10Fév

Comment réagir face à un recruteur qui cherche à vous déstabiliser ?

Il arrive dans certains cas que vous soyez confronté, en tant que candidat, lors d’un entretien, à un interlocuteur qui a volontairement décidé de tester votre patience et votre self-control. Cette situation inattendue peut parfois s’avérer difficile. Comment s’en sortir ? Nous vous proposons quelques exemples types de situations inconfortables… et des solutions envisageables

Le recruteur se plaît à vous couper la parole continuellement 

Ce n’est ni correct, ni agréable d’être coupé à chaque fois que vous tentez de répondre à une question, mais votre interlocuteur se plaît à le faire. Ne sortez pas pour autant de vos gonds, résistez à la tentation de craquer et gardez votre calme. Montrez- lui que vous avez compris son jeu et que vous savez garder le fil de votre discours, tout en répondant à ses questions. Votre interlocuteur sera ainsi convaincu que voue êtes capables de penser à deux choses à la fois.

Le recruteur vous montre une certaine agressivité… 

Malgré votre politesse et votre courtoisie, votre interlocuteur s’entête à se conduire avec vous de la manière la plus désagréable qu’il soit.  Cette situation peut vous mettre hors de vous au point que vous pensez avoir en face de vous un ennemi qui prend un malin plaisir à vous poser des questions déroutantes. Pourtant, il n’en est rien en réalité. Vous devez savoir que le comportement de votre recruteur n’a rien de personnel et qu’il applique la même méthode avec n’importe quel candidat qui se trouve dans son bureau. Ce n’est rien d’autre qu’une technique d’entretien. Vous devez alors relever le challenge de votre recruteur en vous disant tout simplement que ce n’est qu’un entretien d’embauche, ni plus, ni moins. Quelles que soient les attaques lancées, considérez l’épreuve comme un jeu. Si le recruteur vous pose une question agressive et que vous commencez à répondre par un sourire, il est certain que vous avez en partie retourné la situation à votre avantage.

Quid de l’indiscrétion d’un recruteur ?

Même si l’entretien ne doit pas être un prétexte pour violer le secret de votre vie privée, il faut quand même reconnaître qu’en la matière, les frontières entre les questions discrètes et indiscrètes sont poreuses. Ce constat est d`autant plus vrai qu’outre vos compétences, l’entretien doit mettre en lumière votre personnalité et vos traits de caractère. Attendez vous alors que des questions d’ordre privé vous soient, par moment, posées. Certaines questions du genre,  » Etes-vous marié, avez-vous des enfants ? « , ou encore  » Comptez-vous en avoir ?  » sont certes des questions indiscrètes.  Mais vous devez néanmoins vous rendre à l’évidence… Ces questions personnelles ont des incidences professionnelles. Le fait, par exemple, que vous soyez marié et père peut avoir des conséquences sur votre mobilité et disponibilité, mais également indiquer un certain sens des responsabilités et une forme de stabilité. Vous devez donc accepter que l’on vous pose certaines questions d’ordre personnel.  Par contre, si votre interlocuteur vous semble dévier vers des questions trop personnelles,  » noyez le poisson « 

07Fév

SMIG en Afrique : Quels sont les pays qui paient le mieux ?

La rémunération minimale fixée par l’État, connue sous différentes appellations (SMIG, SMIC, SNMG), est un point récurrent de discussion entre les partenaires sociaux dans différents pays. Selon les pays, on le nomme salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) ou Salaire national minimum garanti (SNMG). Il s’agit, en fait, de la rémunération minimale des salariés définis par les États. Il sera question de voir, ici, quels sont les pays d’Afrique francophone qui proposent les salaires minimum les plus élevés.

Une analyse comparative des différents SMIG proposés dans les pays africains, permet d’affirmer sans risque d’erreur, que le Maroc en tête de liste des pays d’Afrique en matière de salaire minimum.  Il a élevé la barre à 137.095 FCFA, soit la rémunération minimale la plus élevée. Ainsi, sur une échelle de 1 à 18 pays, le monde entier Maroc se classe en première position en matière de rémunération minimale salariale fixée par les États africains. Ainsi, au royaume chérifien, la dernière revalorisation du SMIG intervenue le 1er juillet 2014 a fait progresser le salaire minimum de 10%, élevant ainsi le SIMG du pays à 209 €. D’autres pays comme la Guinée-équatoriale et l’Algérie viennent occuper une bonne place dans ce classement, complétant ainsi le top 3 des plus gros salaires minimums en Afrique francophone. En Guinée-équatoriale, de 90.000 FCFA en 2002, le SMIG est désormais à 128.000 FCFA (195 €) et de 93. 258 FCFA à l112 000 FCFA (171 €) en Algérie

