31Oct

Quand les multinationales africaines s’imposent à l’international

Si généralement, les multinationales étrangères en Afrique dominent le marché africain, nous assistons, de plus en plus, ces dernières années, à la naissance d’africaines déterminées à ne pas laisser le terrain aux multinationales occidentales. Ces entreprises ont admirablement étendu leur tentacule un peu partout en Afrique et dans d’autres régions du monde

Le Nigérian Aliko Dangote est un bel exemple de success stories. A la tête d’un groupe qui porte son nom, ce dernier réalise un chiffre d’affaires de 3 milliards $US par an. À travers sa succursale Dangote Cement, il gagne de plus en plus de terrain dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne. En 2015, sa production de ciment devait passer à 46 millions de tonnes pour la hisser au sixième rang mondial dans le négoce du ciment. Elle concurrence ainsi de grandes entreprises occidentales, telles que le français Lafarge, le suisse Holcim et l’allemand Heidelberg Cement.

Le Béninois Samuel Dossou- Aworet, président du groupe Petrolin qui a réussi à étendre sa zone d’activités sur tout le continent et le Moyen-Orient doit aussi être cité en exemple. Au Nigéria, ce dinosaure pétrolier africain, a remporté un grand appel d’offres sur le bloc pétrolier, OML 34, en battant des multinationales internationales de haut vol.

La percée des multinationales africaines à l`étranger est aussi illustrée par le groupe Orascom en Egypte. Ce dernier, malgré la concurrence, s’est admirablement imposé dans les secteurs du ciment, des télécommunications et de la télévision, notamment en Irak, au Nigéria et au Pakistan. Pour preuve, il se positionne, depuis 2015, comme actionnaire majoritaire de la chaîne de télévision internationale Euronews basée à Lyon en France.

La liste est loin d’être exhaustif comme en atteste l`existence d’autres multinationales africaines secteurs qui émergent et évoluent dans les de l’exploitation pétrolière (Sonatrach en Algérie, Sonangol en Angola), du trading (Salan et Bidvest en Afrique du Sud), de l’énergie (Estom, Sasol en Afrique du Sud), du mobile (groupe MTN en Afrique du Sud).

Toutes ces multinationales africaines font la fierté de l’Afrique en réussissant à réaliser des chiffres d’affaires importants. Leur prouesse est le résultat d’une activité intense menée en Afrique et dans les autres régions du monde, pour le développement du continent africain. Comme quoi, l’Afrique devient de plus en plus consciente de son potentiel économique qu’il faut valoriser

30Oct

Recrutement en Afrique: Les soft skills

Le constat est maintenant sans équivoque. L’engouement des recruteurs pour ce qu’on appelle personnellement les soft skills ne souffre plus d’aucune contestation. L’anglicisme soft skills désignent les compétences comportementales des candidats par opposition aux hard skills (compétences techniques).

L’importance donnée par les recruteurs à ce type de compétences par rapport aux compétences techniques et aux diplômes est en passe de révolutionner la conception classique du recrutement. A l`heure actuelle, les recruteurs s’intéressent, de plus en plus, aux soft skills pour réaliser leur recrutement. Cette tendance ne doit pas, quand-même, être exagérée car les compétences techniques constituant les bases du recrutement. On comprendrait d’ailleurs difficilement qu’un recrutement pertinent peut se faire en tenant compte des seules compétences comportementales, tout en faisant l’économie des compétences techniques

Quoi qu’il en soit, depuis des années, les soft skills deviennent quelques critères déterminants dans le recrutement. Ainsi, un sondage atteste qu’environ 62% des recruteurs pourraient recruter un candidat en se fondant, principalement, sur ses compétences comportementales.

Cette réalité est encore plus vraie pour le secteur du marketing digital. Dans ce domaine, 72% des recruteurs mettraient l`accent sur les soft skills pour recruter un candidat. Mais qu’en-t-il exactement des moyens qui permettent aux recruteurs de se faire une idée des soft skills d’un candidat ?

