12Nov

Pourquoi l’inégalité salariale persiste-t-elle en Afrique ?

L’inégalité salariale reste une réalité préoccupante en Afrique, malgré les avancées économiques et sociales que le continent a connues ces dernières décennies. La question se pose : pourquoi ce fossé persiste-t-il ? Plusieurs facteurs entrent en jeu, allant des dynamiques sociales aux politiques économiques en passant par des inégalités structurelles. Voici une analyse des causes sous-jacentes de cette situation complexe.

1. La prédominance du secteur informel

L’économie informelle joue un rôle prépondérant en Afrique, représentant jusqu’à 80 % de l’emploi dans certains pays. Dans ce secteur, les employés sont souvent mal payés, sans contrat formel, et donc sans protections sociales. Les disparités salariales y sont courantes, car il n’existe pas de cadre légal pour garantir un salaire équitable ou des conditions de travail justes. Les femmes, en particulier, sont surreprésentées dans ce secteur, ce qui aggrave les écarts de rémunération.

2. Les normes socioculturelles et le poids des traditions

Les normes sociales traditionnelles continuent d’influencer la répartition des rôles entre hommes et femmes. Dans de nombreuses sociétés africaines, les femmes sont encore perçues comme responsables des tâches domestiques, ce qui limite leur accès à des opportunités professionnelles mieux rémunérées. De plus, les postes de direction, souvent mieux payés, restent majoritairement occupés par des hommes. Cette perception influence les décisions d’embauche, de promotion, et de rémunération, contribuant ainsi à la persistance des écarts salariaux.

3. Les lacunes en matière de législation

Bien que certains pays africains aient adopté des lois pour lutter contre les discriminations salariales, leur application reste souvent insuffisante. Les lacunes dans le suivi et l’application des lois existantes signifient que de nombreuses entreprises continuent de sous-payer certains employés, notamment les femmes, sans craindre de sanctions. De plus, l’absence de lois spécifiques dans certains pays rend difficile la lutte contre l’inégalité salariale.

4. L’accès limité à l’éducation et à la formation

L’accès inégal à l’éducation entre hommes et femmes est une autre cause majeure de l’inégalité salariale en Afrique. Les filles ont souvent moins de chances d’accéder à des niveaux d’éducation supérieurs, ce qui se traduit par une sous-représentation des femmes dans des secteurs mieux rémunérés comme la technologie, la finance, ou l’ingénierie. Par ailleurs, le manque de programmes de formation continue et de développement des compétences freine également l’évolution de carrière, surtout pour les femmes.

5. La faible représentation des femmes dans les postes de pouvoir

Les femmes sont largement sous-représentées dans les postes de direction et de gestion en Afrique. Cette absence d’équité au niveau décisionnel perpétue les pratiques salariales inéquitables, car les hommes occupant ces postes ont tendance à favoriser leurs pairs masculins. En conséquence, les femmes ont souvent moins de chances d’être promues, même lorsqu’elles possèdent des qualifications similaires.

6. L’influence des pratiques traditionnelles de négociation salariale

Dans de nombreux contextes africains, les négociations salariales ne sont pas standardisées, ce qui laisse place à des biais et à des discriminations. Les hommes sont souvent perçus comme étant plus aptes à négocier des salaires plus élevés, tandis que les femmes, en raison de stéréotypes culturels, hésitent à demander des augmentations. Cela contribue à maintenir les écarts salariaux entre les sexes.

7. Le manque de transparence salariale

Dans de nombreuses entreprises africaines, il n’existe pas de transparence sur les salaires, ce qui rend difficile la détection des inégalités. L’absence de politiques claires sur la rémunération permet aux entreprises de discriminer en toute discrétion, contribuant ainsi à la persistance des inégalités salariales.

Des solutions à envisager

Pour réduire l’inégalité salariale en Afrique, des actions concrètes doivent être mises en place :

  • Renforcer la législation en matière de discrimination salariale et assurer une application stricte.
  • Encourager l’éducation des filles et leur accès à des secteurs à forte valeur ajoutée.
  • Promouvoir l’égalité des genres dans les postes de direction et de prise de décision.
  • Favoriser la transparence salariale au sein des entreprises pour identifier et corriger les écarts.
  • Mettre en place des programmes de formation et de mentorat pour les femmes afin d’accroître leur employabilité et leur accès à des postes bien rémunérés.

L’égalité salariale est non seulement une question de justice sociale, mais aussi un levier crucial pour le développement économique du continent. En investissant dans des politiques inclusives, l’Afrique pourrait non seulement réduire les inégalités, mais aussi stimuler une croissance plus durable et plus équitable.

03Mai

La fintech africaine s’attaque aux défis du continent.

