10Sep

Les 5 qualités indispensables à un employé performant

Ce n’est plus un débat … Tous les spécialistes RH s’accordent, désormais, sur le fait que l’entreprise est tout aussi intéressée par le savoir-faire que par le savoir-être.  D’ailleurs, la personnalité propre à chaque individu au sein de l’entreprise constitue, pour celle-ci, une précieuse source de diversité. Cependant, quelle que soit la personnalité d’un travailleur, il doit posséder certaines qualités indispensables sur lesquelles, nous mettront l’accent dans cet article.

 

1-Etre honnête

L’honnêteté est une qualité humaine appréciée chez tout le monde, mais elle l’est encore plus chez un travailleur. D’ailleurs, les employés honnêtes et fiables ont le respect  de leurs supérieurs et de leurs collègues parce qu’ils promettent des objectifs réalistes.  En effet, les estimations approximatives ne plaisent à personne. Ceux qui estiment avec franchise et précision le temps dont ils ont besoin pour mener leurs tâches à bien et qui font régulièrement état de leurs progrès projettent une image d’efficacité et de fiabilité.

 

2-L’esprit orienté solution

En tant que travailleur, vous devez impérativement vous impliquer dans la résolution des problèmes que rencontre l’entreprise. Vous ne devez pas être un simple spectateur qui se contentera tout bonnement de constater des problèmes et de les rapporter à votre manager. En effet, les dirigeants n’apprécient pas les employés qui transmettent les problèmes sans suggérer la moindre solution. Seul ou en équipe, il est donc nécessaire de consacrer du temps à la recherche de solutions à long terme. Après tout, les problèmes sont là pour être résolus et vous êtes  là pour faire marcher l’entreprise…

 

3-Le sens de l’organisation

Le sens de l’organisation reste aussi une qualité très appréciée chez un travailleur. En tant que salarié, vous devez apprendre  à organiser votre travail de manière efficace. Que vous optiez pour  le travail à la maison, au bureau ou au café du coin, faites en sorte de vous vous doter d’une méthode de travail et d’organisation. A titre d’exemple, lorsque la charge de travail s’accumule, vous  devez  être capable de vous  fixer des priorités sans discuter de chaque détail avec votre supérieur. En clair, gardez en tête qu’aucun manager n’a envie de collaborer avec un travailleur désordonné.

 

4-L’esprit d’équipe

L’union fait la force a-t-on l’habitude de dire… Cet adage s’applique également au monde du travail.  En effet, savoir travailler en équipe est une très grande qualité chez un travailleur.   Le manager sera toujours heureux de  constater qu’il y’a une vraie au sein de l’entreprise. Il sera satisfait de constater que  les travailleurs prennent l’initiative de se répartir les tâches, de solutionner les problèmes et de réaliser des missions qui leur sont confiées de manière collégiale et créative. Une équipe soudée est un gage de satisfaction pour un patron d’entreprise et d’ambiance positive sur le lieu de travail.

 

5-La proactivité

Enfin, il faut citer parmi les qualités indispensables chez un travailleur, la proactivité. Celle-ci suppose que l’employé ait la capacité  de mettre ses propres attentes et besoins de côté, pour réfléchir au fonctionnement de l’entreprise et à son évolution future. Il s’agit, en d’autres mots, pour le travailleur, d’être en mesure de se projeter dans l’avenir. Cet état d’esprit est fortement apprécié par les managers car, il témoigne de la volonté du travailleur de vouloir collaborer sur le long terme avec l’entreprise.  

04Juin

Comment développer et solliciter son réseau professionnel en Afrique ?

Construire sa carrière professionnelle en Afrique nécessite une méthodologie réelle et des techniques bien pensées. Parmi ces techniques, la constitution d’un réseau (ou networking en anglais) peut permettre d’accéder à de belles opportunités. Apprendre à réseauter est une compétence indispensable en Afrique pour maximiser ses chances de trouver son futur emploi. Et à l’ère du digital, plus d’excuse pour ne pas s’y mettre ! Alors comment construire son réseau ? A quel moment le solliciter ? Voici quelques conseils.