A la faveur des dernières promesses de campagnes présidentielles en Afrique de l’Ouest francophone, les SMIG de ces pays ont aussi connu une certaine évolution.  Il en est ainsi de la Côte d’Ivoire où le salaire minimum a atteint 60000 FCFA (91€) depuis Janvier 2014, soit une revalorisation de 39%. Au Bénin le conseil des ministres des 16 et 17 avril 2014 a porté le SMIG à 40.000 FCFA (61€). Cependant, c’est dans cette même partie de l’Afrique Francophone qu’on retrouve les plus bas salaires minimums, en l’occurrence au Mali (31.370 FCFA, 48€), au Niger ( 30.047 FCFA 46€) et en Mauritanie (30.000 FCFA 46€)

En Afrique Centrale, le Cameroun, malgré son statut de pays locomotive de cette partie de l’Afrique, a le SMIG le plus faible 36.270FCFA (55 €). En revanche la République du Congo peut se targuer d’un bon SMIG à hauteur de 90.000FCFA (137 €). Elle est suivie du Gabon  avec 80.000 FCFA (122€). La promesse de porter le SMIG gabonais à 150.000FCFA comme l’avait promis le président Ali Bongo permettra peut-être de revaloriser le salaire minimum moyen des 18 pays d’Afrique francophone qui s’élève à 62.358 FCFA (95€)

Au Sénégal, suite à un accord entre les syndicats et le patronat sénégalais, le salaire minimum a augmenté de 44,8 % au 1er juin 2018, passant à 302,89 francs CFA (46 centimes d’euros) par heure contre 209,10 FCFA (32 centimes d’euros) actuellement

Quoi qu’il en soit, l’existence d’un salaire minimum dans la majorité des pays d’Afrique ne doit pas occulter la prépondérance des emplois informels, non déclarés et pour des rémunérations en dessous du minimum légal sont régulièrement versés

05Fév

Ce que regardent les recruteurs sur un CV de comptable

A chaque de poste correspond un profil, avec des critères précis recherchés par le recruteur. Ainsi, si vous déposez votre CV pour un poste de comptable, sachez que vous gagnerez à faire apparaître sur celui-ci, un certain nombre de qualités importantes. Après tout, n’oubliez pas que vous êtes emmenés à jouer un grand rôle sur la santé financière de l’entreprise. En charge de la tenue des comptes, le métier de comptable requiert alors une certaine rigueur ainsi qu’un sens pointu de l’analyse et de la synthèse. Dans cet article, il sera question de faire un focus sur ce qui intéresse le plus un recruteur, face à un CV de comptable.

L’esprit de synthèse, une qualité essentielle d’un bon comptable…

En tant que comptable, vous êtes normalement censé avoir de bonnes capacités de synthèse. Votre recruteur s’attendra naturellement à ce que cela transparaisse sur votre CV. Dans cette optique, la mise en page et la taille de votre CV peuvent être interprétées. C’est du moins l’avis de Sophie Durand, consultante senior du cabinet spécialisé Fed Finance à Toulouse.  « Encore trop de CV pèchent au niveau de la structure et ça ne joue pas en faveur d’une personne postulant à un poste de comptable », constate également Bruno Fadda, directeur associé chez Robert Half France. Ainsi, sauf pour les candidats avec plus de 10 ans d’expérience, le CV d’un comptable doit impérativement tenir en une page. Vous devez, par ailleurs, rédiger votre CV avec des pavés clairement identifiés, des dates précises, une charte des polices de caractère cohérente sur l’ensemble du document et un bon alignement des éléments. A lecture de celui-ci, votre interlocuteur sera certainement tenté de vous confier la rédaction des comptes de l’entreprise.

Sur l’en-tête, mentionnez votre spécialisation …

Lorsqu’un recruteur reçoit le CV d’un comptable, il est toujours content de voir sur l’en-tête de celui-ci,  la spécialité du candidat avec un titre. Exemples : comptable général, comptable fournisseur, comptable auxiliaire, comptable client… « Ce titre peut s’accompagner en exergue de quelques compétences clés, telles que la maîtrise d’un logiciel, d’une langue ou d’une norme », renseigne Bruno Fadda.