  • En Afrique, les transactions enregistrées par les acteurs de la fintech connaissent une hausse spectaculaire.
  • En 2021, 63 % des financements en faveur du secteur technologique sont allés à la fintech.
  • La croissance de la fintech contribue à améliorer l’inclusion financière.

Lorsqu’en 2020, le Nigéria est entré en confinement pour enrayer la propagation du coronavirus, Michael Terver a réussi à maintenir à flot son petit cybercafé, mais aussi à venir en aide à ses amis et clients confrontés aux difficultés nouvelles engendrées par la pandémie. Il y est parvenu grâce à un partenariat avec une société offrant des services bancaires électroniques.

Avant la pandémie de COVID-19, la plupart des clients du cybercafé, dépourvus de compte en banque, préféraient effectuer leurs achats ou leurs ventes en argent liquide. Mais à l’heure où la distanciation sociale interdisait d’effectuer « en main propre » la plupart des transactions, ils ont pu passer au numérique à l’aide d’un système en ligne intégré, permettant depuis le café de régler des factures, d’effectuer des dépôts ou des virements, ou encore de faire des demandes de microcrédit.

Baptisé Quickteller Paypoint, ce système avait été lancé en 2016 par Interswitch, une société fintech nigériane, afin d’aider les particuliers ainsi que les micro- et petites entreprises à adopter les transactions dématérialisées.

« L’accès à Quickteller Paypoint depuis mon établissement a changé la donne, raconte Michael Terver. À cause du confinement, les entreprises ne pouvaient fonctionner comme d’habitude, ce qui a affecté les paiements en espèces. Notre point d’accès Quickteller a automatiquement remplacé les transactions en espèces, car ce qui comptait le plus, c’était de rester en sécurité. »

L’histoire de Michael Terver témoigne d’un phénomène de plus grande ampleur. Alliance de la finance et de la technologie, la fintech transforme à vive allure la façon dont les particuliers et les entreprises effectuent des transactions, notamment en Afrique. C’est en Afrique du Nord et au Moyen-Orient que le volume des transactions enregistrées par les acteurs de la fintech a connu récemment la plus forte croissance au monde, avec 40 % d’augmentation en 2020, tandis que l’Afrique subsaharienne, avec une hausse de 21 % sur la même période, se situait au même niveau que l’Amérique du Nord.

Depuis dix ans, la fintech a permis à 1,2 milliard de personnes dépourvues de compte bancaire d’accéder à des services financiers, soit une réduction de 35 % de la population non bancarisée dans le monde. Avec ce développement de l’inclusion financière, les particuliers et les petits entrepreneurs sont plus nombreux à épargner, à recevoir des versements de l’État, à mener une activité commerciale et à mettre leurs salaires en sécurité.

« Les investissements dans la fintech augmentent beaucoup plus vite dans les marchés émergents que dans les marchés développés, parce qu’ils comblent un manque vital. Nous pensons que cette croissance va se poursuivre, explique Aliou Maïga, directeur régional Afrique pour la division Institutions financières d’IFC. Pour la première fois, des microentreprises et des particuliers disposant d’actifs financiers très limités peuvent mettre leur épargne en sécurité, effectuer des virements sans frais exorbitants et même souscrire à des petits prêts qui leur permettront d’accroître leurs revenus. Cela constitue un véritable tournant dans nos efforts en faveur de l’inclusion financière et de l’éradication de l’extrême pauvreté. »

Une bonne marge de croissance

Le marché africain de la fintech dispose d’une bonne marge de croissance. En effet, seuls 20 % environ des adultes d’Afrique subsaharienne possèdent une carte de débit ou de crédit, contre plus de 80 % dans les économies développées. L’argent liquide règne toujours dans de nombreuses zones rurales ou urbaines mal desservies, une situation qui engendre des surcoûts, des difficultés pour acheter ou vendre des marchandises, et une plus forte exposition des populations au vol et à la fraude.

Les banques traditionnelles ont été peu enclines à offrir des services à des particuliers ne disposant que de petits revenus et peu d’épargne. Pourtant, ces millions de personnes non bancarisées représentent une importante force économique dont le secteur de la finance numérique peut tirer parti.

La multitude de petites entreprises présentes sur le continent peut, elle aussi, bénéficier des avantages de la fintech. Selon les estimations de la Banque mondiale, les PME représentent 90 % du nombre total d’entreprises, comptent un milliard de clients et créent sept emplois sur dix.

Par ailleurs, le continent se caractérise par un vaste secteur d’entreprises informelles et de microentreprises, que la pandémie a particulièrement touchées. Durant la crise, la fintech a aidé les microentreprises et les PME à garder la tête hors de l’eau en leur offrant la possibilité d’effectuer de petites transactions en ligne et en proposant des microcrédits et des plateformes de paiement électroniques.

