15Jan

Comment décrocher votre emploi de rêve en Afrique : conseils pratiques pour se démarquer et attirer l’attention des recruteurs

L’Afrique est un continent ayant un immense potentiel économique, et de ce fait, de plus en plus d’entreprises cherchent à exploiter le vivier de talents dans et hors du continent. Cependant, la concurrence pour les postes de premier plan peut être féroce, et il peut être difficile de se faire remarquer par les consultants en recrutement qui sont responsables de pourvoir ces postes. Que peuvent faire les chercheurs d’emploi pour se démarquer de la masse et augmenter leurs chances de décrocher leur emploi de rêve en Afrique ? Voici quelques conseils et stratégies :

  1. Créez une forte présence en ligne

Avoir une présence en ligne forte et professionnelle est devenu incontournable dans le monde du travail d’aujourd’hui. Les employeurs potentiels et les consultants en recrutement utilisent souvent les médias sociaux et les job boards pour rechercher des candidats qualifiés pour des postes vacants. Par conséquent, il est important de mettre à jour régulièrement votre profil LinkedIn pour refléter votre expérience et vos compétences actuelles. Une photo professionnelle est également essentielle car elle peut aider à établir une première impression positive auprès des recruteurs.

En outre, envisagez de créer un site web personnel ou un blog pour mettre en valeur votre expertise et souligner vos réalisations. Cela peut aider à vous démarquer des autres candidats et à montrer votre engagement envers votre domaine d’expertise. Assurez-vous de garder votre site web ou blog professionnel à jour et bien organisé, en veillant à ce qu’il reflète votre personnalité et vos compétences.

2. Réseautez sans relâche

Le réseautage est l’un des moyens les plus efficaces pour se faire remarquer par les consultants en recrutement et les employeurs potentiels. Assister à des événements dans votre secteur est un excellent moyen de rencontrer des professionnels du secteur et de se tenir informé des dernières tendances et des opportunités d’emploi. Il est également utile de rejoindre des associations professionnelles dans votre domaine d’expertise, car cela vous permet de vous connecter avec des professionnels partageant les mêmes idées et de participer à des événements et des conférences exclusives.

Cependant, il ne suffit pas seulement d’assister à des événements et de rejoindre des associations. Vous devez également vous mettre en avant et établir des liens de manière proactive. Cela signifie que vous devez prendre l’initiative de contacter des personnes clés dans votre domaine, telles que des cadres supérieurs et managers ou des consultants en recrutement, pour les informer de votre intérêt pour des opportunités d’emploi et pour nouer des relations durables. Le réseau des alumnis est également un canal très important pour développer votre carnet d’adresses.

Le réseautage est un investissement dans votre carrière professionnelle et peut vous aider à obtenir des opportunités d’emploi que vous n’auriez peut-être pas connues autrement. En travaillant dur pour établir des relations de qualité avec des professionnels de votre secteur, vous pouvez vous démarquer de la concurrence et obtenir des offres d’emploi passionnantes qui vous aideront à faire avancer votre carrière.

3. Recherchez des opportunités pour acquérir une expérience pertinente

Les entreprises en Afrique cherchent souvent des candidats ayant une expérience pertinente dans la région ou dans un secteur similaire pour occuper des postes clés. Cela est particulièrement vrai pour les secteurs en plein essor tels que l’énergie, les infrastructures, et la technologie. Il est donc important pour les candidats de chercher activement des opportunités pour acquérir cette expérience, afin d’améliorer leurs chances d’être embauchés.

Pour les jeunes diplômés, les stages, les graduate programs ou encore les VIE, sont une excellente occasion de gagner une expérience pertinente dans leur domaine d’études. Cela leur permet également de se familiariser avec les pratiques professionnelles locales et de se connecter avec des professionnels du secteur.  Cela permet également de développer des compétences transférables telles que la gestion de projet, la résolution de problèmes et la communication.

Bien qu’il ne s’applique pas à tous les domaines, le bénévolat est également une excellente option pour acquérir une expérience pertinente dans la région. Les candidats peuvent chercher des organisations locales qui ont des missions en rapport avec leur domaine d’expertise et proposer leurs services en tant que bénévoles. Cela peut leur donner une expérience pratique, tout en contribuant à leur communauté locale.

