25Jan

Critères ESG en entreprises: L’Afrique à la traîne

Les entreprises africaines sont plus que jamais appelées à mettre en œuvre les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et de mener l’accélération économique en cours de manière durable et inclusive.

C’est ce qui ressort d’une enquête menée par la société mondiale de recherche et de conseil Oxford Business Group (OBG), affirmant que « bien que la mise en œuvre des critères ESG devrait être une priorité absolue pour l’Afrique, seul un tiers des entreprises interrogées de la région disposent actuellement d’un département spécial dédié à l’ESG ».

Intitulée « Renewed focus: How the Covid-19 pandemic shaped priorities around ESG principles », cette enquête a révélé que seulement 22,4 % des chefs d’entreprises interrogés en Afrique affirment avoir investi dans ces critères.

Pour OBG, « l’Afrique bénéficierait grandement de réglementations plus strictes, de plus d’incitations, et de plus de sensibilisation et d’informations liées aux critères ESG ».

Tout en expliquant que les ESG sont « des dimensions englobant les activités d’une entreprise pouvant avoir des impacts sur la société ou l’environnement qui constituent les trois dimensions principales utilisées pour mesurer la durabilité et l’impact éthique d’un investissement dans une société ou dans un domaine économique et qui composent un investissement responsable », OBG a révélé que « plus de 60% des personnes interrogées dans le monde ont déclaré que la pandémie avait modérément ou significativement affecté leur compréhension et/ou leur appétit pour l’ESG, signe que la crise sanitaire avait mis en lumière les vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement et d’autres domaines, et avaient ainsi encouragé les entreprises à mettre la durabilité au premier plan de nouvelles stratégies ».

Concernant les obstacles au respect des critères ESG, la même enquête indique que le financement insuffisant et les incitations ou pénalités en cas de non-conformité ont été cités comme le plus grand défi rencontré par les entreprises, avec 20,4 % des réponses.

A la question de savoir quelle seront les priorités des dirigeants en matière de durabilité environnementale au cours des douze prochains mois, 22% des personnes interrogées avouent que cet aspect était dans leurs programmes, suivi par les énergies renouvelables (19%) et, enfin, la réduction des émissions de carbone (10 %).

Cette enquête basée sur 362 réponses de chefs d’entreprises a révélé que « les actionnaires et les investisseurs prennent désormais en compte la stratégie et la trajectoire ESG dans leur prise de décision (…) Cela est également vrai pour les investisseurs étrangers qui examinent l’environnement ESG, les réglementations et les incitations des pays dans lesquels ils envisagent de faire des affaires ».

En revanche, l’enquête du cabinet OBG a réaffirmé que « si la bataille pour la durabilité environnementale à prendre au sérieux était gagnée à de nombreux niveaux, la performance relativement faible de la gouvernance représentait un défi pour certains des marchés émergents cherchant à attirer des investissements étrangers.

Aux yeux des enquêteurs d’OBG, « l’acceptation tacite que la corruption fait simplement partie de la conduite des affaires dans certains endroits constitue un obstacle important à l’avancement du segment de la gouvernance ».

Source : https://www.dzentreprise.net/criteres-esg-afrique-ogb

23Nov

L’investissement ESG s’épanouit dans les fonds infrastructures

L’intérêt grandissant des investisseurs pour les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance des investissements (ESG) se marie parfaitement avec leur enthousiasme pour les infrastructures . « L’ESG, c’est l’alpha et l’oméga des infrastructures, s’exclame Charles Dupont, responsable des financements infrastructures chez Schroders. Par essence, nous finançons des actifs qui démontrent une utilité sociale forte. Notre métier repose précisément sur une analyse de l’équilibre entre rentabilité économique et intérêt social. Or, les aspects ESG sont la première source de risque », rappelle-t-il. Preuve que finance verte et infrastructures font bon ménage, la moitié des 34 fonds bénéficiant du label d’Etat Greenfin sont des fonds d’infrastructures (dette ou capital).

A l’heure où l’urgence climatique fait la Une, cette préoccupation incite à regarder certains actifs d’un nouvel oeil. « La digitalisation et la dé-carbonisation de l’économie sont deux tendances fortes, rappelle Harold d’Hauteville, responsable des infrastructures chez DWS. Il y a quelques temps, nous avons examiné un actif portuaire dont l’activité reposait pour une part importante sur le transport de charbon alimentant des centrales en Allemagne. Nous avons préféré nous abstenir. A l’inverse, des centres de données alimentés en énergie propre peuvent constituer des actifs intéressants. »

Des actifs de plus en plus divers

La croissance du marché permet de mettre en oeuvre des stratégies de plus en plus ciblées. « Nous initions des stratégies de niches où notre expertise et notre engagement nous distingue des acteurs traditionnels », résume Johnny El Hachem, directeur général d’Edmond de Rothschild Private Equity. En témoigne le fonds PEARL Infrastructure Capital, focalisé sur les thématiques de l’eau, de la gestion des déchets et des renouvelables, avec l’ambition de promouvoir l’économie circulaire.

La diversité des actifs et leur évolution rapide nécessite de faire appel à de plus en plus d’expertises différentes. « Ce marché est en train de basculer d’un système de tarifs fixes garantis par des Etats à des contrats de gré à gré de vente d’énergie, ce qui rend plus complexe l’analyse crédit, explique Philippe Garrel, directeur des fonds Infrastructures EnR chez Acofi Gestion. Et les actifs eux-mêmes deviennent aussi plus complexes, le stockage d’énergie venant compléter les projets traditionnels éoliens ou solaires. » Une complexité aussi source de barrières à l’entrée pour les gérants de ces actifs si particuliers.

