09Déc

Comment résoudre les conflits entre vos collaborateurs ? 

Quand dans une entreprise, des collaborateurs se regardent en chiens de faïence, que la tension se propage et qu’il se forme des clans tout azimuts au sein de l’espace de travail, il est du devoir du manager d’intervenir rapidement, faute de quoi, l’ambiance et la qualité de travail en seront vite impactées. Et si les choses ne sont pas stoppées net, la productivité de l’entreprise pourrait être en jeu.  Mais comment, en tant manager, sortir d’une situation conflictuelle pour réinstaurer un climat de travail serein au sein de son équipe ?

Essayez de rétablir la communication rompue

Lorsqu’il y a des conflits entre des collaborateurs, dans la plupart des cas, c’est parce qu’il y a une absence de communication entre eux ou une tout simplement une communication défectueuse. De ce fait, le manager que vous êtes, doit tout d’abord, essayer de rétablir la communication rompue entre les différentes parties prenantes. Pour ce faire, une première démarche s’impose. Il s’agira, en effet, de les recevoir chacun, séparément, de les écouter, pour ensuite leur faire comprendre   que cette situation d’hostilité et de clans ne peut pas continuer et que c’est de leurs responsabilités, avec votre aide, de renouer un dialogue de qualité entre professionnels matures.

Recevez les ensuite ensemble

Après une première démarche qui vous a permis de parler séparément aux concernés, recevez les ensembles pour leur dire clairement que vous refusez qu’ils se disputent ou qu’ils ne se parlent plus. Dites-leur clairement que vous exigez que chacun fasse du chemin vers l’autre, dans les plus brefs délais, en commençant par réfléchir chacun de son côté à des solutions pour mieux fonctionner ensemble. N’hésitez pas à recueillir leurs propositions, afin de les mettre en commun et de bâtir un « protocole » de coopération entre eux. Si cela n’est pas suffisant, faîtes intervenir sans tarder un coach médiateur, dont c’est le métier.

 

Empêcher l’effet de groupe qui fait que les uns se montent contre les autres

En tant que manager, il n’est pas exclu que les uns ou les autres viennent se plaindre auprès de vous.  Dans pareils cas, vous devez refuser de servir de « mur des lamentations ». Pour ce faire, faites savoir clairement à ceux qui viennent vers vous, que vous n’êtes pas là pour entendre des médisances, des plaintes ou des reproches. Vous devez certes les écouter, mais prenez garde de prendre partie.  Indiquez au plaignant que vous sollicitez de sa part, des propositions de solutions et non seulement l’exposé de problèmes. Expliquez-lui comment il devrait s’adresser directement à ceux qu’il critique, et de façon constructive, renseigne l’expert en coaching d’équipe, Paul Devaux. N’acceptez pas qu’on se plaigne toujours chez vous, comme si vous aviez une baguette magique pour que les gens s’entendent, renchérit-il.

Valorisez les bons comportements pour encourager les autres… 

Quand vous constatez de bonnes interactions entre collaborateurs, dites en réunion les progrès que vous constatez au sein du groupe.  Vous devez ainsi prendre la peine de valoriser les bons comportements. Ne soyez pas avare de feed-back positifs. C’est du moins ce que renseigne, Paul Devaux pour qui une telle démarche va encourager vos collaborateurs à rester dans cette dynamique unitaire.

 

06Déc

Comment soigner son langage corporel pendant un entretien ?

