02Juil

Comment bien s’intégrer dans une nouvelle équipe ?

Intégrer une nouvelle équipe n’est pas toujours aisé. Les relations avec de nouveaux collègues  peuvent être, quelquefois, très  heurtées. Cela se comprend aisément. En effet, des personnes qui ne se connaissent pas ont besoin de temps pour se comprendre et s’apprécier mutuellement pour un meilleur fonctionnement. Dans cette logique, lorsque vous intégrer nouvellement une équipe, vous avez votre part à jouer afin que votre intégration soit réussie.

Voici quelques conseils pour y parvenir.

 

1- Faites preuve d’humilité 

Il est vrai que vous devez faire valoir vos compétences pour vous faire respecter et accepter par vos collègues. Mais cela ne doit en aucun cas se traduire par un certain manque d’humilité  qui bloquera toute possibilité de collaboration. Vous ne devez pas non plus donner l’impression de regarder de haut vos collègues, ni encore moins remettre en cause leurs compétences. Cela créera à coup sûr une certaine frustration qui peut être préjudiciable à votre intégration. Or,  que vous soyez jeune salarié ou bien cadre aguerri, bien intégrer  une nouvelle équipe est un bon début pour mener à bien votre mission. De même, une bonne entente avec vos  collègues est essentielle pour vous sentir bien dans une entreprise. C’est même un facteur de motivation pour votre rendre chaque matin au boulot. Pensez-y.

 

2- Dégagez de l’énergie et de l’enthousiasme

En général, vos nouveaux collègues se font une idée de vous, dès le premier contact. Celui-ci est alors fondamental. C’est la raison pour laquelle, vous devez dégager de l’énergie et de l’enthousiasme lors des premières rencontres. D’ailleurs, de nombreux spécialistes des RH s’accordent sur le fait que la période d’intégration est cruciale pour se construire une image positive sur le long terme. Cela va au-delà même de la réalisation des tâches. De ce fait, pour bien s’intégrer dans une nouvelle équipe, n’hésitez pas à afficher un visage souriant, vous devez également vous monter discret et agréable. Une sobriété vestimentaire est également conseillée. Ce n’est qu’une fois bien intégré, et si le dress code de l’entreprise le permet, que vous pourrez afficher votre passion pour les chemises à motifs. 

 

3- N’essayez pas de tout changer

Votre touche sera certes attendue et bien appréciée par votre manager. C’est d’ailleurs une très bonne chose que vous ayez   des idées très précises sur la manière de booster les résultats de votre entreprise. Mais soyez intelligent, ne les divulguez pas dès le premier jour. « Les premiers jours, il faut essentiellement observer, écouter et poser des questions », conseille un spécialiste RH. Donnez-vous le temps de vous imprégner de la culture de l’entreprise afin de mieux comprendre les enjeux de celle-ci. Ce n’est que plus tard que vous pourrez apporter vos suggestions à votre manager. « Attention tout de même à ne pas confondre apporter son expérience et l’imposer », mettent en garde les spécialistes.

 

4- Respectez les règles établies par votre nouvelle équipe

Naturellement, dès l’instant que vous intégrez une nouvelle équipe, attendez-vous à des règles à respecter. Cherchez à les connaître pour ne pas les bafouer.  Certaines règles ne sont malheureusement pas écrites et vous ne les découvrirez qu’avec le temps. Toute la difficulté pour un nouveau venu est de respecter les règles non écrites qui régissent les relations entre collègues. « Il faut être attentif aux us et coutumes du groupe, car il existera  forcément certaines règles de savoir-vivre, tacites ou explicites »,  soutient un expert des RH.  Si, par exemple,  vos nouveaux collègues ont pour coutume de déjeuner ensemble, faites en sorte de suivre le mouvement… le temps au moins de vous intégrer. Naturellement, si vous sentez qu’il y a des clans ou des tensions entre certaines personnes, tenez-vous à l’écart. Quoi qu’il en soit, chaque service a sa manière de fonctionner. Ces règles de fonctionnement peuvent être relatives  aux périodes de  tenue des réunions pour faire l’état de l’avancée des projets, au temps de travail etc.

