éviter un langage trop familier, il est aussi important d‘éviter certains dérapages verbaux. Pour ce faire, les phrases qui suivent sont à bannir en entretien d’embauche.

“Je ne supportais pas mon ancien manager”​

Si vous et votre ancien boss n’étiez pas de bons amis, vous pouvez en parler, mais ne laissez apparaître aucune colère en en parlant. N’utilisez pas non plus des propos virulents en entretien. Cela pourrait vous coûter cher, car naturellement, vos critiques risquent d’être mal perçues par votre interlocuteur qui se projettera forcément dans vos propos. Restez alors évasif et laissez certaines émotions de côté.

« Non, je n’ai pas de questions. »​

Il est courant qu’au terme d’un entretien d’embauche que le recruteur demande au candidat s’il n’a pas de questions à poser ou s’il y a des points qu’il aimerait éclairer. Ne ratez surtout pas ce moment d’échange très apprécié par les recruteurs qui veulent vérifier que vous nourrissez un réel intérêt pour le job proposé ou pour l’entreprise. Profitez-en alors pour démontrer votre motivation et votre volonté de collaborer avec votre futur employeur. A ce propos, dire que je n’ai pas de questions à poser, peut-être perçu comme les prémices d’un manque d’implication ou désengagement.

« Je n’ai pas de défaut. »​

L’une des questions classiques, bien célèbres chez les recruteurs, est celle qui consiste à demander aux candidats, « Quels sont vos défauts ? ». Répondre objectivement à une telle question paraît sans doute difficile, car tout personne n’a envie de révéler le pire de lui-même au grand jour. L’idée pour le recruteur, est alors de pouvoir observer comment vous parlez de votre personne. Il s’attachera donc plutôt à la manière dont vous dites les choses, à la cohérence de l’ensemble plutôt qu’au fond de votre réponse. De ce fait, ne dites jamais, « je n’ai aucun défaut ». Essayez plutôt de parler de vos défauts qui n’ont aucune incidence sur votre travail.

« J’ai déjà calé une date pour mes vacances. »​

Il peut arriver que la date de vos vacances ou d’un voyage quelconque que vous voulez entreprendre coïncide avec avec le début de votre nouveau job. Evitez de le mentionner lors de l’entretien d’embauche car, cela laissera penser que vous avez déjà des exigences, sans avoir eu l’opportunité de faire vos preuves. Il est préférable d’aborder ce type de sujet lorsque vous arrivez vers la fin du processus recrutement.

« D’ici combien de temps pourrais-je obtenir une promotion ? »​

Cette question non plus, n’est pas à poser lors d’un entretien d’embauche, car elle risque de donner l’impression que vous n’avez aucune patience et que voulez brûler des étapes. Vous pouvez, cependant interroger, le recruteur sur les possibilités d’évolution en interne à moyen et long terme. Vous lui montrerez ainsi que vous voulez aller loin avec l’entreprise.

11Déc

Trouver un job sur les réseaux sociaux en Afrique

En plus des méthodes de recherche classiques d’emploi, les réseaux sociaux se veulent, aujourd’hui, des outils incontournables de recherche d’emploi. De LinkedIn à Viadeo, en passant par Facebook et Twitter, il est important, pour les candidats en quête d’emploi, de savoir quels sont les réseaux sociaux à utiliser et comment. Réponses dans les prochaines lignes…

Quel type réseau social pour quel type d’emploi ?

Afin de gagner en visibilité et d’être informé de toutes les offres d’emploi, la plupart des chercheurs d’emploi jettent leur dévolu sur les réseaux sociaux. A l’ère d’internet, il est possible maintenant, de déposer votre candidature sur des sites d’emploi, de créer des alertes et de répondre très rapidement aux offres. Cette solution est d’autant plus payante qu’un nombre important d’offres d’emploi se trouve sur les réseaux sociaux.

Ainsi, pour un candidat à l’emploi, il est pertinent de se doter d’un profil optimisé, c’est-à-dire d’un profil bien référencé. Les réseaux sociaux permettent également aux candidats de développer leurs réseaux de contacts dans le but d’augmenter la visibilité de leurs candidatures. Les recruteurs, grâce aux réseaux sociaux sont devenus plus proches des candidats à l’emploi.

