22Oct

Recruteurs, le saviez-vous ? Un candidat déçu est un client perdu

La porosité des frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle n’est plus une idée à débattre, mais un constat à faire. Il est, en effet,  à peine inutile de préciser que démêler les relations de travail de celles qui relèvent de la vie privée n’est pas toujours évident, bien que souhaitable dans l’absolu. Notre  expérience professionnelle vécue avec une entreprise, peut façonner, en grande partie, notre perception de celle-ci. 

Le fait, par exemple, pour un chercheur d’emploi,  de voir sa candidature au sein d’une entreprise non prise en compte ou banalisée, peut être à l’origine d’une certaine frustration qui fera de ce candidat un client ou un consommateur de moins pour l’entreprise concernée.   Les entreprises ne s’en rendent pas compte ou n’y attachent pas beaucoup d’importance. Pourtant, il s’agit d’une donne importante à ne pas négliger. 

Des  études sérieuses ont révélé l’ampleur de cette question. Ces dernières ont  aboutie à la conclusion surprenante qu’un candidat déçu est un client potentiellement perdu. En effet, la plupart  des candidats sondés avouent être impactés en tant que consommateurs par leur expérience candidat. L’expérience candidat, à l’occasion d’un potentiel recrutement, a des répercussions certaines sur l’image globale de l’entreprise. Une candidature mal considérée change ainsi leur regard de consommateur au grand dam de l’entreprise. 

Certains spécialistes s’étant penché sur la question en déduisent  que la marque est devenue un tout où les RH et le marketing ne sont plus dissociés.  Il en résulte, pour l’entreprise, l’obligation de ne plus banaliser l’expérience candidat sous peine  de voir sa réputation globale en pâtir et de voir également une bonne partie de ses consommateurs se détourner d’elle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises envoient des réponses automatiques aux mails des différents candidats. Il s’agit certes d’un début de solution, mais  qui reste quand même insuffisant dans la mesure où ce format impersonnel donne l’impression aux candidats de ne pas avoir eu de retour. 

Certains  spécialistes suggèrent ainsi une  personnalisation systématique des messages afin  d’expliquer au candidat les raisons pour lesquelles sa candidature n’a pas reçu une suite favorable. Les motifs du refus sont variés. Il peut s’agir d’une expérience professionnelle jugée insuffisante, d’un poste déjà pourvu, etc. 

Quoi qu’il en soit, une  candidature restée lettre morte impacte négativement sur l’image que les candidats ont  de l’entreprise. Tâchez alors d’y remédier du mieux que vous pouvez !

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14Oct

Bien s’intégrer dans un nouvel emploi en Afrique

Après plusieurs entretiens d`embauche, vous venez enfin de décrocher le job de vos rêves. Vous avez procédé avec enthousiasme à la  signature de votre contrat. Pour autant, tout n’est pas encore joué. Il vous reste une autre étape, tout aussi importante que celle précédente, c`est à dire réussir votre intégration votre nouvelle  entreprise.

Cette étape apparemment simple ne l’est pas en réalité, car il va de soi que s’adapter à un   univers inconnu n`est pas chose aisée surtout pour ceux qui viennent de découvrir le monde du travail.  C`est la raison pour laquelle, il n’est pas sans intérêt de s’intéresser aux recettes nécessaires, pour  parvenir à s’intégrer dans un cadre de travail nouveau.

De prime abord, l’une des choses les plus importantes pour une personne qui intègre une nouvelle entreprise,  c`est de se faire une idée exacte des enjeux de celle-ci. Faute de quoi, il sera difficile s’y adapter convenablement.  Ainsi, pour Catherine Berliet, coach et co-auteure de Manager au quotidien, trois étapes sont fondamentales pour réussir à s’intégrer dans une nouvelle entreprise.

La première consiste, tout d`abord,  selon elle, à bien se préparer à son futur emploi,  en relisant en détail ses fiches de poste, afin de connaître très précisément ses paramètres d’action.  

La deuxième étape consiste ensuite,  à réaliser un SWOT, un acronyme dérivé de l’anglais pour Strenghts (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). L`idée est de formaliser par écrit les points nécessaires pour être rapidement opérationnel dans votre nouvel emploi.