Expérience professionnelle : dimensionner le périmètre d’intervention

Il est également important de faire figurer sur votre CV, en tant que comptable, des informations sur la taille des entreprises que vous avez eu à gérer ainsi que le périmètre de votre gestion.  Il en est ainsi des effectifs, du chiffre d’affaires, du nombre de filiales concernées par votre gestion… Pour un profil comptable général en charge de la clôture, quel a été son périmètre d’action : révision ?  Écritures d’inventaire ? Établissement de la liasse fiscale ? Selon Bruno Fadda, « Pour la rubrique consacrée à l’expérience professionnelle, il est important de pouvoir dimensionner le périmètre d’intervention du comptable ».  Et ce dernier d’ajouter, « Le candidat peut aussi indiquer s’il a participé à des projets spécifiques : implantation d’un logiciel comptable ou remise à plat d’une procédure ».

Formation : BTS Comptabilité-Gestion minimum

Dans la partie relative à la formation professionnelle, il est conseillé de commencer par le dernier diplôme validé en rapport avec le métier de comptable, puis dérouler au maximum jusqu’au bac. Le recruteur s’attend à, au moins, un bac +2 de type BTS Comptabilité gestion, ou à un diplôme de niveau 3 avec le Diplôme de comptabilité et de gestion (DCG).

Quid de la maîtrise des outils informatiques ? 

Un bon comptable ne peut se passer des outils informatiques. Ces derniers sont essentiels pour ce métier. C’est la raison pour laquelle, il est fortement recommandé, sur votre CV, en tant que comptable, de détailler les logiciels spécifiques au métier de comptable que vous maîtrisez : SAP, Ciel, JD Edwards, Oracle…  Excel est également indispensable. Si vous maîtrisez la gestion des macros, la fonction Recherche v, la gestion des tableaux croisés dynamiques, n’hésitez pas à le faire savoir sur votre CV. Cela vous démarquera du lot par rapport à la concurrence.

31Jan

Que répondre à la question sur vos prétentions salariales ?

Très souvent, la question de la prétention salariale est vue comme un sujet très embarrassant lors de l’entretien d’embauche.  Définie comme la rémunération à laquelle un candidat souhaite prétendre pour un poste, la prétention salariale est un aspect très souvent abordé par le recruteur lors d’un entretien d’embauche. Il est alors important, pour le candidat, de s’y préparer préalablement, pour ne pas être pris au dépourvu.  Mais en fin de compte, comment répondre à la question sur vos prétentions salariales ? Nous vous proposons dans cet article les meilleures réponses

Evitez les réponses fermées en donnant un chiffre, suivi d’une question

Les réponses qui peuvent être données face à la question de la prétention salariale sont nombreuses. Tout de même, les recruteurs attendent très souvent, une réponse en salaire brut annuel. Ceci ne doit pas, quand même, vous pousser à vous contenter de répondre en donnant un montant fixe car, le but de toute négociation salariale, c’est d’obtenir le maximum que l’employeur peut vous donner, estime le spécialiste RH Thierry Krief.  Et ce dernier d’ajouter, « si vous donnez un prix fixe, à priori, il n’y a pas d’ouverture à la négociation ». Ainsi, pour ne pas qu’il y est une rupture du dialogue qui est préjudiciable à la négociation, il est conseillé d’éviter des expressions du genre « je veux » ou « je demande ». Préférez plutôt répondre par une phrase du type : « un salaire de 45 000 euros annuels brut me semble légitime, qu’en pensez-vous ? ». Répondre par une autre question ouvre le dialogue.

La formule osée : « le plus possible » …

Une autre réponse qu’on peut servir à un recruteur qui demande vos prétentions salariales est la formule bien osée « le plus possible ». Mais attention, celle-ci ne peut passer sans être mal interprétée par votre interlocuteur que si elle est formulée sur le ton de l’humour. Si vous la prononcer sur un ton très sérieux, elle peut être mal perçue.  En clair, si vous n’avez pas beaucoup sens d’humour, il peut s’agir d’une mauvaise réponse qui est à éviter.

La réponse souple : proposer une fourchette de salaire

Il est possible, face la une question relative à vos prétentions salariales, d’indiquer une fourchette en lieu et place d’un montant fixe. Cette option est une bonne réponse, mais attention à ne pas mal vous y prendre.   Si vous donnez une fourchette, il faut que le salaire bas soit celui que vous voulez et que vous puissiez justifier pourquoi vous demandez plus, sinon, vous perdez en crédibilité. C’est du moins l’avis du spécialiste RH Thierry Krief. Selon ce dernier,

il est fortement déconseillé   de mettre en fourchette basse un salaire sous-évalué, car cela peut vous faire perdre le perdre le poste. On ne se vend pas mieux en baissant ses tarifs », indique-t-il.

