27Août

Cinq phrases à bannir au travail

Le monde professionnel est un univers qui requiert une certaine finesse, aussi bien dans la parole que dans le comportement de manière générale. Dans l’entreprise, les mots que vous utilisez donnent une idée de votre image professionnelle. Il est alors bon de choisir les bonnes expressions quand vous êtes en milieu professionnel. Certaines phrases sont ainsi absolument à  bannir si vous voulez être considéré comme un leader. Mais lesquelles ? Le magazine Forbes a interrogé Darlene Price (auteure du livre Well Said ! Presentations and Conversations That Get Results) à propos de ces mots ou formulations de phrases à bannir au travail. Nous faisons le point avec vous…

 

  1. « C’est pas juste », première des phrases à bannir au travail

Votre collègue a bénéficié d’une augmentation de salaire ? Mais vous trouvez que vous travaillez plus dur que lui ? Cela peut effectivement créer une certaine frustration. Mais,  le fait de vous plaindre ou de ruminer votre colère, sur votre lieu de travail serait contre-productif. A la place, faites plutôt l’inventaire des faits. Montez un dossier argumenté. Puis présentez-le calmement aux personnes responsables, conseille Darlene Price.

 

  1. « Ce n’est pas mon problème » / « Ce n’est pas mon boulot » / « Je ne suis pas payé pour cela »

Cette phrase est à bannir, car elle démontre que vous n’avez pas l’esprit d’équipe. Ni le sens de la solidarité. Cela ne veut pas dire que vous devez  tout accepter. Mais vous devez avoir plus de tact lors de votre refus. Selon Darlene Price, si par exemple, vous êtes débordé et que votre patron vous demande de vous occuper d’une tâche supplémentaire, dites-lui que vous seriez ravi d’aider. Puis demandez-lui quelle priorité vous devez accorder à chacun des projets qui vous occupent.  Et Darlene Price de continuer, par cette méthode,  vous prouverez ainsi que vous êtes prêt à  vous investir pour l’équipe. Tout en lui rappelant qu’il doit rester réaliste dans ses attentes.

 

  1. « Je vais essayer », l’une des phrases à bannir au travail

Le verbe essayer sous-entend une certaine réticence ou un manque d’engagement. Il est perçu par les leaders influents comme un verbe assez négativement connoté lors des échanges professionnels. Imaginez par exemple que vous devez absolument poster une facture avant une certaine heure, et que vous demandez à  votre collègue de s’en occuper lorsqu’il se rendra chez son prochain client. S’il répond « Je vais essayer » vous vous sentirez obligé de le faire vous-même. C’est une phrase qui implique une possibilité d’échec.

 

  1. « Mais on a toujours fait comme ça »

Encore faudrait-il le rappeler, l’esprit d’initiative est la marque des leaders. Un bon travailleur doit savoir sortir des sentiers battus pour innover. Les employeurs apprécient l’innovation et la pensée créative chez leurs employés. Or, cette phrase prouve au contraire que vous êtes scotchés dans vos habitudes. Ou que vous êtes rigides et fermés, sans aucune perspective d’évolution. Elle est donc une phrase à bannir au travail. Le changement n’est pas toujours négatif. Ne soyez jamais aussi catégorique face à une nouvelle idée ou façon de procéder, conseille Darlene Price.

 

  1. « C’est un imbécile » / « Il est fainéant » / « Mon job est nul » / « Je hais cette société »

Selon Darlene Price,  ce genre de phrase révèles non seulement de l’immaturité. Mais elle peut en plus vous faire virer. Faire ce genre de jugement va dans tous les cas donner une mauvaise image de vous. Si vous reprochez quelque chose à  quelqu’un, faites-le lui savoir directement, avec tact et politesse. Cela prouvera tout simplement votre professionnalisme.

16Juil

Pourquoi avoir recours à un service d’outplacement ?

L’outplacement (ou reclassement) est un processus d’encadrement à la mobilité professionnelle. Il a pour objectif de rendre moins compliqué le mécanisme de rupture de contrat entre une entreprise et ses collaborateurs.