Enfin le troisième point consiste, toujours selon Catherine Berliet,  à s`intéresser aux « Totems et Tabous ». A l’en croire, cela concerne tout l’aspect culturel de l’entreprise, ses valeurs, sa genèse etc…  Plus concrètement, il s’agira pour le nouvel arrivant, d’observer le dress-code en vigueur, la façon dont les gens se parlent et leur mode de fonctionnement en interne.

Durant cette phase d’intégration,  il est essentiel de s’ouvrir aux autres,   d’aller vers eux pour faciliter le contact et la communication. Cela est d’autant plus important  que durant les premiers jours, vous serez forcément jugé par vos nouveaux collaborateurs. Soyez donc sympathique et ouvert, sans vous mettre en avant de manière arrogante.

 

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11Oct

L’intelligence artificielle en Afrique

L’intelligence artificielle s’est, aujourd’hui, invitée dans notre quotidien, en s’y taillant une place ce choix. Cette logique est vertigineuse. C’est l’avenir de la planète qui se joue avec l’IA. Celui qui deviendra leader, en la matière, sera le maître du monde, présidait le président russe, Vladimir Poutine. 

Dans le monde du travail, si d’aucuns ressentent une certaine crainte à son égard, d’autres y voient une aubaine. En Afrique, l’intelligence artificielle a transformé les habitudes. Dans cette partie du monde, de plus en plus de jeune ont saisi la balle au rebond pour bénéficier pleinement de tous les avantages qu’offre l’IA. Il s’est donc produit, en d’autres termes, une sorte d’effervescence entrepreneuriale sur le continent noir, avec l’avènement de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est constituée par un ensemble de fonctions que l’ordinateur est à même d’accomplir mieux qu’un cerveau ou l’intelligence humaine. Il en est ainsi, par exemple, de l’analyse de masses colossales de données, afin de procéder à une évaluation des risques. L’IA permet à la machine d’apprendre toute seule de ces masses de données pour s’améliorer.

Face à l’énorme potentiel qu’offre l’IA, l’Afrique entend bien s’y accrocher pour ne pas rater la marche du monde, comme en atteste l’investissement de plus en plus import, dans le domaine. Du domaine de la santé, à l’éducation, en passant par l’environnement, les applications grand public s’appuyant sur l’IA ont le vent en poupe dans une Afrique où le smartphone connaît une croissance exponentielle.

D’ailleurs, à en croire Koundi, associé chez Deloitte Afrique, le nombre d’appareils qui est de 350 millions actuellement, devrait doubler d’ici à 2020 en Afrique. Les prix ont chuté de 80 à 30 dollars, à peine deux ans, grâce notamment à l’apparition d’appareils spécialement conçus pour l’Afrique.

 Fort de ce constat, Betelhem Dessie a pu évoquer que l’IA pourrait ainsi être le levier qui permettra au continent africain de se hisser au rang des pays du Nord. Il s’agirait en quelque sorte, d’une sorte d’accélérateur de développement qui oubliera que l’Afrique a fait l’impasse sur les deux premières révolutions, l’industrielle et la postindustrielle.

A l’instar des autres régions de la planète, l’Afrique subit les conséquences de l’IA sur son marché du travail. Aujourd’hui, malgré les nombreux avantages qu’offre celle-ci, elle risque de disparaître beaucoup d’emplois en Afrique. C’est d’ailleurs là, l’un des principaux soucis des détracteurs de cette donne révolutionnaire. Cependant, malgré les craintes qu’elle nourrit, l’IA est bien accueillie sur le continent noir.

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07Oct

La culture d’entreprise : un enjeu de taille dans le recrutement

Toutes les collaborations, quelle que soit leur nature, exigent que les partenaires concernés s’entendent sur un minimum de règles ou de valeurs. Les relations professionnelles n’échappent pas à cette règle. Mieux encore, cette dernière  s’y applique avec une teneur non négligeable. Ce constat rend nécessaire, pour le recruteur, une prise en compte, dans le cadre de son recrutement, de la culture de son entreprise. Il devra, en d’autres termes, en sus de la recherche de personnes qualifiées, se demander si ces dernières pourront s’adapter aux valeurs de son entreprise. C`est dire tout simplement que la culture d’entreprise  a fini de s’imposer comme un enjeu de taille au cœur de la problématique du recrutement.