Tâchez alors de vous en imprégner au maximum pour assurer la réussite de votre intégration … 

18Juin

Les repats, pourquoi ce désir de rentrer en Afrique ?

Les “Repats”, est le terme qui est dernièrement en vogue. Par opposition aux expats, les repats désignent ces africains généralement bardés de diplômes et d’expérience internationale et qui décident de revenir sur le continent africain ou dans leur pays d’origine afin créer des entreprises ou d’y travailler. 

 

Pourquoi un retour de la diaspora en Afrique?

Les chiffres sont sans équivoque, 71% des membres de la diaspora africaine envisage de revenir travailler en Afrique. Dans la majorité de nos pays, où tout est à faire et où les opportunités sont nombreuses, les repas ont un rêve. Celui de voir aussi l’Afrique se développer et de pouvoir mettre à profit tout ce qu’ils ont appris. 

Ce qui pousse encore plus la diaspora à envisager un retour en Afrique et à passer à l’action, c’est l’attractivité et la croissance unique du continent, comme l’a souligné Chams Diagne, CEO de Talent2Africa, lors de son passage à l’émission Made In Africa.

Contrairement aux années précédentes, nous assistons désormais à un phénomène inverse où les “repats” sont davantage recherchés  sur le marché de l’emploi africain que les expatriés. 

Pour réussir son retour en Afrique, il est important de faire des recherches au préalable et de faire preuve d’humilité et de rigueur une fois sur place. Finalement, il est bon de constater que les opportunités en Afrique sont disponibles pour tout le monde, notamment dans le secteur du BTP; l’ingénierie et la transformation digitale.

22Avr

4 astuces pour que votre lettre de motivation soit lue

Face au flot de lettres de motivation qu’ils reçoivent quotidiennement,  les recruteurs sont débordés. C’est la raison pour laquelle,  si votre lettre de motivation ne présente pas une certaine originalité, il y’a peu de chance qu’elle soit lue.  Vous devez alors vous démarquer du lot  avec une lettre / un mail de motivation béton ! En général, nombre de ces lettres ou mails sont fades et ennuyeux. Pour en finir une bonne fois pour toute avec ces lettres de motivations standards sans saveur,  nous vous proposons quelques règles simples d’écriture pour donner du tonus à votre courrier.

 

 

  • Soyez direct

 

De prime abord, gardez en tête que la première phrase de votre lettre de motivation est primordiale. Vous devez alors éviter de tourner autour du pot. Il faut rentrer rapidement dans le vif du sujet. Beaucoup pensent qu’il faut trois ou quatre lignes pour vanter les mérites de l’entreprise convoitée,  avant d’attaquer. Faux ! L’accroche de votre lettre de motivation doit être percutante. Si elle ne l’est pas, le recruteur se lassera de vous lire dès le début.

 

 

  •  Soignez le style de votre lettre

 

Nous avons, à l’entame de notre propos, précisé que les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps. En conséquence,  vous  devez impérativement éviter  dans votre lettre de motivation, des phrases alambiquées. Optez plutôt  pour un style fluide,  donc beaucoup plus lisible pour le recruteur.  Votre lettre dégagera ainsi une énergie séduisante. La rédaction d’une lettre de motivation ne requiert pas un style lourd et complexe. Si votre style n’est pas clair et simple,  votre lettre sera tout bonnement classée au profit d’autres.

 

 

  • La lettre de motivation n’est pas un CV …

 

Il est courant de voir des candidats à court d’idée, répéter dans leur lettre de motivation, les étapes de leur CV. C’est tout sauf une bonne idée, car la lettre de motivation doit être vue comme quelque chose de plus qui va permettre au recruteur de faire le choix entre deux candidatures, en d’autres mots de les départager. Un bon CV est certes une bonne chose, mais un bon CV avec une bonne lettre  qui l’accompagne, c’est encore mieux. C’est dans la lettre que vous pouvez montrer que vous êtes aussi quelqu’un qui a une vision de son métier. Alors dites-le ! Parlez compétences techniques, polyvalence, capacité à encadrer, sens de l’organisation, méthode, efficacité..