 

Réseauter en ligne 

Vous êtes de nature timide et avez du mal à aller vers les autres ? Ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours commencer par créer votre propre réseau, mais en ligne.

d’abord par rechercher les meilleurs recruteurs de votre domaine sur les réseaux sociaux professionnels, et demandez à des connaissances communes de vous mettre en relation. Vous pouvez aussi solliciter une présentation chaleureuse par mail.

Les participations aux Webinaires sont vivement recommandées. N’hésitez pas à suivre les intervenants ou recruteurs sur Twitter et tous les réseaux sociaux où ils sont présents. Montrez vous et créez ou participez aux conversations. 

Une autre technique pour se faire remarquer est de laisser des commentaires construits et réfléchis. Que ça soit sous des publications ou des articles de blogs, n’y allez pas de mains mortes. Commentez, commentez et commentez ! 

 

Réseauter de manière physique

Pour cette deuxième étape, il va vous falloir vous montrer sous votre plus beau jour. assister à des conférences ou séminaires. Mais avant de vous y rendre, soyez préparé(e) autant physiquement que mentalement. Vous devez être incollable sur les sujets qui seront amenés à donner le pouvoir du changement lors d’éventuelles conversations. 

Ciblez les personnes que vous voulez contrôler et renseignez vous sur ce qu’elles font (fonction actuelle, parcours, passion, opinion sur un sujet). Cela aura pour objectif de briser rapidement la glace. Et lorsqu’on vous présente, faites de la personne que vous ciblez, le sujet principal de la conversation. Ecoutez-la et posez-lui des questions.

Abordez ces rencontres en ayant exactement en tête ce que vous voulez obtenir et n’ayez pas peur de le faire. N’ayez pas juste en tête de demandeur mais proposez aussi un échange ou un service à vos nouvelles rencontres, afin que tout le monde puisse y gagner. 

Diversifiez aussi vos rencontres. Ne vous rendez pas toujours au même endroit, avec les mêmes personnes. Abordez des personnes de sexe et d’âge différents. Participez à des événements en dehors de votre secteur d’activité car nul ne sait quel sera votre prochain emploi. Une fois que vous avez noué des relations, entretenez-les en forgeant des liens personnels. Ne vous tournez pas vers ces personnes lorsque vous avez besoin d’un service. Appelez pour juste prendre de leurs nouvelles ou pour partager des informations ou des opportunités avec elles. 

 

Voilà, vous savez presque tout. C’est maintenant à vous de jouer et de réseauter !

06Mai

Comment rattraper une gaffe au boulot ?

Quoi que  compétent que vous puissiez être, il n’est pas exclu que vous commettiez une gaffe dans le cadre de votre travail. Celle-ci peut parfois virer au cauchemar si la situation est mal gérée. Vous pouvez, par exemple vous tromper sur la destination d’une commande,  sur le destinataire d’un mail confidentiel, bref vous n’avez pas tout simplement  fait ce qui vous était demandé…Si tout le monde commet des bourdes au bureau, les façons de les  gérer et de rattraper ses erreurs sont différentes. Voici quelques conseils pour limiter les dégâts..

 

Gardez votre sang froid…

Lorsque vous commettez une bourde dans le cadre de votre travail, vous n’avez pas besoin de paniquer,  car quelles que soient les conséquences qui peuvent en découler,  paniquer ne résoudra le problème. Dites-vous, avant tout que l’erreur est humaine et la panique ne ferait qu’empirer la situation. Il est certes tout naturel de se sentir mal à l’aise et d’être stressé à l’idée d’avouer une bourde. Mais au plus vite vous agirez, au mieux cela se passera. Rien ne sert de faire l’autruche. Quand la situation est sue très vite par votre manager, ce dernier aura plus de temps et de chance de s’impliquer et de d’amoindrir les dégâts. Il ne sert alors à rien de nier. Si votre erreur peut avoir des répercussions, reconnaissez-la immédiatement. Cela évitera qu’elle ne prenne encore plus d’ampleur et qu’elle ait des conséquences néfastes.  Par contre,  s’il s’agit d’une petite bourde que vous pouvez rattraper seul, pas la peine d’en parler.