Emmanuel Schafroth    

Source : https://www.lesechos.fr/finance-marches/gestion-actifs/linvestissement-esg-sepanouit-dans-les-fonds-infrastructures-1140078

18Oct

9 EMPLOIS RH DANS LES ONG : COMMENT POSTULER ?

Les ONG ont souvent beaucoup de personnel. Les grandes ONG peuvent compter des centaines voire des milliers de personnes. Le service des ressources humaines d’une ONG est un élément essentiel de la gestion efficace de ce personnel. Il existe un large éventail d’emplois dans le secteur des ONG pour les professionnels des ressources humaines qualifiés. Il existe également des postes d’entrée de gamme pour les personnes qui souhaitent débuter une carrière dans les ressources humaines au sein d’ONG.

Si vous souhaitez travailler dans les ressources humaines au sein d’une ONG, n’oubliez pas de lire notre guide des métiers RH les plus courants. Nous avons également inclus une section pour chaque rôle sur l’expérience et les qualifications souvent nécessaires pour postuler.

RH Manager

Le Manager RH supervise tous les processus RH au sein d’une mission d’ONG. S’il travaille au niveau du siège, le Manager des ressources humaines est susceptible de superviser un certain département ou le travail des ressources humaines de l’ONG dans un certain nombre de bureaux de pays.

Le travail du responsable RH dans une ONG consiste à assurer une mise en œuvre efficace des processus RH. Cela comprend le recrutement, la gestion du personnel, l’élaboration de directives et d’outils et la coordination avec d’autres équipes. Le manager des ressources humaines supervisera l’équipe des ressources humaines et gérera souvent les RH Officer et les recruteurs.

Comment postuler

Si vous souhaitez devenir responsable RH au sein d’une ONG, nous vous suggérons de compléter une qualification formelle en ressources humaines. En tant que poste de direction, vous aurez également besoin d’une expérience de travail dans les RH. Une expérience antérieure dans une ONG serait un atout, mais une expérience dans le secteur privé et public peut également être bénéfique.

RH Officer

Dans une ONG, le RH Officer est le principal poste de niveau intermédiaire au sein du département des ressources humaines. Ils sont responsables de la gestion quotidienne des procédures de ressources humaines de l’ONG. Cela comprend l’élaboration de lignes directrices, l’aide aux recrutements, l’intégration du personnel et la saisie de la paie mensuelle.

Le RH Officer relève souvent du responsable des ressources humaines ou du coordinateur des ressources humaines. Dans les petites ONG, les équipes des ressources humaines et des finances peuvent être combinées en une équipe d’administration. Dans ces cas, le RH Officer relève généralement du coordinateur administratif. Le RH officer assurera la gestion hiérarchique des assistants RH.

Comment postuler

Pour devenir HR Officer dans une ONG, il faut avoir entre un et trois ans d’expérience professionnelle. Une expérience antérieure dans un poste de RH dans une ONG serait un avantage, mais une expérience pertinente dans les secteurs privé et public est souvent également considérée. Une qualification formelle, telle qu’un baccalauréat ou une maîtrise, en ressources humaines serait également un atout.

Recruteur

Les grandes ONG ont des centaines, parfois des milliers d’employés. La gestion du turn-over de ce nombre de collaborateurs nécessite un nombre important de recrutements. Certaines ONG ont le rôle dédié de Recruteur. Ce poste est chargé de gérer l’embauche de nouveaux employés et d’assurer leur intégration efficace.

Dans une ONG, le Recruteur est souvent managé par le Responsable RH. Leur rôle consiste à superviser l’ensemble du processus de recrutement, de la validation des descriptions de poste et des postes à pourvoir, à la signature des contrats pour les nouveaux employés et à la coordination de leurs intégrations.

Comment postuler

Les ONG recherchent des personnes ayant fait leurs preuves en matière d’embauche de personnel lorsqu’elles emploient un recruteur. Bien qu’une expérience antérieure dans le secteur des ONG soit un atout, il s’agit certainement d’un rôle où l’expérience du secteur privé ou public est également très précieuse.

Talent Manager

Le secteur des ONG s’est de plus en plus professionnalisé au cours des décennies précédentes. En conséquence, certains aspects des RH du secteur privé commencent à être utilisés au sein des ONG. Le métier de Talent Manager au sein d’une ONG consiste à recruter des cadres supérieurs et à assurer la rétention du personnel talentueux. Ils développent également des stratégies pour favoriser la mobilité interne au sein de l’ONG afin que le personnel puisse développer ses compétences et évoluer dans sa carrière.

Seules les grandes ONG auront un Talent Manager au sein de leurs équipes RH. Le Talent Manager est souvent managé directement par le Coordinateur RH ou le directeur du département des Ressources Humaines.

Comment postuler

Si vous recherchez un emploi en tant que gestionnaire de talents au sein d’une ONG, vous aurez besoin d’une expérience éprouvée en matière d’embauche de cadres supérieurs et de rétention de personnel talentueux au sein d’une organisation. De nombreuses ONG considéreront favorablement l’expérience des secteurs privé et public lors du recrutement pour des postes de gestionnaire de talents.