 

La réponse à éviter : « combien me proposez-vous ? »

S’il y’a une réponse qui n’est pas à donner, c’est celle consistant à dire au recruteur « combien me proposez-vous ? Cette réponse est contre productive dans la mesure où les recruteurs veulent que les candidats aient une idée de combien ils valent. Il peut quand-même arriver que vous ignorez le salaire appliqué à votre poste.  Dans pareil cas, vous pouvez consulter les barèmes des études de rémunération disponibles sur internet. En tout état de cause, soyez prêt à fournir la preuve de vos prétentions salariales au recruteur en lui montrant, par exemple, votre dernier bulletin de salaire. Pour les profils les plus recherchés, il est possible de demander davantage en s’appuyant sur ses réalisations.

30Jan

comment relancer un recruteur après entretien

Très souvent à la fin d’un entretien d’embauche, le recruteur ne vous donne pas un délai de retour. Il arrive ainsi que vous n’ayez pas de nouvelles de lui après une longue période d’attente.

Au bout d’une certaine période de patience, vous vous demander certainement si vous devez recontacter le recruteur, mais vous craignez de ne pas paraître impatient ou trop empressé. Comment vous prendre pour gérer tout ça ?  Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté

 

Garder vous de faire la relance de manière précipitée 

Beaucoup de candidats attendent impatiemment un coup de fil du recruteur, après un entretien d’embauche, surtout lorsqu‘ils ont l’impression que courant passait bien avec leur interlocuteur et que l’entretien s’est bien déroulée.  Si en en tant que candidat, vous vous retrouvez dans une situation pareille, il ne faut, surtout pas céder à la grande tentation de relancer le recruteur immédiatement. Vous devez, en effet, savoir que d’une part, l’entreprise se donne un délai de réflexion et de choix des candidats, et que la personne que vous avez rencontrée lors de l’entretien, n’est peut-être pas, la seule décisionnaire, en d’autres termes, n’a pas le dernier mot.

D’autre part, vous devez vous garder de relancer immédiatement un recruteur car, si vous êtes en recherche active d’un poste, il est bon de laisser penser que vous avez éventuellement d’autres pistes et que vous ne misez pas tout sur cette seule réponse.  Si le recruteur vous a signifié que le poste était à pourvoir dans des délais très rapides, rien ne vous empêche de rédiger un mail de remerciement dans la semaine qui suit afin de vous signaler.

 

Au bout de combien de temps relancer ?

Si après une dizaine de jours d’attente, vous n’avez pas eu de nouvelles de votre candidature, rien ne vous empêche de faire une relance. Ce sera, pour vous, une bonne occasion de montrer à nouveau, votre motivation et surtout, de synthétiser les raisons de votre intérêt pour le poste. “Si vous avez eu un entretien avec l’entreprise qui recrute et que l’on vous a communiqué une date de réponse qui vient d’échoir, relancez à ‘date + deux jours’ par l’envoi d’un mail directement adressé à l’interlocuteur qui vous avait annoncé le délai, conseille Laurent Hyzy, dirigeant d’Alterconsult.  En cas de non-réponse à cette relance, adressez un nouveau mail par semaine, dans la limite de trois. Si, en revanche, le recruteur vous a informé qu’il reviendrait vers vous mais qu’il ne pouvait pas vous communiquer de date, adressez un mail de contact chaque mois pour informer que vous êtes toujours intéressé[e] par le poste. En parallèle, consacrez-vous à 200 % à vos autres pistes”, précise-t-il.

 

Faut-il relancer par téléphone ou par mail ?

La relance d’un recruteur peut se faire par mail ou par appel téléphonique.  La deuxième option doit cependant être privilégiée, surtout si vous avez postulé dans une petite entreprise ou si vous avez eu un contact privilégié avec le recruteur, qui a montré de l’intérêt pour votre candidature.

Vous devez faire en sorte de vous adresser directement à la personne que vous avez rencontrée. Si vous devez passer par le standard, dites, quand on vous demande la raison de votre appel : “Je souhaiterais avoir un échange téléphonique avec M./Mme X, suite à notre rendez-vous du [date], car il/elle devait me rappeler.”, conseille un spécialiste RH. Si on vous répond que le recruteur est en réunion, rappelez votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’il puisse se souvenir de vous et vous joindre à votre numéro.

29Jan

Entretien annuel : comment se préparer en amont ?