Les compétences générales sont, en effet, perceptibles sur les CV des candidats mais, le recruteur ne pourra en avoir une idée exacte qu’au détour d’un entretien. Ainsi, qu’ils soient en vidéo ou physiques, les entretiens sont de belles occasions pour les recruteurs de se faire un avis sur les compétences psychologiques des candidats, afin d’en choisir les meilleurs. L’objectif d’un entretien est donc de découvrir les qualités qui seront du salarié un collaborateur capable d’évoluer dans l’environnement de l’entreprise.

Les soft skills ont tellement eu la cote chez les recruteurs, ces dernières années, que certains professionnels des ressources humaines en sont arrivés à affirmer qu’ils ont rattrapé les hard skills (compétences techniques)

Les qualités les plus recherchées, aujourd’hui, par les recruteurs sont avant tout l’écoute (62% des sondés), l’autonomie (58%) et la faculté de travailler en équipe (58%). Les managers attendent également de leurs collaborateurs une certitude certaine en plus des trois qualités précédentes.

29Oct

Entreprenariat : Les secrets de la réussite

A l’heure où le spectre du chômage plane sur la tête de nombreux  jeunes dans le monde, et plus particulièrement de nombreux jeunes africains, l’entrepreneuriat est vu,  à juste titre, comme un moyen incontournable, pour venir à bout de ce fléau, à tout le moins, inquiétant. Ce constat n’est  plus une idée déclamée pompeusement à hue et à dia, mais une réalité qui s’impose incontestablement. En effet, dans la majorité des pays africains, l’entrepreneuriat est de plus en plus considéré comme une clé de la croissance économique. Jusqu’à présent, il a produit des rendements énormes pour les entrepreneurs. Et, à en croire les experts, il recèle un énorme potentiel inexploité pouvant mener le continent africain à sa prochaine phase de développement. Mais, tout compte fait, sommes-nous tous faits pour l’entrepreneuriat  ou du moins, quels sont les qualités requises pour être un bon entrepreneur ? C’est à cette question que nous tenterons de donner des éléments de réponse.

La détermination …

Gérer son propre business demande des efforts et des sacrifices certains. C’est la raison pour laquelle, l’un des secrets incontournables pour un entrepreneuriat réussi est la détermination. Celle-ci est indispensable en ce sens que les nombreux obstacles qui se dressent sur le chemin des entrepreneurs peuvent vite pousser à l’abandon et au découragement. Ainsi, l’entrepreneur se doit de faire preuve de  détermination dans ses projets. Dès l’instant qu’il a pris la décision de mettre en place sa propre société, il doit se faire une idée claire de ses objectifs et de comment y parvenir. Il doit savoir transformer les obstacles en opportunité, car la personne déterminée est celle qui ne se trouve aucune excuse pour ne pas avancer.

 

Accepter de ne pas avoir de gain  à ses débuts …

Si des entreprises, à peine nées,  déposent la clé sous le paillasson, c’est bien souvent parce que les débuts ne sont pas toujours évidents. Si vous montez une entreprise,  les clients ne seront pas forcément au RDV, dès le début et vous aurez peut-être des prêts à rembourser. Le maître-mots pour tenir bon est patience. Ainsi, l’entrepreneur ne doit pas se focaliser sur ses gains dans un premier temps.  Il doit prévoir des économies, parce que l’argent ne rentre pas forcément tout de suite. L’entrepreneur doit avoir la conviction que même si le début est difficile, le gain s’en suivra s’il est déterminé, et s’il trouve suffisamment de clients pour son activité.

Avoir un esprit de créativité …

Sortir des sentiers battus,  en évitant de s’embourber dans l’éternelle répétition de ce que font les autres6,  est un secret incontournable pour tout entrepreneur qui veut aller loin.

28Oct

Questions pièges des recruteurs en Afrique?