Coordinateur administratif

Dans certaines ONG, généralement plus petites, les équipes des finances et des ressources humaines sont regroupées en une seule équipe administrative. Cette équipe est gérée par le coordinateur administratif. Le travail du coordinateur administratif consiste à superviser les fonctions financières et RH de la mission d’une ONG. Ils ont la responsabilité ultime des deux domaines.

En tant que poste supérieur des RH au sein d’une ONG, le coordinateur administratif gère le personnel des RH. Souvent, ils assureront la gestion hiérarchique du responsable des ressources humaines et des agents. Le coordinateur administratif relèvera généralement du chef de mission. Une partie importante du travail du coordinateur administratif consiste à s’assurer que les processus RH sont efficacement mis en œuvre dans tous les programmes de l’ONG.

Comment postuler

Pour devenir coordinateur administratif au sein d’une ONG, vous devez avoir une solide compréhension des finances et de la gestion des ressources humaines. Une expérience antérieure dans des rôles RH serait certainement un atout. Vous aurez souvent besoin de cinq ans ou plus d’expérience pour devenir coordinateur administratif. Une qualification formelle en finance ou en RH serait également bénéfique.

Coordinateur en ressources humaines

 

Dans la plupart des ONG, le coordinateur des ressources humaines est le poste le plus élevé de l’équipe des ressources humaines. Ils ont la responsabilité ultime d’assurer la mise en œuvre efficace des processus RH. Dans la plupart des ONG, le coordinateur des ressources humaines est basé dans un bureau de pays et responsable de la gestion des ressources humaines dans toute la mission.

En tant que poste senior RH, le Coordonnateur RH rend compte au Directeur Pays. Ils gèrent également l’équipe RH, souvent en ligne directe avec les responsables RH et supervisant les assistants RH et les recruteurs. Dans la plupart des ONG, le coordinateur RH relèvera également indirectement des conseillers RH au siège.

Comment postuler

Si vous souhaitez travailler en tant que coordinateur RH pour une ONG, vous avez besoin de plusieurs années d’expérience professionnelle pertinente. Les ONG recherchent généralement une expérience antérieure dans des postes de direction des RH au sein du secteur des ONG lors du recrutement de coordonnateurs des RH. Un diplôme ou une qualification formelle en RH serait également un atout.

Officier d’administration

Dans le secteur des ONG, le rôle du bureau administratif est le poste de niveau intermédiaire au sein de l’équipe administrative. L’agent d’administration couvre une gamme de tâches bureaucratiques et de ressources humaines. Leur rôle est d’assurer le bon fonctionnement de l’administration d’une ONG. L’agent d’administration est géré par le coordinateur d’administration.

De nombreuses ONG combinent les ressources humaines avec l’administration car les deux fonctions se chevauchent dans une certaine mesure. Dans les petites ONG, l’administrateur peut couvrir l’intégralité du travail des ressources humaines. Dans les grandes ONG, le responsable administratif peut travailler aux côtés du responsable des ressources humaines.

Comment postuler

Si vous recherchez un poste qui couvre à la fois l’administration et les ressources humaines, envisagez de postuler à des postes d’administrateur au sein d’ONG. En tant que poste de niveau intermédiaire, vous aurez besoin de deux à trois ans d’expérience professionnelle pour obtenir un emploi en tant qu’administrateur.

Assistante RH

Le poste d’assistant RH est le poste de débutant au sein d’une équipe de ressources humaines d’une ONG. L’assistante RH est responsable de la gestion quotidienne du service RH. Leurs tâches comprennent souvent la rédaction de documents, l’organisation de voyages, l’émission de contrats et la mise à disposition d’assistants à l’ensemble de l’équipe RH.

L’assistant RH est généralement géré par le responsable RH. Ils fournissent également souvent une assistance à d’autres départements concernant les voyages ou l’administration des ressources humaines. Dans certaines ONG, des assistants RH ou des rôles similaires sont proposés en tant que stages.

Comment postuler

Si vous souhaitez travailler dans les ressources humaines pour une ONG et que vous êtes en début de carrière, postulez à des emplois d’assistant RH. Vous devez obtenir un diplôme en gestion des ressources humaines si vous souhaitez entrer dans le secteur des ONG en tant qu’assistant RH. Un stage pertinent peut également vous aider à décrocher le poste.

Adjoint administratif

 

Dans le secteur des ONG, l’adjoint administratif est le poste de débutant au sein de l’équipe administrative. Ils couvrent souvent un éventail de tâches RH. Les petites ONG peuvent avoir l’adjoint administratif qui supervise la majorité du travail quotidien des RH. Dans les grandes ONG, le rôle de l’assistant administratif couvre à la fois l’administration et les ressources humaines.

L’adjoint administratif peut être hiérarchiquement géré par l’agent administratif ou l’agent des ressources humaines. Le rôle d’assistant administratif est à bien des égards similaire au poste d’assistant RH, mais avec une plus grande concentration sur l’administration quotidienne au sein de l’ONG.

Comment postuler

Obtenir un emploi en tant qu’assistant administratif peut être un moyen fantastique de démarrer une carrière dans le secteur des ONG. Vous aurez souvent besoin d’un diplôme pertinent, mais effectuer un stage vous donnera également un avantage. Cependant, certaines ONG accepteront des personnes qui sont simplement volontaires et dévouées dans les rôles d’assistants administratifs.

