30Juil

Afrique : L’industrialisation est indispensable à la création d’emplois

En Afrique, la création d’emplois est indispensable au développement durable et à la croissance inclusive du continent. Dans ce continent, les groupes vulnérables tels que les femmes et les jeunes, sont touchés de manière disproportionnée par la rareté des emplois décents. Ces derniers constituants pourtant des maillons importants de la population africaine sans compris, le développement n’est pas envisageable. Ou, la quasi-totalité des observateurs soutiennent, à juste titre d’ailleurs, que seule l’industrialisation veut créer des emplois nécessaires aux jeunes africains. Ainsi, selon les projections des Nations unies, 

 

L’industrialisation devient une réponse à l’impérieuse nécessité de créer dix à douze millions d’emplois pour seulement absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail. Il doit, cependant, s’agir d’une industrialisation pensée et adaptée au contexte africain. 

 

 En effet, chaque pays a ses propres caractéristiques, il est essentiel que chaque gouvernement envisage l’industrialisation en prenant compte notamment des ressources naturelles dont il dispose et des potentialités dont le pays est doté. L’industrialisation doit reposer sur la création d’un environnement économique et social favorable. Selon Jonathan Le Henry, consultant chez PWC, les pays africains gagneraient « à une réflexion commune et intégrée de politique industrielle ». 

 

Et ce dernier de préciser que plusieurs leviers doivent être actionnés pour gagner le défi de l’industrialisation en Afrique. Il s’agira de capitaliser sur les ressources naturelles pour créer de nouvelles activités à plus forte valeur ajoutée, de miser sur des partenariats stratégiques afin de favoriser le partage de valeur et le transfert de technologie, de s’appuyer sur les technologies de la révolution industrielle 4.0 pour dégager des gains de productivité, améliorer le niveau de compétitivité et mieux s’intégrer sur la chaîne de valeur. Il s’agira enfin de créer les conditions nécessaires à l’amélioration du climat des affaires en proposant un environnement attractif pour les investisseurs étrangers et en minimisant le poids de la bureaucratie.

 

Une telle approche pourra permettre aux populations africaines de bénéficier de création d’emplois en masse. À terme, le développement du continent africain pourra être pérenne et rentable à chaque citoyen africain.

 

 A l’heure actuelle, l’industrie africaine ne se produit que 700 dollars américains de PIB par habitant en moyenne, trois fois moins qu’en Amérique latine (2500 dollars) et cinq fois moins qu’en Asie de l’Est (3400 dollars). Et ses exportations se composent de produits manufacturés de faible technologie et de ressources naturelles non transformées – qui représentent plus de 80% des exportations de l’Algérie, de l’Angola et du Nigeria, par exemple. 

 

L’Afrique comme l’Europe au XIXe siècle, l’Asie au XXe siècle, doit alors, s’engager, résolument, sur la voie de l’industrialisation au cours de ce XXIe siècle. Dans cette optique, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sont convenus de travailler ensemble pour aider l’Afrique à concevoir son programme d’industrialisation. D’autres initiatives voient également le jour à permettre au contient noir de sortir de l’ombre.

08Juil

Les ODD au cœur des nouvelles dynamiques de recrutement en Afrique

Les jeunes générations entrant sur le marché du travail ont des exigences nouvelles quant aux organisations avec elles souhaitent travailler. En témoignent, les plus de 32 000 signatures du Manifeste pour un réveil écologique. Cette pétition initiée en 2018 rencontre un succès fulgurant auprès des étudiants des grandes écoles, s’engagent par ce biais à prendre en compte la question de l’impact sur l’environnement dans le choix de leur futur employeur. C’est un changement considérable des mentalités sur le monde du travail: les jeunes talents souhaitent de plus en plus que leurs préoccupations sociales et environnementales soient respectées par leurs employeurs.