Cherchant à titiller le cortex de leurs candidats à l`entretien d`embauche   ou tout simplement à analyser leur degré de répartie, il n`est pas rare que des recruteurs posent à ces derniers, des questions, à le tout moins, insolites. Ces questions tordues que de nombreux recruteurs se plaisent à poser,   peuvent parfois déstabiliser certains candidats qui ne s’y attendaient pas du tout. Malheureusement, les règles du jeu sont telles que toutes les techniques semblent être bonnes pour les recruteurs qui veulent dénicher les bons profils.  En tant que candidats, vous devez vous attendre aux questions les plus insolites. Le point sur celles qui sont les plus récurrentes…

 Parlez-moi de vous… 

Cette question vague est l’une des plus classiques à laquelle on est susceptible de répondre dans le cadre d’un entretien d`embauche. Elle parait simple, mais reste tout aussi déstabilisante, en raison de son caractère fourre-tout.  Son objectif n’est pas seulement de découvrir la personne qui se cache derrière le candidat, elle sert surtout au recruteur à tester ses capacités de rebond.

A priori, il est impossible de décréter la bonne réponse à cette question. Toutefois,   le candidat doit éviter de donner des réponses fleuves, c`est à dire trop longues. Ainsi,  après les présentions, n`hésitez pas à demander à votre interlocuteur s’il souhaite que vous développiez un point en particulier.  La suite de votre argumentation dépendra de la réponse qu`il vous donnera. Cela vous évitera de parler à hue et à dia.

Parlez-nous de  vos qualités et vos défauts…

Ceux qui ont eu à  subir des entretiens d`embauche ne nieront pas avoir, ne serait-ce qu`une fois,  rencontré  cette question  qui est un autre grand classique,  très fréquent lors des entretiens d’embauche. D`ailleurs de nombreux candidats s`y préparent à l`avance, en essayant de lister leurs défauts et leurs qualités. Les réponses qui sont généralement fournies par de nombreux candidats sont peu convaincantes, ou pire encore,  décèlent une fausse modestie chez eux.

En guise de défaut de nombreux candidats servent comme réponse«  Je suis trop perfectionniste« . Il s`agit clairement d`une malheureuse tentative de transformer une qualité en défaut.  Mais enfin de compte, est-ce réellement nécessaire de mentir, surtout si on n’est pas cru?

En réalité,  si vous êtes, par exemple,  peu organisé, il n’y a pas de mal à le citer comme  défaut, dès lors que vous souhaitez lutter contre. La seule erreur qu`il faut éviter à tout prix, c`est de citer un défaut qui vous pénalise directement dans votre travail. C`est une question de bons sens d`ailleurs.

22Oct

Recruteurs, le saviez-vous ? Un candidat déçu est un client perdu

La porosité des frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle n’est plus une idée à débattre, mais un constat à faire. Il est, en effet,  à peine inutile de préciser que démêler les relations de travail de celles qui relèvent de la vie privée n’est pas toujours évident, bien que souhaitable dans l’absolu. Notre  expérience professionnelle vécue avec une entreprise, peut façonner, en grande partie, notre perception de celle-ci. 

Le fait, par exemple, pour un chercheur d’emploi,  de voir sa candidature au sein d’une entreprise non prise en compte ou banalisée, peut être à l’origine d’une certaine frustration qui fera de ce candidat un client ou un consommateur de moins pour l’entreprise concernée.   Les entreprises ne s’en rendent pas compte ou n’y attachent pas beaucoup d’importance. Pourtant, il s’agit d’une donne importante à ne pas négliger. 

Des  études sérieuses ont révélé l’ampleur de cette question. Ces dernières ont  aboutie à la conclusion surprenante qu’un candidat déçu est un client potentiellement perdu. En effet, la plupart  des candidats sondés avouent être impactés en tant que consommateurs par leur expérience candidat. L’expérience candidat, à l’occasion d’un potentiel recrutement, a des répercussions certaines sur l’image globale de l’entreprise. Une candidature mal considérée change ainsi leur regard de consommateur au grand dam de l’entreprise. 

Certains spécialistes s’étant penché sur la question en déduisent  que la marque est devenue un tout où les RH et le marketing ne sont plus dissociés.  Il en résulte, pour l’entreprise, l’obligation de ne plus banaliser l’expérience candidat sous peine  de voir sa réputation globale en pâtir et de voir également une bonne partie de ses consommateurs se détourner d’elle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises envoient des réponses automatiques aux mails des différents candidats. Il s’agit certes d’un début de solution, mais  qui reste quand même insuffisant dans la mesure où ce format impersonnel donne l’impression aux candidats de ne pas avoir eu de retour. 