Ne remettez pas la faute sur les autres…

Rien ne peut autant énerver un patron qu’un employé qui fuit ses responsabilités. C’est la raison pour laquelle, dès l’instant que vous avez pris conscience d’avoir fait une gaffe, assumez-en l’entière responsivité et faites votre mea culpa.  Montrer à votre manager que vous avez conscience de votre erreur et que cela vous a servi de leçon. Il ne faut surtout pas  accuser les autres. Si par exemple, vous avez mal compris une consigne, admettez-le. Reconnaître  ses fautes,  c’est faire preuve de maturité.

 

Proposez des solutions pour réparer les dégâts…

Il ne s’agira pas pour vous de vous contenter seulement de faire votre mea culpa. Vous devez aussi vous impliquer dans la recherche de solution aux problèmes que vous avez-vous-même crée.  Proposez des solutions pour réparer les dégâts fera comprendre à votre manager que vous êtes sincèrement désolé.   N’hésitez pas à demander de l’aide à vos collègues. Cela prouvera que vous désirez réellement résoudre le problème.  Vous devez ensuite apprendre de vos erreurs.  Prenez la peine d’expliquer ce qui s’est passé, ce que vous en avez retenu et comment vous allez vous en servir pour vous améliorer dans le futur. Bref, communiquez ! Cela jouera en votre faveur

 

Déculpabilisez…

Si vous continuez à vous sentir coupable, cela pourrait briser votre confiance en vous,  et vous faire douter de vous.  Sachez alors  que, bien souvent, les travailleurs les plus talentueux commettent des erreurs et cela ne remet pas en question leur compétence. De plus, vous devez savoir que dans bien des cas,  vous êtes un maillon d’une chaîne d’événements. « Une erreur n’est jamais la seule faute de la personne qui l’a faite, l’organisation et les processus mis en place dans l’entreprise sont aussi en cause.  D’où l’importance pour les managers de réfléchir avec le fautif à l’enchaînement des faits ayant débouché sur l’erreur»,  soutient le spécialiste  Jean-François Thiriet. En clair, arrêtez donc de vous culpabiliser et avancer sereinement.  

12Mar

Nos experts RH vous dévoilent le secret d’une lettre de motivation parfaite

Il est vrai qu’il est, aujourd’hui facile, de trouver de nombreux modèles de lettres de motivation sur le web au point que celle-ci semble avoir moins d’importance. Banalisée, standardisée, certains recruteurs la lisent à peine sauf si cette lettre se démarque du lot. Ou, il est clair qu’en tant que candidat, qu’en rédigeant votre lettre de motivation, faire la différence parmi de nombreux candidats est ce qui vous importe le plus. Cela est si vrai que votre lettre de motivation constitue votre premier contact avec le recruteur. Il est donc essentiel de soigner. Mais commenter ? Le point avec nos experts RH.

 

Soyez concis …

 

Le sauvez-vous ? Les recruteurs consacrent peu de temps à la lecture d’une lettre de motivation. 

En moyenne, la plupart d’entre eux ne vont pas passer plus de 2 à 3 minutes à lire votre candidature. C’est la raison pour laquelle, pour accrocher un recruteur, vous devez faire en sorte de lui faciliter le travail en étant concis. Votre lettre de motivation doit être courte. En principe la bonne lettre de motivation est celle qui tient sur une page maximum. La lettre de motivation doit également être convaincante et personnalisée à chaque candidature. Il est vrai qu’il est fastidieux de modifier sa lettre pour chaque offre, mais c’est beaucoup plus efficace. Le recruteur constatéa que vous avez pris le temps de bien lire l’annonce et de rédiger une lettre en lien avec le descriptif de poste. Cela l’incite à mieux vous connaitre car vous êtes intéressé à lui.