En Afrique du Sud, par exemple, Adumo, une société soutenue par IFC, permet à de petites entreprises de se développer en se mettant au paiement numérique.

La croissance du secteur s’est poursuivie en 2021 : un rapport indique que le financement du secteur technologique par le capital-risque en Afrique a triplé pour dépasser les 5 milliards de dollars, devançant ainsi toutes les autres régions du monde. La majorité de ces fonds – 63 %, soit 3,3 milliards de dollars – sont allés à la fintech.

IFC a été un investisseur de premier plan sur le marché africain de la fintech. Elle a notamment investi dans Interswitch, dans Fawry, une plateforme de paiement en ligne égyptienne, dans Wave, un prestataire de services de mobile money en Afrique de l’Ouest, dans les entreprises sud-africaines  Adumo et Lulalend, et dans TerraPay, un acteur panafricain spécialisé dans les infrastructures de

Un élan propulsé par la pandémie

Si la fintech existe depuis le début des années 1990, la pandémie de COVID-19 a favorisé le développement de ses services aux populations non bancarisées et vulnérables, en particulier au moment où les confinements limitaient les transactions en espèces. Selon une enquête menée par la Banque mondiale et d’autres partenaires, les deux tiers des sociétés fintech interrogées à travers le monde indiquent avoir modifié leur modèle économique lors de la crise en diminuant leurs tarifs, en révisant leurs critères d’attribution de prêts et en assouplissant les conditions de paiement.

Par exemple, TerraPay a étendu ses activités à l’Amérique du Nord afin de permettre aux Africains travaillant à l’étranger d’effectuer des virements dans les 24 heures à un coût abordable. Également pendant la pandémie, Tutuka, géant de la fintech, qui a depuis fusionné avec Paymentology, a développé son offre de cartes virtuelles pour répondre à la demande des entreprises et des administrations publiques pour des solutions leur permettant de payer les employés travaillant à distance et de verser les aides publiques ou les indemnités d’assurance.

IFC soutient ces services fintech, et d’autres, via un investissement direct et indirect dans des fonds tels que HeliosPartech ou Apis Partners. Interswitch, par exemple, bénéficie de financements d’Helios et de LeapFrog.

Dans les prochaines années, la fintech deviendra partie encore plus intégrante des économies africaines, les entreprises comme les clients reconnaissant les avantages à long terme que présentent les transactions numériques.

Selon un rapport de McKinsey publié en août, la fintech permet en effet d’offrir des services plus abordables aux clients. « Les frais de transactions peuvent être jusqu’à 80 % moins élevés, et les intérêts sur les comptes d’épargne jusqu’à trois fois plus élevés que ceux des acteurs traditionnels. Quant aux transferts d’argent, ils coûtent jusqu’à six fois moins cher, » explique ainsi le rapport.

Lulalend, qui permet à de petites entreprises d’effectuer des demandes de financement en ligne, considère que la fintech jouera un rôle primordial dans la croissance future du continent.

« La fintech est en train de transformer l’Afrique, car grâce à elle, les entreprises peuvent gérer leur trésorerie mieux que jamais. Chaque entreprise a ainsi toutes les chances de succès, explique Trevor Gosling, son PDG. Et une entreprise qui réussit fait progresser l’économie et crée de l’emploi. »

Source : https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/news_ext_content/ifc_external_corporate_site/news+and+events/news/african-fintech-rises-to-the-challenge-fr

24Mar

L’intérêt des investisseurs pour l’ESG demeure. Qu’attend-on de votre entreprise ?

Alors que la crise continue de se dérouler, les sujets ESG continueront de gagner en importance. Les entreprises seront jugées sur leur capacité à résister aux chocs financiers, mais aussi sur la façon dont elles ont traité leurs employés, leurs clients et leurs communautés.

Au cours de la dernière décennie, l’intérêt pour la manière dont les entreprises gèrent les questions environnementales, sociales et de gouvernance ( ESG ) s’est considérablement accru. Les investisseurs, les consommateurs et les employés attendent de plus en plus des entreprises qu’elles tiennent compte de questions telles que la sécurité des travailleurs, le changement climatique et la transparence financière. Alors que le monde se trouve au milieu d’une pandémie, ces parties prenantes ajoutent maintenant la réponse d’une entreprise au COVID-19 à la liste.

Plus précisément, que recherchent-ils dans la réponse d’une entreprise au COVID-19 ?