Lorsque vous faites face à un recruteur, lors d’un entretien d’embauche, votre communication verbale, à elle seule, ne sera pas suffisante pour le convaincre.   Votre langage corporel en dira également long sur vous. Vous pourrez, par exemple, être vu comme une personne qui manque de professionnalisme, si vous adoptez une posture trop ouverte. En revanche, un langage corporel fermé peut inspirer l’indifférence. Vous devez, coute que coute, éviter de donner ces impressions si vous voulez décrocher votre job. Cela est d’autant plus vrai que dans un cadre professionnel, et a fortiori en entretien, les premières impressions comptent beaucoup. Si votre interlocuteur ne retient pas de vous une image positive, lors de votre première rencontre, il ne sera pas forcément enclin à vous convoquer à un deuxième entretien. Soignez alors votre langage corporel. Mais comment faut-il s’y prendre ? Suivez nos conseils…

Les choses à faire pour soigner son langage corporel en entretien

L’entretien d’embauche est souvent source de stress pour de nombreux candidats qui, malheureusement, passent à côté de grandes opportunités, par qu’ils ont été trahis par leur langage corporel. Évitez que cela vous arrive. Premièrement, vous devez prendre la peine de vous regarder sur la glace juste avant d’aller à l’entretien, pour vérifier votre que votre présentation générale est bonne.  L’autre chose à faire est d’éviter de laisser paraître votre stress. Pour ce faire, prenez la peine de vous mettre en condition avant de pénétrer les locaux de l’entreprise. Il vous suffira de prendre quelques minutes de respirations profondes. Cela vous permettra de parler lentement et régulièrement et de ne pas être à bout de souffle dès les premiers moments de l’entretien. Une fois devant vos interlocuteurs, saluez-les en leur serrant la main et en établissant un contact visuel pour montrer que vous êtes prêt à engager le dialogue avec eux. Lorsqu’on vous y invité, asseyez-vous droit sur votre chaise. Gardez en tête que les entretiens sont des réunions professionnelles. Vous ne devez pas alors donner l’impression que vous participez à une rencontre entre amis, sinon votre éventuel recruteur pensera que vous ne prenez pas l’entretien au sérieux. Souriez et exprimez votre enthousiasme avec des gestes positifs (par exemple, hochez la tête en signe d’approbation).

Les choses à ne pas faire en entretien d’embauche

Certains comportements traduisent chez le candidat, une certaine nervosité ou une folle envie de quitter immédiatement l’entretien.  C’est le cas, par exemple, lorsque vous gigotez, tapez sur la table ou jouez avec un objet dans vos mains. Le fait également de balancer vos jambes donne l’impression que vous semblez distrait, ce qui ne va pas du tout enchanter le recruteur. Evitez aussi de croiser vos bras sur la poitrine. Cette fermeture peut laisser augurer, de votre part, une certaine hostilité à la discussion, que cette situation vous met mal à l’aise. Ne vous grattez ou ne frottez pas la tête ou le corps. Ces mouvements sont associés à l’anxiété. Votre interlocuteur pourrait en déduire que vous cherchez à cacher quelque chose et ne les imputera pas forcément au stress de l’entretien. Enfin, ne commettez jamais l’erreur de vous asseoir lorsque vous n’y êtes pas invité. Cela peut sembler présomptueux et mal élevé familiarité. Si vous évitez toutes ces erreurs, vous adopterez un langage corporel positif et ouvert qui donnera des points de plus et d’avantage de chance de décrocher votre job.

05Déc

Harcèlement psychologique en Afrique : Les solutions pour s’en sortir

Malgré les nombreux mécanismes mis en place par la loi pour sommer les entreprises qui s ‘y adonnent, d’arrêter la pratique répréhensible du harcèlement psychologique, en Afrique ce phénomène continue d’avoir d’avoir droit de cité dans nombre d’entreprises. Il est alors important, pour les salariés, d’être bien préparés pour faire face à ce problème. Pour ce faire, voici quelques méthodes incontournables…