 

Transmettez votre candidature à la bonne personne

 

L’autre aspect que la plupart des candidats oublient, c’est de faire en sorte d’adresser leur candidature à la bonne personne. Cela est pourtant essentiel. Idéalement, vous devez faire en sorte d’obtenir le nom du recruteur et lui adresser votre CV et votre lettre de motivation sur sa boite mail avec un message d’accompagnement personnalisé. Cela optimisera votre chance d’obtenir un entretien

 

Rédigez une accroche qui habille l’attention du recruteur

 

L’accroche est une étape clé dans la rédaction d’une bonne lettre de motivation car, elle permet de taper à l’œil du recruteur. Vous devez alors écrire une accroche qui porte l’attention du recruteur. Nos experts RH vous conseillent d’éviter les phrases redondantes telles que « Intéressé par votre offre, je vous propose ma candidature ».

 

Intéressez-vous à l’entreprise 

 

Ne commettez pas l’erreur consistant à ne parler que de vous dans votre lettre de motivation. Dans le premier paragraphe, vous devez montrer votre intérêt pour l’entreprise en décrivant son activité et ses valeurs. Nos experts RH conseillent de citer des exemples concrets qui vous ont séduits (la dernière actualité de la société, ses derniers succès commerciaux, …).

 

Citez les mots-clés de l’offre

 

Dans le deuxième paragraphe de votre lettre de motivation, attelez à expliquer à votre recruteur pourquoi cette offre correspond à vos compétences et à vos attentes professionnelles. Reprenez les éléments clés du descriptif de poste et citez vos expériences, votre savoir et savoir-faire en lien avec l’offre. Soyez précis et concret. Donnez des exemples, des chiffres de vos réalisations. Privilégiez les verbes d’action.

 

Quid de la conclusion ?

 

Dans votre conclusion, vous devez inciter le recruteur à vous contacter pour un entretien. Exposez votre motivation pour le poste en question avec enthousiasme et proposez un échange. Le recruteur doit sentir votre sincère envie de rejoindre son entreprise .

31Jan

Que répondre à la question sur vos prétentions salariales ?

Très souvent, la question de la prétention salariale est vue comme un sujet très embarrassant lors de l’entretien d’embauche.  Définie comme la rémunération à laquelle un candidat souhaite prétendre pour un poste, la prétention salariale est un aspect très souvent abordé par le recruteur lors d’un entretien d’embauche. Il est alors important, pour le candidat, de s’y préparer préalablement, pour ne pas être pris au dépourvu.  Mais en fin de compte, comment répondre à la question sur vos prétentions salariales ? Nous vous proposons dans cet article les meilleures réponses

Evitez les réponses fermées en donnant un chiffre, suivi d’une question

Les réponses qui peuvent être données face à la question de la prétention salariale sont nombreuses. Tout de même, les recruteurs attendent très souvent, une réponse en salaire brut annuel. Ceci ne doit pas, quand même, vous pousser à vous contenter de répondre en donnant un montant fixe car, le but de toute négociation salariale, c’est d’obtenir le maximum que l’employeur peut vous donner, estime le spécialiste RH Thierry Krief.  Et ce dernier d’ajouter, « si vous donnez un prix fixe, à priori, il n’y a pas d’ouverture à la négociation ». Ainsi, pour ne pas qu’il y est une rupture du dialogue qui est préjudiciable à la négociation, il est conseillé d’éviter des expressions du genre « je veux » ou « je demande ». Préférez plutôt répondre par une phrase du type : « un salaire de 45 000 euros annuels brut me semble légitime, qu’en pensez-vous ? ». Répondre par une autre question ouvre le dialogue.

La formule osée : « le plus possible » …

Une autre réponse qu’on peut servir à un recruteur qui demande vos prétentions salariales est la formule bien osée « le plus possible ». Mais attention, celle-ci ne peut passer sans être mal interprétée par votre interlocuteur que si elle est formulée sur le ton de l’humour. Si vous la prononcer sur un ton très sérieux, elle peut être mal perçue.  En clair, si vous n’avez pas beaucoup sens d’humour, il peut s’agir d’une mauvaise réponse qui est à éviter.