Les agences de notation et autres organisations commencent à publier des lignes directrices. S&P Global a fourni  un aperçu  de la manière dont il pourrait ajuster son évaluation ESG. Sustainalytics a produit  des recherches  qui examinent l’impact du COVID-19 sur l’ESG. Les  Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies  ont publié  des ressources  permettant aux investisseurs d’impliquer les entreprises dans leur réponse à la COVID-19.

Sur la base de ces informations jusqu’à présent, les parties prenantes rechercheront des informations sur les éléments suivants :

  • Gouvernance de la réponse au COVID-19 : comment l’entreprise gère-t-elle sa réponse globale à la pandémie ? Existe-t-il une équipe de direction spécifique ? Le conseil a-t-il un contrôle?
  • Main-d’œuvre : que fait l’entreprise pour assurer la sécurité des employés, des fournisseurs, des sous-traitants et des autres parties prenantes clés ? Comment l’entreprise maintient-elle sa productivité pendant cette période ? L’entreprise a-t-elle été contrainte d’ajuster ses effectifs ? et si oui, comment soutient-il les personnes concernées ?
  • Soutien communautaire : que fait l’entreprise pour aider à relever les défis posés directement ou indirectement par le virus ? Le soutien peut comprendre des dons en argent , ainsi que des dons en nature de produits et de fournitures . La réponse philanthropique d’une entreprise vise-t-elle non seulement à faire face à la crise sanitaire au sens large, mais également à soutenir les communautés où l’entreprise opère et où vivent les employés ?
  • Continuité de la chaîne d’approvisionnement : comment l’entreprise identifie-t-elle et gère-t-elle les perturbations potentielles de la chaîne d’approvisionnement dues au virus ?
  • Fidélisation et satisfaction de la clientèle : Que fait l’entreprise pour engager les clients pendant cette période ? Par l’innovation de produits, la sensibilisation et d’autres efforts ?
  • Engagement des parties prenantes : comment l’entreprise écoute-t-elle tous les groupes de parties prenantes pendant cette période ? Que fait l’entreprise pour répondre aux préoccupations ?

Les impacts de cette crise sont à la fois immédiats et à long terme. Les entreprises doivent être proactives, diligentes et dédiées à une stratégie commerciale qui protège et améliore la reprise et, en fin de compte, leur réputation. Voici trois étapes que votre entreprise peut suivre aujourd’hui :

  1. Audit :  évaluez la position de votre entreprise sur les principaux sujets ESG liés à la COVID-19, tels que la main-d’œuvre, le soutien de la communauté et la continuité de la chaîne d’approvisionnement.
  2. Agir :  prendre des mesures si nécessaire pour mettre en place des initiatives et des programmes visant à atténuer les risques identifiés et saisir les opportunités.
  3. Communiquez :  Racontez l’histoire de votre entreprise — soyez précis sur ce que vous faites dans le cadre des sujets énumérés ci-dessus et sur les autres préoccupations des parties prenantes.

Alors que la crise continue de se dérouler, les sujets ESG, tels que la sécurité des employés et l’engagement communautaire, continueront de gagner en importance. Les entreprises seront jugées sur leur capacité à résister aux chocs financiers, mais aussi sur la façon dont elles ont traité leurs employés, leurs clients et leurs communautés.

Source : https://sustainablebrands.com/read/finance-investment/the-world-has-changed-but-investor-interest-in-esg-remains-what-s-expected-of-your-company

27Fév

Les métiers de l’industrie pharmaceutique qui recrutent

Portée par la transformation digitale et les nouvelles technologies, l’industrie pharmaceutique est en perpétuel renouvellement. Les marchés pharmaceutiques se transforment et recherchent des talents dotés d’expertises techniques, d’une bonne connaissance de l’environnement et d’une intelligence émotionnelle très développée. Du manager du marketing santé au délégué pharmaceutique, en passant par l’acheteur hospitalier ou l’attaché de recherche clinique, l’industrie de la santé est un secteur porteur d’avenir pour les personnes souhaitant y faire carrière. Retour sur quatre marchés clés.

La recherche et développement

Impactée par les nouvelles méthodes de travail innovantes, la recherche et développement (R&D) dans l’industrie pharmaceutique développe de nouvelles méthodes de collaborations pluridisciplinaires et transversales.

De la start-up au laboratoire de recherche, en passant par l’université ou les centres spécialisés, en Afrique et à l’étranger, les métiers de la R&D nécessitent de solides expertises scientifiques et une grande appétence au travail en mode collaboratif. Les doubles compétences y sont d’ailleurs particulièrement recherchées, qu’il s’agisse du génie logiciel, de la robotique, de l’informatique ou des nanotechnologies.

Dans un environnement mondialisé et concurrentiel, il est indispensable de pouvoir travailler en équipe et de maîtriser l’anglais (et notamment l’anglais scientifique), langue internationale par excellence.