Bien qu’il semble, en apparence, que tous les réseaux sociaux se valent en terme de capacité d’offre d’emploi, ces derniers présentent, quand-même un certain nombre de différence.

 

En ce qui concerne LinkedIn, par exemple, il véhicule plus de profils cadres et cadres supérieurs à périmètre national et international. Quant à Viadeo, les profils cadres et non-cadres, à envergure nationale y sont particulièrement présents.  Enfin, Facebook et Twitter, arrivent sur ce marché de manière très offensive. Ainsi, sur Facebook de nombreux groupes d’emploi ont vu le jour depuis un an et de nombreuses offres d’emploi y sont publiées pour les jeunes diplômés et/ou peu qualifiés. Les cadres et non-cadres sont aussi très pris en compte sur Twitter. C’est en tout cas, le constat de Ana Fernandez, auteure du livre « 10 étapes pour utiliser Internet et les réseaux sociaux pour trouver un emploi ».

Faut-il utiliser plusieurs réseaux sociaux ou se concentrer sur un ou deux en particulier ?

Quand vous êtes en quête d’emploi, l’idée de multiplier vos chances déposant votre candidature sur les sites d’emploi généralistes, spécialisés et les réseaux sociaux. Naturellement, diversifier les plateformes de recherche d’emploi est effectivement une très bonne solution pour   augmenter vos chances d’être contacté ou d’être mis en contact avec le recruteur recherché. Les recruteurs peuvent d’ailleurs un niveau d’engagement ou de motivation très élevé.

Par exemple, quand vous répondez à une offre d’un employeur, ce n’est pas une mauvaise idée de répondre via le site où on a trouvé l’offre (jobboard ou réseaux sociaux), de déposer votre candidature sur le site de l’entreprise où l’on retrouve généralement la même offre, de trouver même le nom du DRH pour lui envoyer directement par mail sa candidature. Toutes ces astuces ne feront que démontrer votre motivation à rentrer dans une entreprise.

Les erreurs à ne pas commettre quand on recherche un emploi sur les réseaux sociaux 

Ne vous en déplaise, les réseaux sociaux véhiculent, quelque part, une certaine image de vous qui pourrait encourager ou décourager un recruteur. C’est la raison pour laquelle, vous devez impérativement faire en sorte   de véhiculer une bonne image professionnelle. Pour ce faire, vous devez éviter de laisser paraître sur votre profil des traces personnelles qui peuvent ne pas correspondre à la fonction recherchée. Cela peut concerner l’éthique ou savoir-être par exemple.

Vous devez aussi vous abstenir de prendre position sur des sujets délicats tel que la politique, la religion exemple. Essayez également, autant que faire se peut, de créer un profil actif en partageant des informations sur votre d’activité pour montrer votre intérêt et/ou expertise sur votre métier ou un secteur.

10Déc

Les secrets d’un entretien annuel réussi

Nous évoquions dans un précédent article, les techniques de la préparation, en amont, d’un entretien annuel. Il s’agira, à présent, de se pencher sur les secrets de la réussite de cet entretien, dans sa phase de déroulement en tant que tel.

Adoptez une attitude positive et ouverte au dialogue   

La plupart des candidats qui échouent leur entretien annuel, sont ceux qui commettent l’erreur de ne pas adopter une attitude consensuelle, ouverte et d’être le plus à l’écoute possible. Encore, faut-il le rappeler, l’objectif de cet échange n’est pas de faire le procès de votre personne, mais plutôt de jauger vos performances dans l’optique de les améliorer. Pour réussir un entretien annuel, il est alors impératif de s’ouvrir aux critiques, d’accepter les remarques négatives, bref d’avoir faculté de remise en question. Les attitudes extrêmes, comme fait d’être trop décontracté ou agressif, pendant votre entretien annuel, sont assurément contre-productives.  Ce type de comportement pourrait vous desservir. Si, par exemple, votre employeur remet en cause vos compétences en management, pourquoi ne prendre cette critique du bon côté et d’en profiter pour demander à assister à une formation « gestion d’équipe », afin de résoudre cette difficulté ? Être force de proposition est toujours un atout en entreprise.