La réponse souple : proposer une fourchette de salaire

Il est possible, face la une question relative à vos prétentions salariales, d’indiquer une fourchette en lieu et place d’un montant fixe. Cette option est une bonne réponse, mais attention à ne pas mal vous y prendre.   Si vous donnez une fourchette, il faut que le salaire bas soit celui que vous voulez et que vous puissiez justifier pourquoi vous demandez plus, sinon, vous perdez en crédibilité. C’est du moins l’avis du spécialiste RH Thierry Krief. Selon ce dernier,

il est fortement déconseillé   de mettre en fourchette basse un salaire sous-évalué, car cela peut vous faire perdre le perdre le poste. On ne se vend pas mieux en baissant ses tarifs », indique-t-il.

 

La réponse à éviter : « combien me proposez-vous ? »

S’il y’a une réponse qui n’est pas à donner, c’est celle consistant à dire au recruteur « combien me proposez-vous ? Cette réponse est contre productive dans la mesure où les recruteurs veulent que les candidats aient une idée de combien ils valent. Il peut quand-même arriver que vous ignorez le salaire appliqué à votre poste.  Dans pareil cas, vous pouvez consulter les barèmes des études de rémunération disponibles sur internet. En tout état de cause, soyez prêt à fournir la preuve de vos prétentions salariales au recruteur en lui montrant, par exemple, votre dernier bulletin de salaire. Pour les profils les plus recherchés, il est possible de demander davantage en s’appuyant sur ses réalisations.

03Oct

Entreprises Africaines, formez vos salariés aux métiers futurs

Les innovations technologiques n’ont pas encore fini de bouleverser le monde professionnel. Les changements qu’elles apportent obligent les travailleurs de tout bord à sortir de leurs zones de confort,  pour se projeter vers un marché du travail futur et en mutation rapide. Ce constat est d`autant plus vrai qu`une étude menée par le World Economic Forum révèle que 65% des enfants qui entrent en primaire ces dernières  années feront des métiers qui n’existent pas encore. Ainsi, les innovations technologiques donneront naissance à de nouveaux emplois. Il faut donc s’y préparer pour ne rater la marche du monde. Pour les entreprises africaines, il est fondamental  de préparer leurs collaborateurs aux métiers de demain. Pour ce faire, une formation repensée doit être de mise.

Former vos salariés  au savoir-apprendre et au savoir-chercher 

La formation des salariés aux métiers qui n’existent pas encore peut se révéler difficile. Elle passe nécessairement par la  préparation de ces derniers, afin qu`ils soient disposés à s’ouvrir à de nouveaux savoirs. Il s’agira pour l’entreprise, de stimuler la curiosité de ses  collaborateurs en les formant au savoir-apprendre et au savoir-chercher. Cette approche rompt naturellement avec la conception classique de la formation qui repose sur du court terme,  en ce sens que la vitesse de l`évolution des métiers dans l’entreprise, rend inopérante une formation non projetée vers le futur. Il faut ainsi susciter chez les salariés l’envie d’apprendre.

Préparez vos salariés  à envisager sereinement  la reconversion

S`il est indéniables que les innovations technologiques vont donner naissance à  de nouveaux métiers, le revers de la médaille de cette nouvelle donne est la disparition  d’autres métiers sous l’effet de la digitalisation. Les salariés doivent alors prendre conscience de cette nouvelle réalité  et se doter des moyens techniques de se convertir à de nouveaux métiers rapidement. Un salarié pourra ainsi changer de métiers plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle en découvrant de nouvelles compétences. L’entreprise a tout intérêt à maintenir l’employabilité de ses collaborateurs dans les années à venir, et ainsi se démarquer.

Faciliter les conditions d’accès à la formation pour les salariés 

La formation des collaborateurs est un besoin qui a toujours existé en entreprise, mais elle est des fois négligée ou reléguée par certains employeurs qui sont plus guidés par la recherche d’une plus grande rentabilité. Aujourd’hui, l`évolution s’est dessinée dans le sens  de rendre la formation aux métiers futurs comme une condition d’existence de l`entreprise. Il faut désormais repenser la formation et la rendre plus accessible. L’entreprise va devoir prendre le relais de l’éducation scolaire. La formation ne doit pas être vue comme une contrainte. Elle  doit découler de la propre volonté de l’employeur de préparer ses salariés.

