27Jan

Comment défendre vos idées en réunion ?

Les réunions de travail sont des moments privilégiés pour démontrer vos compétences et votre maîtrise de votre domaine professionnel. Vous devez alors, en tant que travailleur, les préparer avec beaucoup de soins. Vous devez également savoir que, ce n’est pas parce que vous êtes créatifs et plein d’idées que vous arriverez à faire accepter vos idées par votre équipe. Pour susciter la curiosité et l’intérêt de vos paires en réunion, il est impératif que vous sachiez mettre votre prix de parole en valeur. Mais comment convaincre vos collègues et patrons du bien-fondé de vos idées? Pour y arriver, il existe plusieurs stratégies que nous vous livrons ici.

1. Savoir capter l’attention de ses collègues

 

Un bon orateur se distingue par sa capacité à capter l’attention de son auditoire. En réunion de travail, vous ne pouvez pas prétendre convaincre votre équipe, si ne parvenez pas à capter leur attention. C’est la raison pour laquelle, avant de prendre la parole, faites tout pour que les personnes présentes vous écoutent. Ne vous lancez pas tant que ce n’est pas le cas. Il existe une technique très efficace pour obtenir le silence dont vous avez besoin pour vous faire entendre. Il s’agit de prendre une inspiration profonde, de faire un léger signe de la main pour capter l’attention ou chercher le regard des autres. Cela vous permet de leur signifiant que vous apprêtez à parler. Vos interlocuteurs vont alors se tourner vers vous. Lorsque vous prenez la parole, posez votre voix. Parlez d’une voix haute et claire,

2. Faites en sorte de bien structurer votre discours…

 

Plus votre message est structuré, plus il sera mieux compris. Une idée bien structurée est, en effet, bien plus facile à faire passer. Vous devez alors impérativement éviter de faire du coq à l’âne. Vous gagnerez alors à préparer la structure de votre message de façon minutieuse. Pour ce faire, prenez le temps d’annoncer en premier lieu votre idée principale. Evoquez ensuite le nombre de points que vous allez développer. Exemple: «Je pense que nous prévoyons développer un nouveau produit: offre de formation. Cela sera bénéfique pour l’entreprise à trois niveaux. »Si vous avez peur de perdre le fil, prenez note de mots-clés très succincts en guise de bouée de sauvetage.

3. Prouver votre motivation pour galvaniser vos collègues

 

Lorsque la personne qui émet une idée fait preuve d’une certaine motivation, celle-ci contamine son auditoire qui sera galvanisé. Si vous êtes vous-même complètement enthousiasmé, vous avez plus de chance de convaincre votre auditoire. Ainsi, pour que vos collègues adhèrent à vos idées, vous devez adopter un discours sincère et passionné. Votre langage non verbal, ne doit pas non plus être en reste. Souriez, utilisez des verbes positifs et parlez en «nous» plutôt qu’en «je». Oubliez les discours trop techniques et formels pour apporter une vraie dimension émotionnelle.

4. Illustrer ses idées

 

La simplicité d’une explication est l’une de ses plus belles qualités. Ainsi, si vous avez le sentiment que le contenu de votre est technique ou complexe, faites en sortes de rendre simples les explications. Vous pouvez, par exemple, préparer un support visuel. Un PowerPoint n’est pas une mauvaise idée. Pour plus de simplicité, vous pouvez simplement vous lever et dessiner un schéma ou noter des mots-clés sur un tableau. Cela sera aussi efficace pour faire comprendre vos idées à vos collègues.

5. Ne pas empiéter sur les autres

 

Il est connu de tous qu’un discours long a beaucoup de chance d’endormir un auditoire tel qu’il soit. C’est la raison pour laquelle, pour ne pas susciter la lassitude ou l’énervement de vos collègues, ne gardez pas la parole trop longtemps. Vous ne devez, en aucun cas, monopoliser la parole. Essayez de rester concis. Si votre intervention est très longue, entrecoupez-la de moments d’interaction avec vos paires pour les réveiller et les impliquer dans votre projet.

12Nov

La lettre de recommandation est-elle vraiment utile ?