 

Répondez aux reproches de façon constructive et résonnez en terme de solution…

Les choses qui n’ont pas marché peuvent ne pas être de votre faute, ni encore moins un problème de compétence. Il est possible, par exemple, que l’échec d’un projet dont vous aviez la charge, soit dû à une insuffisance de moyens. Deux solutions s’offrent à vous pour en parler à votre interlocuteur lors de l’entretien annuel.  Soit vous jetez la faute sur votre manager et dénoncez le manque de moyen comme responsable de cet échec. Soit vous préférez assumer la responsabilité, tout en proposant une solution alternative. La seconde option est certes plus difficile, mais plus rentable, car sera plus appréciée par votre interlocuteur qui verra en vous un collaborateur capable de proposer une solution à chaque difficulté rencontrée.  Vous gagnerez ainsi en crédit lors de votre entretien annuel. Vous donnez ainsi la preuve vos aptitudes de futur manager, ce qui pourrait se montrer déterminant le jour d’une promotion.

Impliquez vous dans le suivi après votre entretien annuel 

Une fois l’entretien annuel terminé, un processus d’évaluation est mis en place.  Il appartient à votre employeur de réaliser un suivi « post entretien », dans le but de vous guider et de vous aider à matérialiser les mesures décidées lors de l’entretien.  En fonction des entreprises, il peut avoir lieu, après l’entretien annuel, un ou plusieurs entretiens intermédiaires. Il est vrai que ce suivi est du ressort de votre employeur, mais c’est une phase au cours de laquelle, vous devez, en tant que salarié, vous impliqué. Saisissez l’occasion de ces réunions pour mettre en avant vos actions en entreprises, vos réussites, vos difficultés à résoudre certains problèmes.

L’intérêt que vous portez au suivi de l’entretien annuel montrera à votre supérieur que vous êtes capable d’intégrer rapidement les remarques et de mettre en application les mesures prises en commun.

09Déc

Comment résoudre les conflits entre vos collaborateurs ? 

Quand dans une entreprise, des collaborateurs se regardent en chiens de faïence, que la tension se propage et qu’il se forme des clans tout azimuts au sein de l’espace de travail, il est du devoir du manager d’intervenir rapidement, faute de quoi, l’ambiance et la qualité de travail en seront vite impactées. Et si les choses ne sont pas stoppées net, la productivité de l’entreprise pourrait être en jeu.  Mais comment, en tant manager, sortir d’une situation conflictuelle pour réinstaurer un climat de travail serein au sein de son équipe ?

Essayez de rétablir la communication rompue

Lorsqu’il y a des conflits entre des collaborateurs, dans la plupart des cas, c’est parce qu’il y a une absence de communication entre eux ou une tout simplement une communication défectueuse. De ce fait, le manager que vous êtes, doit tout d’abord, essayer de rétablir la communication rompue entre les différentes parties prenantes. Pour ce faire, une première démarche s’impose. Il s’agira, en effet, de les recevoir chacun, séparément, de les écouter, pour ensuite leur faire comprendre   que cette situation d’hostilité et de clans ne peut pas continuer et que c’est de leurs responsabilités, avec votre aide, de renouer un dialogue de qualité entre professionnels matures.

Recevez les ensuite ensemble

Après une première démarche qui vous a permis de parler séparément aux concernés, recevez les ensembles pour leur dire clairement que vous refusez qu’ils se disputent ou qu’ils ne se parlent plus. Dites-leur clairement que vous exigez que chacun fasse du chemin vers l’autre, dans les plus brefs délais, en commençant par réfléchir chacun de son côté à des solutions pour mieux fonctionner ensemble. N’hésitez pas à recueillir leurs propositions, afin de les mettre en commun et de bâtir un « protocole » de coopération entre eux. Si cela n’est pas suffisant, faîtes intervenir sans tarder un coach médiateur, dont c’est le métier.

 

Empêcher l’effet de groupe qui fait que les uns se montent contre les autres

En tant que manager, il n’est pas exclu que les uns ou les autres viennent se plaindre auprès de vous.  Dans pareils cas, vous devez refuser de servir de « mur des lamentations ». Pour ce faire, faites savoir clairement à ceux qui viennent vers vous, que vous n’êtes pas là pour entendre des médisances, des plaintes ou des reproches. Vous devez certes les écouter, mais prenez garde de prendre partie.  Indiquez au plaignant que vous sollicitez de sa part, des propositions de solutions et non seulement l’exposé de problèmes. Expliquez-lui comment il devrait s’adresser directement à ceux qu’il critique, et de façon constructive, renseigne l’expert en coaching d’équipe, Paul Devaux. N’acceptez pas qu’on se plaigne toujours chez vous, comme si vous aviez une baguette magique pour que les gens s’entendent, renchérit-il.