Le terme culture d’entreprise étant assez vaste, se prête difficilement à une définition simple. Il est,  cependant, admis qu`il est lié à toutes les pratiques de l’entreprise, fut-elles formelles ou informelles,   à toutes ses traditions ainsi qu` à la dynamique interne qui a pu se mettre en place au fil du temps.

La culture d’entreprise ne se résume plus  à un simple concept théorique, sans réel impact sur le fonctionnement et l’organisation des entreprises. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c`est qu`elle joue un rôle central dans le processus du recrutement, aussi bien  pour l’entreprise que pour le candidat.

Certaines études ont pu ainsi montrer  que recruter des candidats en phase avec la culture d’entreprise réduirait le turnover de 30%.  En clair, il semble aller de soi que recruter des candidats dont le système de valeurs n`est pas conforme  à celui de l’entreprise peut déteindre négativement sur la productivité de cette dernière.

De manière générale, une culture d’entreprise  est la combinaison d’éléments disparates. Les plus visibles sont,  entre autres, le style vestimentaire, le relationnel entre les collaborateurs. L’environnement de travail est aussi un élément important de la culture d`entreprise en ce sens que   les cultures d’entreprise peuvent différer selon que les employés travaillent en open space ou dans des bureaux fermés. 

D’autres éléments sont moins visibles. Ils concernent,  par exemple, l’ambiance de travail, le style de management ou le mode relationnel de l’entreprise.  La culture d’entreprise n’est pas la même si les employés se serrent la main ou se font la bise.

En tout état de cause, il est clair qu’un  employé qui évolue dans une culture qui lui correspond se sent plus  à l`aise, et a plus de chance de collaborer plus durablement avec son employeur. 

A contrario,  un candidat qui intègre une entreprise dont les valeurs ne lui correspondent pas aura du mal  à s’épanouir et s’adapter. Le comportement qu’on lui demande ne lui correspondra pas. Il aura donc plus de mal à développer un sentiment d’appartenance. En bref, il y a de fortes chances pour qu’il cherche  ailleurs.

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03Oct

Entreprises Africaines, formez vos salariés aux métiers futurs

Les innovations technologiques n’ont pas encore fini de bouleverser le monde professionnel. Les changements qu’elles apportent obligent les travailleurs de tout bord à sortir de leurs zones de confort,  pour se projeter vers un marché du travail futur et en mutation rapide. Ce constat est d`autant plus vrai qu`une étude menée par le World Economic Forum révèle que 65% des enfants qui entrent en primaire ces dernières  années feront des métiers qui n’existent pas encore. Ainsi, les innovations technologiques donneront naissance à de nouveaux emplois. Il faut donc s’y préparer pour ne rater la marche du monde. Pour les entreprises africaines, il est fondamental  de préparer leurs collaborateurs aux métiers de demain. Pour ce faire, une formation repensée doit être de mise.

Former vos salariés  au savoir-apprendre et au savoir-chercher 

La formation des salariés aux métiers qui n’existent pas encore peut se révéler difficile. Elle passe nécessairement par la  préparation de ces derniers, afin qu`ils soient disposés à s’ouvrir à de nouveaux savoirs. Il s’agira pour l’entreprise, de stimuler la curiosité de ses  collaborateurs en les formant au savoir-apprendre et au savoir-chercher. Cette approche rompt naturellement avec la conception classique de la formation qui repose sur du court terme,  en ce sens que la vitesse de l`évolution des métiers dans l’entreprise, rend inopérante une formation non projetée vers le futur. Il faut ainsi susciter chez les salariés l’envie d’apprendre.

Préparez vos salariés  à envisager sereinement  la reconversion

S`il est indéniables que les innovations technologiques vont donner naissance à  de nouveaux métiers, le revers de la médaille de cette nouvelle donne est la disparition  d’autres métiers sous l’effet de la digitalisation. Les salariés doivent alors prendre conscience de cette nouvelle réalité  et se doter des moyens techniques de se convertir à de nouveaux métiers rapidement. Un salarié pourra ainsi changer de métiers plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle en découvrant de nouvelles compétences. L’entreprise a tout intérêt à maintenir l’employabilité de ses collaborateurs dans les années à venir, et ainsi se démarquer.