Certains  spécialistes suggèrent ainsi une  personnalisation systématique des messages afin  d’expliquer au candidat les raisons pour lesquelles sa candidature n’a pas reçu une suite favorable. Les motifs du refus sont variés. Il peut s’agir d’une expérience professionnelle jugée insuffisante, d’un poste déjà pourvu, etc. 

Quoi qu’il en soit, une  candidature restée lettre morte impacte négativement sur l’image que les candidats ont  de l’entreprise. Tâchez alors d’y remédier du mieux que vous pouvez !

Vous pouvez aussi consulter Bien s’intégrer dans une nouvelle entreprise : les astuces indispensables

14Oct

Bien s’intégrer dans un nouvel emploi en Afrique

Après plusieurs entretiens d`embauche, vous venez enfin de décrocher le job de vos rêves. Vous avez procédé avec enthousiasme à la  signature de votre contrat. Pour autant, tout n’est pas encore joué. Il vous reste une autre étape, tout aussi importante que celle précédente, c`est à dire réussir votre intégration votre nouvelle  entreprise.

Cette étape apparemment simple ne l’est pas en réalité, car il va de soi que s’adapter à un   univers inconnu n`est pas chose aisée surtout pour ceux qui viennent de découvrir le monde du travail.  C`est la raison pour laquelle, il n’est pas sans intérêt de s’intéresser aux recettes nécessaires, pour  parvenir à s’intégrer dans un cadre de travail nouveau.

De prime abord, l’une des choses les plus importantes pour une personne qui intègre une nouvelle entreprise,  c`est de se faire une idée exacte des enjeux de celle-ci. Faute de quoi, il sera difficile s’y adapter convenablement.  Ainsi, pour Catherine Berliet, coach et co-auteure de Manager au quotidien, trois étapes sont fondamentales pour réussir à s’intégrer dans une nouvelle entreprise.

La première consiste, tout d`abord,  selon elle, à bien se préparer à son futur emploi,  en relisant en détail ses fiches de poste, afin de connaître très précisément ses paramètres d’action.  

La deuxième étape consiste ensuite,  à réaliser un SWOT, un acronyme dérivé de l’anglais pour Strenghts (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). L`idée est de formaliser par écrit les points nécessaires pour être rapidement opérationnel dans votre nouvel emploi.

Enfin le troisième point consiste, toujours selon Catherine Berliet,  à s`intéresser aux « Totems et Tabous ». A l’en croire, cela concerne tout l’aspect culturel de l’entreprise, ses valeurs, sa genèse etc…  Plus concrètement, il s’agira pour le nouvel arrivant, d’observer le dress-code en vigueur, la façon dont les gens se parlent et leur mode de fonctionnement en interne.

Durant cette phase d’intégration,  il est essentiel de s’ouvrir aux autres,   d’aller vers eux pour faciliter le contact et la communication. Cela est d’autant plus important  que durant les premiers jours, vous serez forcément jugé par vos nouveaux collaborateurs. Soyez donc sympathique et ouvert, sans vous mettre en avant de manière arrogante.

 

Vous pouvez également lire Afrique Quand l’intelligence artificielle est source d’effervescence entrepreneuriale.

11Oct

L’intelligence artificielle en Afrique

L’intelligence artificielle s’est, aujourd’hui, invitée dans notre quotidien, en s’y taillant une place ce choix. Cette logique est vertigineuse. C’est l’avenir de la planète qui se joue avec l’IA. Celui qui deviendra leader, en la matière, sera le maître du monde, présidait le président russe, Vladimir Poutine. 

