27Jan

L’ expatriation en Afrique : une opportunité à saisir

Sauf à vouloir nager à contre courant, il est impossible de nier que l’Afrique demeure, aujourd’hui, l’une des locomotives de la croissance mondiale. Avec un taux de croissance moyen intéressant, ces dernières années, le continent noir habille les entreprises multinationales et les investisseurs de tout bord. Se tourner vers ce continent est devenu une tendance très prometteuse. L’expatriation en Afrique connaît, par conséquent, un succès de plus en plus important

Pourquoi partir en Afrique ?

Une belle opportunité de carrière peut s’offrir à vous, si vous décidez de travailler en Afrique en tant qu’expatrié. Mais, il est impératif d’anticiper sur ce qui vous attend sur place et ce, quel que soit le chemin que vous avez emprunté pour trouver un travail à l’étranger. En plus de l’opportunité d’apprentissage d’une culture différente et enrichissante, travailler en Afrique vous donne l’avantage de bénéficier d’une vie moins chère, car généralement le coût de la vie est plus abordable dans les pays africains qu’ en Europe ou dans d’autres continents. Vous pouvez ainsi avoir la possibilité d’avoir un cadre de vie plus confortable à moindre coût. Côté logement, personnel de maison et voiture, les avantages dont vous bénéficiez en Afrique, sont de loin plus intéressants qu’en Europe.

Les opportunités professionnelles à saisir en Afrique

A en croire les estimations de la Banque Mondiale, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,6 % en moyenne sur la période 2019-2020. A la faveur de cette croissance, les pays émergents du continent enregistrent, de plus en plus, la présence d’entreprises qui viennent y investir. Cette donne, en plus de réduire le taux de chômage, augmente les opportunités professionnelles pour les expatriés. Pour preuve, le secteur pétrolier est l’un des plus prometteurs en Afrique. L’Angola, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, l’Algérie, la Libye et récemment le Sénégal, constituant d’importants pôles de production pétroliers. Ainsi, du fait des besoins réels d’exploitations de cette homme pétrolier, le domaine de la construction connaît un essor remarquable dans la plupart de ces pays. Pour ceux qui s’activent dans ce domaine, les opportunités sont alors nombreuses. Par ailleurs, le secteur bancaire africain qui se développe rapidement fait naître de nouvelles opportunités de travail. Dans ce domaine précis, les expatriés ont beaucoup à gagner en optant de travailler dans les pays du Maghreb et d’Afrique de l’ouest.

Préparer son départ en Afrique

Même si l’Afrique est une terre d’opportunité, il est déconseillé d’y débarquer sans une bonne préparation. Celle-ci est d’ailleurs un préalable fondamental. Ainsi, bien avant la signature de votre contrat d’expatriation, assurez-vous que les termes et conditions, notamment financières qui vous sont proposés, vous conviennent. Cela vous évitera toute mauvaise surprise. Mieux encore, il est préférable que votre contrat mentionne les conditions qui vous attendent à votre retour. Aussitôt ce contrat signé, assurez-vous que toutes les conditions légales sont réunies pour vous permettre de travailler en toute sérénité dans votre pays d’accueil. Du visa de séjour aux autorisations indispensables pour exercer votre profession, tout doit être au complet. Vous devez également vérifier que vos vaccins sont à jour avant d’embarquer. Un titre d’exemple,

14Oct

Bien s’intégrer dans un nouvel emploi en Afrique

Après plusieurs entretiens d`embauche, vous venez enfin de décrocher le job de vos rêves. Vous avez procédé avec enthousiasme à la  signature de votre contrat. Pour autant, tout n’est pas encore joué. Il vous reste une autre étape, tout aussi importante que celle précédente, c`est à dire réussir votre intégration votre nouvelle  entreprise.

Cette étape apparemment simple ne l’est pas en réalité, car il va de soi que s’adapter à un   univers inconnu n`est pas chose aisée surtout pour ceux qui viennent de découvrir le monde du travail.  C`est la raison pour laquelle, il n’est pas sans intérêt de s’intéresser aux recettes nécessaires, pour  parvenir à s’intégrer dans un cadre de travail nouveau.

De prime abord, l’une des choses les plus importantes pour une personne qui intègre une nouvelle entreprise,  c`est de se faire une idée exacte des enjeux de celle-ci. Faute de quoi, il sera difficile s’y adapter convenablement.  Ainsi, pour Catherine Berliet, coach et co-auteure de Manager au quotidien, trois étapes sont fondamentales pour réussir à s’intégrer dans une nouvelle entreprise.