 

En Afrique plus particulièrement, ces enjeux de responsabilité sociétale (RSE) sont tirés par les nouveaux entrepreneurs notamment engagés dans l’économie sociale et solidaire, ainsi que les «repats»: la diaspora ayant grandi et fait ses études à l’étranger désormais de retour sur le continent. Les attentes des nouvelles générations africaines quant à ces enjeux sont si importants que les grandes écoles sur le continent les intègrent à leurs programmes. Ainsi à ESSEC Afrique les étudiants peuvent désormais étudier le développement durable là où ceux d’HEC Afrique peuvent choisir le programme «Leadership durable». La mise en place de pratiques RSE par les entreprises constitue donc un facteur d ‘

 

Dès lors, si les organisations entendent recruter les meilleurs talents, elles doivent de modifier leurs pratiques RH vers un modèle plus respectueux des préoccupations sociales et environnementales. Concrètement, il s’agit pour ces dernières études d’une politique RSE robuste alignée sur la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) proposée par les Nations Unies pour l’horizon 2030, comprenant notamment le prix en compte de mesures relatives à la lutte contre le changement climatique, la mise en place d’énergies propres, l’égalité des sexes ou encore la décence du travail de chacun des partis pour l’organisation. Sur le continent africain, bien qu’une hausse des initiatives soit observable, ces enjeux RSE sont encore trop peu développés ce qui peut s ‘

Alors que 70% de la diaspora envisage un jour de rentrer sur le continent, la difficulté à rencontrer des entreprises respectueuses de leurs convictions sociales et environnementales peut y constituer un frein considérable.

 

Face à ce constat, Talent2Africa souhaite sensibiliser les employeurs à l’émergence de ces enjeux et aux opportunités relatives à leur mise en œuvre au sein de l’entreprise, notamment en terme d’attractivité pour le recrutement des talents. L’engagement de Talent2Africa sur ces enjeux de RSE et d’ODD se traduit par des initiatives de solidarité telles que «Africa Diaspora Fights Coronavirus» visant à collecter des fonds pour aider quatre pouponnières au Sénégal. Mais également par son implication dans  Africa Mutandi, une initiative globale à l’attention des parties pour le développement durable en Afrique. L’objectif d’Africa Mutandi est de porter les stratégies inclusives et l’innovation sociétale des acteurs publics et privés au service des ODD sur le continent. C’est donc tout naturellement que Talent2Africa et Africa Mutandi se sont devenus partenaires en se retrouvant autour de cette vision commune de l’avenir du continent.

Pour plus d’informations sur la question des ODD:

https://africamutandi.com/ odd4africa /

27Mai

3 conseils clés pour anticiper vos recrutements en période de crise

La pandémie de COVID-19 a bouleversée les plans des entreprises, tous secteurs confondus. Ces dernières ont dû s’adapter à ce changement brutal et réorganiser leur stratégie,  dont les recrutements. Cependant, afin de ne pas se trouver totalement submergé après la crise sanitaire, il est essentiel d’adapter sa stratégie de talent acquisition en prévision de l’après. Voici quelques conseils utiles afin d’anticiper au mieux vos recrutements.

 

1. Ne vous laissez pas surprendre par l’urgence

C’est le moment de profiter de cette activité ralentie pour prendre de l’avance. Les recherches pour trouver de bons profils peuvent parfois s’avérer longues; et lorsque la mission est urgente, le stress et la pression des délais ne favorisent pas le recrutement du candidat idéal. Évitez les publications intensives de dernière minute et les entretiens à la hâte Préférez plutôt une recherche continue en vous constituant un vivier de nouveaux talents potentiels qui viendront renforcer vos équipes. 

Conseil : Préférez la sérénité et l’efficacité en anticipant vos prochains besoins en recrutement.

 

 

2. Avoir un stock de candidats et de compétences

Vous constituer une solide base de données de talentueux candidats est indispensable. N’attendez surtout pas le départ d’un (e) collaborateur(trice) avant d’entamer le processus de recherche, mais essayez plutôt de vous rendre visible aux yeux des candidats en recherche active.

N’hésitez pas aussi à faire le point sur les compétences de votre entreprise dans un dossier  »cartioeefe » , et à transformer les talents que vous avez à disposition en compétences. Il faut recruter des pépites, les tailler, les anciens afin qu’elles puissent exprimer tout leur potentiel et leur savoir-faire. C’est un investissement rentable que vous ferez.