Source : https://www.pageshumanitaires.com/devenez-humanitaire/9-emplois-rh-dans-les-ong-et-ce-dont-vous-avez-besoin-pour-postuler?_scpsug=crawled,10004551,fr_093110c2f2c1e10224d8ab307d4e9d93515fbd3de7d4769e9e6f1b02f27e82d4#_scpsug=crawled,10004551,fr_093110c2f2c1e10224d8ab307d4e9d93515fbd3de7d4769e9e6f1b02f27e82d4

19Août

Ressources humaines : la « grande démission » des talents

Lundi : télétravail. Mardi : bureau. Mercredi : coworking. Un tel emploi du temps paraissait inconcevable il y a encore quelques années, alors que le travail hybride s’est désormais imposé. Mais sa montée en puissance correspond à un phénomène plus inquiétant pour les entreprises, celui de « la Grande Démission », soit une forte hausse des démissions. Comment contrer ce phénomène et ré-engager les collaborateurs ?

 

Une récente enquête de Gartner (2021) indique que 39 % des employés sont susceptibles de démissionner si leur entreprise insiste sur un « retour en force » au bureau. 55 % des employés déclarent que leur capacité à travailler de manière flexible aura un impact sur leur décision de rester ou non chez leur employeur. Parmi les employés qui travaillent actuellement à distance ou dans le cadre d’un arrangement hybride, 75 % disent que leurs attentes en matière de flexibilité du travail ont augmenté. Seuls 4 % disent qu’ils préféreraient travailler au bureau à temps plein.
Si le tout télétravail fait grincer des dents la majorité des employeurs, le « distanciel » est une composante essentielle du travail hybride pratiqué par de nombreuses entreprises.

Au quotidien, les équipes se retrouvent donc éclatées. Un manager peut ne plus voir son équipe que quelques jours par semaine, et une nouvelle recrue ne rencontrera ses nouveaux collègues que très épisodiquement. Une pratique qui impacte nécessairement l’esprit d’équipe, le sentiment d’appartenance à l’entreprise, mais aussi la façon de penser sa carrière.

Travail hybride et démission : loin des yeux, loin du cœur ?

La Grande Démission (ou Great Résignation en anglais) fait rage. Ce phénomène a commencé aux États-Unis à l’été 2020 lorsque des millions d’Américains insatisfaits de leur travail ou de leur salaire ont quitté leur emploi. Aujourd’hui, le mouvement touche de nombreux pays mettant certains secteurs dans l’embarras. En France, tous les métiers et marchés semblent impactés. En cause, notamment, la perte de sens, individuelle et collective. C’est précisément pour cela que les entreprises doivent apprendre à conjuguer travail hybride et projet d’entreprise. Le bureau doit redevenir le lieu de l’expression de la culture des organisations, et un espace de socialisation. Ces deux facettes, projet d’entreprise et vie de groupe, sont, plus que jamais, des éléments clés dans la rétention des talents.

Les entreprises doivent activement permettre à leurs employés de renouer une relation forte avec elles, et entre eux. Les interactions sociales et la capacité de mettre sa contribution individuelle dans le contexte d’une mission d’entreprise permettraient aux employés de remettre du sens dans leur travail, et par là d’influer sur leur productivité. En effet, de nombreuses recherches démontrent aujourd’hui que le sentiment d’appartenance à une communauté a un impact positif sur ce dernier point.

Pour redonner du sens, les entreprises doivent aussi donner la parole aux collaborateurs. Qu’il s’agisse de laisser aux employés la flexibilité de choisir comment organiser leur semaine de travail, ou même les lieux desquels ils peuvent travailler : il faut associer les talents pour les embarquer – durablement. C’est aussi une manière de donner corps à la culture de l’entreprise.

Faire du bureau un lieu de vie (professionnelle) sans équivalent

De surcroît, la plupart des entreprises possèdent encore un atout phare pour retenir leurs collaborateurs : leurs espaces de travail ! Non, le bureau n’est pas mort. Mais il doit se réinventer. Les études montrent alors que ce ne sont pas les « bonus fun » (bar à jus, baby-foot, etc.) qui lui donnent sa valeur, mais plutôt… la sérendipité, la collaboration et les interactions sociales informelles.

Par exemple, les collaborateurs peuvent regretter les échanges impromptus, les rencontres fortuites, et les brainstormings improvisés. Des éléments difficiles à reproduire à distance…

Pour résumer, la Grande Démission est le signal fort d’une quête de sens et d’une remise en question de l’organisation du travail pour un nouveau projet centré sur l’humain. Cette dimension humaine passait autrefois par la construction de liens avec ses collègues au quotidien, au bureau. Aujourd’hui, l’un des challenges des entreprises est donc de faire renaître cette vie. De donner envie de retourner au bureau après des mois d’isolation et de délitement du sens commun. Un cercle vertueux qui pour fonctionner à plein régime, doit être mis en œuvre au plus vite.

 

Source : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-non-la-grande-demission-des-talents-nest-pas-une-fatalite-1387869

13Juil

Travailler aux quatre coins du monde : les pays qui proposent le visa nomade digital

Le télétravail imposé pendant la pandémie a complétement bouleversé la dynamique de travail. Une explosion des nomades numériques, ces travailleurs à distance qui en profite pour voyager, a eu lieu en 2020. Selon un rapport publié en mars 2021 par l’association The Adventure Travel, on comptait déjà 20 % d’augmentation entre 2019 et 2020.