La première consiste, tout d`abord,  selon elle, à bien se préparer à son futur emploi,  en relisant en détail ses fiches de poste, afin de connaître très précisément ses paramètres d’action.  

La deuxième étape consiste ensuite,  à réaliser un SWOT, un acronyme dérivé de l’anglais pour Strenghts (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). L`idée est de formaliser par écrit les points nécessaires pour être rapidement opérationnel dans votre nouvel emploi.

Enfin le troisième point consiste, toujours selon Catherine Berliet,  à s`intéresser aux « Totems et Tabous ». A l’en croire, cela concerne tout l’aspect culturel de l’entreprise, ses valeurs, sa genèse etc…  Plus concrètement, il s’agira pour le nouvel arrivant, d’observer le dress-code en vigueur, la façon dont les gens se parlent et leur mode de fonctionnement en interne.

Durant cette phase d’intégration,  il est essentiel de s’ouvrir aux autres,   d’aller vers eux pour faciliter le contact et la communication. Cela est d’autant plus important  que durant les premiers jours, vous serez forcément jugé par vos nouveaux collaborateurs. Soyez donc sympathique et ouvert, sans vous mettre en avant de manière arrogante.

 

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11Oct

L’intelligence artificielle en Afrique

L’intelligence artificielle s’est, aujourd’hui, invitée dans notre quotidien, en s’y taillant une place ce choix. Cette logique est vertigineuse. C’est l’avenir de la planète qui se joue avec l’IA. Celui qui deviendra leader, en la matière, sera le maître du monde, présidait le président russe, Vladimir Poutine. 

Dans le monde du travail, si d’aucuns ressentent une certaine crainte à son égard, d’autres y voient une aubaine. En Afrique, l’intelligence artificielle a transformé les habitudes. Dans cette partie du monde, de plus en plus de jeune ont saisi la balle au rebond pour bénéficier pleinement de tous les avantages qu’offre l’IA. Il s’est donc produit, en d’autres termes, une sorte d’effervescence entrepreneuriale sur le continent noir, avec l’avènement de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est constituée par un ensemble de fonctions que l’ordinateur est à même d’accomplir mieux qu’un cerveau ou l’intelligence humaine. Il en est ainsi, par exemple, de l’analyse de masses colossales de données, afin de procéder à une évaluation des risques. L’IA permet à la machine d’apprendre toute seule de ces masses de données pour s’améliorer.

Face à l’énorme potentiel qu’offre l’IA, l’Afrique entend bien s’y accrocher pour ne pas rater la marche du monde, comme en atteste l’investissement de plus en plus import, dans le domaine. Du domaine de la santé, à l’éducation, en passant par l’environnement, les applications grand public s’appuyant sur l’IA ont le vent en poupe dans une Afrique où le smartphone connaît une croissance exponentielle.

D’ailleurs, à en croire Koundi, associé chez Deloitte Afrique, le nombre d’appareils qui est de 350 millions actuellement, devrait doubler d’ici à 2020 en Afrique. Les prix ont chuté de 80 à 30 dollars, à peine deux ans, grâce notamment à l’apparition d’appareils spécialement conçus pour l’Afrique.

 Fort de ce constat, Betelhem Dessie a pu évoquer que l’IA pourrait ainsi être le levier qui permettra au continent africain de se hisser au rang des pays du Nord. Il s’agirait en quelque sorte, d’une sorte d’accélérateur de développement qui oubliera que l’Afrique a fait l’impasse sur les deux premières révolutions, l’industrielle et la postindustrielle.

A l’instar des autres régions de la planète, l’Afrique subit les conséquences de l’IA sur son marché du travail. Aujourd’hui, malgré les nombreux avantages qu’offre celle-ci, elle risque de disparaître beaucoup d’emplois en Afrique. C’est d’ailleurs là, l’un des principaux soucis des détracteurs de cette donne révolutionnaire. Cependant, malgré les craintes qu’elle nourrit, l’IA est bien accueillie sur le continent noir.

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09Oct

Relations professionnelles : comment gérer un collaborateur difficile ?