  1. Gardez confiance en vous…

Quand on vit une situation de harcèlement psychologique en entreprise et surtout en Afrique, il est fondamental de tout faire pour ne pas perdre confiance en soi. Ce n’est pas tout le temps facile d’y parvenir, mais c’est bien possible si vous parvenez à vous émanciper du dictât de vos émotions. Vous devez alors adopter une posture professionnelle, tout en gardant votre sérénité. Cette attitude est incontournable si vous ne voulez être déséquilibré par les agissements stressants de votre employeur ou de votre supérieur hiérarchique. Ne versez surtout pas dans la culpabilisation. Dites- vous tout simplement que vous êtes en désaccord avec quelqu’un comme ça arrive tous les jours. Vous ne devez absolument pas vous déstabiliser.  Continuez à faire votre travail parfaitement. Il est même probable que vous vous trompez en qualifiant les agissements de votre employeur de harcèlement. Peut-être qu’il n’en est rien en réalité… Ne vous placez pas alors systématiquement dans une posture de victime. N’hésitez pas alors à engager un dialogue responsable. Peut-être, parviendrez-vous à prendre conscience que vous vous trompez et que et les premiers signes perçus de votre part comme du harcèlement ne le sont pas.

  1. Passez à l’étape supérieur

Vous avez entamé un dialogue qui s’est révélé, au final, non fructueux. Vous êtes maintenant sûr que les petites attaques ponctuelles que perceviez comme du harcèlement s’inscrivent effectivement, dans cette logique ? Il est temps d’adopter une posture plus offensive. Ne gardez pas le silence cela peut vous ronger. Si par exemple, vous travaillez dans une entreprise avec un service RH, parlez-en avec les responsables de ce service. Normalement, ils doivent être assez outillé   pour gérer ce genre de problème. Si tel n’est pas le cas, parlez-en à d’autres personnes qui pourraient vous aider. Partagez votre angoisse ne serait-ce que pour vous soulager.

S’il arrive que vous avez des collègues qui vivent la même situation que vous, parlez-en avec eux.  Vous trouverez certainement des solutions ensemble. Vous devez par ailleurs essayer,

autant que faire se peut, de collecter des preuves de votre harcèlement psychologique. Bien évidemment, ce n’est pas facile car, les faits constitutifs de harcèlement psychologique sont plus souvent basés sur des comportements sournois ou insidieux, de manière informelle et à l’oral. Autant que possible, vous devrez vous constituer un dossier de preuves : e-mails, messages, ordonnances médicales, photos. Gardez-les précieusement en cas de procédure devant les tribunaux.

  1. Pensez à vous, quittez votre job au besoin…

Si malgré vos efforts pour gérer la situation, les choses sont restées intactes, songez à la démission si vous tenez à protéger votre santé et votre avenir professionnel. Cette solution radicale n’est pas forcément évidente, mais il s’agit de la meilleure. Vous ne gagnerez rien en vous entêtant de vivre un enfer psychologique, commencez dès maintenant à chercher un autre poste. Cependant, qu’il s’agisse d’une démission ou d’une rupture conventionnelle, vous ne devez surtout pas précipiter votre départ, prenez le temps de le mûrir.

Si, par exemple, votre manager vous pousse à bout depuis un certain temps, il est fort probable qu’il accepte facilement une rupture conventionnelle. Si tel n’est pas le cas, songez à démissionner car il y va, avant tout, de votre équilibre et de votre bien-être. Tous les moyens sont bons pour sortir la tête de l’eau et retrouver du plaisir dans votre quotidien au travail.

04Déc

Faire de sa passion son métier : entre idéalisme et réalisme

Choisissez un métier que vous aimez et vous n’aurez plus jamais à travailler disait l’autre … En des termes plus simples, quand on fait de sa passion son métier, on aura l’avantage de combiner plaisir et travail, tout en gagnant de l’argent presque sans effort. Cette vision à priori idéaliste, ne manque pas de pertinence, si on sait que nombreux sont les travailleurs qui considèrent que leur emploi ne sert à rien. Ce sont les fameux « bullshit job ». Ils sont nombreux aussi à être touchés par le « bore out », syndrome de ceux qui souffrent de trop s’ennuyer au travail

 

Ainsi, à en croire Isabelle André, associée au cabinet Oasys, beaucoup de personnes sont en quête de sens dans leur milieu professionnel. « Elles veulent reprendre leur vie en main, retrouver une joie de pratiquer un métier qui leur plaît. En cela, se tourner vers ses passions peut s’avérer un bon choix. ».  C’est dire alors, sans risque de se tromper, que loin d’une simple aspiration idéaliste, le besoin de trouver un job arrimé est sa passion est une réalité qui préoccupe plus d’un.