Le concept de nomade numérique est celui de gagnant-gagnant, où tout le monde s’y retrouve. Pour les pays qui ont choisi d’adapter leurs conditions d’entrée et de travail sur leur territoire, il s’agit d’une véritable opportunité pour injecter des liquidités dans leur économie. Quant aux nomades numériques, libérés de l’enclave des bureaux, ils pourront profiter des plus beaux paysages allant des plages mexicaines aux gratte-ciels de Dubaï.

> Liste des pays proposant un visa pour les nomades numériques

  • Afrique : Cap Vert, Ile Maurice et Seychelles
  • Europe : Allemagne, Croatie, Estonie, Italie, Islande, Georgie, Grèce, Malte, Norvège, Portugal, République Tchèque, Roumanie
  • Asie : Émirats arabes unis, Indonésie, Thaïlande
  • Amérique : Anguilla, Antigua et Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Bermudes, Brésil, Colombie, Costa Rica, Curaçao, Dominique, Iles Caïmans, Mexique
  • Océanie : Australie

Source : https://www.francaisaletranger.fr/

16Fév

Portage Salarial : à qui s’adresse t-il ? et quels sont ses avantages ?

L’esprit d’entreprise, le conseil, la formation et les jeunes retraités ont tous pour vocation de diriger leur propre entreprise ou leur cabinet de conseil. L’administration freelance attire aujourd’hui une grande variété de profils professionnels, y compris des cadres et des non-cadres.

Si vous êtes un expert dans votre domaine et que vous souhaitez exercer une activité intellectuelle telle que le conseil, la formation ou la gestion de projet, un emploi administratif freelance peut vous convenir.

Quelle que soit votre position professionnelle (cadre, consultant, freelance, etc.), vous pouvez obtenir ce statut hybride, qui vous permet de travailler en toute sécurité tout en vous déchargeant des responsabilités et obligations administratives.

Découvrez les sept types d’entrepreneurs indépendants les plus courants.

1) Le cadre est à la recherche d’opportunités

Même si vous êtes bien connu dans votre secteur d’activité et que vous avez des années d’expertise, trouver du travail s’avère difficile. Que vos problèmes soient liés à votre ancienneté ou à un environnement économique défavorable, l’administration indépendante peut vous offrir l’effet de levier d’un réseau pour obtenir des emplois de consultant, développer vos talents et, en fin de compte, améliorer vos chances de trouver un emploi futur. L’administration indépendante peut également être utile pour déterminer la faisabilité d’un projet. En outre, dans le cadre d’un programme de développement professionnel, elle peut vous donner l’occasion de faire un essai pour un nouvel emploi, en particulier si vous êtes autorisé à continuer à percevoir des allocations de chômage pendant les mois creux ou pendant que vous ne travaillez pas.

2) Employés indépendants

Vous avez une idée d’entreprise ou vous travaillez actuellement en tant que travailleur indépendant ? Lors de la création d’une entreprise, il y a de nombreux problèmes et préoccupations à prendre en compte. Quel est le statut juridique qui convient le mieux ? Mon produit ou service est-il clairement défini et son prix est-il compétitif sur le marché ? En tant qu’assistant administratif freelance, vous pouvez bénéficier d’avantages sociaux (assurance maladie, cotisations de retraite et congés payés) et d’une protection des actifs. Tout cela contribue à la sécurité globale de votre projet ! Il n’y aura pas de nouvelles exigences administratives. Tout est géré par l’entreprise parapluie que vous avez engagée. Vous avez ainsi plus de temps pour vous concentrer sur votre entreprise. Bien entendu, vous gardez le contrôle total des opérations de votre entreprise !

 

3) Le départ à la retraite du directeur général

Vous êtes sur le point de prendre votre retraite et vous voulez continuer à faire ce que vous faites actuellement ? De nombreux PDG préretraités ont recours à l’administration freelance pour travailler à temps plein tout en percevant des allocations de chômage ou de retraite. Là encore, le cabinet d’administration free-lance s’occupe de tout, y compris de vous inscrire auprès de la caisse de retraite, d’extraire les paiements de votre salaire et de vous aider à certifier vos trimestres et autres documents importants. Une méthode facile pour conserver votre indépendance et votre style de vie actif tout en utilisant vos compétences sans avoir besoin de créer une entreprise.

 

4. Le consultant international

Alors que l’économie continue de se mondialiser et de devenir plus numérique, un nombre croissant d’entreprises étendent leurs activités à l’international. Vous pouvez bénéficier à la fois d’un travail rémunéré et d’une optimisation fiscale en tant que consultant détaché ou expatrié (défiscalisation). Vos notes, factures et reçus seront pris en charge par l’administration freelance, ce qui simplifiera toutes les démarches liées au travail dans un autre pays, comme la demande de visa de travail…. Tout cela vous permet d’effectuer des changements plus efficaces et plus rapides.

5) La formation d’un professionnel

Votre objectif est-il d’acquérir le meilleur statut juridique possible en tant que formateur ou entraîneur professionnel ? Vous pourrez peut-être obtenir un numéro de formateur grâce aux efforts d’administrateurs indépendants… Parmi les autres avantages, citons l’aide à la réponse aux appels d’offres, l’accès à un réseau actif qui peut vous aider à décrocher des marchés, la facturation sans TVA si vous traitez avec des collectivités ou des administrations locales. Enfin, certaines entreprises de portage peuvent être en mesure de vous fournir leur propre certification IS-OPQF afin de vous aider à obtenir l’agrément OPCA.