Enfin, les projets de consultation à court terme peuvent offrir une occasion de travailler sur des projets pertinents pour l’industrie et de se connecter avec des professionnels de l’industrie. Ces projets sont souvent réalisés pour des entreprises locales ou internationales et peuvent offrir une expérience pratique de la culture d’entreprise et des pratiques professionnelles locales.

4. Soyez proactif et contactez directement les consultants

Pour maximiser vos chances de trouver un emploi en Afrique, il est crucial de ne pas attendre passivement que les opportunités d’emploi viennent à vous. Au lieu de cela, il est essentiel d’être proactif et de contacter directement les consultants en recrutement. Cette démarche peut sembler intimidante ou chronophage, mais elle peut se révéler très efficace pour attirer l’attention des employeurs potentiels.

Lorsque vous contactez les consultants en recrutement, assurez-vous de présenter une image professionnelle et de partager votre expérience et vos compétences clairement. Vous pouvez mettre en avant votre expertise dans un domaine spécifique, vos réalisations professionnelles récentes et vos objectifs de carrière à long terme. Il est également essentiel de montrer votre intérêt pour les opportunités d’emploi en Afrique et de démontrer votre engagement envers la région.

Il est important de noter que le processus de recherche d’emploi peut prendre du temps et que vous pouvez ne pas recevoir de réponse immédiate. Cela ne signifie pas que vous devez abandonner ou vous décourager. Au contraire, vous pouvez continuer à rester en contact avec les consultants en recrutement, leur envoyer des mises à jour périodiques sur votre situation professionnelle et maintenir votre intérêt pour les opportunités d’emploi en Afrique. Soyez tout de même indulgents vis-à -vis d’eux, car les demandes sont nombreuses et ils ne peuvent répondre à tout le monde en même temps. Mais soyez certains que si votre profil correspond à un poste à pourvoir à court, moyen ou long terme, vous serez contacté en priorité.

En conclusion, décrocher un emploi en Afrique peut sembler difficile, mais en utilisant les conseils et les stratégies que nous avons partagés dans cet article, vous pouvez augmenter vos chances de réussite. En créant une forte présence en ligne, en réseautant activement, en acquérant une expérience pertinente et en étant proactif dans votre recherche d’emploi, vous pouvez attirer l’attention des consultants en recrutement et des employeurs potentiels en Afrique.

N’oubliez pas que la recherche d’emploi est un processus qui peut prendre du temps et nécessite de la persévérance et de la patience. Mais avec la bonne approche, vous pouvez trouver des opportunités d’emploi passionnantes qui vous permettront de faire avancer votre carrière en Afrique.

En fin de compte, l’Afrique offre des possibilités infinies pour les professionnels de tous les domaines, et avec un peu de travail acharné et de détermination, vous pouvez saisir ces opportunités et réaliser votre potentiel professionnel dans cette région en plein essor. Nous espérons que les conseils et les stratégies que nous avons partagés dans cet article vous aideront à réussir dans votre recherche d’emploi en Afrique. N’hésitez pas à le partager dans votre réseau.

02Juil

Comment bien s’intégrer dans une nouvelle équipe ?

Intégrer une nouvelle équipe n’est pas toujours aisé. Les relations avec de nouveaux collègues  peuvent être, quelquefois, très  heurtées. Cela se comprend aisément. En effet, des personnes qui ne se connaissent pas ont besoin de temps pour se comprendre et s’apprécier mutuellement pour un meilleur fonctionnement. Dans cette logique, lorsque vous intégrer nouvellement une équipe, vous avez votre part à jouer afin que votre intégration soit réussie.

Voici quelques conseils pour y parvenir.

 

1- Faites preuve d’humilité 

Il est vrai que vous devez faire valoir vos compétences pour vous faire respecter et accepter par vos collègues. Mais cela ne doit en aucun cas se traduire par un certain manque d’humilité  qui bloquera toute possibilité de collaboration. Vous ne devez pas non plus donner l’impression de regarder de haut vos collègues, ni encore moins remettre en cause leurs compétences. Cela créera à coup sûr une certaine frustration qui peut être préjudiciable à votre intégration. Or,  que vous soyez jeune salarié ou bien cadre aguerri, bien intégrer  une nouvelle équipe est un bon début pour mener à bien votre mission. De même, une bonne entente avec vos  collègues est essentielle pour vous sentir bien dans une entreprise. C’est même un facteur de motivation pour votre rendre chaque matin au boulot. Pensez-y.