 

Or, il faut le dire, pour arriver à réussir ce pari qui n’est pas de tout repos, il est nécessaire d’avoir l’audace de sortir de sa zone de confort.  Vous ne devez pas, par exemple, avoir peur d’une diminution de salaire ou d’une reconversion professionnelle avec tout ce que cela implique. Si vous avez toujours rêvé d’être journaliste, pilote, chirurgien, architecte, cinéaste, danseuse, vous devez vous orienter, autant que faire se peut, vers le métier qui vous passionne ou en quelque sorte, suivre vos rêves.

 

Attention, un peu de réalisme est quand même nécessaire dans le choix d’un métier,  même si la passion est un facteur important. Avant de se tourner vers un tel projet professionnel, nous dit Delphine Boileau-Terrien, il faut avoir en tête que : « la passion seule ne suffit pas. Pour ne pas transformer ce projet en échec, il faut accepter de prendre en compte tous les à-côtés. » Des paramètres comme l’âge et les aptitudes personnelles des uns et des uns autres ne doivent doivent pas être négligés.

 

A titre d’exemple, il va de soi que celui qui est passionné depuis l’enfance ou l’adolescence par la médecine, les avions, l’informatique ou autre, a une longueur d’avance sur tous les autres au moment de choisir son orientation.  Ainsi, pour la coach professionnelle Frédérique Debout, « Les jeunes ont pour eux cette dynamique qui peut leur permettre de se lancer tout de suite dans ce qui leur plaît. Ils n’ont rien à perdre à essayer. Les trentenaires, quadragénaires ou quinquagénaires ont l’avantage de la maturité, ce qui peut les aider dans un projet entrepreneurial impliquant leur passion. Mais d’un autre côté, il leur faudra certainement consentir à des sacrifices financiers… ».

Ceci étant dit, rien n’empêche de suivre sa passion pour en faire un métier car, le passionné gagne aussi en motivation. Sa passion, c’est son moteur. On peut donc tout à fait partir de ses passions pour bâtir son projet à condition, bien sûr, de respecter certaines règles importantes.

03Déc

Le marché africain de l’aviation civile

Le marché africain est de plus en plus courtisé et ce, dans la quasi-totalité des domaines d’activité. Les acteurs du secteur de l’aéronautique chinoise, conscients du potentiel africain, et n’ayant pas trop le vent en poupe chez les compagnies occidentales, ont déjà jeté  leur dévolu sur les acheteurs sur le continent noir.

Avec un développement très rapide  de son secteur aéronautique, la chine est dans l’obligation de conquérir de nouveaux marchés. Beijing met ainsi tout en œuvre pour convaincre à l’achat des avions civils ou commerciaux en Afrique,  quand l’Occident semble lui tourner le dos.

La stratégie chinoise de conquête du marché africain semble avoir porté ses fruits en ce sens que plusieurs pays africains ont acheté quelques exemplaires, de son MA60, un avion turbopropulseur et à hélice. Le Cameroun en a acquis trois : un pour l’armée et deux autres pour la compagnie aérienne Camair-Co. Le Congo et le Zimbabwe utilisent aussi les MA60 dont trois exemplaires appartiennent aux flottes respectives d’Air Congo et d’Air Zimbabwe.