Conseil : faites de la recherche de profils une quotidienne afin de toujours avoir d’éventuelles activités candidats à portée de mains.

 

3. Développer sa marque employeur

C’est sûrement l’un des aspects que les entreprises négligent le plus, alors qu’il est très important. En effet, les employeurs ont tout intérêt à fédérer les futures équipes Pour cela, la vision, les objectifs et la culture de l’entreprise doivent être sus et partagés de tous. Les candidats sont plus enclins à se sentir engagés envers les entreprises qui leur font comprendre à quel point leur travail est important et participent à un plus grand but. 

Conseil : N’hésitez pas à vous rendre visibles à travers des conférences ou des webinaires et à vous positionner en tant qu’expert.

22Avr

4 astuces pour que votre lettre de motivation soit lue

Face au flot de lettres de motivation qu’ils reçoivent quotidiennement,  les recruteurs sont débordés. C’est la raison pour laquelle,  si votre lettre de motivation ne présente pas une certaine originalité, il y’a peu de chance qu’elle soit lue.  Vous devez alors vous démarquer du lot  avec une lettre / un mail de motivation béton ! En général, nombre de ces lettres ou mails sont fades et ennuyeux. Pour en finir une bonne fois pour toute avec ces lettres de motivations standards sans saveur,  nous vous proposons quelques règles simples d’écriture pour donner du tonus à votre courrier.

 

 

  • Soyez direct

 

De prime abord, gardez en tête que la première phrase de votre lettre de motivation est primordiale. Vous devez alors éviter de tourner autour du pot. Il faut rentrer rapidement dans le vif du sujet. Beaucoup pensent qu’il faut trois ou quatre lignes pour vanter les mérites de l’entreprise convoitée,  avant d’attaquer. Faux ! L’accroche de votre lettre de motivation doit être percutante. Si elle ne l’est pas, le recruteur se lassera de vous lire dès le début.

 

 

  •  Soignez le style de votre lettre

 

Nous avons, à l’entame de notre propos, précisé que les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps. En conséquence,  vous  devez impérativement éviter  dans votre lettre de motivation, des phrases alambiquées. Optez plutôt  pour un style fluide,  donc beaucoup plus lisible pour le recruteur.  Votre lettre dégagera ainsi une énergie séduisante. La rédaction d’une lettre de motivation ne requiert pas un style lourd et complexe. Si votre style n’est pas clair et simple,  votre lettre sera tout bonnement classée au profit d’autres.

 

 

  • La lettre de motivation n’est pas un CV …

 

Il est courant de voir des candidats à court d’idée, répéter dans leur lettre de motivation, les étapes de leur CV. C’est tout sauf une bonne idée, car la lettre de motivation doit être vue comme quelque chose de plus qui va permettre au recruteur de faire le choix entre deux candidatures, en d’autres mots de les départager. Un bon CV est certes une bonne chose, mais un bon CV avec une bonne lettre  qui l’accompagne, c’est encore mieux. C’est dans la lettre que vous pouvez montrer que vous êtes aussi quelqu’un qui a une vision de son métier. Alors dites-le ! Parlez compétences techniques, polyvalence, capacité à encadrer, sens de l’organisation, méthode, efficacité..

 

 

  • Optez pour une structure claire …

 

 

La structure de votre lettre de motivation est d’une grande importance.  Si vous voulez rendre percutante votre lettre, soignez-la. Si elle est bien faite, vous aurez de grandes chances d’inspirer une bonne impression à votre recruteur qui verra en vous une personne cohérente.  Pour une structure simple et claire, vous pouvez  opter pour une construction traditionnelle, avec un paragraphe pour chacune des phases. Celle-ci s’articulera autour des points suivants :

– Ouverture : où avez-vous trouvé l’offre d’emploi ?

 -Motivation : pourquoi réagissez-vous à  l’offre d’emploi ?

-Argumentation : pourquoi êtes-vous le candidat idéal ?