Pour un salarié soucieux de réussir son entretien annuel et de bénéficier pleinement des avantages de celui-ci, il est hors de question d’improviser cet exercice qui revêt une importance capitale dans le parcours professionnel des travailleurs.  Il est alors fortement recommandé de préparer cet exercice avec le plus grand soin. Aussi bien pour l’évaluateur que pour l’évalué, l’entretien annuel d’évaluation n’est pas un exercice de tout repos. Ainsi, afin de vous permettre de l’aborder sereinement, nous passons en revue dans cet article, les fondamentaux de l’entretien de cet exercice très souvent stressant pour de nombreux salariés. Il sera abordé, ici, la question de la préparation en amont, c’est à dire avant même l’entretien annuel proprement dit. Cela est d’autant plus nécessaire qu’il est inadmissible de s’y présenter sans avoir, au préalable, préparé dans les détails de cet exercice. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la date de votre entretien annuel vous est communiquée, en principe, au minimum 15 jours avant.

 

A. L’auto-évaluation, une étape clé de la préparation de l’entretien annuel…

 

L’entretien annuel est un exercice qui requiert le maximum d’objectivité car, il s’agit avant tout, d’un moyen qui permet de s’améliorer. C’est la raison pour laquelle, avant même l’entretien en tant que tel, vous devez, en tant travailleur, procéder à votre propre auto- évaluation.

Normalement, vous devez y procéder durant l’année, mais si tel n’est pas le cas, profitez des 15 jours qui vous sont souvent donnés, pour réfléchir et mettre sur papier les éléments qui vous permettront d’être le plus précis possible le jour J. L’auto-évaluation est une étape cruciale pour la réussite de votre entretien annuel. L’objectivité doit alors être de mise si vous voulez gagner en crédibilité auprès de votre employeur. De manière schématique, l’auto- évaluation pour un entretien annuel doit se faire en 6 grandes étapes.

 

 B. Les étapes de l’auto-évaluation pour un entretien annuel 

 

1. Faire bilan de votre année. Celui-ci doit prendre en compte les réalisations en lien avec vos objectifs.

2.  Procéder à un listing de vos principales réussites et de vos difficultés au cours de l’année écoulée.

3. Évaluez vos compétences de manière précise. Quel est votre niveau de maîtrise ou efficacité pour telle ou telle autre tâche ?

4.  Faire un zoom sur vos points d’amélioration. Gardez toujours en tête que le fait de faire preuve d’objectivité sera toujours bien vu et montrera votre lucidité et votre capacité de remise en question.

5. Choisissez des formations potentielles en fonction les domaines ou tâches qui vous posent problème ?Selon vos points d’amélioration, vous devez être à même de savoir si vous devez suivre des formations et de quelle nature ?

6. Définissez votre projet professionnel à court et moyen terme : comment vous voyez-vous évoluer au sein de votre entreprise, quelles sont les prochaines étapes que vous envisagez dans votre parcours ? Avez vous prévu de quitter la société, sous quel délai?

 

C. Remplissez soigneusement la grille d’auto évaluation…

Il peut arriver que votre entreprise vous distribue une grille d’auto évaluation. Si tel est le cas, faites-en sorte de la remplir comme cela se doit. Cet outil, s’il est bien utilisé, devrait vous permettre de cibler précisément vos atouts et vos faiblesses dans une optique de progression. Une grille d’auto évaluation bien remplie, ne doit comporter que des éléments objectifs.

Le but d’un tel document n’est pas de porter un jugement sur votre personne, mais de vous placer dans une perspective d’analyse de vos performances et de vos comportements, pour que vous soyez en mesure de prendre les mesures qui s’imposent.  En d’autres termes, l’auto évaluation est un moyen qui permet de faire le point sur ses propres forces et faiblesses, en vue de trouver soi même des solutions pour vous améliorer. Une fois cet exercice fait, vous pourrez sereinement passer à l’étape de votre entretien annuel proprement dit.

23Jan

Comment reussir son business en Afrique ?

On ne cesse de nous répéter, ces dernières années, à juste raison d’ailleurs, que l’Afrique est une terre d’opportunités. L’avenir de l’Afrique se dessine et laisse présager de merveilleuses surprises. Le Nigéria l’illustre bien en intégrant le G20, et bientôt beaucoup d’autres états africains suivront, sans aucun doute. Cependant, même si le constat d’une Afrique prometteuse est vrai, il faut savoir bien s’y prendre, en tant qu’investisseur, pour tirer son épingle du jeu. Ainsi, même si de nombreux hommes d’affaires ont choisi la destination Afrique, depuis quelques années, comme l’illustre la déferlante des entreprises étrangères sur le continent africain, il n’en demeure pas moins que nombre d’entre eux ont encore du mal à bénéficier pleinement du potentiel qu’offre l’investissement en Afrique. La cause ? L’ignorance de certaines astuces et de certains codes culturels propres aux divers pays qui constituent le marché africain.