6) Le cadre de la multipropriété

Les salariés qui travaillent en multipropriété sont de plus en plus fréquents. Les slashers ont gravité autour des entreprises qui offrent une activité ponctuelle en échange de plus de liberté. Presque tous les départements sont touchés, mais les ressources humaines, les technologies de l’information, la R&D et les finances sont les plus durement frappés. Si vous souhaitez augmenter vos revenus ou partager votre temps avec d’autres, l’administration en freelance est une excellente option. Les entreprises apprécieront la flexibilité du statut, qui leur permet d’effectuer plusieurs tâches qui se chevauchent en même temps.

 

7) Temps partiel, l’administration

Le marché du management de transition en France est moins établi qu’au Royaume-Uni, même s’il se développe d’année en année. Les anciens cadres ou dirigeants choisissent souvent le management de transition en free-lance car il leur permet de continuer à fournir des services tout en poursuivant une nouvelle activité. Certains cabinets d’administration freelance aident ces profils en les intégrant dans leur réseau, ce qui leur permet de trouver du travail en tant qu’apporteurs d’affaires dans les entreprises de leurs clients. Ils obtiendront également un remboursement non imposable d’une partie de leurs dépenses opérationnelles.

Source : https://www.miroir-mag.fr/conso-vie-pratique/portage-salarial-a-qui-sadresse-t-il-et-quels-sont-ses-avantages/?_scpsug=crawled,10004551,fr_bfef9ce773b8a310256e04b820fb596c57b13c93d5b98a51938aaef2ad90d71f#_scpsug=crawled,10004551,fr_bfef9ce773b8a310256e04b820fb596c57b13c93d5b98a51938aaef2ad90d71f

24Sep

Que veut savoir un recruteur lorsqu’il vérifie vos références ?

Au-delà du CV  et de la lettre de motivation, il arrive que certains recruteurs demandent également aux candidats qui postulent à leurs offres d’emploi des références. C’est d’ailleurs une pratique assez courante. Le fait qu’un recruteur vous réclame les coordonnées d’anciens contacts professionnels pour les questionner sur votre compte ne veut pas dire qu’il doute vous. Il ne cherche pas non plus à vous piéger, ni encore moins à vous déstabiliser. Ne le prenez pas du mauvais côté. Un recruteur qui demande vos références professionnelles  cherche tout simplement à  mieux vous cerner pour éviter  toute erreur de casting. Mais au juste, de quoi veut s’assurer un recruteur à travers les références des candidats ? Le point dans les prochaines lignes…

 

Une demande de référence pour vérifier votre CV …

On ne peut reprocher à un recruteur de vouloir  s’assurer de la véracité des mentions faites par un candidat sur son CV, dans la mesure où, de nombreux chercheurs d’emploi n’hésitent pas à mentir sur leur CV en y mentionnant un diplôme qu’ils n’ont pas, ou une expérience dont  elles ne peuvent pas se prévaloir. Bref, toutes les astuces sont bonnes, pour certains candidats. Pourvu tout simplement de décrocher le job.  Au regard de ce constat, la demande de référence par un recruteur a tout d’abord pour but d’éviter de tomber de le piège des fausses informations sur les CV.  Ainsi, ce n’est pas une simple clause de style si  certaines entreprises procèdent à des demandes de références. D’ailleurs,  selon l’Apec, dans près de neuf cas sur dix, elles vérifient la bonne foi des postulants sur leurs diplômes et/ou sur leurs expériences professionnelles. Et quand ce ne sont pas les RH ou les cabinets de recrutement qui s’en chargent, la vérification est sous-traitée à des prestataires spécialisés (Everycheck, Cvérifié…), en attendant que l’intelligence artificielle prenne le relais et se charge de confondre les tricheurs.

 

Une demande de référence pour détecter  votre personnalité…

Au-delà des mentions faites sur votre CV, le recruteur peut également vous demander vos références pour vérifier les déclarations, sur votre personnalité, que vous avez faites au cours de l’entretien d’embauche. Il peut s’agir de vos points forts et faibles, de votre progression ou pas dans l’entreprise, de votre capacité à travailler en équipe, de vos réactions face à certaines situations, etc. Le recruteur cherchera également  à vérifier d’autres éléments tels que  les dates d’embauche et de sortie, le type de poste et les missions que vous avez occupés, le motif de votre départ, vos compétences professionnelles etc… « Nous savons bien qu’un référent est souvent bienveillant, à nous de lire entre les lignes, de créer un climat de confiance, d’aller au-delà d’une certaine politesse », soutient un spécialiste du recrutement. Cela passe parfois par des questions plutôt surprenantes : confieriez-vous vos enfants à ce candidat ? Embaucheriez-vous à nouveau cette personne ? L’inviteriez-vous au restaurant avec votre conjoint ? Dans tous les cas, l’objectif est double : vérifier que vous n’avez pas embelli votre CV et mieux cerner votre profil pour s’assurer qu’il matche bien avec le poste, l’entreprise et sa culture.

 

Une pratique encadrée par la loi…

Il enfin souligner que la loi encadre le recours à la demande de référence aux candidats à l’emploi. Le recruteur  n’a pas le droit de contacter vos référents sans vous demander votre autorisation, dans l’idéal par écrit. Par ailleurs, force est de constater que c’est une très bonne chose qu’on vous demande vos  référents.   Soyez prêt à accepter  avec calme et sérieux. « N’ayez pas peur, c’est même plutôt un bon signe », signale Claude d’Estais, ancienne RH et chasseuse de têtes, aujourd’hui coach en mobilité professionnelle et auteure de plusieurs ouvrages sur la recherche d’emploi. « Cela indique que vous êtes dans la short list,  car un recruteur ne va pas s’amuser à prendre les références de tous les candidats », ajoute-t-elle.