-Conclusion : faites références à  un entretien futur.

08Avr

6 conseils pour trouver un emploi sans diplôme en Afrique

Trouver un emploi en Afrique n’est pas une chose aisée  pour les diplômés, à fortiori pour les non diplômés. Quand on a quitté les bancs de l’école avant d’avoir obtenu un diplôme, il peut être très difficile d’intéresser les recruteurs. Pourtant, aussi complexe que cela puisse paraître de trouver un job pour un non diplômé, tout n’est pas perdu… Les secteurs qui recrutent les personnes sans qualifications sont nombreux et les aides fournies sont diverses. Nous vous livrons, ici, quelques conseils pour trouver un emploi sans diplôme. 

 

  1. S’adresser aux services dédiés … 

Lorsque vous recherchez un job en tant que non diplômé, pensez à vous adresser à certains services qui sont spécialement dédiés aux non diplômés.   Ces services vous aideront dans la recherche d’un travail fait pour vous. Ils pourront aussi vous guider vers des formations professionnelles. Il en existe de nombreuses variétés en fonction des pays concernés.  

 

  1. Visez les secteurs qui recrutent …

Contrairement à ce que vous pensez,  la non- obtention d’un diplôme n’est pas forcément un obstacle pour trouver un emploi dans la mesure où  beaucoup de secteurs ne requièrent pas de qualifications particulières. Il en est ainsi, par exemple, de certains métiers du transport, tels que les livreurs ou les chauffeurs de taxi. C’est aussi le cas du réseau ferroviaire qui engage également des non-diplômés. Les secteurs de la restauration, de la vente, de la grande distribution ou de la propreté figurent aussi sur la liste des secteurs ouverts aux non diplômés. Enfin, dans le secteur public, certains services communaux n’exigent pas toujours des compétences spécifiques, tout comme l’armée

 

  1. Pensez à faire un stage …

A défaut d’un diplôme, un stage est une excellente option qui peut faciliter votre insertion. Celui-ci vous  permettra d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé et d’enrichir votre CV. Ne vous souciez pas trop d’avoir un stage pas du tout ou peu rémunéré. Ce qui importe c’est d’en faire afin de montrer aux recruteurs votre motivation qui est  facteur clé dans la recherche d’emploi. Notez que toute expérience est bonne à prendre.

 

  1. Mettez vos compétences en avant 

Autant le diplôme est une présomption de connaissance et compétence, autant ne pas en avoir ne signifie pas être une personne sans  compétences. Vous êtes bon en respect des délais ou vous excellez dans le travail en équipe ? N’hésitez pas à le souligner dans votre CV et lettre de motivation.  Cela pourrait attirer l’attention de certains recruteurs surtout ceux-là qui misent davantage sur le soft skill.

 

  1. Misez sur votre réseau

Pour trouver un emploi sans diplôme, vous devez multiplier les canaux de recherche afin d’augmenter vos chances.   Vos amis ou les amis de vos amis peuvent aussi vous aider par bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant un CV percutant et un profil sur LinkedIn par exemple.

 

  1. Soyez patient 

Il est enfin important de savoir que la recherche d’emploi est parfois longue et fastidieuse même pour les titulaires d’un diplôme.   C’est la raison pour laquelle, vous devez rester patient et ne pas vous décourager dès les premiers mois de recherche. Apprenez à rouler votre bosse car,  gravir les échelons demande du temps

03Avr

Afrique : Quand l’économie bleue crée une niche d’emploi

Contrairement aux stéréotypes entretenues ça et là et à la vision déformée des afro-pessimistes, l’Afrique regorge de potentiels. Ce n’est d’ailleurs pas, par hasard, si de plus en plus d’investisseurs jettent leur évolution sur le continent noir pour y faire des affaires. Justement, il faut compter l’économie bleue parmi ces secteurs qui offrent des grands potentiels en termes d’investissement et par ricochet d’emploi. L’économie bleue crée ainsi une niche d’emploi en Afrique et participe de manière efficace à la réduction du taux de chômage sur le continent noir. Ainsi, à en croire les chiffres des experts, environ 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche. Ce dernier assure la sécurité alimentaire de plus de 200 millions d’Africains et une valeur ajoutée d’au moins de 24 milliards $US, soit 1,26% du PIB de l’ensemble des pays africains. L’économie bleue en Afrique, selon les experts, joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l ‘eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ».