 

2- Dégagez de l’énergie et de l’enthousiasme

En général, vos nouveaux collègues se font une idée de vous, dès le premier contact. Celui-ci est alors fondamental. C’est la raison pour laquelle, vous devez dégager de l’énergie et de l’enthousiasme lors des premières rencontres. D’ailleurs, de nombreux spécialistes des RH s’accordent sur le fait que la période d’intégration est cruciale pour se construire une image positive sur le long terme. Cela va au-delà même de la réalisation des tâches. De ce fait, pour bien s’intégrer dans une nouvelle équipe, n’hésitez pas à afficher un visage souriant, vous devez également vous monter discret et agréable. Une sobriété vestimentaire est également conseillée. Ce n’est qu’une fois bien intégré, et si le dress code de l’entreprise le permet, que vous pourrez afficher votre passion pour les chemises à motifs. 

 

3- N’essayez pas de tout changer

Votre touche sera certes attendue et bien appréciée par votre manager. C’est d’ailleurs une très bonne chose que vous ayez   des idées très précises sur la manière de booster les résultats de votre entreprise. Mais soyez intelligent, ne les divulguez pas dès le premier jour. « Les premiers jours, il faut essentiellement observer, écouter et poser des questions », conseille un spécialiste RH. Donnez-vous le temps de vous imprégner de la culture de l’entreprise afin de mieux comprendre les enjeux de celle-ci. Ce n’est que plus tard que vous pourrez apporter vos suggestions à votre manager. « Attention tout de même à ne pas confondre apporter son expérience et l’imposer », mettent en garde les spécialistes.

 

4- Respectez les règles établies par votre nouvelle équipe

Naturellement, dès l’instant que vous intégrez une nouvelle équipe, attendez-vous à des règles à respecter. Cherchez à les connaître pour ne pas les bafouer.  Certaines règles ne sont malheureusement pas écrites et vous ne les découvrirez qu’avec le temps. Toute la difficulté pour un nouveau venu est de respecter les règles non écrites qui régissent les relations entre collègues. « Il faut être attentif aux us et coutumes du groupe, car il existera  forcément certaines règles de savoir-vivre, tacites ou explicites »,  soutient un expert des RH.  Si, par exemple,  vos nouveaux collègues ont pour coutume de déjeuner ensemble, faites en sorte de suivre le mouvement… le temps au moins de vous intégrer. Naturellement, si vous sentez qu’il y a des clans ou des tensions entre certaines personnes, tenez-vous à l’écart. Quoi qu’il en soit, chaque service a sa manière de fonctionner. Ces règles de fonctionnement peuvent être relatives  aux périodes de  tenue des réunions pour faire l’état de l’avancée des projets, au temps de travail etc.

Tâchez alors de vous en imprégner au maximum pour assurer la réussite de votre intégration … 

11Fév

Le stress au travail en Afrique

La question du stress au travail a pendant longtemps été vue comme une problématique ne concernant que les pays industrialisés. Pourtant, quelles que soit les zones concernées, les employés ne sont pas épargnés par ce problème qui diminue aussi bien la productivité des entreprises que la motivation des salariés. Ainsi, le stress au travail gagne le monde émergent.

Si dans un passé récent, beaucoup de pays du Sud ne prenaient pas au sérieux cette question, ce n’est plus le cas maintenant. Désormais, dans de nombreux pays du Sud, cette question est prise en compte et ce, de manière officielle. Les pays en voie de développement ne font plus l’impasse sur les conséquences du stress au travail, en l’occurrence, les troubles psychosociaux et leurs conséquences économiques. Ainsi, si les statistiques manquent, le problème, lui, est bien réel en Afrique. Les pays africains commencent donc à s’y intéresser, même si pour le moment, le phénomène du stress au travail reste difficilement quantifiable en Afrique. Cela est d’ autant plus vrai qui les chiffres disponibles, aujourd’hui, ne concernent que les pays riches.