 

 

  • Optez pour une structure claire …

 

 

La structure de votre lettre de motivation est d’une grande importance.  Si vous voulez rendre percutante votre lettre, soignez-la. Si elle est bien faite, vous aurez de grandes chances d’inspirer une bonne impression à votre recruteur qui verra en vous une personne cohérente.  Pour une structure simple et claire, vous pouvez  opter pour une construction traditionnelle, avec un paragraphe pour chacune des phases. Celle-ci s’articulera autour des points suivants :

– Ouverture : où avez-vous trouvé l’offre d’emploi ?

 -Motivation : pourquoi réagissez-vous à  l’offre d’emploi ?

-Argumentation : pourquoi êtes-vous le candidat idéal ?

-Conclusion : faites références à  un entretien futur.

08Avr

6 conseils pour trouver un emploi sans diplôme en Afrique

Trouver un emploi en Afrique n’est pas une chose aisée  pour les diplômés, à fortiori pour les non diplômés. Quand on a quitté les bancs de l’école avant d’avoir obtenu un diplôme, il peut être très difficile d’intéresser les recruteurs. Pourtant, aussi complexe que cela puisse paraître de trouver un job pour un non diplômé, tout n’est pas perdu… Les secteurs qui recrutent les personnes sans qualifications sont nombreux et les aides fournies sont diverses. Nous vous livrons, ici, quelques conseils pour trouver un emploi sans diplôme. 

 

  1. S’adresser aux services dédiés … 

Lorsque vous recherchez un job en tant que non diplômé, pensez à vous adresser à certains services qui sont spécialement dédiés aux non diplômés.   Ces services vous aideront dans la recherche d’un travail fait pour vous. Ils pourront aussi vous guider vers des formations professionnelles. Il en existe de nombreuses variétés en fonction des pays concernés.  

 

  1. Visez les secteurs qui recrutent …

Contrairement à ce que vous pensez,  la non- obtention d’un diplôme n’est pas forcément un obstacle pour trouver un emploi dans la mesure où  beaucoup de secteurs ne requièrent pas de qualifications particulières. Il en est ainsi, par exemple, de certains métiers du transport, tels que les livreurs ou les chauffeurs de taxi. C’est aussi le cas du réseau ferroviaire qui engage également des non-diplômés. Les secteurs de la restauration, de la vente, de la grande distribution ou de la propreté figurent aussi sur la liste des secteurs ouverts aux non diplômés. Enfin, dans le secteur public, certains services communaux n’exigent pas toujours des compétences spécifiques, tout comme l’armée

 

  1. Pensez à faire un stage …

A défaut d’un diplôme, un stage est une excellente option qui peut faciliter votre insertion. Celui-ci vous  permettra d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé et d’enrichir votre CV. Ne vous souciez pas trop d’avoir un stage pas du tout ou peu rémunéré. Ce qui importe c’est d’en faire afin de montrer aux recruteurs votre motivation qui est  facteur clé dans la recherche d’emploi. Notez que toute expérience est bonne à prendre.

 

  1. Mettez vos compétences en avant 

Autant le diplôme est une présomption de connaissance et compétence, autant ne pas en avoir ne signifie pas être une personne sans  compétences. Vous êtes bon en respect des délais ou vous excellez dans le travail en équipe ? N’hésitez pas à le souligner dans votre CV et lettre de motivation.  Cela pourrait attirer l’attention de certains recruteurs surtout ceux-là qui misent davantage sur le soft skill.

 

  1. Misez sur votre réseau

Pour trouver un emploi sans diplôme, vous devez multiplier les canaux de recherche afin d’augmenter vos chances.   Vos amis ou les amis de vos amis peuvent aussi vous aider par bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant un CV percutant et un profil sur LinkedIn par exemple.