Des millions d’emplois directs…

Le secteur de la pêche en Afrique direct déclenché des millions d’emplois et encore plus d’emplois induits. Ces derniers vont de la transformation, au conditionnement, en passant par la commercialisation des produits, la confection de filets et d’engins, la fourniture de glace, la construction et l’entretien des navires. D’ailleurs, le rôle économique de ce secteur est confirmé par le WorldFish Centre, un institut de recherche indépendant basé en Malaisie, qui renseigne qu’en Ouganda, par exemple, la pêche sur les lacs rapporte plus de 200 millions de dollars par an , ce qui représente 2,2 % du produit intérieur brut national. Ce secteur d’activité emploie 135 000 pêcheurs et 700 000 personnes travaillant dans le secteur du traitement et du commerce de poissons et récupérer des recettes à l’exportation de 87,5 millions de dollars.

Un secteur majoritairement contrôlé par les entreprises étrangères…

S’il y a un constat largement partagé par les observateurs, c’est que l’économie bleue en Afrique, est contrôlée majoritairement par les entreprises étrangères. Corroborant cet état de fait, les statistiques de l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) annonce que, bien que dispose d’un potentiel non négligeable, l’Afrique demeure un producteur relativement modeste de poissons, et ne se classe qu’au quatrième rang mondial avec 4 500 000 tonnes. La continentale se pratiquent principalement dans la région des Grands Lacs d’Afrique, (Ouganda et Tanzanie) et au Nigeria pour les pêcheries fluviales. Ce secteur gagnerait alors à s’ouvrir davantage aux pêcheurs locaux pour que l’économie bleue contribue davantage à réduire la pauvreté en Afrique.

30Mar

Afrique : plus de 3 millions d’emplois attendus d’ici 2025 grâce au secteur du commerce en ligne

Dans un monde où l’économie est, désormais, fortement digitalisée, 1462 milliards d’euros ont été générés par l’e-commerce en 2014 avec en tête la Chine et les États -Unies. L’Afrique n’est pas restée en marge de ce mouvement de digitalisation. Ainsi, dans le continent noir, l’e-commerce a atteint plus de 50 milliard en 2018. Cette activité visant l’achat et la vente de biens et services sur internet, suscite un réel engouement en Afrique, malgré la fracture numérique qui caractérise ce continent. En effet, 26% seulement de la population africaine a accès à internet. L’e-commerce se veut, par ailleurs, un véritable moyen permettant de réduire le chômage en Afrique. C’est du moins ce que révèle une nouvelle étude du Boston Consulting Group. Selon cette dernière, la collaboration entre les secteurs publics et privés en Afrique peut libérer le potentiel du e-commerce afin de stimuler la croissance économique du continent africain et créer jusqu’à 3 millions d’emplois d’ici 2025

 

Selon les conclusions de ce rapport, intitulé « Comment les Marketplaces digitales peuvent propulser l’emploi en Afrique », publié par le Boston Consulting Group (BCG), les Marketplaces digitales comme Jumia, Souq, Thundafund et Travelstart pourraient créer environ 3 millions de nouveaux emplois d’ici 2025 à travers toute l’Afrique. « Ces sites « e-commerce », qui mettent en relation acheteurs et fournisseurs de produits et de services, pourraient également accroître les revenus et favoriser la croissance économique internationale sans pour autant perturber l’activité des entreprises existantes« , précise ce rapport.

