02Mar

Talents locaux – Avec les nombreuses entreprises et startups qui s’ajoutent chaque année au marché professionnel africain, le besoin de compétences techniques et fonctionnelles aux normes internationales et à l’ère du numérique se fait de plus en plus sentir.

Mais l’Afrique a ses propres réalités. Actuellement, les grandes entreprises, dont beaucoup sont des multinationales, cherchent des profils professionnels qui sachent réussir la conversion de l’entreprise et la rendre fonctionnelle dans son milieu d’adoption. Deux choix principaux s’offrent aux recruteurs Africains de ces grandes entreprises : l’expertise locale et étrangère, surtout celle issue de la Diaspora. Dans une de ses publications, le magazine Jeune Afrique soulevait le problème du niveau de formation en Afrique, jugé insuffisant dès fois, qui permette aux candidats locaux de répondre rapidement à certaines exigences professionnelles. Cependant, la majorité des postes juniors sont confiés aux cadres locaux.

Dans les secteurs tels que les banques, les mines, la grande distribution, la construction etc. : « les multinationales s’arrachent les managers africains.

Une aubaine pour ces cadres, qui voient les offres se multiplicateur et leurs salaires augmenter », écrit le magazine. Dans d’autres secteurs, trouver un candidat local peut parfois être un exercice difficile pour les recruteurs africains. Parmi eux, les infrastructures (routes, énergie…), la construction ou l’industrie extractive, où l’on note plus de difficultés pour trouver leurs ingénieurs et chefs de projets sur place. Malgré ce fossé à combler, les employeurs tentent d’imposer le choix de cadres locaux, avec, au préalable, une formation spécialisée à subir. Un des avantages de l’expertise locale pour les multinationales, c’est leur pouvoir de réduire leurs coûts (logement, véhicule, primes de sécurité), leur proximité culturelle et d’éviter les tracasseries administratives subies pour embaucher des expatriés.

Par ailleurs, dans le middle-top management, l’expertise et l’expérience des cadres de la diaspora sont bien appréciées par les recruteurs africains. Et pour peser sur l’actuelle balance, les professionnels africains expatriés ont vite fait leur perception du marché du recrutement. Beaucoup de ces cadres acceptent désormais des propositions de postes clés dans des multinationales, dans des conditions plus souples, voire très proches de celles des cadres locaux. Actuellement, de plus en plus de cadres africains qualifiés et expatriés acceptent d’aligner leurs prétentions salariales selon les normes occidentales, (entre 2,5 et 4 millions de F CFA mensuel), mais avec moins d’avantages annexes : c’

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