L’achat de ces avions s’est fait dans des  conditions commerciales réputées attractives (deux achetés, un offert). Ainsi, le MA60 est le premier d’une liste de produits qui commence à s’allonger. En effet, le géant asiatique, pour diversifier ses offres a aussi mis en place  le C919. Ce dernier crée dans le but de concurrencer les avions Boeing B737 et Airbus A320, est doté d`une capacité estimée à 190 passagers.

Cependant, malgré tous les efforts fournis pour sa création,  il est peu probables qu’il suscite de l’intérêt pour les pays occidentaux peu enclins à essayer ces nouveaux produits. Il est alors clair que la Chine se retournera vers l’Afrique pour espérer  montrer son savoir-faire en aéronautique civil et trouver de potentiels acquéreurs.

Le marché du ciel africain ne reste pour le moment pas trop puissant, mais il avance doucement avec la prise de volume des compagnies comme Ethiopian, Kenya Airways ou Royal Air Maroc. La plupart des transporteurs africains sont en réalité des compagnies régionales, cibles parfaites pour un C919 chinois.

Très au fait de cette réalité,  l’État chinois a déjà mis en route le C929, dont l’objectif est de briser l’hégémonie de Boeing 777 et 787 et de Airbus A350 et A380. Le C929 disposera entre 250 et 350 sièges. Ce qui permettra aux compagnies africaines de rallier les longues distances. C’est dire tout simplement que l’axe chine-Afrique connaîtra,  certainement, une intensification des échanges commerciaux dans les années à venir.

02Déc

Les tests de personnalité en Afrique sont-ils réellement fiables ?

Ceux qui s’intéressent un tant soit peu au processus de recrutement en Afrique, se rendront certainement compte de la fréquence de l’utilisation du test de personnalité  par les cabinets de recrutement en Afrique et les entreprises. Cette méthode est souvent utilisée par les spécialistes des RH  comme outil d’évaluation de l’adéquation du candidat avec le poste proposé. Plus concrètement, l’idée est d’essayer de découvrir, par le biais du test de personnalité, si le candidat  répond ou non aux attentes de l’entreprise.

Aujourd’hui, il  existe non seulement  de nombreux types de test de personnalité  sur le marché, mais le recruteur a également la possibilité  de demander à des professionnels du métier, la conception de tests plus spécifiques. Si ces tests ont le vent en poupe chez de nombreux recruteurs, il n’est pas sans pertinence de s’interroger sur leur  efficacité ? En d’autres termes, faut-il réellement les prendre au sérieux ?

Si l’on peut admettre l’importance des tests de personnalités en Afrique dans le processus du recrutement, on ne devrait pas pour autant exagérer leur rôle. Il serait ainsi réducteur d’affirmer que ces outils servent de panacée pour un recrutement réussi. En effet, un test de personnalité peut servir à compléter le jugement du recruteur, mais ne peut pas se substituer à celle-ci comme une base fiable. Le problème réside alors dans la mauvaise utilisation du test de personnalité. Certains recruteurs ont tendance à en faire un outil destinée à remplacer l’humain. Très souvent, il n’est pas utilisé de la meilleure des façons par les recruteurs.

Du reste, l’intérêt et la fiabilité des tests de personnalité dans le recrutement sont régulièrement remis en question. Ainsi, en 2018, une étude réalisée a démontré que les entreprises françaises étaient de moins en moins  intéressées par les tests de personnalité pour le côté sournois de certains d’entre eux, notamment pour les questions ambiguës qui sont parfois posées.

Beaucoup de tests ont été utilisés en 2018 pour s’intéresser à la personnalité des candidats. Cependant,  la réalité révèle que ces tests ont certes poussé des recruteurs à faire leurs choix, pour beaucoup d’entre eux,  le choix est déjà fait, avant même de réaliser le test, comme pour confirmer subjectivement une intuition ou pour se plier à une simple clause style en terme de recrutement.

En tout état de cause,  que la leur fiabilité soit établie ou non, les tests de personnalité doivent faire partie des outils incontournables utilisés par les professionnels des ressources humaines en Afrique.