 

L’Afrique bénéficiant d’une population très jeune et de l’essor d’une classe moyenne, est un cadre propice où l’e-commerce a de beaux jours devant lui. Toutefois, il reste beaucoup à faire pour donner une véritable impulsion à l’e-commerce en Afrique. L’étude de l’écosystème du commerce en ligne en Afrique permet de se rendre compte que ce secteur a de nombreux défis à relever sur le continent noir. A titre d’exemple, selon le rapport, pour que les Marketplaces digitales atteignent leur plein potentiel en Afrique, les secteurs public et privé doivent travailler de concert pour créer l’environnement numérique approprié dès le départ. Et ce dernier de renseigner qu’en Afrique, environ 58% des nouveaux emplois concerneront le secteur des biens de consommation, 18% les services à la mobilité et 9% le secteur des voyages et de l’hôtellerie.

 

Au titre des obstacles qui peuvent entraver l’expansion de l’e-commerce en Afrique, il faut citer, selon les conclusions du rapport, le déficit d’infrastructures, le manque de clarté réglementaire et l’accès restreint à certains marchés. Pour leur part, les décideurs politiques africains sont préoccupés par des problématiques liées à la sécurité des données personnelles des citoyens et les risques de perturbation possibles dans les secteurs d’activité.

 

Tout compte fait, en dépit de ces obstacles, il est permis d’espérer une évolution du commerce en ligne en Afrique et par, ricochet, la création de nouvelle niches d’emploi dans ce continent qui est devenu la principale destination des investisseurs. Les jeunesses africaines devraient alors saisir cette belle opportunité qu’offre le commerce en ligne pour booster leur chance d’emploi. Pour ce faire, se former aux TIC est un impératif incontournable.

23Mar

Quelle est l’utilité des registres de suivi en Afrique?

Sauf dans certaines hypothèses, la loi oblige tout employeur en Afrique à tenir un registre de personnel qui retrace les informations sur chacun de ses salariés. Qu’il s’agisse d’une grande entreprise, d’une PME ou encore d’un TPE, la règle est la même.  Cependant, force est de constater qu’ au-delà de cette obligation légale, la tenue de ce registre est une manière de faciliter la gestion du personnel

 

Le registre du personnel : une obligation légale

 

Dès l’instant que vous recrutez un nouveau salarié, ou lorsqu’un salarié quitte l’entreprise, vous devez, en tant qu’employeur, pensez à remplir le registre suivi du personnel.  Cette obligation de tenue d’un registre est prévue par la loi qui prévoit également des sanctions sévères pour toutes les entreprises qui s’abstiendront de le faire. L’idée est d’apporter des éléments d’information clairs, précis, mis à jour et consultables sur les mouvements du personnel. La loi prévoit également que la protection des données ou des informations sur les salariés doit se faire dans les meilleures conditions possibles. Ces données doivent également être intégrées dans tous les processus de traitement des salariés.

 

Un outil de suivi aux multiples usages et à long terme

 

Le registre du personnel est un élément incontournable, dans le cadre de la gestion du personnel. Il permet de retracer sans cesse le mouvement du personnel et les moindres changements liés à sa situation juridique. De plus, en cas de contrôle ou de conflits, ce document peut servir d’outil de preuve pour l’entreprise. Il peut être consulté par les inspecteurs du travail et les représentants du personnel comme le comité d’entreprise, les délégués du personnel ou les représentants syndicaux. Quel que soit le logiciel de paie utilisé par l’entreprise, le registre du personnel doit toujours être conservé pendant au moins cinq ans. Ce délai prend effet à partir de la date de départ d’un salarié. Ou, comme le même registre contient des informations concernant plusieurs salariés, le registre aura ainsi une durée d’utilisation prolongée.

 

Quid de la nature du registre du personnel ? 

 

Il faut retenir qu’en la matière, la loi est relativement souple car, elle n’impose, en la pratique, aucune canevas ou de model de registre du personnel. Toutefois, quelques éléments doivent être pris en compte pour permettre un meilleur suivi du personnel : nom, prénom, nationalité, emploi occupé, qualification, date d’embauchage, date de débauchage, les événements postérieurs à l’embauche, autorisation de travail , nature du contrat (CDD, CDI, Contrat d’apprentissage, Contrat saisonnier, Contrat de travail à temps partiel, etc.).