Comme toutes les relations, celles professionnelles ne sont pas toujours cordiales. Bien souvent,  la vie en entreprise nous contraint à traiter avec des collaborateurs difficilement gérables. Collègues, patrons, employés,  les personnes difficiles en entreprise peuvent déteindre négativement sur notre moral. Si vous ne maîtrisez pas la bonne attitude contre elles,  ces dernières peuvent vous rendre la vie dure. Sur le plan mental, émotionnel et physique, c’est éprouvant de les gérer à moins de comprendre leurs jeux.  Malheureusement, elles sont présentes partout, et dans toutes les catégories d`entreprise, allant du TPE au PME, en passant par les grandes entreprises. Mais comment s’y prendre avec elles? Le point sur les lignes qui suivent.

 

Préparez votre répartie

Un collaborateur difficile se donne du plaisir à réveiller en vous   une attitude de défense, de colère, de peur ou encore de tristesse. Son objectif est avant tout de saper votre moral, afin d`avoir le contrôle de vos émotions. Ne lui donnez pas cette chance,  car cela ne tient qu’à vous de le laisser y parvenir ou de le stopper net. La moindre manifestation de votre émotion le laissera penser qu’il a le contrôle vous. Pour éviter cela, préparez votre répartie pour assurer vos arrières. Ayez en tête une ou deux phrases que vous pourrez utiliser lorsque vous sentirez une attaque manipulatrice de sa part. Vous le renvoyez dans ses cordes.

Préférez le calme à la colère

La plupart des personnes difficiles se nourrissent des réactions colériques  de leurs victimes. Elles sentiront avoir gagné la partie dès l’instant qu’il se produira   une forme de confrontation qui fera ressortir l’état état émotionnel de leur victime. C`est la raison pour laquelle, quoi qu`il puisse arriver,  vous ne devez pas craquer devant un manipulateur. Ayez de la hauteur devant lui. Pour ce faire, vous devez réussir à gérer votre propre colère avant de vous engager dans une conversation. Dans tous les cas, restez serein et  répondez calmement. Il en sera troublé

Ne vous culpabilisez jamais à cause d`une personne difficile 

Certains  manipulateurs difficiles sont tellement prompts à vous rendre coupables de leurs propres agissements. Vous ne devez surtout pas tomber dans ce piège sournois,  car le problème, ce n`est pas vous. Bien au contraire, vous êtes une simple victime. Malheureusement, si vous n`avez pas compris cela, il peut arriver que vous vous sentiez coupable. Il est alors  important que vous souveniez que vous êtes manipulé pour vous faire du tort à vous-même.

 

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25Sep

Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

Pour une entreprise, recruter des commerciaux avec de grandes capacités de négociations est un véritable gage de succès.   La négociation n’est d’ailleurs pas l’apanage de la vente. Elle irrigue tous les aspects de la vie, partant de la vie de couple, à la vie politique,  en passant par les affaires, et même vie de famille. Aujourd’hui, la pléthore d’offres de formations ou de conseils visant à optimiser les chances de succès en négociation, montre toute l’importance de cette dernière, surtout pour les commerciaux chez qui, l’enjeu est énorme. En effet, pour un commercial, réussir sa négociation, c’est réussir à  instaurer une relation de confiance durable avec les clients et partenaires. Ainsi, pour devenir un bon négociateur, il est alors fondamentale, de maîtriser les secrets de la négociation commerciale afin de mieux comprendre comment développer cette compétence.

Un  travail de préparation sérieux est indispensable pour une bonne négociation

La première chose qu’il faut savoir,  avant de se lancer dans une opération de négociation, en tant que  commercial, c’est que celle-ci nécessite un travail de préparation sérieux. Pour ce faire, un coaching et un management spécifique de la part des managers commerciaux est indispensable. Pour un  commercial soucieux d’être un as de la négociation, l’enjeu réside surtout dans une bonne préparation qui implique la connaissance du produit, du marché et des besoins des potentiels clients. Cette préparation nécessite un certain esprit d’analyse, de la curiosité intellectuelle et des capacités de raisonnement, notamment lorsque les négociations portent sur des sujets pointus