 

Vous pouvez également consulter Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

05Sep

Développement de l’esprit d’équipe dans une entreprise en Afrique

L’union fait la force  a-t-on l’habitude de dire. Cet adage étend ses tentacules au sein des relations professionnelles où une  coopération intelligente entre les membres d’une équipe demeure un facteur clé de la réussite de tout projet,  de quelle nature qu’il soit. Une interaction solidaire entre les travailleurs est à la base d’une meilleure performance et d’une bonne ambiance au sein de l’entreprise.  Malheureusement, tous les managers n’ont pas la chance de travailler avec une équipe soudée, capable de coopérer en toute symbiose.

Les freins au travail d’équipe en entreprise 

Selon une étude de Harris Interactive/Apec paru sur Capital, les personnes affirmant ne pas aimer travailler en équipe  représentent 22% des salariés. Les différences de personnalités, la méconnaissance des capacités des autres et la croyance que le fait de ne pas partager une information donne un avantage, seraient  les principaux obstacles qui empêchent la bonne collaboration entre salariés. Pour autant, ce n’est pas une raison, pour un manager, de rester passif face à une équipe qui n’intègre pas l’esprit de travail en coopération au sein de ses valeurs. Il y’a bien des solutions pour impulser une bonne coopération entre les membres d’une entreprise.

Montrez l’exemple par votre attitude

 Pour encourager l’esprit d’équipe au sein de votre entreprise, en tant que manager, vous devez servir d’exemple.  Vous devez faire en sorte de créer des liens directs avec vos salariés afin de favoriser une bonne communication au sein de l’entreprise. Créer un contact direct avec vos collaborateurs suppose, en tant manager,  que vous ayez un esprit d’ouverture qui peut être vraiment contagieux. Vous pouvez, par exemple, faciliter l’accès à votre bureau en laissant la porte ouverte afin de favoriser la conversation et de montrer que vous êtes accessible et à l’écoute. Évitez de vous mettre à l’écart de vos salariés. Soyez visible en  circulant, par exemple, dans les couloirs. Vous devez également inscrire dans votre agenda une réception périodique de vos équipes afin de leur permettre de partager avec vous leur ressenti ou leurs inquiétudes. Cette approche vous permettra de montrer à vos salariés les retombées positives de la transmission d’informations.

Mettez en place des outils de partage

Il ne suffit pas de parler à  vos collaborateurs de votre intérêt pour le travail d’équipe pour réussir une bonne collaboration entre eux. Il faut, bien évidemment, investir dans les moyens  technologiques qui facilitent le partage entre les salariés. Il est alors impératif de mettre en place des outils et des espaces de travail collaboratif. Cela permettra à un travailleur d’exposer immédiatement ses difficultés,   afin de bénéficier de l’aide de tous les autres. 

Les outils de partage permettent également  à un membre de l’équipe de partager avec les autres,  un document qu’il a réalisé. Ces derniers pourront ainsi  lui donner leurs avis et que des critiques constructives pour plus de performances.  De ce fait, un réel travail en collaboration avec chaque membre va pouvoir se mettre en place. 

Enfin, si vous voulez doper l’esprit d’équipe chez vos collaborateurs,  choisissez un système de notation collectif et non individuel. Cela est d’autant plus pertinent que la note personnelle n’encourage pas beaucoup le travail collectif.  Ainsi, en mettant en place des critères collectifs, l’esprit d’équipe sera fortement encouragé.  

 Quoi qu’il en soit, vous devez avoir à l’esprit que le développement d’un esprit d’équipe au sein d’une entreprise,  n’est pas une tâche facile et se réalise au quotidien. Il s’agit alors d’un travail de longue haleine.

 

Vous pouvez également lire Comment bien préparer la négociation salariale

21Déc

Vers une Afrique digitale?

Par notre Guestblogger Nelly Chatue-Diop

La population africaine est en pleine expansion et il est estimé que d’ici 2050, plus de la moitié de sa population vivra dans les grandes villes. Cela pose d’énormes défis à relever pour ce continent en termes d’éducation des jeunes, de santé, d’infrastructures et surtout d’emplois. Les technologies du numérique sont à même d’apporter des solutions à ces défis pour peu qu’elles soient mises à bon usage.