13Nov

Pénurie de talents : capter et fidéliser les meilleurs profils

Alea Jacta est ! La guerre des talents est déclarée. Ce n’est plus une simple spéculation, mais une réalité tangible et ce, un peu partout dans le monde. La pénurie des talents a atteint un niveau record ces dernières années. Les employeurs s’arrachent quotidiennement les meilleurs profils capables de créer de la valeur ajoutée.

Les métiers du numérique et de l’ingénierie sont, de loin, les plus touchés par ce phénomène. L’édition 2018 de l’enquête nationale de l’IESF – la société des ingénieurs et scientifiques de France – montre qu’en France, les ingénieurs touchent une rémunération supérieure de 17 % en moyenne à celle des autres cadres.

Il urge ainsi,  pour toutes entreprises,  de réfléchir sur des pistes,  pour séduire et retenir les profils  rares sur le marché du travail, car ces derniers  constituent des éléments moteurs du changement dans l’entreprise.  Mais, comment s’y prendre concrètement ? Voici quelques pistes de solutions…    

Inventer une nouvelle façon de recruter

Contrairement au schéma classique où le candidat allait forcément vers le recruteur, c’est   désormais le contraire, car dans un contexte de pénurie de talents, c’est au recruteur d’aller séduire les candidats. Pour ce faire, il existe de nombreux outils qui permettent aux recruteurs d’interagir avec ses potentielles recrues. Il en est ainsi  des réseaux sociaux, des chatbots, forums virtuels, des jobboards, des chats lives, pour ne citer que ces derniers. Les recruteurs en quête de talents n’hésitent pas aussi, à créer un contenu ou un événement attrayant pour d’éventuelles recrues, pour ne pas s’en tenir exclusivement au recrutement frontal ou classique.

Proposer une rémunération attractive

Naturellement,  un bon traitement salarial est l’élément clef qui motive, de prime abord, le choix d’une entreprise pour un candidat,  tel qu’il soit. Cependant, force est de reconnaître qu’un salaire fixe ou un brut élevé ne signifie pas forcément une rémunération attractive. Ainsi,  pour bien se positionner dans cette guerre de chasse des talents, il est conseillé aux entreprises, de valoriser le package global, avec le nombre de jours de congé, les RTT, l’intéressement et la participation, l’existence d’un CE et de tout.  dispositif fiscalement avantageux ou permettant de préparer l’avenir. Tous ces avantages feront de votre entreprise un espace attractif pour les talents.

 Faire de votre entreprise un véritable « great place to work »

L’environnement de travail est très déterminant pour un travailleur. On a constaté d’ailleurs, à juste titre, que les canapés et les baby-foot font party, maintenant, du décor des grandes entreprises sous l’influence des startuppeurs. Mieux encore, les salles de sport privées réservées aux salariés sont devenues courantes dans de nombreuses entreprises.

Toutes ces collaborateurs innovations à suffisance, de l’intérêt des futurs pour un cadre de travail agréable. Ce besoin est encore beaucoup plus existant chez les plus jeunes générations. C’est dire tout simplement, que si vous tenez à bien vous positionner, en tant qu’entreprise, dans la guerre des talents, votre cadre de travail n’est pas à négliger.

11Nov

Afrique : Quand les multinationales misent sur les talents locaux

Dans une Afrique qui bouge et qui  s’ouvre de plus en plus au monde, il est impératif  que ses ressources humaines s’adaptent aux standards internationaux en se dotant de toutes qualifications nécessaires. Les jeunes africains, conscients de cette nouvelle donne, ont bien compris cela. Ainsi, s’attellent-t-ils à arrimer leurs formations aux besoins des  groupes internationaux qui viennent s’installer sur le continent africain en quête d’opportunité. Fortes de constat, ces multinationales ont fini de comprendre qu’il n’était plus judicieux de débarquer sur le continent noir avec hommes et bagages, pour s’y installer. Si cette logique était courante  au sein des groupes internationaux, elle semble aujourd’hui, à bien des égards, d’un autre âge.