Valorisez les bons comportements pour encourager les autres… 

Quand vous constatez de bonnes interactions entre collaborateurs, dites en réunion les progrès que vous constatez au sein du groupe.  Vous devez ainsi prendre la peine de valoriser les bons comportements. Ne soyez pas avare de feed-back positifs. C’est du moins ce que renseigne, Paul Devaux pour qui une telle démarche va encourager vos collaborateurs à rester dans cette dynamique unitaire.

 

06Déc

Comment soigner son langage corporel pendant un entretien ?

Lorsque vous faites face à un recruteur, lors d’un entretien d’embauche, votre communication verbale, à elle seule, ne sera pas suffisante pour le convaincre.   Votre langage corporel en dira également long sur vous. Vous pourrez, par exemple, être vu comme une personne qui manque de professionnalisme, si vous adoptez une posture trop ouverte. En revanche, un langage corporel fermé peut inspirer l’indifférence. Vous devez, coute que coute, éviter de donner ces impressions si vous voulez décrocher votre job. Cela est d’autant plus vrai que dans un cadre professionnel, et a fortiori en entretien, les premières impressions comptent beaucoup. Si votre interlocuteur ne retient pas de vous une image positive, lors de votre première rencontre, il ne sera pas forcément enclin à vous convoquer à un deuxième entretien. Soignez alors votre langage corporel. Mais comment faut-il s’y prendre ? Suivez nos conseils…

Les choses à faire pour soigner son langage corporel en entretien

L’entretien d’embauche est souvent source de stress pour de nombreux candidats qui, malheureusement, passent à côté de grandes opportunités, par qu’ils ont été trahis par leur langage corporel. Évitez que cela vous arrive. Premièrement, vous devez prendre la peine de vous regarder sur la glace juste avant d’aller à l’entretien, pour vérifier votre que votre présentation générale est bonne.  L’autre chose à faire est d’éviter de laisser paraître votre stress. Pour ce faire, prenez la peine de vous mettre en condition avant de pénétrer les locaux de l’entreprise. Il vous suffira de prendre quelques minutes de respirations profondes. Cela vous permettra de parler lentement et régulièrement et de ne pas être à bout de souffle dès les premiers moments de l’entretien. Une fois devant vos interlocuteurs, saluez-les en leur serrant la main et en établissant un contact visuel pour montrer que vous êtes prêt à engager le dialogue avec eux. Lorsqu’on vous y invité, asseyez-vous droit sur votre chaise. Gardez en tête que les entretiens sont des réunions professionnelles. Vous ne devez pas alors donner l’impression que vous participez à une rencontre entre amis, sinon votre éventuel recruteur pensera que vous ne prenez pas l’entretien au sérieux. Souriez et exprimez votre enthousiasme avec des gestes positifs (par exemple, hochez la tête en signe d’approbation).

Les choses à ne pas faire en entretien d’embauche

Certains comportements traduisent chez le candidat, une certaine nervosité ou une folle envie de quitter immédiatement l’entretien.  C’est le cas, par exemple, lorsque vous gigotez, tapez sur la table ou jouez avec un objet dans vos mains. Le fait également de balancer vos jambes donne l’impression que vous semblez distrait, ce qui ne va pas du tout enchanter le recruteur. Evitez aussi de croiser vos bras sur la poitrine. Cette fermeture peut laisser augurer, de votre part, une certaine hostilité à la discussion, que cette situation vous met mal à l’aise. Ne vous grattez ou ne frottez pas la tête ou le corps. Ces mouvements sont associés à l’anxiété. Votre interlocuteur pourrait en déduire que vous cherchez à cacher quelque chose et ne les imputera pas forcément au stress de l’entretien. Enfin, ne commettez jamais l’erreur de vous asseoir lorsque vous n’y êtes pas invité. Cela peut sembler présomptueux et mal élevé familiarité. Si vous évitez toutes ces erreurs, vous adopterez un langage corporel positif et ouvert qui donnera des points de plus et d’avantage de chance de décrocher votre job.