En Europe, près de 30 % des salariés se disent exposés au stress. C’est du moins ce que révèle une étude menée en 2009 par Eurostat, l’office de statistiques de l’Union. Aux États-Unis, le coût du stress au travail – absentéisme, moindre productivité, congés maladie, etc. – était estimé en 2010 à 300 milliards de dollars (202 milliards d’euros). Pour les pays émergents ou en développement, en l’ absence de données sérieuses sur la question, l’Organisation internationale du travail (OIT) a décidé de s’y pencher. Cette organisation qui s’intéresse aux questions liées au travail a eu à organiser une journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. L’OIT a donc lancé une étude sur ce thème. Les conclusions de cette étude doivent permettre d’avoir une idée claire de l’ état des lieux relativement à la question du stress au travail. S’inscrivant dans cette logique, la Chine s’est tournée vers l’OIT afin de définir des outils de gestion des risques psychosociaux

Par ailleurs, un réseau s’est constitué en Amérique latine, avec notamment la Colombie, le Mexique, l’Argentine, sur les questions de harcèlement moral. Pour Valentina Forastieri, coordinatrice de l’unité de la santé au travail à l’OIT en charge de cette étude, « les restructurations liées à la crise ont entraîné des pertes d’emploi, explique-t-elle. Mais, pour ceux qui ont conservé leur travail, le stress a augmenté en raison de l’augmentation des horaires, et de la polyvalence qui leur est demandée. » Dans son rapport 2010 sur « les risques émergents », l’OIT a d’ores et déjà pointé les risques liés aux nouvelles conditions de travail, évoquant aussi le sort réservé aux travailleurs migrants ou à ceux de l’économie informelle. Il est heureux que les pays du Sud commencent à prendre conscience de la gravité du phénomène car, le bien-être des salariés est une question fondamentale. De nombreuses entreprises en Afrique ont désormais compris que leur rentabilité est directement liée au bien-être de leurs salariés.

03Oct

Entreprises Africaines, formez vos salariés aux métiers futurs

Les innovations technologiques n’ont pas encore fini de bouleverser le monde professionnel. Les changements qu’elles apportent obligent les travailleurs de tout bord à sortir de leurs zones de confort,  pour se projeter vers un marché du travail futur et en mutation rapide. Ce constat est d`autant plus vrai qu`une étude menée par le World Economic Forum révèle que 65% des enfants qui entrent en primaire ces dernières  années feront des métiers qui n’existent pas encore. Ainsi, les innovations technologiques donneront naissance à de nouveaux emplois. Il faut donc s’y préparer pour ne rater la marche du monde. Pour les entreprises africaines, il est fondamental  de préparer leurs collaborateurs aux métiers de demain. Pour ce faire, une formation repensée doit être de mise.

Former vos salariés  au savoir-apprendre et au savoir-chercher 

La formation des salariés aux métiers qui n’existent pas encore peut se révéler difficile. Elle passe nécessairement par la  préparation de ces derniers, afin qu`ils soient disposés à s’ouvrir à de nouveaux savoirs. Il s’agira pour l’entreprise, de stimuler la curiosité de ses  collaborateurs en les formant au savoir-apprendre et au savoir-chercher. Cette approche rompt naturellement avec la conception classique de la formation qui repose sur du court terme,  en ce sens que la vitesse de l`évolution des métiers dans l’entreprise, rend inopérante une formation non projetée vers le futur. Il faut ainsi susciter chez les salariés l’envie d’apprendre.

Préparez vos salariés  à envisager sereinement  la reconversion

S`il est indéniables que les innovations technologiques vont donner naissance à  de nouveaux métiers, le revers de la médaille de cette nouvelle donne est la disparition  d’autres métiers sous l’effet de la digitalisation. Les salariés doivent alors prendre conscience de cette nouvelle réalité  et se doter des moyens techniques de se convertir à de nouveaux métiers rapidement. Un salarié pourra ainsi changer de métiers plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle en découvrant de nouvelles compétences. L’entreprise a tout intérêt à maintenir l’employabilité de ses collaborateurs dans les années à venir, et ainsi se démarquer.

Faciliter les conditions d’accès à la formation pour les salariés 

La formation des collaborateurs est un besoin qui a toujours existé en entreprise, mais elle est des fois négligée ou reléguée par certains employeurs qui sont plus guidés par la recherche d’une plus grande rentabilité. Aujourd’hui, l`évolution s’est dessinée dans le sens  de rendre la formation aux métiers futurs comme une condition d’existence de l`entreprise. Il faut désormais repenser la formation et la rendre plus accessible. L’entreprise va devoir prendre le relais de l’éducation scolaire. La formation ne doit pas être vue comme une contrainte. Elle  doit découler de la propre volonté de l’employeur de préparer ses salariés.