 

  1. Soyez patient 

Il est enfin important de savoir que la recherche d’emploi est parfois longue et fastidieuse même pour les titulaires d’un diplôme.   C’est la raison pour laquelle, vous devez rester patient et ne pas vous décourager dès les premiers mois de recherche. Apprenez à rouler votre bosse car,  gravir les échelons demande du temps

30Mar

Afrique : plus de 3 millions d’emplois attendus d’ici 2025 grâce au secteur du commerce en ligne

Dans un monde où l’économie est, désormais, fortement digitalisée, 1462 milliards d’euros ont été générés par l’e-commerce en 2014 avec en tête la Chine et les États -Unies. L’Afrique n’est pas restée en marge de ce mouvement de digitalisation. Ainsi, dans le continent noir, l’e-commerce a atteint plus de 50 milliard en 2018. Cette activité visant l’achat et la vente de biens et services sur internet, suscite un réel engouement en Afrique, malgré la fracture numérique qui caractérise ce continent. En effet, 26% seulement de la population africaine a accès à internet. L’e-commerce se veut, par ailleurs, un véritable moyen permettant de réduire le chômage en Afrique. C’est du moins ce que révèle une nouvelle étude du Boston Consulting Group. Selon cette dernière, la collaboration entre les secteurs publics et privés en Afrique peut libérer le potentiel du e-commerce afin de stimuler la croissance économique du continent africain et créer jusqu’à 3 millions d’emplois d’ici 2025

 

Selon les conclusions de ce rapport, intitulé « Comment les Marketplaces digitales peuvent propulser l’emploi en Afrique », publié par le Boston Consulting Group (BCG), les Marketplaces digitales comme Jumia, Souq, Thundafund et Travelstart pourraient créer environ 3 millions de nouveaux emplois d’ici 2025 à travers toute l’Afrique. « Ces sites « e-commerce », qui mettent en relation acheteurs et fournisseurs de produits et de services, pourraient également accroître les revenus et favoriser la croissance économique internationale sans pour autant perturber l’activité des entreprises existantes« , précise ce rapport.

 

L’Afrique bénéficiant d’une population très jeune et de l’essor d’une classe moyenne, est un cadre propice où l’e-commerce a de beaux jours devant lui. Toutefois, il reste beaucoup à faire pour donner une véritable impulsion à l’e-commerce en Afrique. L’étude de l’écosystème du commerce en ligne en Afrique permet de se rendre compte que ce secteur a de nombreux défis à relever sur le continent noir. A titre d’exemple, selon le rapport, pour que les Marketplaces digitales atteignent leur plein potentiel en Afrique, les secteurs public et privé doivent travailler de concert pour créer l’environnement numérique approprié dès le départ. Et ce dernier de renseigner qu’en Afrique, environ 58% des nouveaux emplois concerneront le secteur des biens de consommation, 18% les services à la mobilité et 9% le secteur des voyages et de l’hôtellerie.

 

Au titre des obstacles qui peuvent entraver l’expansion de l’e-commerce en Afrique, il faut citer, selon les conclusions du rapport, le déficit d’infrastructures, le manque de clarté réglementaire et l’accès restreint à certains marchés. Pour leur part, les décideurs politiques africains sont préoccupés par des problématiques liées à la sécurité des données personnelles des citoyens et les risques de perturbation possibles dans les secteurs d’activité.

 

Tout compte fait, en dépit de ces obstacles, il est permis d’espérer une évolution du commerce en ligne en Afrique et par, ricochet, la création de nouvelle niches d’emploi dans ce continent qui est devenu la principale destination des investisseurs. Les jeunesses africaines devraient alors saisir cette belle opportunité qu’offre le commerce en ligne pour booster leur chance d’emploi. Pour ce faire, se former aux TIC est un impératif incontournable.

18Mar

Les 5 pays africains où il faut investir en 2020

L’année 2019 s’est fermée sur un constat rassurant pour l’Afrique qui se positionne encore sur la liste des zones où l’investissement est rentable.  C’est du moins ce qu’on peut retenir du traditionnel rapport annuel sur l’attractivité des investissements en Afrique  » Where to invest in Africa  » initié par le groupe financier sud-africain Rand Merchant Bank.  Ce dernier vient de publier sa 9ème édition où il est mis l’accent sur les pays africains où l’investissement sera plus rentable en 2020. De manière générale, les économies les plus attractives restent les mêmes dans le top 10 par rapport aux éditions précédentes. Nous faisons le point avec vous sur la liste des pays les plus rentables en 2020. 