05Déc

Harcèlement psychologique en Afrique : Les solutions pour s’en sortir

Malgré les nombreux mécanismes mis en place par la loi pour sommer les entreprises qui s ‘y adonnent, d’arrêter la pratique répréhensible du harcèlement psychologique, en Afrique ce phénomène continue d’avoir d’avoir droit de cité dans nombre d’entreprises. Il est alors important, pour les salariés, d’être bien préparés pour faire face à ce problème. Pour ce faire, voici quelques méthodes incontournables…

  1. Gardez confiance en vous…

Quand on vit une situation de harcèlement psychologique en entreprise et surtout en Afrique, il est fondamental de tout faire pour ne pas perdre confiance en soi. Ce n’est pas tout le temps facile d’y parvenir, mais c’est bien possible si vous parvenez à vous émanciper du dictât de vos émotions. Vous devez alors adopter une posture professionnelle, tout en gardant votre sérénité. Cette attitude est incontournable si vous ne voulez être déséquilibré par les agissements stressants de votre employeur ou de votre supérieur hiérarchique. Ne versez surtout pas dans la culpabilisation. Dites- vous tout simplement que vous êtes en désaccord avec quelqu’un comme ça arrive tous les jours. Vous ne devez absolument pas vous déstabiliser.  Continuez à faire votre travail parfaitement. Il est même probable que vous vous trompez en qualifiant les agissements de votre employeur de harcèlement. Peut-être qu’il n’en est rien en réalité… Ne vous placez pas alors systématiquement dans une posture de victime. N’hésitez pas alors à engager un dialogue responsable. Peut-être, parviendrez-vous à prendre conscience que vous vous trompez et que et les premiers signes perçus de votre part comme du harcèlement ne le sont pas.

  1. Passez à l’étape supérieur

Vous avez entamé un dialogue qui s’est révélé, au final, non fructueux. Vous êtes maintenant sûr que les petites attaques ponctuelles que perceviez comme du harcèlement s’inscrivent effectivement, dans cette logique ? Il est temps d’adopter une posture plus offensive. Ne gardez pas le silence cela peut vous ronger. Si par exemple, vous travaillez dans une entreprise avec un service RH, parlez-en avec les responsables de ce service. Normalement, ils doivent être assez outillé   pour gérer ce genre de problème. Si tel n’est pas le cas, parlez-en à d’autres personnes qui pourraient vous aider. Partagez votre angoisse ne serait-ce que pour vous soulager.

S’il arrive que vous avez des collègues qui vivent la même situation que vous, parlez-en avec eux.  Vous trouverez certainement des solutions ensemble. Vous devez par ailleurs essayer,

autant que faire se peut, de collecter des preuves de votre harcèlement psychologique. Bien évidemment, ce n’est pas facile car, les faits constitutifs de harcèlement psychologique sont plus souvent basés sur des comportements sournois ou insidieux, de manière informelle et à l’oral. Autant que possible, vous devrez vous constituer un dossier de preuves : e-mails, messages, ordonnances médicales, photos. Gardez-les précieusement en cas de procédure devant les tribunaux.

  1. Pensez à vous, quittez votre job au besoin…

Si malgré vos efforts pour gérer la situation, les choses sont restées intactes, songez à la démission si vous tenez à protéger votre santé et votre avenir professionnel. Cette solution radicale n’est pas forcément évidente, mais il s’agit de la meilleure. Vous ne gagnerez rien en vous entêtant de vivre un enfer psychologique, commencez dès maintenant à chercher un autre poste. Cependant, qu’il s’agisse d’une démission ou d’une rupture conventionnelle, vous ne devez surtout pas précipiter votre départ, prenez le temps de le mûrir.

Si, par exemple, votre manager vous pousse à bout depuis un certain temps, il est fort probable qu’il accepte facilement une rupture conventionnelle. Si tel n’est pas le cas, songez à démissionner car il y va, avant tout, de votre équilibre et de votre bien-être. Tous les moyens sont bons pour sortir la tête de l’eau et retrouver du plaisir dans votre quotidien au travail.