Une bonne connaissance des codes culturels

La première chose qu’un investisseur étranger doit faire, s’il veut un investissement fructueux en Afrique, c’est de prendre conscience de la nécessité de s’adapter culturellement, de bien se préparer et de savoir comment aborder le marché africain. Cela est d’autant plus nécessaire que l’Afrique est un grand espace, avec une multitude de peuples aussi différents les uns des autres. Ces derniers ont des façons de vivre, des façons de penser, des façons de consommer qui diffèrent d’un pays voisin à un autre. «Il n’y a pas que les slides qui comptent, il faut savoir véhiculer son message. Il faut savoir mettre en confiance son interlocuteur. La seule façon de réussir à faire cela, c’est de connaître les codes culturels. », conseille Fouad Benathmane, Export Area manager pour les Laboratoires pharmaceutiques Bottu. Abondant ce sens, Nadia Mensah-Acogny, Co-Founder & COO du cabinet Acosphere, pense qu’il est nécessaire, à chaque fois que quelqu’un veut aller dans un pays d’Afrique subsaharienne, de s’informer sur la culture, la manière d’entrer en contact avec les gens de ce pays, de prendre la parole, de mettre en confiance».

Apprenez à connaître l’Afrique !

Pour un investisseur étranger, il est toujours important de connaître l’Afrique. Pour ce faire, nombreux d’entre eux se contentent de prendre quelques jours de vacances et d’atterrir à l’hôtel. Même si cette démarche est intéressante, elle n’en demeure pas moins insuffisante pour prétendre connaître le pays dans lequel vous arrivez. De même, l’Afrique sur internet, dans les bouquins, racontée par les amis ou connaissances, n’est jamais la même que lorsque vous y êtes-vous-même.   Lorsque vous décidez d’entreprendre en Afrique, il faut alors correctement évaluer le marché africain. Pour ce faire, une immersion complète pendant, au moins, 2 à 3 mois intensifs est nécessaire. Même si vous êtes originaire d’Afrique et que vous souhaitez entreprendre ailleurs que dans votre pays natal, cette immersion est nécessaire, quand bien même il s’agit d’un environnement familier. Elle vous permettra de pouvoir sonder d’autres pays, que ce soit en Afrique de l’Ouest, Centrale ou même en Afrique du Nord.

 

Prenez le temps d’évaluer le marché africain, ses potentialités et ses besoins.

Un investissement, quel que soit l’endroit où vous voulez le faire, nécessite une évaluation du marché en question. Ainsi, afin d’obtenir des données sur le marché africain, il n’est pas sans intérêt de consacrer un petit budget qui vous permet d’accéder à des données, résultant d’enquêtes initiées par des bureaux de marketing. Ce conseil est à prendre au sérieux pour tout investisseur soucieux de tirer son épingle du jeu du marché africain. Il ne faut pas alors vous méprendre, car le peu que vous savez de l’Afrique via vos connaissances et les informations obtenues sur Internet, ne suffit pas pour vous donner une idée complète des enjeux du marché. Seuls des spécialistes sauront vous répondre sans détour et fidèlement car, après tout, investir est un enjeu qu’il ne faut pas prendre à la légère.

22Jan

Marché du travail africain : Zoom sur 3 métiers d’avenir

Community & Digital manager

Le Community & Digital manager est une personne multi-compétente dont le rôle est de gérer et d’animer des communautés. Il doit avoir une bonne maîtrise des réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, YouTube, Snap. Il doit pouvoir animer une ou des communautés sur ces canaux précités. Ses compétences et ses qualités sont nombreuses et sont principalement axées autour du domaine du digital en général. Le Community & Digital manager va à la rencontre des communautés de développeurs, des entrepreneurs et des décideurs du secteur TIC, et organise des rencontres flash ciblées. Les qualités d’un bon Community & Digital manager sont entre autres, la maîtrise de son sujet au sein de sa communauté, une bonne culture du web et la capacité d’élaboration des stratégies de communication sur les réseaux sociaux.

Business Developer

Cet acteur des métiers du numérique qui se veut désormais incontournable, est chargé de trouver de nouveaux marchés aux entreprises accompagnées par des incubateurs. Le Business Developer accompagne les entreprises lors de leurs rendez-vous avec des prospects, afin de les aider à la négociation des contrats. Le principal rôle du Business Developer est de pallier aux insuffisances des fondateurs de l’entreprise. De ce fait, sa fonction est centrale pour la croissance d’une entreprise. A l’instar de nombreux métier du web, la fonction de Business Developer est encore peu connue en Afrique. Cependant, la tendance se dessine, actuellement, dans le sens d’une évolution de cette fonction en Afrique, eu égard à son importance.