  • L’Egypt

Selon la 9e Édition du rapport, l’Egypte peut toujours se targuer de sa place d’économie la plus attractive et ce, pour la troisième année consécutive. Le pays bénéficie d’un marché démographique important et reste une des destinations africaines les plus prisées des investisseurs. Ainsi, à en croire les auteurs du rapport, “ C’est la troisième année en haut de notre classement. Au cours des trois dernières années, l’Egypte a fait de grands progrès en modifiant son environnement des affaires, en attirants davantage d’IDE (investissement directs étrangers) sur le marché et en développant ses propres industries « .    » Ils ont également pris la décision difficile il y a quelques années de dévaluer leur devise pour mieux refléter ce qui se passe sur le marché. Même si ces décisions ont été difficiles à prendre, elles contribueront à long terme aux changements structurels de l’économie. Nous prévoyons également un taux de croissance d’environ 5,3% pour les cinq prochaines années. C’est bien au-dessus de la moyenne de 4% attendue pour le reste de l’Afrique « , ont-ils précisé.

  • Le Maroc

Après l’Egypte, le Maroc vient en seconde position sur la liste des pays où l’investissement offrira de grandes rentabilités en 2020.   Le royaume chérifien est en plein développement et devrait enregistrer une croissance moyenne de 4% au cours des prochaines années.  » Sa réintégration dans l’Union africaine et son rapprochement avec à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont renforcé son attrait pour l’investissement « , note le rapport.

  • L’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud connaît un certain recule au profit du Maroc. Ce pays se contente, dans ce rapport, de la troisième position, avec un  » ralentissement cyclique “, “ une croissance atone  » et un  » environnement des affaires qui s’est dégradé « . Toutefois, le pays reste une économie avec un marché financier plus liquide relativement aux autres pays du continent.

 » C’est définitivement le marché le plus liquide en Afrique. Nous avons parlé à de nombreux clients internationaux et l’Afrique du Sud reste le tremplin de l’investissement en Afrique. Mais nous devons voir des réformes structurelles mises en œuvre, en particulier dans nos entreprises publiques. Ces changements peuvent facilement nous ramener à la première place au cours des prochaines années  » a indiqué Céleste Fauconnier.

  • Le Kenya

Le Kenya rejoint également la liste restreinte des pays avec de fortes rentabilités en 2020.  On s’attend ainsi au cours de cette année à une croissance de 5% à a moyen terme. Le pays bénéficie de  » conditions météorologiques favorables  » dans un contexte politique plus apaisé.  » L’économie de ce pays doit sa compétitivité à la diversité ainsi qu’à de la demande soutenue des consommateurs. Elle le doit également à l’urbanisation, à l`Intégration communautaire (EAC), aux réformes structurelles et aux investissements dans les infrastructures. Il en est ainsi des oléoducs, des chemins de fer, des ports etc.

  • Le Rwanda

Enfin le Rwanda occupe la 5ème position sur cette liste sélective du rapport. Ce pays est boosté par un environnement des affaires nettement plus favorables comme indiqué dans le dernier Doing Business. Le rapport plébiscite en outre le développement d’industries locales et la forte croissance des IDE dans le pays.

12Mar

Nos experts RH vous dévoilent le secret d’une lettre de motivation parfaite

Il est vrai qu’il est, aujourd’hui facile, de trouver de nombreux modèles de lettres de motivation sur le web au point que celle-ci semble avoir moins d’importance. Banalisée, standardisée, certains recruteurs la lisent à peine sauf si cette lettre se démarque du lot. Ou, il est clair qu’en tant que candidat, qu’en rédigeant votre lettre de motivation, faire la différence parmi de nombreux candidats est ce qui vous importe le plus. Cela est si vrai que votre lettre de motivation constitue votre premier contact avec le recruteur. Il est donc essentiel de soigner. Mais commenter ? Le point avec nos experts RH.

 

Soyez concis …

 

Le sauvez-vous ? Les recruteurs consacrent peu de temps à la lecture d’une lettre de motivation. 