Un recrutement local à toutes les échelles de l’entreprise …

Du middle au top management, les groupes internationaux installés sur le continent africain jettent  désormais leur dévolu sur les talents locaux, car conscients qu’ils ont tout à gagner à opter pour  des recrutements locaux. En termes de coût et de rapidité, recruter localement est bien plus avantageux et ce, quels que soient les secteurs d’activité concernés  et les métiers recherchés. L’expatriation des salariés par les entreprises, assurément très coûteuse, ne séduit plus autant les entreprises qui choisissent, de plus en plus,  d’embaucher des locaux. Le contrat d’expatriation d’un salarié prend très souvent en charge divers types de charges. Il en est ainsi de la prise en charge du logement sur place, de la scolarité des enfants, des  indemnités liées aux risques de sécurité du pays d’accueil, etc…

« L’africanisation » du recrutement pour moins de charges

Pour éviter les nombreuses charges liées au recrutement d’expatriés, les multinationales tendent, ces dernières années, à « africaniser » leurs ressources humaines et à recruter des talents locaux. Interrogée sur le pourquoi de cette nouvelle tendance de nombreux spécialistes des ressources humaines estiment que celle-ci répond à un double objectif. Il s’agit d’une part de bénéficier du recrutement en Afriquesur place qui est moins cher qu’un recours massif aux expatriés. D’autre part, opter pour des talents locaux permet aux entreprises de s’appuyer sur des salariés qui ont une meilleure connaissance du terrain, du contexte économique et social. Tous ces atouts sont essentiels pour les fonctions rattachées au juridique, au commercial ou à la supply chain. Très au fait de ces nombreux avantages, de nombreuses multinationales ont de plus en plus recours aux profils locaux en lieu et place des salariés internationaux. Autant dire tout simplement, que loin est derrière nous, le temps où les multinationales débarquaient en Afrique, valise et ressources humaines lieux d’ailleurs…

08Nov

Le télétravail : focus sur cette aubaine pour l’emploi en Afrique

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont rendu plus souple l’activité des travailleurs qui ne sont plus obligés d’être présents dans l’entreprise pour effectuer les tâches qui leur sont demandées. Cette possibilité révolutionnaire, désignée par le terme télétravail a fait tache d’huile sur le continent africain.

Le télétravail désigne plus spécifiquement une organisation du travail particulière, c’est-à-dire l’exercice d’une professionnelle, en tout ou en partie à distance. Le travail s’effectue en dehors des locaux de l’entreprise grâce aux technologies de l’information et de la communication (Internet, téléphonie mobile, fax, etc.). Il peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite etc.

L’Afrique, avec une population de 60% de jeune, dont la moitié est au chômage, peut, grâce, au télétravail, renverser la tendance, en diminuant son taux de chômage.

C’est du moins ce que confirme un rapport de l’Organisation Internationale du travail qui s’est penché sur le travail en Afrique. Intitulé « Délocalisations et conditions de travail dans le télétravail », ce rapport constituant la première étude approfondie du secteur du télétravail, composé d’une partie des services « parlés », tels que les centres d’appel ou de contact clientèle, et d’ autre part les services administratifs, tels que la finance et la comptabilité, le traitement et la gestion des données informatiques, et le développement des ressources humaines.

Selon ce rapport, le télétravail au sens large, comprenant la délocalisation et l’externalisation des services aux entreprises des pays industrialisés vers les pays en développement, grâce aux technologies de l’information, crée en Afrique, des emplois « de relativement bonne qualité au regard des pratiques locales ».