Dans le monde du travail, si d’aucuns ressentent une certaine crainte à son égard, d’autres y voient une aubaine. En Afrique, l’intelligence artificielle a transformé les habitudes. Dans cette partie du monde, de plus en plus de jeune ont saisi la balle au rebond pour bénéficier pleinement de tous les avantages qu’offre l’IA. Il s’est donc produit, en d’autres termes, une sorte d’effervescence entrepreneuriale sur le continent noir, avec l’avènement de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est constituée par un ensemble de fonctions que l’ordinateur est à même d’accomplir mieux qu’un cerveau ou l’intelligence humaine. Il en est ainsi, par exemple, de l’analyse de masses colossales de données, afin de procéder à une évaluation des risques. L’IA permet à la machine d’apprendre toute seule de ces masses de données pour s’améliorer.

Face à l’énorme potentiel qu’offre l’IA, l’Afrique entend bien s’y accrocher pour ne pas rater la marche du monde, comme en atteste l’investissement de plus en plus import, dans le domaine. Du domaine de la santé, à l’éducation, en passant par l’environnement, les applications grand public s’appuyant sur l’IA ont le vent en poupe dans une Afrique où le smartphone connaît une croissance exponentielle.

D’ailleurs, à en croire Koundi, associé chez Deloitte Afrique, le nombre d’appareils qui est de 350 millions actuellement, devrait doubler d’ici à 2020 en Afrique. Les prix ont chuté de 80 à 30 dollars, à peine deux ans, grâce notamment à l’apparition d’appareils spécialement conçus pour l’Afrique.

 Fort de ce constat, Betelhem Dessie a pu évoquer que l’IA pourrait ainsi être le levier qui permettra au continent africain de se hisser au rang des pays du Nord. Il s’agirait en quelque sorte, d’une sorte d’accélérateur de développement qui oubliera que l’Afrique a fait l’impasse sur les deux premières révolutions, l’industrielle et la postindustrielle.

A l’instar des autres régions de la planète, l’Afrique subit les conséquences de l’IA sur son marché du travail. Aujourd’hui, malgré les nombreux avantages qu’offre celle-ci, elle risque de disparaître beaucoup d’emplois en Afrique. C’est d’ailleurs là, l’un des principaux soucis des détracteurs de cette donne révolutionnaire. Cependant, malgré les craintes qu’elle nourrit, l’IA est bien accueillie sur le continent noir.

Vous pouvez également lire Relations professionnelles : comment gérer un collaborateur difficile ?

07Oct

La culture d’entreprise : un enjeu de taille dans le recrutement

Toutes les collaborations, quelle que soit leur nature, exigent que les partenaires concernés s’entendent sur un minimum de règles ou de valeurs. Les relations professionnelles n’échappent pas à cette règle. Mieux encore, cette dernière  s’y applique avec une teneur non négligeable. Ce constat rend nécessaire, pour le recruteur, une prise en compte, dans le cadre de son recrutement, de la culture de son entreprise. Il devra, en d’autres termes, en sus de la recherche de personnes qualifiées, se demander si ces dernières pourront s’adapter aux valeurs de son entreprise. C`est dire tout simplement que la culture d’entreprise  a fini de s’imposer comme un enjeu de taille au cœur de la problématique du recrutement.

Le terme culture d’entreprise étant assez vaste, se prête difficilement à une définition simple. Il est,  cependant, admis qu`il est lié à toutes les pratiques de l’entreprise, fut-elles formelles ou informelles,   à toutes ses traditions ainsi qu` à la dynamique interne qui a pu se mettre en place au fil du temps.

La culture d’entreprise ne se résume plus  à un simple concept théorique, sans réel impact sur le fonctionnement et l’organisation des entreprises. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c`est qu`elle joue un rôle central dans le processus du recrutement, aussi bien  pour l’entreprise que pour le candidat.

Certaines études ont pu ainsi montrer  que recruter des candidats en phase avec la culture d’entreprise réduirait le turnover de 30%.  En clair, il semble aller de soi que recruter des candidats dont le système de valeurs n`est pas conforme  à celui de l’entreprise peut déteindre négativement sur la productivité de cette dernière.