En moyenne, la plupart d’entre eux ne vont pas passer plus de 2 à 3 minutes à lire votre candidature. C’est la raison pour laquelle, pour accrocher un recruteur, vous devez faire en sorte de lui faciliter le travail en étant concis. Votre lettre de motivation doit être courte. En principe la bonne lettre de motivation est celle qui tient sur une page maximum. La lettre de motivation doit également être convaincante et personnalisée à chaque candidature. Il est vrai qu’il est fastidieux de modifier sa lettre pour chaque offre, mais c’est beaucoup plus efficace. Le recruteur constatéa que vous avez pris le temps de bien lire l’annonce et de rédiger une lettre en lien avec le descriptif de poste. Cela l’incite à mieux vous connaitre car vous êtes intéressé à lui.

 

Transmettez votre candidature à la bonne personne

 

L’autre aspect que la plupart des candidats oublient, c’est de faire en sorte d’adresser leur candidature à la bonne personne. Cela est pourtant essentiel. Idéalement, vous devez faire en sorte d’obtenir le nom du recruteur et lui adresser votre CV et votre lettre de motivation sur sa boite mail avec un message d’accompagnement personnalisé. Cela optimisera votre chance d’obtenir un entretien

 

Rédigez une accroche qui habille l’attention du recruteur

 

L’accroche est une étape clé dans la rédaction d’une bonne lettre de motivation car, elle permet de taper à l’œil du recruteur. Vous devez alors écrire une accroche qui porte l’attention du recruteur. Nos experts RH vous conseillent d’éviter les phrases redondantes telles que « Intéressé par votre offre, je vous propose ma candidature ».

 

Intéressez-vous à l’entreprise 

 

Ne commettez pas l’erreur consistant à ne parler que de vous dans votre lettre de motivation. Dans le premier paragraphe, vous devez montrer votre intérêt pour l’entreprise en décrivant son activité et ses valeurs. Nos experts RH conseillent de citer des exemples concrets qui vous ont séduits (la dernière actualité de la société, ses derniers succès commerciaux, …).

 

Citez les mots-clés de l’offre

 

Dans le deuxième paragraphe de votre lettre de motivation, attelez à expliquer à votre recruteur pourquoi cette offre correspond à vos compétences et à vos attentes professionnelles. Reprenez les éléments clés du descriptif de poste et citez vos expériences, votre savoir et savoir-faire en lien avec l’offre. Soyez précis et concret. Donnez des exemples, des chiffres de vos réalisations. Privilégiez les verbes d’action.

 

Quid de la conclusion ?

 

Dans votre conclusion, vous devez inciter le recruteur à vous contacter pour un entretien. Exposez votre motivation pour le poste en question avec enthousiasme et proposez un échange. Le recruteur doit sentir votre sincère envie de rejoindre son entreprise .

09Mar

4 conseils pour créer son entreprise en Afrique

Sauf à risquer de vous exposer à la faillite, vous devez, avant de mettre en place une entreprise en Afrique, vous assurer de prendre en compte certains préalables.  Les prises de décision sur un coup de tête ou les erreurs de gestion peuvent-être très fatales pour ceux qui veulent entreprendre en Afrique. Ces dernières sont d’ailleurs à l’origine des problèmes des entrepreneurs cherchant à pérenniser leurs activités sur le continent noir.  Ainsi, pour créer une entreprise rentable en Afrique nous vous proposons 4 conseils clé…

 

 

  • Se faire accompagner par un incubateur…

Que vous soyez ou non diplômé d’une grande école de commerce, vous devez en tant qu’entrepreneur, vous frotter à la réalité du terrain et vous faire accompagner dans ses démarches et premiers pas, surtout lorsque vous investissez dans un pays africain alors que vous êtes un étranger. Malheureusement, la majorité des porteurs de projet en Afrique, particulièrement dans la sphère francophone, lancent leur activité sans chercher à obtenir les conseils de professionnels aguerris, c’est à dire des incubateurs. C’est la raison pour laquelle, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un incubateur si vous voulez gagner en efficacité, en légitimité et en crédibilité dans votre secteur d’activité.

 

 

  • Testez votre idée sur le marché…

Une idée de projet peut sembler pertinente en théorie et peiner à avoir un écho favorable dans la pratique. Ainsi, nombreux sont ces entrepreneurs qui ont des idées exclusivement couchées sur papier, sans que le concept ait réellement vu le jour de façon concrète. Ainsi, pour avoir des chances de réussir votre business en Afrique, nous conseillons de tester votre concept auprès des consommateurs. Cela vous permettra de valider votre idée sur le marché présente et d’avoir l’avantage de récolter les remarques, critiques et suggestions des clients en vue d’affiner en permanence les caractéristiques du produit jusqu’à ce que les besoins des consommateurs soient pleinement satisfaits.