Hub Manager et Chef projet d’un co-working space ou Incubateur

Ce dernier à mission de gérer l’équipe de l’entreprise et le développement de celle-ci. Il se charge également de la recherche de financement et de la comptabilité. Le Hub Manager et Chef projet d’un espace de coworking assurent la visibilité locale et internationale de l’organisation. Ce cadre doit avoir la capacité de tisser des partenariats avec d’autres entreprises, des réseaux, des universités, des bailleurs de fonds, des multinationales dans plusieurs pays. Rien n’empêche également l’incubateur de faire du développement commercial pour les entreprises et les conseillers sur leurs modèles économiques, sur les levées de fonds ou les appels d’offre. Il supervise la création de nouveaux programmes d’accompagnement et d’événements. Ceux qui s’intéressent à des métiers d’avenir en Afrique peuvent, à juste raison,

17Jan

5 erreurs à éviter sur la lettre de motivation

Même si son intérêt reste encore discuté, la quasi totalité des spécialistes RH conviennent encore qu’une lettre de motivation bien rédigée peut faire la différence auprès des recruteurs. C’est la raison pour laquelle, certaines erreurs sont à éviter dans le cadre de la rédaction de celle-ci. Le point sur ces erreurs dans les prochaines lignes…

1. Une mise en forme non soignée

De nombreuses lettres de motivations peinent à convaincre les recruteurs du fait choix de mauvais caractères, de mauvaises tailles de police, mais aussi de mise en page non aérée. Nombre de candidat négligent ces aspects car, ignorant que la présentation d’une lettre de motivation donne une première image de la personnalité du candidat à l’emploi. D’ailleurs, il est évident que face à des dizaines ou des centaines de lettres de motivation à lire, le recruteur sera davantage intéressé par celles qui sont bien présentées et qui se laissent lire aisément. « La forme tient le fond en l’état », dit-on. Il est donc conseillé de privilégier les mêmes tailles et caractères de police non fantaisistes comme Times new roman, Calibri ou Cambria

2. Une mauvaise qualité rédactionnelle

La rédaction d’une lettre de motivation doit allier simplicité et clarté. C’est la raison pour laquelle, vous devez utiliser un vocabulaire intelligible pour vous faire comprendre par votre recruteur. Vous devez également éviter les fautes d’orthographe et les phrases mal formulées. Ces dernières sont tout autant préjudiciables que les erreurs de syntaxe qui malheureusement très fréquentes dans les lettres de motivation. A en croire l’expérience des recruteurs, nombreux sont les candidats qui rédigent des lettres de motivation à la hâte sans se faire relire. De nombreux recruteurs de disent également préoccupés par une « génération SMS » qui a fini d’acquérir de mauvaises habitudes rédactionnelles qui décrédibilisent les candidats auprès des recruteurs. Il est alors fortement recommandé de se faire toujours relire par d’autres personnes plus avisées avant de soumettre son dossier

3. Ne pas créer le lien entre son avenir professionnel et celui de l’entreprise

Encore, faudrait-il le rappeler, une bonne lettre de motivation doit comporter trois parties :
Le candidat doit démontrer qu’il connaît bien l’entreprise et is as important as qu’il est au fait des enjeux du poste. Il doit démontrer qu’il a la compétence recherchée, en mettant en avant la plus-value qu’il représente et l’adéquation entre ses compétences professionnelles et le poste à pourvoir. Il doit enfin, montrer que son ambition personnelle cadre avec les intérêts de l’entreprise, en justifiant son choix et en donnant les preuves des avantages de son recrutement pour l’entreprise. Cela est d’autant plus important que le recruteur a besoin d’être convaincu que le candidat est présent dans le futur dans lequel il se projette. En somme, trois conseils sont à appliquer pour tout candidat soucieux de rédiger une bonne lettre de motivation. Il s’agit d’abord de bien se documenter sur l’entreprise, de mettre ses compétences en adéquation avec le profil requis pour le poste à pourvoir, et d’associer son avenir professionnel à celui de l’entreprise