Les métiers de la recherche et du développement dans l’industrie pharmaceutique :

  • Agent de laboratoire
  • Chargé de R&D
  • Responsable de la communication scientifique
  • Technicien d’essai
  • Bio-informaticien

La production

De la gestion des matières premières en passant par le contrôle qualité, la logistique ou l’optimisation de la fabrication, les métiers de la production recouvrent une grande variété d’emplois.

Le développement des usines connectées, de l’IoT et de la robotisation transforme en profondeur les processus industriels de production de médicaments et de produits pharmaceutiques. La gestion de production dans un environnement aux très fortes contraintes de qualité, d’hygiène et de sécurité nécessite des profils qualifiés qui maîtrisent les procédés de fabrication et de contrôle, tout en ayant une vision globale sur l’ensemble du cycle de vie de la chaîne de production du produit.

Les métiers de la production dans l’industrie pharmaceutique :

  • Directeur de production
  • Acheteur industriel
  • Responsable de la supply chain
  • Responsable de conditionnement
  • Chargé de maintenance

La réglementation

Dans un environnement aussi spécifique que celui des produits pharmaceutiques, la réglementation a un impact concret dans le travail quotidien des professionnels de la santé.

Enregistrement d’un produit de santé, contrôle des opérations de marketing et de publicité, mise en place des essais cliniques, coordination de l’autorisation de mise sur le marché (AMM)… autant de garde-fous législatifs qui encadrent les métiers de la réglementation et de la pharmacovigilance.

En lien direct avec les autorités de tutelles, ces professionnels sont les experts de l’éthique et de la déontologie qui identifient les risques, encadrent des projets, accompagnent et forment les équipes dans tous les stades du développement d’un nouveau produit. Des compétences tant juridiques que scientifiques indispensables pour gérer avec méthodes des processus de travail rigoureux.

Les métiers de la réglementation dans l’industrie pharmaceutique :

  • Chargé d’affaires réglementaires
  • Responsable de veille législative
  • Chargé de pharmacovigilance
  • Coordinateur AMM

Le commerce, la vente et la distribution

Lien indispensable entre la recherche et les prescripteurs, les métiers de la promotion et de la commercialisation des produits pharmaceutiques regroupent les professionnels du marketing de la santé, les spécialistes de l’information médicale et les experts de l’économie de la santé.

Travailler dans ce secteur implique une parfaite connaissance des rouages du monde de la santé, et en particulier les autorités de tutelle, les structures de soin (hôpitaux, maisons de retraite, associations de patients, agences régionales de santé, etc.), ainsi qu’une grande maîtrise du maillage territorial. Un travail qui mêle connaissances scientifiques et actions promotionnelles et informationnelles, pour mieux faire connaître de nouveaux produits médicamenteux aux acteurs du monde de la santé qui seront en contact direct avec les patients.

Les métiers du commerce, de la vente et de la distribution dans l’industrie pharmaceutique :

  • Ingénieur commercial
  • Responsable des études de marché
  • Visiteur médical
  • Coordinateur régional
  • Responsable du marketing, de l’information et de la vente de produits de santé

Si de bonnes compétences scientifiques sont indispensables pour travailler dans le secteur de la santé, et de l’ensemble des marchés pharmaceutiques, il ne faut pas non plus négliger de grandes qualités relationnelles, une maîtrise de l’anglais et aimer le travail d’équipe de manière transversale et pluridisciplinaire. Des qualités qui ouvrent la porte de nombreux secteurs et métiers au sein des structures privées ou publiques de l’industrie pharmaceutique.

Source : https://executive.devinci.fr/lindustrie-pharmaceutique-recrute/

20Avr

5 qualités essentielles pour travailler en ONG

En quête de sens dans votre travail ? Vous souhaitez vous investir et intégrer une ONG ? Voici 5 qualités essentielles pour réussir.

Dans nos sociétés contemporaines, face au manque de sens dans le travail, de plus en plus de personnes se tournent vers les métiers de l’humanitaire. Cependant, le secteur des ONG n’intègre pas n’importe quels candidats. Découvrez les cinq qualités essentielles pour trouver un emploi dans ce secteur.

Vous êtes un jeune étudiant qui souhaite changer de formation ou un employé en reconversion professionnelle, en quête de plus de sens dans le travail. Vous vous demandez quel genre de profil est apprécié dans cette branche professionnelle ? Et bien, voici les cinq qualités à avoir pour trouver un emploi dans le secteur des ONG.