 

 

  • Voyez plus grand…

De nombreux entrepreneurs en Afrique ont souvent tendance des projets pas très grand grands. Ils se limitent dans la plupart du temps à écouler leur production ou à assurer leurs prestations à l’échelon local. Pourtant, dans un continent où émergent les classes moyennes, les possibilités d’investissement sont énormes. Les porteurs de projet en Afrique peuvent ainsi bénéficier d`une croissance soutenue de leur entreprise. Ils doivent donc revoir leurs ambitions à la hausse en tentant de gagner des parts de marché à l’échelle sous régionale, que ce soit dans la zone CEMAC – Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale – ou CEDEAO – Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

 

 

  • S’entourer de collaborateurs qualifiés…

Dans bien des cas, les compétences des porteurs de projet ne sont pas en adéquation avec le cœur du métier de l’entreprise.  Pour diminuer les charges, la plupart des entrepreneurs optent pour le cumule des fonctions de gestionnaire et de technicien. Cela est l’une des causes d’échec entrepreneurial en Afrique. Ce manque de compétences relatives à la conception du produit ou la prestation du service proposé pose un sérieux problèmes parce que des ressources qualifiées sont au cœur de toute croissance d’une entreprise. Pour maximiser les chances de réussite de votre projet, vous devez faire en sorte de ne vous entourer que de personnes possédant une solide expertise et une bonne connaissance technique vos produits.

10Fév

Comment réagir face à un recruteur qui cherche à vous déstabiliser ?

Il arrive dans certains cas que vous soyez confronté, en tant que candidat, lors d’un entretien, à un interlocuteur qui a volontairement décidé de tester votre patience et votre self-control. Cette situation inattendue peut parfois s’avérer difficile. Comment s’en sortir ? Nous vous proposons quelques exemples types de situations inconfortables… et des solutions envisageables

Le recruteur se plaît à vous couper la parole continuellement 

Ce n’est ni correct, ni agréable d’être coupé à chaque fois que vous tentez de répondre à une question, mais votre interlocuteur se plaît à le faire. Ne sortez pas pour autant de vos gonds, résistez à la tentation de craquer et gardez votre calme. Montrez- lui que vous avez compris son jeu et que vous savez garder le fil de votre discours, tout en répondant à ses questions. Votre interlocuteur sera ainsi convaincu que voue êtes capables de penser à deux choses à la fois.

Le recruteur vous montre une certaine agressivité… 

Malgré votre politesse et votre courtoisie, votre interlocuteur s’entête à se conduire avec vous de la manière la plus désagréable qu’il soit.  Cette situation peut vous mettre hors de vous au point que vous pensez avoir en face de vous un ennemi qui prend un malin plaisir à vous poser des questions déroutantes. Pourtant, il n’en est rien en réalité. Vous devez savoir que le comportement de votre recruteur n’a rien de personnel et qu’il applique la même méthode avec n’importe quel candidat qui se trouve dans son bureau. Ce n’est rien d’autre qu’une technique d’entretien. Vous devez alors relever le challenge de votre recruteur en vous disant tout simplement que ce n’est qu’un entretien d’embauche, ni plus, ni moins. Quelles que soient les attaques lancées, considérez l’épreuve comme un jeu. Si le recruteur vous pose une question agressive et que vous commencez à répondre par un sourire, il est certain que vous avez en partie retourné la situation à votre avantage.

Quid de l’indiscrétion d’un recruteur ?