Savoir cultiver et développer son intelligence émotionnelle

Faisant partie des compétences de type soft skills, l’intelligence émotionnelle est un atout majeur dans le cadre de  la négociation. L’intelligence émotionnelle est liée à la maîtrise de soi et de ses émotions en vue de mener des négociations dans de meilleures conditions. Cette qualité est encore plus utile lorsque le commercial rencontre des difficultés à convaincre son prospect.  La confiance en soi, ainsi que l’empathie, présentent des atouts non négligeables dans ces situations. Ceux qui négocient le mieux sont souvent ceux sont dotées d`une plus grande intelligence émotionnelle. Celle-ci peut être améliorée, notamment via des formations et des conseils spécifiques.  Par ailleurs, la  détermination et la volonté de persuasion sont  des qualités importantes pour   les facilitateurs. Tout de même,  cela ne signifie pas que les commerciaux qui n’auraient pas ces traits seraient de mauvais négociateurs. Il est toujours possible  de pallier à ses propres faiblesses en élaborant des tactiques personnalisées.

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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11Sep

Bien-être au travail. Où en sommes-nous en Afrique?

Depuis la vague de suicides de salariés en 2007 qui avait défrayé la chronique en France,  la qualité de vie au travail n’est plus un sujet anecdotique pour les états-majors. On en parlait peu, mais ces drames ont éclairé d’une vive lumière  la place du bien-être au travail en tant que facteur clé de motivation du travailleur. C’est, en effet, un secret de polichinelle, que rien d’extraordinaire ne peut être réalisé, quand le salarié évolue dans un cadre professionnel qui sape sa morale et le plonge dans un stress permettant. Certaines entreprises ont d’ailleurs bien compris cela. C’est la raison pour laquelle, des mécanismes sont mis  en place par les entreprises afin de favoriser le bien-être de leurs salariés. Celles africaines ne sont pas en reste. Cependant, force est de constater, pour s’en désoler que, la partie immergée de l’iceberg n’en demeure pas importante. La prise en compte de ce paramètre, au sein de nombreuses entreprises africaines, reste encore ineffective.

Un regain d’intérêt de la notion de bien-être au travail   pour l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), consciente des enjeux du bien-être au travail en a donné une définition officielle.  Celle-ci le définit comme  » Un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail « . En des termes plus prosaïques,  Le  » bien-être au travail  » renvoie à l’ensemble des facteurs plus ou moins identifiables susceptibles d’influer sur la qualité de vie des employés sur le lieu de travail. Il en est ainsi de la sécurité et l’hygiène des locaux, de la protection de la santé des salariés, de  l’impact physique ou psychosocial des tâches effectuées, de l’ergonomie de l’espace de travail, etc. Selon David Mahé, administrateur de Syntec Conseil et président du cabinet conseil Stimulus, qui publie un observatoire du stress au travail, « il existe deux types de motivation, celle qui donne du sens à ce que l’on fait et celle qui est liée au devoir. L’engagement relève du sens et du plaisir ».  Malgré tout, en Afrique, de nombreuses entreprises peinent à s’imprégner de cette réalité. 

Une prise en compte théorique du bien-être au travail dans de nombreuses entreprises africaines

En Afrique, sur le plan formel, de nombreuses entreprises communiquent sur l’intérêt qu’elles portent au bien-être de leurs employés. Cependant,  à y regarder de plus près, on constate qu’il y’a un fossé entre la réalité et les déclarations d’intentions. L’évolution est plus de façade. Les entreprises africaines doivent alors  s’engager réellement dans des processus pour l’amélioration des conditions de vie au travail. Il s’agit en d’autres termes, de placer l’Humain au centre des valeurs de l’entreprise au grand bonheur de cette dernière et de ses collaborateurs.

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09Sep

La reconversion professionnelle en Afrique

Bien des travailleurs peu enclins à s’aventurer dans  des horizons peu connus, ressentent une certaine frilosité à l’idée d’envisager une reconversion professionnelle. Qu’on le  justifie par une peur d’un ailleurs inconnu, de sortir sa zone de confort ou par un réflexe de quête de sécurité professionnelle, la reconversion professionnelle ne reçoit pas un écho favorable chez nombre de travailleurs en Afrique,  et peu partout dans le monde d’ailleurs.   

Changer de métier pour prendre sa vie en main

La reconversion professionnelle, cette  démarche qui visant à changer de métier ou de statut professionnel est avant tout une manière de prendre son destin en main, et bien évidemment,  cela implique une certaine audace à se lancer dans l’aventure. Tout de même, le nombre de personnes qui effectue d’importants changements professionnels, sans parler de ceux qui y pensent, aurait  considérablement augmenté au cours de la dernière décennie et continue à croître. Selon une étude sur « la reconversion professionnelle », publiée par Opinion Way en 2016, 68% des actifs interrogés ont déjà sérieusement envisagé de changer de vie, et 31% d’entre eux déclarent l’avoir déjà fait au moins une fois.  Une telle option guidée fondamentalement par l’envie de prendre en main sa vie, passe par un changement d’environnement ou un changement de métier. 