Qualité n°1 : Être compétent 

Aujourd’hui, l’envie d’aider ne suffit plus pour travailler dans une ONG. Ces organismes se sont professionnalisés. Pour mener à bien leurs missions humanitaires, ils ont besoin de salariés très compétents. Et pas n’importe lesquelles. D’abord, de profils d’entreprise, spécialisés en ressource humaine, communication, informatique, etc. Ensuite, de personnels d’encadrement, comme des chefs de mission, des administrateurs, des logisticiens… Mais aussi des profils plus spécifiques, issus du milieu médical, de l’enseignement ou encore de branches plus techniques, comme l’hydraulique, la téléphonie, l’énergie ou l’ingénierie par exemple. Alors, n’hésitez pas à sortir des sentiers battus dans votre choix de formation.

Qualité n°2 : Être opérationnel rapidement

Les ONG veulent des salariés efficaces. Elle demande souvent une expérience professionnelle de deux à trois ans. Il est donc recommandé de travailler ailleurs, afin de se forger des expériences solides. Des formations humanitaires existent également et peuvent aider à se spécialiser. L’expérience du terrain sera toutefois à privilégier. Multiplier les bénévolats ou volontariats auprès d’associations, afin de montrer votre appétence pour la philanthropie.

Qualité n°3 : Avoir une bonne capacité d’adaptation

Savoir s’adapter rapidement est indispensable pour travailler dans le secteur, particulièrement sur le terrain. En mission à l’étranger, il faut appréhender les différences culturelles et la barrière de la langue. Dans un programme d’échange, la patience et la pédagogie seront vos meilleurs alliés. Lors d’interventions en milieu difficile, il faut savoir tenir la pression, se montrer réactif et autonome. Il est ardu de gérer les incommodités d’un salarié, quand son équipe est déjà sur place pour porter assistance à d’autres.

Qualité n°4 : Être prêt à s’investir

Travailler dans une ONG, c’est l’assurance de faire un travail qui a du sens. Mais ça reste du travail malgré tout et pas des moindres. Cela demande un fort investissement, notamment sur le terrain. Alors attention, prendre soin des autres commence en prenant soin de soi. Il faudra trouver un équilibre entre votre altruisme et votre bien-être personnel.

Qualité n°5 : Avoir des valeurs fortes

Travailler en ONG, c’est avant tout intégrer un groupe qui a décidé de se consacrer à l’intérêt général. Il faut donc avoir une réelle envie de faire changer les choses. À vous de trouver l’ONG parfaite pour vous, ayant des valeurs proches des vôtres. Un bon début serait de vous renseigner sur leur site Internet, puis de consulter les retours de leurs salariés sur LinkedIn.

 

Source : https://positivr.fr/5-qualites-essentielles-pour-travailler-en-ong/

20Août

Top 7 des métiers d’avenir qui n’existent pas encore

Il y’a quelques années de cela, nombre de métiers qui existent aujourd’hui, n’avaient pas encore vu le jour. Si vous pensez que cette dynamique de naissance de nouveaux métiers va s’arrêter, vous pouvez déchanter. Entre robots, intelligence artificielle et véhicules autonome, les métiers du futur frappent à nos portes. Les observateurs ont fini de nous convaincre que des millions d’emplois seront remplacés par des machines. Parallèlement, nous assisterons à la naissance de métiers qui sembleront sortir tout droit d’un film de science-fiction. Nous faisons le point avec vous sur le top 7 des métiers d’avenir qui n’existent pas encore.

 

  1. Guide touristique spatial

Il s’agit d’un métier qui verra le jour dans l’avenir. Cela est dû au tourisme spatial qui prend son envol. Ce n’est pas une mauvaise idée d’envisager une carrière en tant que guide touristique de l’espace. Vous serez ainsi chargé d’accompagner les visiteurs fortunés tout au long de leur vol. Vous allez aussi concevoir les trajets les plus palpitants grâce à votre connaissance des appareils utilisés en orbite. 

 

  1. Mineur d’astéroïdes

Creuser des astéroïdes afin de trouver certains minerais est une option envisageable à l’avenir. Il s’agira de pallier à la pénurie de ressources sur la planète. Tout en exploitant celles de l’espace. Ce forage à haut risque sera généralement entrepris par de la machinerie autonome. Mais dans certains cas, des mineurs humains seront appelés en renfort afin d’assurer le bon déroulement des opérations. C’est donc un métier d’avenir à considérer fortement.

 

  1. Gestionnaire de contenu cérébral

La science est dynamique et se surpasse continuellement. Il est ainsi envisagé, dans le futur de trouver des moyens qui permettent d’accéder à vos pensées. Mais aussi à vos souvenirs grâce à des implants qui lient votre cerveau à un ordinateur. Cette nouvelle possibilité médicale ouvrira la porte à des services payants. Ceux-ci pourront ainsi améliorer la mémoire et même revisionner vos rêves. Les gestionnaires de contenu cérébral pourront également aider une personne à trier ses souvenirs. Chacun pourra ainsi réaliser le film de sa vie pour son entourage. N’est-ce pas fabuleux ?