 

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25Sep

Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

Pour une entreprise, recruter des commerciaux avec de grandes capacités de négociations est un véritable gage de succès.   La négociation n’est d’ailleurs pas l’apanage de la vente. Elle irrigue tous les aspects de la vie, partant de la vie de couple, à la vie politique,  en passant par les affaires, et même vie de famille. Aujourd’hui, la pléthore d’offres de formations ou de conseils visant à optimiser les chances de succès en négociation, montre toute l’importance de cette dernière, surtout pour les commerciaux chez qui, l’enjeu est énorme. En effet, pour un commercial, réussir sa négociation, c’est réussir à  instaurer une relation de confiance durable avec les clients et partenaires. Ainsi, pour devenir un bon négociateur, il est alors fondamentale, de maîtriser les secrets de la négociation commerciale afin de mieux comprendre comment développer cette compétence.

Un  travail de préparation sérieux est indispensable pour une bonne négociation

La première chose qu’il faut savoir,  avant de se lancer dans une opération de négociation, en tant que  commercial, c’est que celle-ci nécessite un travail de préparation sérieux. Pour ce faire, un coaching et un management spécifique de la part des managers commerciaux est indispensable. Pour un  commercial soucieux d’être un as de la négociation, l’enjeu réside surtout dans une bonne préparation qui implique la connaissance du produit, du marché et des besoins des potentiels clients. Cette préparation nécessite un certain esprit d’analyse, de la curiosité intellectuelle et des capacités de raisonnement, notamment lorsque les négociations portent sur des sujets pointus

Savoir cultiver et développer son intelligence émotionnelle

Faisant partie des compétences de type soft skills, l’intelligence émotionnelle est un atout majeur dans le cadre de  la négociation. L’intelligence émotionnelle est liée à la maîtrise de soi et de ses émotions en vue de mener des négociations dans de meilleures conditions. Cette qualité est encore plus utile lorsque le commercial rencontre des difficultés à convaincre son prospect.  La confiance en soi, ainsi que l’empathie, présentent des atouts non négligeables dans ces situations. Ceux qui négocient le mieux sont souvent ceux sont dotées d`une plus grande intelligence émotionnelle. Celle-ci peut être améliorée, notamment via des formations et des conseils spécifiques.  Par ailleurs, la  détermination et la volonté de persuasion sont  des qualités importantes pour   les facilitateurs. Tout de même,  cela ne signifie pas que les commerciaux qui n’auraient pas ces traits seraient de mauvais négociateurs. Il est toujours possible  de pallier à ses propres faiblesses en élaborant des tactiques personnalisées.

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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03Sep

Comment bien préparer la négociation salariale

La place du salaire  au sein des relations de travail  ne doit pas être un sujet tabou. Tous les salariés  sont, à un moment donné de leur vie professionnelle, obligés d’aborder la question,  quelquefois embarrassante, à savoir, comment bien négocier son salaire. Il s’agit alors d’une étape incontournable. Négocier son salaire avec son employeur oui,  Mais comment? Il s’agira, à travers cette interrogation, de mettre en lumière, les techniques permettant d’aborder avec succès, cet exercice qui  n’est pas de tout repos.

 

  • Soyez réaliste

 

Une augmentation de salaire est toujours un effort de plus pour l’employeur. Ainsi, si vous voulez demander une renégociation de votre salaire, en tant qu’employé, assurez-vous que le sacrifice que vous demandez à votre employeur est réaliste.   Si vous demandez une augmentation exagérée à votre employeur, vos chances de réussite sont moindres. La bonne précaution est d’essayer de vous faire une idée exacte des salaires habituellement perçus par ceux qui occupent le même poste que vous.  Ayez aussi à l’esprit, que quand vous allez vers une négociation de salaire, que le manque d’ouverture et de souplesse peuvent plomber la discussion. Ne tentez pas d’imposer vos conditions. Acceptez, si besoin, de faire des concessions. 

 

 

  • Choisir son moment

 

L’issue d’une demande de négociation de salaire dépend aussi du moment choisi. Ne vous précipitez pas. Guettez le moment opportun pour vous lancer.  A l’évidence, il faut se garder de demander une négociation de salaire quand votre supérieur est débordé et sur les nerfs. N’omettez pas aussi de vous renseigner  sur la santé financière de votre entreprise. Si elle n’est pas bonne ou si elle connaît de gros problèmes, une demande d’augmentation est, à priori, inopportune. En tout état de cause,  il n’existe pas une formule magique pour réussir à bien négocier son salaire, le contexte, l’état d’esprit de votre employeur et la situation économique de votre entreprise sont des paramètres à prendre en compte.

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