04Déc

Faire de sa passion son métier : entre idéalisme et réalisme

Choisissez un métier que vous aimez et vous n’aurez plus jamais à travailler disait l’autre … En des termes plus simples, quand on fait de sa passion son métier, on aura l’avantage de combiner plaisir et travail, tout en gagnant de l’argent presque sans effort. Cette vision à priori idéaliste, ne manque pas de pertinence, si on sait que nombreux sont les travailleurs qui considèrent que leur emploi ne sert à rien. Ce sont les fameux « bullshit job ». Ils sont nombreux aussi à être touchés par le « bore out », syndrome de ceux qui souffrent de trop s’ennuyer au travail

 

Ainsi, à en croire Isabelle André, associée au cabinet Oasys, beaucoup de personnes sont en quête de sens dans leur milieu professionnel. « Elles veulent reprendre leur vie en main, retrouver une joie de pratiquer un métier qui leur plaît. En cela, se tourner vers ses passions peut s’avérer un bon choix. ».  C’est dire alors, sans risque de se tromper, que loin d’une simple aspiration idéaliste, le besoin de trouver un job arrimé est sa passion est une réalité qui préoccupe plus d’un.

 

Or, il faut le dire, pour arriver à réussir ce pari qui n’est pas de tout repos, il est nécessaire d’avoir l’audace de sortir de sa zone de confort.  Vous ne devez pas, par exemple, avoir peur d’une diminution de salaire ou d’une reconversion professionnelle avec tout ce que cela implique. Si vous avez toujours rêvé d’être journaliste, pilote, chirurgien, architecte, cinéaste, danseuse, vous devez vous orienter, autant que faire se peut, vers le métier qui vous passionne ou en quelque sorte, suivre vos rêves.

 

Attention, un peu de réalisme est quand même nécessaire dans le choix d’un métier,  même si la passion est un facteur important. Avant de se tourner vers un tel projet professionnel, nous dit Delphine Boileau-Terrien, il faut avoir en tête que : « la passion seule ne suffit pas. Pour ne pas transformer ce projet en échec, il faut accepter de prendre en compte tous les à-côtés. » Des paramètres comme l’âge et les aptitudes personnelles des uns et des uns autres ne doivent doivent pas être négligés.

 

A titre d’exemple, il va de soi que celui qui est passionné depuis l’enfance ou l’adolescence par la médecine, les avions, l’informatique ou autre, a une longueur d’avance sur tous les autres au moment de choisir son orientation.  Ainsi, pour la coach professionnelle Frédérique Debout, « Les jeunes ont pour eux cette dynamique qui peut leur permettre de se lancer tout de suite dans ce qui leur plaît. Ils n’ont rien à perdre à essayer. Les trentenaires, quadragénaires ou quinquagénaires ont l’avantage de la maturité, ce qui peut les aider dans un projet entrepreneurial impliquant leur passion. Mais d’un autre côté, il leur faudra certainement consentir à des sacrifices financiers… ».

Ceci étant dit, rien n’empêche de suivre sa passion pour en faire un métier car, le passionné gagne aussi en motivation. Sa passion, c’est son moteur. On peut donc tout à fait partir de ses passions pour bâtir son projet à condition, bien sûr, de respecter certaines règles importantes.

03Déc

Le marché africain de l’aviation civile

Le marché africain est de plus en plus courtisé et ce, dans la quasi-totalité des domaines d’activité. Les acteurs du secteur de l’aéronautique chinoise, conscients du potentiel africain, et n’ayant pas trop le vent en poupe chez les compagnies occidentales, ont déjà jeté  leur dévolu sur les acheteurs sur le continent noir.

Avec un développement très rapide  de son secteur aéronautique, la chine est dans l’obligation de conquérir de nouveaux marchés. Beijing met ainsi tout en œuvre pour convaincre à l’achat des avions civils ou commerciaux en Afrique,  quand l’Occident semble lui tourner le dos.

La stratégie chinoise de conquête du marché africain semble avoir porté ses fruits en ce sens que plusieurs pays africains ont acheté quelques exemplaires, de son MA60, un avion turbopropulseur et à hélice. Le Cameroun en a acquis trois : un pour l’armée et deux autres pour la compagnie aérienne Camair-Co. Le Congo et le Zimbabwe utilisent aussi les MA60 dont trois exemplaires appartiennent aux flottes respectives d’Air Congo et d’Air Zimbabwe.