Même si l’entretien ne doit pas être un prétexte pour violer le secret de votre vie privée, il faut quand même reconnaître qu’en la matière, les frontières entre les questions discrètes et indiscrètes sont poreuses. Ce constat est d`autant plus vrai qu’outre vos compétences, l’entretien doit mettre en lumière votre personnalité et vos traits de caractère. Attendez vous alors que des questions d’ordre privé vous soient, par moment, posées. Certaines questions du genre,  » Etes-vous marié, avez-vous des enfants ? « , ou encore  » Comptez-vous en avoir ?  » sont certes des questions indiscrètes.  Mais vous devez néanmoins vous rendre à l’évidence… Ces questions personnelles ont des incidences professionnelles. Le fait, par exemple, que vous soyez marié et père peut avoir des conséquences sur votre mobilité et disponibilité, mais également indiquer un certain sens des responsabilités et une forme de stabilité. Vous devez donc accepter que l’on vous pose certaines questions d’ordre personnel.  Par contre, si votre interlocuteur vous semble dévier vers des questions trop personnelles,  » noyez le poisson « 

31Jan

Que répondre à la question sur vos prétentions salariales ?

Très souvent, la question de la prétention salariale est vue comme un sujet très embarrassant lors de l’entretien d’embauche.  Définie comme la rémunération à laquelle un candidat souhaite prétendre pour un poste, la prétention salariale est un aspect très souvent abordé par le recruteur lors d’un entretien d’embauche. Il est alors important, pour le candidat, de s’y préparer préalablement, pour ne pas être pris au dépourvu.  Mais en fin de compte, comment répondre à la question sur vos prétentions salariales ? Nous vous proposons dans cet article les meilleures réponses

Evitez les réponses fermées en donnant un chiffre, suivi d’une question

Les réponses qui peuvent être données face à la question de la prétention salariale sont nombreuses. Tout de même, les recruteurs attendent très souvent, une réponse en salaire brut annuel. Ceci ne doit pas, quand même, vous pousser à vous contenter de répondre en donnant un montant fixe car, le but de toute négociation salariale, c’est d’obtenir le maximum que l’employeur peut vous donner, estime le spécialiste RH Thierry Krief.  Et ce dernier d’ajouter, « si vous donnez un prix fixe, à priori, il n’y a pas d’ouverture à la négociation ». Ainsi, pour ne pas qu’il y est une rupture du dialogue qui est préjudiciable à la négociation, il est conseillé d’éviter des expressions du genre « je veux » ou « je demande ». Préférez plutôt répondre par une phrase du type : « un salaire de 45 000 euros annuels brut me semble légitime, qu’en pensez-vous ? ». Répondre par une autre question ouvre le dialogue.

La formule osée : « le plus possible » …

Une autre réponse qu’on peut servir à un recruteur qui demande vos prétentions salariales est la formule bien osée « le plus possible ». Mais attention, celle-ci ne peut passer sans être mal interprétée par votre interlocuteur que si elle est formulée sur le ton de l’humour. Si vous la prononcer sur un ton très sérieux, elle peut être mal perçue.  En clair, si vous n’avez pas beaucoup sens d’humour, il peut s’agir d’une mauvaise réponse qui est à éviter.

La réponse souple : proposer une fourchette de salaire

Il est possible, face la une question relative à vos prétentions salariales, d’indiquer une fourchette en lieu et place d’un montant fixe. Cette option est une bonne réponse, mais attention à ne pas mal vous y prendre.   Si vous donnez une fourchette, il faut que le salaire bas soit celui que vous voulez et que vous puissiez justifier pourquoi vous demandez plus, sinon, vous perdez en crédibilité. C’est du moins l’avis du spécialiste RH Thierry Krief. Selon ce dernier,

il est fortement déconseillé   de mettre en fourchette basse un salaire sous-évalué, car cela peut vous faire perdre le perdre le poste. On ne se vend pas mieux en baissant ses tarifs », indique-t-il.

 

La réponse à éviter : « combien me proposez-vous ? »

S’il y’a une réponse qui n’est pas à donner, c’est celle consistant à dire au recruteur « combien me proposez-vous ? Cette réponse est contre productive dans la mesure où les recruteurs veulent que les candidats aient une idée de combien ils valent. Il peut quand-même arriver que vous ignorez le salaire appliqué à votre poste.  Dans pareil cas, vous pouvez consulter les barèmes des études de rémunération disponibles sur internet. En tout état de cause, soyez prêt à fournir la preuve de vos prétentions salariales au recruteur en lui montrant, par exemple, votre dernier bulletin de salaire. Pour les profils les plus recherchés, il est possible de demander davantage en s’appuyant sur ses réalisations.