De manière générale, une culture d’entreprise  est la combinaison d’éléments disparates. Les plus visibles sont,  entre autres, le style vestimentaire, le relationnel entre les collaborateurs. L’environnement de travail est aussi un élément important de la culture d`entreprise en ce sens que   les cultures d’entreprise peuvent différer selon que les employés travaillent en open space ou dans des bureaux fermés. 

D’autres éléments sont moins visibles. Ils concernent,  par exemple, l’ambiance de travail, le style de management ou le mode relationnel de l’entreprise.  La culture d’entreprise n’est pas la même si les employés se serrent la main ou se font la bise.

En tout état de cause, il est clair qu’un  employé qui évolue dans une culture qui lui correspond se sent plus  à l`aise, et a plus de chance de collaborer plus durablement avec son employeur. 

A contrario,  un candidat qui intègre une entreprise dont les valeurs ne lui correspondent pas aura du mal  à s’épanouir et s’adapter. Le comportement qu’on lui demande ne lui correspondra pas. Il aura donc plus de mal à développer un sentiment d’appartenance. En bref, il y a de fortes chances pour qu’il cherche  ailleurs.

Vous pouvez aussi lire Entreprises, formez vos salariés aux métiers futurs

03Oct

Entreprises Africaines, formez vos salariés aux métiers futurs

Les innovations technologiques n’ont pas encore fini de bouleverser le monde professionnel. Les changements qu’elles apportent obligent les travailleurs de tout bord à sortir de leurs zones de confort,  pour se projeter vers un marché du travail futur et en mutation rapide. Ce constat est d`autant plus vrai qu`une étude menée par le World Economic Forum révèle que 65% des enfants qui entrent en primaire ces dernières  années feront des métiers qui n’existent pas encore. Ainsi, les innovations technologiques donneront naissance à de nouveaux emplois. Il faut donc s’y préparer pour ne rater la marche du monde. Pour les entreprises africaines, il est fondamental  de préparer leurs collaborateurs aux métiers de demain. Pour ce faire, une formation repensée doit être de mise.

Former vos salariés  au savoir-apprendre et au savoir-chercher 

La formation des salariés aux métiers qui n’existent pas encore peut se révéler difficile. Elle passe nécessairement par la  préparation de ces derniers, afin qu`ils soient disposés à s’ouvrir à de nouveaux savoirs. Il s’agira pour l’entreprise, de stimuler la curiosité de ses  collaborateurs en les formant au savoir-apprendre et au savoir-chercher. Cette approche rompt naturellement avec la conception classique de la formation qui repose sur du court terme,  en ce sens que la vitesse de l`évolution des métiers dans l’entreprise, rend inopérante une formation non projetée vers le futur. Il faut ainsi susciter chez les salariés l’envie d’apprendre.

Préparez vos salariés  à envisager sereinement  la reconversion

S`il est indéniables que les innovations technologiques vont donner naissance à  de nouveaux métiers, le revers de la médaille de cette nouvelle donne est la disparition  d’autres métiers sous l’effet de la digitalisation. Les salariés doivent alors prendre conscience de cette nouvelle réalité  et se doter des moyens techniques de se convertir à de nouveaux métiers rapidement. Un salarié pourra ainsi changer de métiers plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle en découvrant de nouvelles compétences. L’entreprise a tout intérêt à maintenir l’employabilité de ses collaborateurs dans les années à venir, et ainsi se démarquer.

Faciliter les conditions d’accès à la formation pour les salariés 

La formation des collaborateurs est un besoin qui a toujours existé en entreprise, mais elle est des fois négligée ou reléguée par certains employeurs qui sont plus guidés par la recherche d’une plus grande rentabilité. Aujourd’hui, l`évolution s’est dessinée dans le sens  de rendre la formation aux métiers futurs comme une condition d’existence de l`entreprise. Il faut désormais repenser la formation et la rendre plus accessible. L’entreprise va devoir prendre le relais de l’éducation scolaire. La formation ne doit pas être vue comme une contrainte. Elle  doit découler de la propre volonté de l’employeur de préparer ses salariés.

 

Vous pouvez également consulter Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

Vous pouvez aussi lire Le burn out un mal méconnu en Afrique