4. Ne pas savoir argumenter

Le but d’une lettre de motivation est, avant tout, de répondre à la question de savoir pourquoi voulez-vous le poste ? Une bonne réponse à cette question doit normalement vous permettre de convaincre le recruteur par des preuves concrètes. Or, le triste constat est que de nombreux candidats ont des difficultés pour argumenter et convaincre. Or, il est indispensable de démontrer qu’on est le meilleur, ou du moins le plus apte parmi les autres en faisant ressortir dans sa lettre les performances en lien avec le poste à pourvoir, enregistrées dans ses fonctions précédentes

5. L’absence de synthèse

Vous ne le savez peut-être pas, mais une longue lettre de motivation ne joue pas en votre faveur en tant que candidat car cela traduit votre incapacité aller immédiatement à l’essentiel. Malheureusement, certains candidats pensent que c’est en écrivant sur plusieurs pages qu’ils mettent toutes les chances de leurs côtés. Bien au contraire, la plupart des recruteurs ne retiennent que les dossiers des personnes capables d’être brèves et précises. En clair, la longueur idéale d’une lettre de motivation est une page. Au pire des cas, deux pages. C’est alors que la concision et précision doivent être de mise dans une lettre de motivation

13Jan

Est-ce grave d’envoyer un CV sans lettre de motivation ?

Même si elle est très souvent accompagnée du CV, et exigée par de nombreux recruteurs, la lettre de motivation fait l’objet de nombreuses critiques.  Dans un contexte où les RH connaissent de profondes mutations, d’aucuns y voient un écrit obsolète, d’autres un outil redonnant, sans réel importance. Mais pour autant, est-il permis de s’en passer si on veut décrocher un job ? La réponse n’est pas simple, car les avis des recruteurs sont partagés

 

On ne cesse de nous répéter ces dernières années, haut et fort, que la lettre de motivation n’a plus d’utilité, et donc n’est plus d’actualité. Cette assertion semble se justifier par le constat d’une plus grande rapidité dans le processus du recrutement grâce à l’utilisation de mots-clés pour identifier les candidats et classer les candidatures. Cette nouvelle donne ne favorise pas la lecture d’écrits trop longs. Il est alors, dans une moindre mesure, se permettre d’affirmer que cette pratique de la lettre de motivation n’a plus de beaux jours devant elle et qu’elle va finir peu à peu par s’estomper. C’est en somme ce qu’on retenir de l’analyse de la spécialiste du recrutement Dominique Perez, extraite de son “Guide du CV, de la lettre de motivation et de l’entretien d’embauche”

 

Toutefois, il faut se garder d’aller vite en besogne en décrétant la mort très prochaine de la lettre de motivation car, on en est encore loin de l’abandon de celle-ci.  Ainsi, même si elle devient plus courte que par le passé ou est incluse dans le corps d’un mail, la lettre de motivation est toujours à l’ordre du jour. Mieux encore, de nombreux de recruteurs, même ceux qui ne lisent que les CV, s’accordent sur le fait que l’absence de lettre de motivation est un élément qui joue en défaveur du candidat. Ainsi, sur votre CV Web, si vous indiquez que vous êtes “ouvert aux opportunités”, il est préférable d’exprimer cette motivation, même en quelques lignes, sur votre page… ou en tête de votre CV

 

Que faut-il donc faire quand une annonce demande d’envoyer un CV seul (“Transmettre CV et prétentions à…”) ? Selon toujours la spécialiste du recrutement Dominique Perez, si vous parvenez à identifier l’entreprise qui l’a insérée, accompagnez tout de même votre CV d’une phrase brève, expliquant pourquoi vous postulez. Toutefois, précise-t-elle, ne vous étendez pas trop car, vraisemblablement, votre formation et votre expérience l’intéresseront plus, dans un premier temps, que votre projet. Le recruteur veut d’abord certainement sélectionner les compétences, avant de connaître les motivations

 

Par ailleurs, certains candidats optent volontairement pour l’envoi de leur CV seul, sans lettre de motivation. Cette démarche est un couteau à double tranchant, car sera appréciée différemment en fonctions des recruteurs. Elle peut, en effet, être vue comme une volonté de suivre jusqu’au bout, un projet professionnel, voire une vocation. Au contraire, elle peut aussi être considérée de l’orgueil, une grande confiance en soi, voire même une absence d’ouverture d’esprit. A vos risques et périls alors si l’envoi d’un CV sans lettre de motivation vous tente, car elle peut être positif ou négatif

Un CV sans lettre de motivation peut tout de même être utile sur les forums de recrutement, les salons professionnels, ou suffisant quand vous faites l’objet d’une recommandation. En tout cas état de cause, si vous voulez y recourir, prenez la peine d’indiquer sur votre CV le métier ou la fonction à laquelle vous postulez en y ajoutant quelques indications sur votre projet professionnel