 

  1. Conseiller en éthique technologique

Le rôle des robots et de  l’intelligence artificielle a été largement débattu.  Tout de même, il est impératif de réfléchir à des règles éthiques. Car l’utilisation de ces nouvelles technologies ne doit pas se faire aux dépens des êtres humains. En plus d’apprendre aux machines à décoder les subtilités de notre langage, les experts devront confirmer à la population que les balises de sécurité nécessaires ont été mises en place. La naissance du métier de conseiller en éthique technologique est alors fortement envisageable.

 

  1. Gestionnaire de drones, un métier d’avenir

Des entreprises comme Amazon projettent d’acquérir des flottes de milliers de drones pour accélérer leur service de livraison. Cela inclut donc des gestionnaires spécialisés dans l’achat et la programmation. Mais aussi dans l’entretien et la supervision. Ces essaims motorisés seront donc en forte demande sur le marché du travail.

 

  1. Gestionnaire de vie privée

Les appareils intelligents seront la cible d’un nombre croissant d’attaques informatiques. Des solutions s’imposent donc pour protéger les renseignements privés. Les conseillers en protection des informations personnelles en ligne auront la cote. Cette expertise sera également prisée par les entreprises et gouvernements.

 

  1. Coach de fin de vie, métier d’avenir important 

Après le coach de vie, préparez-vous pour le coach de fin de vie ! La population vieillit et cette importante cohorte aura besoin de conseillers sensibles et empathiques. Ils les guideront dans leurs choix de traitements médicaux et exploreront avec eux comment vivre pleinement leurs derniers jours. Ce métier fait partie du top 7 des métiers d’avenir.

30Juil

Afrique : L’industrialisation est indispensable à la création d’emplois

En Afrique, la création d’emplois est indispensable au développement durable et à la croissance inclusive du continent. Dans ce continent, les groupes vulnérables tels que les femmes et les jeunes, sont touchés de manière disproportionnée par la rareté des emplois décents. Ces derniers constituants pourtant des maillons importants de la population africaine sans compris, le développement n’est pas envisageable. Ou, la quasi-totalité des observateurs soutiennent, à juste titre d’ailleurs, que seule l’industrialisation veut créer des emplois nécessaires aux jeunes africains. Ainsi, selon les projections des Nations unies, 

 

L’industrialisation devient une réponse à l’impérieuse nécessité de créer dix à douze millions d’emplois pour seulement absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail. Il doit, cependant, s’agir d’une industrialisation pensée et adaptée au contexte africain. 

 

 En effet, chaque pays a ses propres caractéristiques, il est essentiel que chaque gouvernement envisage l’industrialisation en prenant compte notamment des ressources naturelles dont il dispose et des potentialités dont le pays est doté. L’industrialisation doit reposer sur la création d’un environnement économique et social favorable. Selon Jonathan Le Henry, consultant chez PWC, les pays africains gagneraient « à une réflexion commune et intégrée de politique industrielle ». 

 

Et ce dernier de préciser que plusieurs leviers doivent être actionnés pour gagner le défi de l’industrialisation en Afrique. Il s’agira de capitaliser sur les ressources naturelles pour créer de nouvelles activités à plus forte valeur ajoutée, de miser sur des partenariats stratégiques afin de favoriser le partage de valeur et le transfert de technologie, de s’appuyer sur les technologies de la révolution industrielle 4.0 pour dégager des gains de productivité, améliorer le niveau de compétitivité et mieux s’intégrer sur la chaîne de valeur. Il s’agira enfin de créer les conditions nécessaires à l’amélioration du climat des affaires en proposant un environnement attractif pour les investisseurs étrangers et en minimisant le poids de la bureaucratie.

 

Une telle approche pourra permettre aux populations africaines de bénéficier de création d’emplois en masse. À terme, le développement du continent africain pourra être pérenne et rentable à chaque citoyen africain.

 

 A l’heure actuelle, l’industrie africaine ne se produit que 700 dollars américains de PIB par habitant en moyenne, trois fois moins qu’en Amérique latine (2500 dollars) et cinq fois moins qu’en Asie de l’Est (3400 dollars). Et ses exportations se composent de produits manufacturés de faible technologie et de ressources naturelles non transformées – qui représentent plus de 80% des exportations de l’Algérie, de l’Angola et du Nigeria, par exemple. 