L’achat de ces avions s’est fait dans des  conditions commerciales réputées attractives (deux achetés, un offert). Ainsi, le MA60 est le premier d’une liste de produits qui commence à s’allonger. En effet, le géant asiatique, pour diversifier ses offres a aussi mis en place  le C919. Ce dernier crée dans le but de concurrencer les avions Boeing B737 et Airbus A320, est doté d`une capacité estimée à 190 passagers.

Cependant, malgré tous les efforts fournis pour sa création,  il est peu probables qu’il suscite de l’intérêt pour les pays occidentaux peu enclins à essayer ces nouveaux produits. Il est alors clair que la Chine se retournera vers l’Afrique pour espérer  montrer son savoir-faire en aéronautique civil et trouver de potentiels acquéreurs.

Le marché du ciel africain ne reste pour le moment pas trop puissant, mais il avance doucement avec la prise de volume des compagnies comme Ethiopian, Kenya Airways ou Royal Air Maroc. La plupart des transporteurs africains sont en réalité des compagnies régionales, cibles parfaites pour un C919 chinois.

Très au fait de cette réalité,  l’État chinois a déjà mis en route le C929, dont l’objectif est de briser l’hégémonie de Boeing 777 et 787 et de Airbus A350 et A380. Le C929 disposera entre 250 et 350 sièges. Ce qui permettra aux compagnies africaines de rallier les longues distances. C’est dire tout simplement que l’axe chine-Afrique connaîtra,  certainement, une intensification des échanges commerciaux dans les années à venir.

02Déc

Les tests de personnalité en Afrique sont-ils réellement fiables ?

Ceux qui s’intéressent un tant soit peu au processus de recrutement en Afrique, se rendront certainement compte de la fréquence de l’utilisation du test de personnalité  par les cabinets de recrutement en Afrique et les entreprises. Cette méthode est souvent utilisée par les spécialistes des RH  comme outil d’évaluation de l’adéquation du candidat avec le poste proposé. Plus concrètement, l’idée est d’essayer de découvrir, par le biais du test de personnalité, si le candidat  répond ou non aux attentes de l’entreprise.

Aujourd’hui, il  existe non seulement  de nombreux types de test de personnalité  sur le marché, mais le recruteur a également la possibilité  de demander à des professionnels du métier, la conception de tests plus spécifiques. Si ces tests ont le vent en poupe chez de nombreux recruteurs, il n’est pas sans pertinence de s’interroger sur leur  efficacité ? En d’autres termes, faut-il réellement les prendre au sérieux ?

Si l’on peut admettre l’importance des tests de personnalités en Afrique dans le processus du recrutement, on ne devrait pas pour autant exagérer leur rôle. Il serait ainsi réducteur d’affirmer que ces outils servent de panacée pour un recrutement réussi. En effet, un test de personnalité peut servir à compléter le jugement du recruteur, mais ne peut pas se substituer à celle-ci comme une base fiable. Le problème réside alors dans la mauvaise utilisation du test de personnalité. Certains recruteurs ont tendance à en faire un outil destinée à remplacer l’humain. Très souvent, il n’est pas utilisé de la meilleure des façons par les recruteurs.

Du reste, l’intérêt et la fiabilité des tests de personnalité dans le recrutement sont régulièrement remis en question. Ainsi, en 2018, une étude réalisée a démontré que les entreprises françaises étaient de moins en moins  intéressées par les tests de personnalité pour le côté sournois de certains d’entre eux, notamment pour les questions ambiguës qui sont parfois posées.

Beaucoup de tests ont été utilisés en 2018 pour s’intéresser à la personnalité des candidats. Cependant,  la réalité révèle que ces tests ont certes poussé des recruteurs à faire leurs choix, pour beaucoup d’entre eux,  le choix est déjà fait, avant même de réaliser le test, comme pour confirmer subjectivement une intuition ou pour se plier à une simple clause style en terme de recrutement.

En tout état de cause,  que la leur fiabilité soit établie ou non, les tests de personnalité doivent faire partie des outils incontournables utilisés par les professionnels des ressources humaines en Afrique.