17Sep

Comment se préparer à un salon de l’emploi?

Quand vous êtes  à la recherche d’emploi, il ne faut minimiser aucune occasion de décrocher le job de vos rêves, car on ne sait jamais…  Si vous n’avez pas encore reçu de coup de fil  pour un entretien,  après avoir postulé à plusieurs offres d’emploi,  pensez à vous présenter à un salon d’emploi. Il s’agit d’une belle opportunité à saisir pour faire la rencontre de potentiels recruteurs. Tout de même, pour avoir des chances de taper à l’œil d’un recruteur, lors d’un salon de l’emploi, vous ne devez pas vous y rendre n’importe comment…Pensez à bien vous préparer pour cet événement qui peut se révéler déterminant dans votre carrière. En quoi faisant ? Nous faisons le point avec vous sur les astuces à utiliser…

 

  1. Prenez soin de votre tenue

Il est vrai qu’un salon de l’emploi n’est pas un entretien d’embauche classique, mais pour autant,  ce n’est  pas, non plus,   une raison pour se présenter aux recruteurs en vieux jean troué.  Prendre soin de votre tenue vous permettra toujours de gagner de points chez les recruteurs. Chemise et visage rasé pour les hommes, blazer et maquillage discret pour les femmes, une  apparence sobre est ce qu’il vous faut pour séduire, dans un premier temps,  un recruteur, lors d’un salon de l’emploi. 

 

  1. Trouver des renseignements sur les entreprises participants 

L’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de débarquer à un salon de l’emploi sans au préalable avoir pris le temps de prendre toutes les informations sur toutes les entreprises qui participent à  l’événement. Prenez tous les renseignements dont vous avez besoin avant de vous présenter au salon de l’emploi.  Vous pourrez ainsi savoir quelles entreprises vous intéressent ? Quelles sont les offres d’emploi sont proposées ? Le fait de connaître la société à  laquelle vous déposez votre CV jouera en votre faveur. 

 

  1. Imprimez vos CV en plusieurs exemplaires

Puisque vous allez à la rencontre de nombreux potentiels recruteurs, n’oubliez pas d’imprimer un nombre suffisants de CV généraux et d’emporter vos cartes de visite si vous en possédez. Cela vous permettra de ne pas  rater d’occasion pour postuler à un maximum d’offres et dans beaucoup d’entreprises. Vos chances n’en seront que boostées…

 

  1. Préparez votre présentation en 30 secondes chrono

En général, lors des salons de l’emploi, les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps à accorder à tous les candidats.  Il s’agit d’événements de networking. Vous devez prendre en compte cette donne, en  préparant un cours discours qui vous présente, ainsi que votre domaine de compétence et vos expériences. Il doit être court, précis et efficace. Vous le répéterez pour vous introduire auprès de tous les recruteurs. 

 

  1. Collectez les cartes

Lorsque vous rencontrerez les recruteurs, n’oubliez pas de demander à  chacun sa carte de visite. Vous pourrez ainsi les recontacter pour demander s’ils sont intéressés par votre candidature.  Qui sait ? Vous pourrez peut-être tomber sur un recruteur intéressé par votre profil.

 

  1. Sur place, pensez pratique

N’oubliez pas d’avaler quelque chose avant votre arrivée au salon de l’emploi : vous serez plus concentré si votre ventre ne gargouille pas pendant un entretien. Évitez aussi de fumer avant ou pendant le salon : l’haleine de cendrier rebutera les recruteurs.

10Sep

Les 5 qualités indispensables à un employé performant

Ce n’est plus un débat … Tous les spécialistes RH s’accordent, désormais, sur le fait que l’entreprise est tout aussi intéressée par le savoir-faire que par le savoir-être.  D’ailleurs, la personnalité propre à chaque individu au sein de l’entreprise constitue, pour celle-ci, une précieuse source de diversité. Cependant, quelle que soit la personnalité d’un travailleur, il doit posséder certaines qualités indispensables sur lesquelles, nous mettront l’accent dans cet article.

 

1-Etre honnête

L’honnêteté est une qualité humaine appréciée chez tout le monde, mais elle l’est encore plus chez un travailleur. D’ailleurs, les employés honnêtes et fiables ont le respect  de leurs supérieurs et de leurs collègues parce qu’ils promettent des objectifs réalistes.  En effet, les estimations approximatives ne plaisent à personne. Ceux qui estiment avec franchise et précision le temps dont ils ont besoin pour mener leurs tâches à bien et qui font régulièrement état de leurs progrès projettent une image d’efficacité et de fiabilité.

 

2-L’esprit orienté solution

En tant que travailleur, vous devez impérativement vous impliquer dans la résolution des problèmes que rencontre l’entreprise. Vous ne devez pas être un simple spectateur qui se contentera tout bonnement de constater des problèmes et de les rapporter à votre manager. En effet, les dirigeants n’apprécient pas les employés qui transmettent les problèmes sans suggérer la moindre solution. Seul ou en équipe, il est donc nécessaire de consacrer du temps à la recherche de solutions à long terme. Après tout, les problèmes sont là pour être résolus et vous êtes  là pour faire marcher l’entreprise…

 

3-Le sens de l’organisation

Le sens de l’organisation reste aussi une qualité très appréciée chez un travailleur. En tant que salarié, vous devez apprendre  à organiser votre travail de manière efficace. Que vous optiez pour  le travail à la maison, au bureau ou au café du coin, faites en sorte de vous vous doter d’une méthode de travail et d’organisation. A titre d’exemple, lorsque la charge de travail s’accumule, vous  devez  être capable de vous  fixer des priorités sans discuter de chaque détail avec votre supérieur. En clair, gardez en tête qu’aucun manager n’a envie de collaborer avec un travailleur désordonné.