L’exigence de la lettre de recommandation est plus notée chez les étudiants qui veulent intégrer une grande école ou une université. Toutefois, cette lettre n’est pas exclue des processus de recrutement. Il est vrai qu’en matière de recrutement, les CV et les lettres de motivation sont les plus demandés, mais rien n’empêche que vous joigniez à votre dossier de candidature, une lettre de recommandation. Bien des chercheurs d’emplois n’y pensent pas, et pourtant, ils ont tout à gagner à le faire…

 

1. La lettre de recommandation : un moyen efficace pour rassurer le recruteur

 

En tant que chercheur d’emploi, si vous parvenez à rassurer votre recruteur, vous aurez réussi le plus difficile à faire. Comme le souligne la chasseuse de têtes Virginie Granier « un recruteur a besoin d’être rassuré » Dès lors une lettre de recommandation peut être une excellente idée dans la mesure où celle-ci provient de quelqu’un qui vous a côtoyé dans un cadre professionnel. Si une telle personne porte sur vous un témoignage positif, vos chances de rassurer votre recruteur et de décrocher votre job n’en seront qu’accrues. « Une lettre de recommandation rédigée par un professeur suite à des études réussies, par un employeur après un job d’été ou un stage concluant, peut mettre en lumière votre personnalité, votre savoir-être, vos soft kills. C’est un facteur différenciant à ne pas négliger » précise Virginie Granier.

 

2. Une lettre de recommandation vous met en valeur …

 

Si vos anciens employeurs sont d’accord pour rédiger pour vous une lettre de motivation, cela signifie que qu’on peut présager de vos compétences. Une lettre de recommandation vous met ainsi en valeur. Elle confirme vos compétences et votre expérience. Souvent, il y’a beaucoup de déclarations et mentions sur vos CV et lors de l’entretien. Sans une lettre de recommandation, le recruteur peut en douter, car ne vous ayant jamais pratiqué. Cette lettre, même s’il ne vous est pas demandé est alors un vrai un atout. Par ailleurs, à la fin d’un entretien, n’hésitez pas à informer votre recruteur que vous tenez une lettre de recommandation à sa disposition. Proposez-lui de la lui remettre. De même, dans chacun de vos mails de motivation, n’hésitez pas à fournir une lettre de recommandation.

 

3. Marquer votre différence en présentant une lettre de recommandation

 

Contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, une lettre de recommandation peut bel et bien peser sur le choix des recruteurs. Virginie Granier la considère avant tout comme un outil supplémentaire dans la prise de décision finale, au même titre qu’un test de personnalité par exemple. Ce document à l’apparence anodin, permet au candidat de se démarquer du lot en ayant quelque chose de plus. Elle peut ainsi faire la différence dans une shortlist. Toutefois, il faut préciser qu’elle ne saurait en aucun cas remplacer le CV qui reste l’élément déterminant dans une candidature. Par ailleurs, une lettre de recommandation représente aussi une preuve de motivation dans la mesure où tout le monde n’ose pas demander une lettre de recommandation à son ancien employeur. Elle n’est pas forcément évidente à obtenir, car l’interlocuteur peut manquer de temps pour la rédiger. Il faut le relancer, etc. « Cela montre le caractère déterminé du candidat » estime la chasseuse de têtes. Enfin de compte, il faut tout simplement dire que la lettre de recommandation peut augmenter vos chances de décrocher un job. Ce serait alors dommage de ne pas en profiter…

05Nov

Quels métiers pour devenir riche à 35ans?

Le choix d’un métier est motivé par plusieurs facteurs. La passion est souvent citée en tête de liste parmi ces derniers. Cependant, l’argent demeure un élément déterminant dans le choix d’une carrière professionnelle. Si vous êtes de ceux-là qui veulent devenir riche à 35ans, en misant sur leur métier, vous ne devez pas opter pour n’importe quel domaine d’activité. Mais tout compte fait, quel secteur et quel métier choisir pour devenir riche? Nous avons passé en revue la nouvelle étude de rémunération de Robert Walters, grâce à laquelle nous pouvons vous dévoiler là où bosser pour bien gagner votre vie sans forcément attendre d’être un senior.

 

Le secteur d l’immobilier…

Voilà un domaine qui a le vent en poupe chez de nombreux jeunes qui veulent se faire beaucoup d’argent. Mieux encore, il est prévu, selon les experts, une progression salariale encore plus rapide en 2020 dans ce domaine. Par exemple, les cadres qui travaillent dans la gestion de patrimoine immobilier semblent pouvoir facilement atteindre des salaires importants. L’immobilier est en plus un secteur où il n’est pas très difficile d’avancer. En tout cas, il est plus facile d’y gravir les échelons comparé aux autres secteurs. Par exemple, au bout de 6 ans d’expérience, il est possible de devenir directeur financier et de gagner encore plus d’argent. La grande majorité des métiers de la gestion de patrimoine immobilier affiche des salaires dépassant de loin les autres secteurs, avec des postes clés accessibles en 10 ans d’expérience.