L’agriculture très prisée par les travailleurs en reconversion professionnelle

En Afrique, la crise migratoire combinée à un marché du travail de plus en plus saturé,  contraint de nombreux travailleurs à se lancer dans la reconversion professionnelle. Contrairement à l’Europe ou  aux Etats-Unis où l’investissement s’est fait dans la quasi-totalité des domaines, l’Afrique reste encore le continent qui offre le plus de possibilités pour les investisseurs. C’est la raison pour laquelle, ceux qui envisagent de se lancer dans une reconversion professionnelle peuvent y  trouver de nombreux secteurs où investir pour changer de métier. L’agriculture est justement un domaine très rentable qui offre de nombreuses opportunités d’investissement et de la création d’emploi. Bon nombre de professionnels qui se sont lassés de leur emploi ou qui cherchent plus d’autonomie dans leur vie professionnelle se lancent dans l’agriculture en Afrique. C’est le cas par exemple de l’ancien très footballeur sénégalais Ferdinand COLY qui a  décroché les crampons pour se lancer dans une carrière d’agriculteur dans son pays.  

 Les obstacles liés à la reconversion professionnelle en Afrique  

Comme toute  aventure, une reconversion professionnelle  est une expérience exaltante qui n’est pas sans contraintes. En Afrique,  de nombreux travailleurs ayant à cœur de se lancer dans une reconversion professionnelle ont du mal à trouver, parfois,  la formation adéquate répondant aux critères qu’ils se sont fixés. L’autre frein à la reconversion professionnelle en Afrique reste aussi le financement des activités professionnelles. Dans de nombreux pays africains, des structures sont mises  en place par l’Etat afin d’assurer le financement de ceux-là qui veulent entreprendre ou se reconvertir professionnellement. Toutefois, leur efficacité reste douteuse. Ainsi, l’incertitude que ce choix entraîne, combinée à ces contraintes évoquées,  poussent de nombreuses personnes à préférer le confort de l’acquis par opposition à l’inconnu. Toujours est-il que les professionnels africains prennent de plus en plus conscience qu’un changement de métier est une opportunité et pas forcément une contrainte liée au chômage.

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23Août

Que veulent les jeunes cadres en Afrique ?

S’intéresser aux désirs des jeunes cadres en Afrique, sur un marché du travail où la demande est largement supérieure à l’offre, peut paraître, à priori saugrenu, pour un recruteur. Pourtant, une telle approche n’est guère superflue pour tout employeur ayant à cœur de décrocher les meilleurs profils afin de se doter de ressources humaines de qualité. Pour ce faire, il est indispensable d’offrir à ses collaborateurs un cadre de travail qui tient en compte de leurs aspirations professionnelles. Entre un bon réseau, des missions de qualité, une vie personnelle préservée, les désirs des jeunes cadres sont aussi divers que variés. 

Un réseau professionnel bien étoffé …

Ce n’est plus un secret. Un bon réseau professionnel constituant un élément clé pour tout jeunes cadres en Afrique. D’ailleurs, une étude récente a bien confirmé ce constat en attestant, que pour leur réussite professionnelle, 94 % des jeunes cadres misent sur leur réseau professionnel. C’est la raison pour laquelle, rien n’est de trop pour eux, pour étoffer leur réseau professionnel. Des stages en entreprise, aux apprentissages, en passant par les formations continues, les jeunes cadres ne ménagent aucun effort pour se doter d’un bon réseau professionnel capable d’impulser leur carrière. Il s’agit en clair, pour eux, d’accumuler sur le terrain, l’expérience et les connaissances qui rendent leur profil attractif. 

Voir confier des missions intéressantes … 

Contrairement à certaines idées reçues qui laissent penser que le salaire serait la principale source de motivations des jeunes cadres en Afrique, ces derniers, au-delà des considérations financières, ont aussi besoin de se sentir valorisés dans l’entreprise. En à croire les résultats d’une récente étude Ifop pour Cadremploi, c’est le cas de 79 % des jeunes cadres de moins de 35 ans. Ils partagent d’ailleurs ce vœu avec leurs aînés. Se voit confier une mission intéressante traduite une certaine implication dans la marche de l’entreprise. Les jeunes cadres restent particulièrement sensibles à une telle démarche qui manifeste la de l’entreprise à leur confiance.