 

L’Afrique comme l’Europe au XIXe siècle, l’Asie au XXe siècle, doit alors, s’engager, résolument, sur la voie de l’industrialisation au cours de ce XXIe siècle. Dans cette optique, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sont convenus de travailler ensemble pour aider l’Afrique à concevoir son programme d’industrialisation. D’autres initiatives voient également le jour à permettre au contient noir de sortir de l’ombre.

11Juin

Comment se former et développer ses compétences en temps de crise ?

Avoir plus de temps libre se révèle bénéfique si nous savons comment le mettre à profit. Pour ne pas se laisser aller, il est important de maximiser nos efforts sur des activités qui permettent de nous tirer vers le haut. Notamment, acquérir de nouvelles compétences, se former et améliorer celles que nous possédons déjà.

Voici quelques activités de formation à faire pendant le confinement.

 

Lire des livres et en apprendre plus sur son secteur d’activité

 

Les livres restent l’un des moyens les plus efficaces d’apprendre de nouvelles choses.. Et on a maintenant le temps de lire. Lisez des livres sur l’évolution de votre secteur, sur les nouvelles technologies ou sur des stratégies professionnelles. 

 

Suivre des cours en ligne avec les MOOC

 

Apprendre n’a jamais été aussi facile qu’avec internet. Exit les classes de cours classiques et place aux classes “ouvertes” ou virtuelles. De nombreux sites internet vous permettent de suivre des cours sur de nombreux thèmes, de faire des exercices et d’obtenir des certificats pour valider vos acquis.

Quelques exemples de sites : OpenClassroom, MyMooc, Udemy, Coursera

 

Suivre régulièrement les sites de conseils RH et s’informer sur les entreprises

 

Vous pouvez aussi apprendre de nouvelles choses en suivant régulièrement les sites liés à la thématique de l’emploi. A ce titre, le site de Talent2Africa vous mettra à jour des derniers conseils et tendances en ce qui concerne les pratiques RH et les dernières offres d’emplois.

Enfin, c’est le moment d’en savoir plus sur différentes entreprises et de faire des recherches Que ce soit une structure dans laquelle vous avez déjà postulés ou celles que vous visez, révisez vos leçons afin d’être incollable lors de vos prochains entretiens. 

03Avr

Afrique : Quand l’économie bleue crée une niche d’emploi

Contrairement aux stéréotypes entretenues ça et là et à la vision déformée des afro-pessimistes, l’Afrique regorge de potentiels. Ce n’est d’ailleurs pas, par hasard, si de plus en plus d’investisseurs jettent leur évolution sur le continent noir pour y faire des affaires. Justement, il faut compter l’économie bleue parmi ces secteurs qui offrent des grands potentiels en termes d’investissement et par ricochet d’emploi. L’économie bleue crée ainsi une niche d’emploi en Afrique et participe de manière efficace à la réduction du taux de chômage sur le continent noir. Ainsi, à en croire les chiffres des experts, environ 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche. Ce dernier assure la sécurité alimentaire de plus de 200 millions d’Africains et une valeur ajoutée d’au moins de 24 milliards $US, soit 1,26% du PIB de l’ensemble des pays africains. L’économie bleue en Afrique, selon les experts, joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l ‘eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ».

Des millions d’emplois directs…

Le secteur de la pêche en Afrique direct déclenché des millions d’emplois et encore plus d’emplois induits. Ces derniers vont de la transformation, au conditionnement, en passant par la commercialisation des produits, la confection de filets et d’engins, la fourniture de glace, la construction et l’entretien des navires. D’ailleurs, le rôle économique de ce secteur est confirmé par le WorldFish Centre, un institut de recherche indépendant basé en Malaisie, qui renseigne qu’en Ouganda, par exemple, la pêche sur les lacs rapporte plus de 200 millions de dollars par an , ce qui représente 2,2 % du produit intérieur brut national. Ce secteur d’activité emploie 135 000 pêcheurs et 700 000 personnes travaillant dans le secteur du traitement et du commerce de poissons et récupérer des recettes à l’exportation de 87,5 millions de dollars.

Un secteur majoritairement contrôlé par les entreprises étrangères…

S’il y a un constat largement partagé par les observateurs, c’est que l’économie bleue en Afrique, est contrôlée majoritairement par les entreprises étrangères. Corroborant cet état de fait, les statistiques de l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) annonce que, bien que dispose d’un potentiel non négligeable, l’Afrique demeure un producteur relativement modeste de poissons, et ne se classe qu’au quatrième rang mondial avec 4 500 000 tonnes. La continentale se pratiquent principalement dans la région des Grands Lacs d’Afrique, (Ouganda et Tanzanie) et au Nigeria pour les pêcheries fluviales. Ce secteur gagnerait alors à s’ouvrir davantage aux pêcheurs locaux pour que l’économie bleue contribue davantage à réduire la pauvreté en Afrique.