Faciliter les conditions d’accès à la formation pour les salariés 

La formation des collaborateurs est un besoin qui a toujours existé en entreprise, mais elle est des fois négligée ou reléguée par certains employeurs qui sont plus guidés par la recherche d’une plus grande rentabilité. Aujourd’hui, l`évolution s’est dessinée dans le sens  de rendre la formation aux métiers futurs comme une condition d’existence de l`entreprise. Il faut désormais repenser la formation et la rendre plus accessible. L’entreprise va devoir prendre le relais de l’éducation scolaire. La formation ne doit pas être vue comme une contrainte. Elle  doit découler de la propre volonté de l’employeur de préparer ses salariés.

 

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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13Sep

Le burn out un mal méconnu en Afrique

Dans un monde où les entreprises sont, de plus en plus, en quête permanente de performance et de gain, le burn out ou  l’épuisement professionnel n’est plus une hypothèse d’école. Aujourd’hui, plus que jamais, la société accélère à un rythme effréné. Cela nécessite, pour les acteurs du monde du travail, une très grande capacité  d’adaptation et ce, à toutes les situations professionnelles. La prévention des burn-out s’impose ainsi comme une nécessité permettant d’assurer l’augmentation des performances des travailleurs et de booster leur créativité. En Afrique, cette question est encore peu explorée. Rares sont,  en effet, les entreprises qui prennent en compte ce volet important de la vie du travailleur pour prévenir toute forme de souffrance et d’accident psychique au travail. Pourtant, il existe des outils et des protocoles qui le permettent. Mais, tout compte fait, quels sont les causes du burn out et comment se manifeste-t-il ?

Quels sont les causes du Burn Out ?

Mal peu connu en Afrique, le burn out peut se définir comme un état d’épuisement physique, émotionnel et mental lié à une dégradation du rapport d’une personne à son travail. Le risque de burn out ou d’épuisement professionnel est existant chez tous les professionnels qui exercent  des métiers qui demandent un engagement professionnel intense. C’est la raison pour laquelle, les soignants furent les groupes professionnels chez qui, on a décelé en premier, les signes du burn Out. L’épuisement professionnel est une question d’autant plus sérieuse qu’elle est classée en 2e position dans les affections d’origine professionnelle.  La naissance d’un burn Out se fait jour lorsque le travailleur a le sentiment qu’il y a un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu’il se fait de son métier et la réalité de son travail. Cela est à l’origine d’un stress permanent  invivable. Le burn out n’est pas rangé dans la catégorie des maladies mentales. Il s’agit, plutôt, d’un ensemble de symptôme résultant de la dégradation du rapport subjectif au travail.

Quels sont les manifestations  du Burn Out ?

 Le burn out se manifeste par un épuisement émotionnel, physique et psychique. La personne ressent une grande fatigue que  les temps de repos habituels ne parviennent plus à soulager. En conséquence, elle devient improductive, incapable de bien  faire son travail. Bref, l’épuisement professionnel conduit à un désengagement professionnel combiné à une dévalorisation de soi, une  perte de la sensation d’accomplissement au travail, une impression de ne plus être à la hauteur. Plusieurs travailleurs dans les entreprises en Afrique en sont victimes sans qu’elle ne suscite  un grand intérêt de la part des acteurs du monde professionnel.

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11Sep

Bien-être au travail. Où en sommes-nous en Afrique?

Depuis la vague de suicides de salariés en 2007 qui avait défrayé la chronique en France,  la qualité de vie au travail n’est plus un sujet anecdotique pour les états-majors. On en parlait peu, mais ces drames ont éclairé d’une vive lumière  la place du bien-être au travail en tant que facteur clé de motivation du travailleur. C’est, en effet, un secret de polichinelle, que rien d’extraordinaire ne peut être réalisé, quand le salarié évolue dans un cadre professionnel qui sape sa morale et le plonge dans un stress permettant. Certaines entreprises ont d’ailleurs bien compris cela. C’est la raison pour laquelle, des mécanismes sont mis  en place par les entreprises afin de favoriser le bien-être de leurs salariés. Celles africaines ne sont pas en reste. Cependant, force est de constater, pour s’en désoler que, la partie immergée de l’iceberg n’en demeure pas importante. La prise en compte de ce paramètre, au sein de nombreuses entreprises africaines, reste encore ineffective.