 

Focus sur le cas des stagiaires…

 

S’il les stagiaires n’étaient pas pris en compte dans la tenue du registre du personnel, les choses ont bien changé car, depuis 2014, ces derniers doivent figurer dans le même registre que celui des salariés de l’entreprise. Par contre, les informations concernant les informations doivent être inscrites dans un chapitre à part entière pour éviter les confusions. Le nom du maître de scène, l’établissement d’origine, le département d’accueil sont autant d’informations qu’il faut noter dans le registre. En cas de survie d’un événement au cours du stage, celui-ci doit être mentionné par l’employeur. Pour les travailleurs détachés, l’entreprise d’origine doit aviser l’inspection de travail de l’existence de l’intention de détacher le ou les salariés avant d’y procéder réellement. Aussi, l’entreprise destinataire du ou des salariés détachés doit recevoir une copie de cette déclaration de détachement. Tout comme l’entreprise d’origine, l’entreprise qui accueille le ou les salariés détachés à l’obligation d’inscrire ce(s) dernier(s) dans son propre registre du personnel.

12Mar

Nos experts RH vous dévoilent le secret d’une lettre de motivation parfaite

Il est vrai qu’il est, aujourd’hui facile, de trouver de nombreux modèles de lettres de motivation sur le web au point que celle-ci semble avoir moins d’importance. Banalisée, standardisée, certains recruteurs la lisent à peine sauf si cette lettre se démarque du lot. Ou, il est clair qu’en tant que candidat, qu’en rédigeant votre lettre de motivation, faire la différence parmi de nombreux candidats est ce qui vous importe le plus. Cela est si vrai que votre lettre de motivation constitue votre premier contact avec le recruteur. Il est donc essentiel de soigner. Mais commenter ? Le point avec nos experts RH.

 

Soyez concis …

 

Le sauvez-vous ? Les recruteurs consacrent peu de temps à la lecture d’une lettre de motivation. 

En moyenne, la plupart d’entre eux ne vont pas passer plus de 2 à 3 minutes à lire votre candidature. C’est la raison pour laquelle, pour accrocher un recruteur, vous devez faire en sorte de lui faciliter le travail en étant concis. Votre lettre de motivation doit être courte. En principe la bonne lettre de motivation est celle qui tient sur une page maximum. La lettre de motivation doit également être convaincante et personnalisée à chaque candidature. Il est vrai qu’il est fastidieux de modifier sa lettre pour chaque offre, mais c’est beaucoup plus efficace. Le recruteur constatéa que vous avez pris le temps de bien lire l’annonce et de rédiger une lettre en lien avec le descriptif de poste. Cela l’incite à mieux vous connaitre car vous êtes intéressé à lui.

 

Transmettez votre candidature à la bonne personne

 

L’autre aspect que la plupart des candidats oublient, c’est de faire en sorte d’adresser leur candidature à la bonne personne. Cela est pourtant essentiel. Idéalement, vous devez faire en sorte d’obtenir le nom du recruteur et lui adresser votre CV et votre lettre de motivation sur sa boite mail avec un message d’accompagnement personnalisé. Cela optimisera votre chance d’obtenir un entretien

 

Rédigez une accroche qui habille l’attention du recruteur

 

L’accroche est une étape clé dans la rédaction d’une bonne lettre de motivation car, elle permet de taper à l’œil du recruteur. Vous devez alors écrire une accroche qui porte l’attention du recruteur. Nos experts RH vous conseillent d’éviter les phrases redondantes telles que « Intéressé par votre offre, je vous propose ma candidature ».

 

Intéressez-vous à l’entreprise 

 

Ne commettez pas l’erreur consistant à ne parler que de vous dans votre lettre de motivation. Dans le premier paragraphe, vous devez montrer votre intérêt pour l’entreprise en décrivant son activité et ses valeurs. Nos experts RH conseillent de citer des exemples concrets qui vous ont séduits (la dernière actualité de la société, ses derniers succès commerciaux, …).