 

4-L’esprit d’équipe

L’union fait la force a-t-on l’habitude de dire… Cet adage s’applique également au monde du travail.  En effet, savoir travailler en équipe est une très grande qualité chez un travailleur.   Le manager sera toujours heureux de  constater qu’il y’a une vraie au sein de l’entreprise. Il sera satisfait de constater que  les travailleurs prennent l’initiative de se répartir les tâches, de solutionner les problèmes et de réaliser des missions qui leur sont confiées de manière collégiale et créative. Une équipe soudée est un gage de satisfaction pour un patron d’entreprise et d’ambiance positive sur le lieu de travail.

 

5-La proactivité

Enfin, il faut citer parmi les qualités indispensables chez un travailleur, la proactivité. Celle-ci suppose que l’employé ait la capacité  de mettre ses propres attentes et besoins de côté, pour réfléchir au fonctionnement de l’entreprise et à son évolution future. Il s’agit, en d’autres mots, pour le travailleur, d’être en mesure de se projeter dans l’avenir. Cet état d’esprit est fortement apprécié par les managers car, il témoigne de la volonté du travailleur de vouloir collaborer sur le long terme avec l’entreprise.  

27Août

Cinq phrases à bannir au travail

Le monde professionnel est un univers qui requiert une certaine finesse, aussi bien dans la parole que dans le comportement de manière générale. Dans l’entreprise, les mots que vous utilisez donnent une idée de votre image professionnelle. Il est alors bon de choisir les bonnes expressions quand vous êtes en milieu professionnel. Certaines phrases sont ainsi absolument à  bannir si vous voulez être considéré comme un leader. Mais lesquelles ? Le magazine Forbes a interrogé Darlene Price (auteure du livre Well Said ! Presentations and Conversations That Get Results) à propos de ces mots ou formulations de phrases à bannir au travail. Nous faisons le point avec vous…

 

  1. « C’est pas juste », première des phrases à bannir au travail

Votre collègue a bénéficié d’une augmentation de salaire ? Mais vous trouvez que vous travaillez plus dur que lui ? Cela peut effectivement créer une certaine frustration. Mais,  le fait de vous plaindre ou de ruminer votre colère, sur votre lieu de travail serait contre-productif. A la place, faites plutôt l’inventaire des faits. Montez un dossier argumenté. Puis présentez-le calmement aux personnes responsables, conseille Darlene Price.

 

  1. « Ce n’est pas mon problème » / « Ce n’est pas mon boulot » / « Je ne suis pas payé pour cela »

Cette phrase est à bannir, car elle démontre que vous n’avez pas l’esprit d’équipe. Ni le sens de la solidarité. Cela ne veut pas dire que vous devez  tout accepter. Mais vous devez avoir plus de tact lors de votre refus. Selon Darlene Price, si par exemple, vous êtes débordé et que votre patron vous demande de vous occuper d’une tâche supplémentaire, dites-lui que vous seriez ravi d’aider. Puis demandez-lui quelle priorité vous devez accorder à chacun des projets qui vous occupent.  Et Darlene Price de continuer, par cette méthode,  vous prouverez ainsi que vous êtes prêt à  vous investir pour l’équipe. Tout en lui rappelant qu’il doit rester réaliste dans ses attentes.

 

  1. « Je vais essayer », l’une des phrases à bannir au travail

Le verbe essayer sous-entend une certaine réticence ou un manque d’engagement. Il est perçu par les leaders influents comme un verbe assez négativement connoté lors des échanges professionnels. Imaginez par exemple que vous devez absolument poster une facture avant une certaine heure, et que vous demandez à  votre collègue de s’en occuper lorsqu’il se rendra chez son prochain client. S’il répond « Je vais essayer » vous vous sentirez obligé de le faire vous-même. C’est une phrase qui implique une possibilité d’échec.

 

  1. « Mais on a toujours fait comme ça »

Encore faudrait-il le rappeler, l’esprit d’initiative est la marque des leaders. Un bon travailleur doit savoir sortir des sentiers battus pour innover. Les employeurs apprécient l’innovation et la pensée créative chez leurs employés. Or, cette phrase prouve au contraire que vous êtes scotchés dans vos habitudes. Ou que vous êtes rigides et fermés, sans aucune perspective d’évolution. Elle est donc une phrase à bannir au travail. Le changement n’est pas toujours négatif. Ne soyez jamais aussi catégorique face à une nouvelle idée ou façon de procéder, conseille Darlene Price.

 

  1. « C’est un imbécile » / « Il est fainéant » / « Mon job est nul » / « Je hais cette société »

Selon Darlene Price,  ce genre de phrase révèles non seulement de l’immaturité. Mais elle peut en plus vous faire virer. Faire ce genre de jugement va dans tous les cas donner une mauvaise image de vous. Si vous reprochez quelque chose à  quelqu’un, faites-le lui savoir directement, avec tact et politesse. Cela prouvera tout simplement votre professionnalisme.