Un regain d’intérêt de la notion de bien-être au travail   pour l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), consciente des enjeux du bien-être au travail en a donné une définition officielle.  Celle-ci le définit comme  » Un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail « . En des termes plus prosaïques,  Le  » bien-être au travail  » renvoie à l’ensemble des facteurs plus ou moins identifiables susceptibles d’influer sur la qualité de vie des employés sur le lieu de travail. Il en est ainsi de la sécurité et l’hygiène des locaux, de la protection de la santé des salariés, de  l’impact physique ou psychosocial des tâches effectuées, de l’ergonomie de l’espace de travail, etc. Selon David Mahé, administrateur de Syntec Conseil et président du cabinet conseil Stimulus, qui publie un observatoire du stress au travail, « il existe deux types de motivation, celle qui donne du sens à ce que l’on fait et celle qui est liée au devoir. L’engagement relève du sens et du plaisir ».  Malgré tout, en Afrique, de nombreuses entreprises peinent à s’imprégner de cette réalité. 

Une prise en compte théorique du bien-être au travail dans de nombreuses entreprises africaines

En Afrique, sur le plan formel, de nombreuses entreprises communiquent sur l’intérêt qu’elles portent au bien-être de leurs employés. Cependant,  à y regarder de plus près, on constate qu’il y’a un fossé entre la réalité et les déclarations d’intentions. L’évolution est plus de façade. Les entreprises africaines doivent alors  s’engager réellement dans des processus pour l’amélioration des conditions de vie au travail. Il s’agit en d’autres termes, de placer l’Humain au centre des valeurs de l’entreprise au grand bonheur de cette dernière et de ses collaborateurs.

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03Sep

Comment bien préparer la négociation salariale

La place du salaire  au sein des relations de travail  ne doit pas être un sujet tabou. Tous les salariés  sont, à un moment donné de leur vie professionnelle, obligés d’aborder la question,  quelquefois embarrassante, à savoir, comment bien négocier son salaire. Il s’agit alors d’une étape incontournable. Négocier son salaire avec son employeur oui,  Mais comment? Il s’agira, à travers cette interrogation, de mettre en lumière, les techniques permettant d’aborder avec succès, cet exercice qui  n’est pas de tout repos.

 

  • Soyez réaliste

 

Une augmentation de salaire est toujours un effort de plus pour l’employeur. Ainsi, si vous voulez demander une renégociation de votre salaire, en tant qu’employé, assurez-vous que le sacrifice que vous demandez à votre employeur est réaliste.   Si vous demandez une augmentation exagérée à votre employeur, vos chances de réussite sont moindres. La bonne précaution est d’essayer de vous faire une idée exacte des salaires habituellement perçus par ceux qui occupent le même poste que vous.  Ayez aussi à l’esprit, que quand vous allez vers une négociation de salaire, que le manque d’ouverture et de souplesse peuvent plomber la discussion. Ne tentez pas d’imposer vos conditions. Acceptez, si besoin, de faire des concessions. 

 

 

  • Choisir son moment

 

L’issue d’une demande de négociation de salaire dépend aussi du moment choisi. Ne vous précipitez pas. Guettez le moment opportun pour vous lancer.  A l’évidence, il faut se garder de demander une négociation de salaire quand votre supérieur est débordé et sur les nerfs. N’omettez pas aussi de vous renseigner  sur la santé financière de votre entreprise. Si elle n’est pas bonne ou si elle connaît de gros problèmes, une demande d’augmentation est, à priori, inopportune. En tout état de cause,  il n’existe pas une formule magique pour réussir à bien négocier son salaire, le contexte, l’état d’esprit de votre employeur et la situation économique de votre entreprise sont des paramètres à prendre en compte.

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23Mai

Investissement en Afrique : Ces secteurs en vogue

A la faveur d’une économie de plus en plus mondialisée, le continent africain a le vent en poupe. Il attire et fait rêver de nombreux investisseurs à la recherche d’opportunités d’affaires. L’Afrique devient ainsi l’une des destinations de prédilection favorites en termes d’extension d’activités.