Un plan de carrière relativement souple …

Contrairement aux cadres plus âgés, les plus jeunes sont ouverts à l’idée d’une reconversion professionnelle et se déclarent plus souples face à la possibilité d’un changement dans leur vie professionnelle. Selon l’étude BVA, 81 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de métier (contre 66 % de l’ensemble des cadres). Dans une moindre proportion, 58 % d’entre eux sont ouverts à l’intérim. Et 44 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de statut à un moment de leur carrière (contre 36 % pour les 35-49 ans et 19 % pour les plus de 50 ans. Enfin, plus que les Par ailleurs, une récente étude s’est intéressée, de manière générale, aux ambitions des cadres de moins de 35 ans.

22Août

Rédaction de CV en Afrique : quand vos centres d’intérêts deviennent capitaux pour votre recruteur …

A ceux qui s’intéressent,  un tant soi peu au recrutement, il  n’échappera pas que celui-ci a connu des avancées considérables. Un nouveau paradigme  a vu le jour. Ce dernier tient en compte ou valorise certains aspects de la vie du candidat qui, autrefois, semblaient peu utiles. Il en est ainsi des compétences non professionnelles qui sont devenues aujourd’hui, sinon des valeurs ajoutées incontournables, du moins un aspect important du CV des candidats. 

De nombreuses entreprises admettent, désormais,  rechercher des personnalités. Une telle volonté est incompatible avec un modèle de recrutement qui ne met l’accent que sur les compétences et les diplômes.  Au-delà de ce que vous savez faire, ce que vous êtes, intéresse maintenant, au plus haut point, votre employeur.

 Cette approche relativement novatrice implique que les recruteurs  cessent de se focaliser sur les seuls diplômes, pour s’intéresser aussi aux aptitudes non professionnelles. C’est dire tout simplement que sur votre  CV en Afrique, la ligne « centres d’intérêt » devient capitale, car en dit long sur votre personnalité. 

Quand vous rédigez votre CV en Afrique, vous avez alors tout intérêt à ne pas banaliser cette partie perçue généralement comme une simple  clause de style. D’ailleurs, de nombreuses entreprises s’engagent, aujourd’hui, dans une politique de valorisation des compétences non professionnelles.

 S’inscrivant dans cette logique,  Allianz a lancé un appel général, auprès de ses 11.000 collaborateurs, dans le cadre de l’opération « Allianz dévoile ses talents ». L’objectif escompté par les dirigeants de cette boîte était de décloisonner de l’aspect professionnel,  la vision que les collaborateurs ont les uns des autres. « Plus de 60 volontaires, écrivain, peintre, photographe, chanteur, champion de cerf-volant acrobatique ont partagé leur passion via une plate-forme dédiée. Cela a généré plus d’un millier de posts enthousiastes de la part des équipes », raconte Charlotte Guy-Duquesne, Directrice Développement RH, Talent Management et Diversité d’Allianz. 

A la suite d’une grande consultation interne,  Allianz s’est rendu compte des énormes attentes en matière de  bien-être au travail et de création de lien social. C’est principalement ce qui a motivé une telle initiative.

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 En tout de cause, force est de constater  que les politiques de recrutement de nombreux groupes sont devenues sensibles aux compétences non professionnelles. « Les compétences techniques et professionnelles restent très importantes, mais ce qui fait la différence, ce sont la posture et les soft skills », souligne Charlotte Guy-Duquesne. 

L’onglet « centres d’intérêt » qui figure dans presque tous les CV trouve ainsi un  certain regain d’intérêt chez de plus en plus de recruteurs qui ont à cœur de dénicher des talents, mais aussi et surtout des  personnalités hors du commun. 

L’onglet « centres d’intérêt »  se veut alors, au-delà d’une simple formalité habituelle, un moyen pour les recruteurs,   de détecter des aptitudes et des qualités chez les candidats. Il en est ainsi des capacités à prendre des risques,  d’un esprit créatif. Autant de qualités qui peuvent être profitables à l’entreprise …

Abdoulaye fall