C’est un service de reclassement externe réalisé par un cabinet en ressources humaines. Il consiste à guider et accompagner l’ancien salarié dans la recherche de son nouvel emploi ou bien dans le lancement de sa propre activité. Le conseiller est à l’écoute du candidat et lui prodigue soutien, conseils et expertise

 

Processus d’évaluation et d’accompagnement

Tout nouveau départ commence par un bilan. Bilan des choses accomplies et de ce qui reste à faire. C’est exactement le même procédé avec l’outplacement. En effet, le consultant RH va aider l’employé à faire un bilan à la fois personnel et professionnel. Ainsi, tous deux pourront cerner d’où ce dernier vient en terme de parcours et toutes les possibilités qui pourraient s’offrir à lui.

Cela se fait en analysant d’abord le parcours du concerné afin de mieux le comprendre. Ensuite, le consultant aide l’ex-salarié à identifier ses points forts afin de les maximiser et de pouvoir mieux les utiliser à l’avenir. Les axes d’amélioration du candidat sont également analysés.

 

L’outplacement: coaching de transition et tremplin vers un nouvel emploi

Moments de notre carrière professionnelle peuvent être assez sensibles et déstabilisant. Une rupture de contrat ou un licenciement sont par exemple des événements difficiles qui peuvent facilement déboussoler tout salarié. 

Pour permettre au salarié de rebondir et de pouvoir s’orienter de façon efficace, le consultant va aussi endosser une fonction de coach. En plus du support technique, il y a une dimension humaine qui s’ajoute ici. Elle se traduit par l’écoute, la compréhension de la personnalité et du plein potentiel du candidat qui sont désormais au centre de la démarche de l’outplacement. On parle ici de coaching parce que le consultant cherche à améliorer les compétences et la performance du candidat. Que ce soit dans le cadre d’une reconversion à travers des formations ou un nouveau projet, l’objectif est d’armer le candidat pour se repositionner favorablement et durablement sur son marché.

L’outplacement est un véritable accélérateur de carrière. Il aide le bénéficiaire du service à faire les bons choix, en ayant à disposition tous les outils nécessaires. Le candidat évite ainsi les erreurs qu’il aurait pu commettre s’il n’était pas accompagné.

 

Les avantages de l’outplacement

L’entreprise, dans le but de se séparer d’un collaborateur dans les meilleures conditions, choisit elle-même le prestataire qui se chargera du service d’outplacement. 

L’outplacement est bénéfique aux cadres des entreprises car il leur permet de se repositionner rapidement après un licenciement. La période de chômage est ainsi réduite et le salaire peut se remettre en activité dans une courte période.

Il permet aussi au salarié de conserver son niveau de revenus ou même de l’augmenter. En effet, il est fréquent que les candidats accompagnés par un consultant en outplacement trouve un emploi mieux rémunéré que leur précédent. Faire confiance à un consultant en outplacement, c’est côté mettre toutes les chances de son pour obtenir un emploi en fonction de ses réelles capacités et expériences.   

L’outplacement est aussi très avantageux pour les entreprises. En facilitant le retour à l’emploi de ses salariés, celles-ci font preuve de responsabilité sociale. Elles soutiennent ainsi les efforts des gouvernements en contribuant à la réduction du chômage. 

Finalement, avoir recours à un service d’outplacement participe fortement à la bonne réputation de l’entreprise car celui-ci est perçu comme aidant les salariés dont il se sépare à retrouver un emploi. L’entreprise promeut ainsi des valeurs de respect, de considération et de reconnaissance des services et des efforts consentis par ses ex-salariés. 

07Fév

Emploi en Afrique – comment faire face à ses émotions en entreprise ?

Nous pouvons sentir les reproches en entreprise comme une agression. Cela aura pour effet de bouleverser nos émotions et même notre fonctionnement normal, voir notre productivité. Un débat houleux lors d’une réunion ou même à la suite d’une enquête banale, peut avoir des conséquences sur notre estime de soi. L’impact sera alors négatif sur nos relations au travail et même sur notre carrière. D’où l’importance de savoir cultiver la fluidité dans la gestion des situations de conflit.

14Sep

Les priorités des recruteurs pour 2017 ?

HR – Dans l’édition 2017 du baromètre des DRH publiée par le cabinet Mercer, « le management des talents, leur développement et leur engagement » sont les principales priorités dans les activités RH. 57% des…