 

Citez les mots-clés de l’offre

 

Dans le deuxième paragraphe de votre lettre de motivation, attelez à expliquer à votre recruteur pourquoi cette offre correspond à vos compétences et à vos attentes professionnelles. Reprenez les éléments clés du descriptif de poste et citez vos expériences, votre savoir et savoir-faire en lien avec l’offre. Soyez précis et concret. Donnez des exemples, des chiffres de vos réalisations. Privilégiez les verbes d’action.

 

Quid de la conclusion ?

 

Dans votre conclusion, vous devez inciter le recruteur à vous contacter pour un entretien. Exposez votre motivation pour le poste en question avec enthousiasme et proposez un échange. Le recruteur doit sentir votre sincère envie de rejoindre son entreprise .

09Mar

4 conseils pour créer son entreprise en Afrique

Sauf à risquer de vous exposer à la faillite, vous devez, avant de mettre en place une entreprise en Afrique, vous assurer de prendre en compte certains préalables.  Les prises de décision sur un coup de tête ou les erreurs de gestion peuvent-être très fatales pour ceux qui veulent entreprendre en Afrique. Ces dernières sont d’ailleurs à l’origine des problèmes des entrepreneurs cherchant à pérenniser leurs activités sur le continent noir.  Ainsi, pour créer une entreprise rentable en Afrique nous vous proposons 4 conseils clé…

 

 

  • Se faire accompagner par un incubateur…

Que vous soyez ou non diplômé d’une grande école de commerce, vous devez en tant qu’entrepreneur, vous frotter à la réalité du terrain et vous faire accompagner dans ses démarches et premiers pas, surtout lorsque vous investissez dans un pays africain alors que vous êtes un étranger. Malheureusement, la majorité des porteurs de projet en Afrique, particulièrement dans la sphère francophone, lancent leur activité sans chercher à obtenir les conseils de professionnels aguerris, c’est à dire des incubateurs. C’est la raison pour laquelle, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un incubateur si vous voulez gagner en efficacité, en légitimité et en crédibilité dans votre secteur d’activité.

 

 

  • Testez votre idée sur le marché…

Une idée de projet peut sembler pertinente en théorie et peiner à avoir un écho favorable dans la pratique. Ainsi, nombreux sont ces entrepreneurs qui ont des idées exclusivement couchées sur papier, sans que le concept ait réellement vu le jour de façon concrète. Ainsi, pour avoir des chances de réussir votre business en Afrique, nous conseillons de tester votre concept auprès des consommateurs. Cela vous permettra de valider votre idée sur le marché présente et d’avoir l’avantage de récolter les remarques, critiques et suggestions des clients en vue d’affiner en permanence les caractéristiques du produit jusqu’à ce que les besoins des consommateurs soient pleinement satisfaits.

 

 

  • Voyez plus grand…

De nombreux entrepreneurs en Afrique ont souvent tendance des projets pas très grand grands. Ils se limitent dans la plupart du temps à écouler leur production ou à assurer leurs prestations à l’échelon local. Pourtant, dans un continent où émergent les classes moyennes, les possibilités d’investissement sont énormes. Les porteurs de projet en Afrique peuvent ainsi bénéficier d`une croissance soutenue de leur entreprise. Ils doivent donc revoir leurs ambitions à la hausse en tentant de gagner des parts de marché à l’échelle sous régionale, que ce soit dans la zone CEMAC – Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale – ou CEDEAO – Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

 

 

  • S’entourer de collaborateurs qualifiés…

Dans bien des cas, les compétences des porteurs de projet ne sont pas en adéquation avec le cœur du métier de l’entreprise.  Pour diminuer les charges, la plupart des entrepreneurs optent pour le cumule des fonctions de gestionnaire et de technicien. Cela est l’une des causes d’échec entrepreneurial en Afrique. Ce manque de compétences relatives à la conception du produit ou la prestation du service proposé pose un sérieux problèmes parce que des ressources qualifiées sont au cœur de toute croissance d’une entreprise. Pour maximiser les chances de réussite de votre projet, vous devez faire en sorte de ne vous entourer que de personnes possédant une solide expertise et une bonne connaissance technique vos produits.