Ce rapport plaide, cependant, pour une amélioration du secteur du télétravail en Afrique, afin de pouvoir offrir au continent un véritable travail décent. Ce plaidoyer est d’autant plus pertinent qu’un diplômé sur deux qui sorte des centaines d’universités africaines, chaque année, ne réussit pas une insertion professionnelle dans sa spécialité, ou tente sa chance en Europe où les économies et les populations sont de moins en moins accueillantes.

Le télétravail se veut ainsi un outil qui permet aux jeunes africains, de bénéficier des moyens d’évoluer et de prospérer dans un marché du travail, de plus en plus ouvert et international.

Dans le monde qui fait face à une pénurie de plus en plus importante de main d’œuvre qualifiée dans de nombreux domaines, l’Afrique, pourrait, grâce à l’avènement du télétravail, se tailler une place de choix sur le marché mondial de l ’emploi et revenir sur le devant la scène très rapidement.

06Nov

Refus répétitifs de candidature : comment faire face à la démotivation?

La plupart des chercheurs d’emploi sont confrontés,  très souvent, au refus de leur candidature pour un poste dont  il rêve pourtant. Recevoir une réponse négative d’un recruteur après un entretien d’embauche est certainement l’expérience la mieux partagée des demandeurs d`emploi.  Entre déception et perte de confiance en soi, les conséquences sont nombreuses, surtout lorsque cela nous arrive très souvent. Pour autant, rien n`est perdu. Plutôt que de désespérer, vous devez  opter de miser sur votre échec pour avancer. La suite de vos recherches n’en sera que fructueuse… Pour ce faire, voici quelques pistes…

Mettez à jour votre CV

Vous êtes convaincus qu`une offre d`emploi vous parle, que votre profil correspond exactement aux critères de l`offre ? Malgré tout,  votre candidature n’a pas été retenue. Au lieu d’y voir un échec démotivant, vous devez vous rendre à l’évidence en vous interrogeant sur ce qui n’a pas marché.   En effet, si votre candidature n’a pas été retenue, c’est certainement parce que vous avez quelque chose à revoir. Prenez le temps de parcourir à nouveau l’annonce et ajuster votre CV en conséquence.  Si vous ne réussissez pas localiser le problème en terme d`incohérence ou d’infos manquantes, demandez l’avis d’une tierce personne qui pourra, peut-être, vous donner son avis avec détachement et objectivité. Cela vous servira de leçon pour la prochaine fois

Cherchez à en savoir plus sur les motifs du refus en interrogeant le recruteur…

Quelle que soit la situation à laquelle on est confronté, on a besoin de la comprendre pour mieux la gérer et d`avancer.  Ainsi, si à la suite d`un entretien, vous avez eu une réponse négative, faites tout pour comprendre ce qui s’est passé. N`hésitez pas à vous entretenir avec le recruteur afin de lui poser des questions plus précises sur les motifs de son refus. Cette attitude est payante,  car vous permettra d’ajuster vos candidatures pour la suite. L`erreur que vous avez commise lors de votre entretien a été, peut-être, de mal mettre en avant vos compétences ou de raconter avec incohérence votre parcours. Si vous parvenez à déceler le fond du problème, votre motivation en sera préservée et vous vous donnez plus de chance pour les prochaines candidatures.

 

Ne misez pas sur une seule candidature …

Quand vous idéalisez un poste au point de ne miser que sur votre candidature à ce poste, le refus du recruteur  sera très déterminant et pourra saper votre moral. C`est la raison pour laquelle, vous devez multipliez vos candidatures,  afin d’avoir la chance d’avoir de nouveaux entretiens. Si au moment de recevoir la réponse négative d`un recruteur, vous avez déjà calé dans votre agenda un autre entretien,  votre motivation sera protégée. En tout état de cause, ayez toujours tête, cette célèbre citation de Nelson Mandela, “Je n’échoue jamais,soit je gagne, soit j’apprends”. Autant dire tout simplement qu`une candidature refusée est toujours une expérience de plus.