 

Conseil, finance et droit des affaires, des secteurs qui paient…

Si vous êtes à la recherche d’un métier qui vous rapportera beaucoup d’argent, vous ne regretterez pas d’opter pour le métier de conseil en stratégie. Ce dernier est un domaine qui rémunère très bien. Avec un niveau d’ancienneté moyen de 8 à 12 ans dans le secteur, les consultants avec un titre de “principal” peuvent prétendre à un salaire très intéressant. De même, a plus de 12 ans d’expérience, un “partner” gagne aussi énormément d’argent. En conseil, en management et en organisation, les salaires sont quand même un peu moins intéressants. Toutefois, les seniors managers (10-12 ans d’expérience) y gagnent beaucoup. Relativement au domaine de la finance en général, les salariés bénéficient de salaires très élevés. Ainsi, avec plus de 10 ans d’expérience, un responsable en fusion-acquisition peut prétendre à un salaire très ambitieux. Un directeur d’investissement ayant une expérience entre 6 et 12 ans peut gagner beaucoup d’argent. Enfin, quant aux avocats d’affaires, ils n’ont rien à envier à leurs confrères du conseil et de la finance. A titre illustratif, avec 7 ans d’expérience, un associé senior peut gagner beaucoup d’argent.

 

Construction, IT et digital : des domaines rentables …

Il est vrai que le secteur de la construction est en plein essor, mais il faut quand même préciser qu’il faut avoir plus de 12 ans d’expérience et occuper un poste à très haute responsabilité pour y prétendre à un salaire très élevé. Un directeur général en maîtrise d’œuvre gagne par exemple plus de 120 000 euros. Parallèlement, «dans un contexte d’accélération de la digitalisation des entreprises, la tendance de forte recherche de profils IT et digitaux se poursuit», indique Coralie Rachet. Dès lors, intégrer les directions informatiques avec une expérience de 10 à 15 ans en entreprise permet d’aller au-delà du seuil des 100 000 euros, précise-t-elle.

22Oct

4 idées reçues sur le métier d’expert-comptable

Il y’a beaucoup clichés et d’idées reçus sur de la quasi-totalité des corps de métier. Or les clichés ont la vie dure dit-on. Le métier d’expert-comptable n’échappe pas à cette règle. Les idées reçus sur ce métier ont la fâcheuse conséquence de décourager de nombreux jeunes qui pourtant sont séduit par le travail d’expert-comptable et rêvent de d’exceller dans ce domaine. Il est alors important de démonter un certain nombre d’idées reçues sur cette profession afin qui les personnes qui aspirent à cette branche puisse avoir le courage de se lancer… A travers cet article, on a répertoriés quelques-uns de ces soit disant vérités sur le métier d’expert-comptable …

 

1. Il faut être un as des mathématiques pour devenir un expert-comptable

 

Cette pensée est tout sauf vrai. Il n’est nul besoin d’être fort en en calcul pour devenir un expert-comptable. D’ailleurs, il est très courant de croiser des professionnels de ce domaine qui ont fait des études littéraires. Toutefois, il reste quand même vrai qu’il faut aimer manipuler les chiffres, les recouper, les interpréter pour être un bon expert-comptable. Cela ne doit pas quand même pousser les jeunes qui veulent devenir des experts comptables à croire aux exagérations qui voudraient que ce métier ne puisse être exercée que les par les as des mathématiques. Vous n’aurez besoin ni de géométrie, ni d’algèbre. Vous aurez tout simplement besoin de la logique et de capacité d’analyse avant tout de l’analyse avant tout.

 

2. Il faut huit ans d’études pour exercer le métier

 

En voilà une autre fausse idée véhiculée par rapport au métier d’expert-comptable. Vous n’avez pas besoin de faire un bac plus 8 pour devenir un expert-comptable. En vérité, il faut suivre 5 ans d’études après le bac et effectuer un stage de trois ans dans un cabinet ou une entreprise, avant de décrocher le fameux diplôme d’expertise comptable (DEC). Ces trois années de stages sont très gratifiantes en connaissance dans le domaine de l’expertise comptable.

 

3. Le métier est plutôt ennuyeux …

 

Tous les métiers ont leurs propres réalités qui oscillent entre difficulté et passion. C’est aussi le cas du métier d’expert-comptable. Oubliez l’image du type à lunettes croulant sous les chiffres et la paperasserie. Ce n’est pas la réalité de tous les jours de l’expert-comptable. Ce dernier travaille pour des structures de taille et de secteurs d’activité très différents: PME, TPE, ETI, startup, association, artisan, commerçant, agriculteur… Il exerce diverses missions où le contact prime. Il s’agit d’un métier passionnant qui permet d’être en contact avec des types d’entreprise et des domaines d’activité variés.

 

4. L’idéal, c’est d’être à la tête de son propre cabinet

 

Cette perception est loin de la réalité automobile, tous les experts-comptables ne sont pas intéressés par l’entrepreneuriat. Beaucoup d’entre eux deviennent enseignants ou travaillent comme salariés dans une entreprise. Au sein des entreprises, ils occupent généralement les fonctions de contrôleurs de gestion, d’analystes financiers, de DAF, d’auditeurs, de managers… Selon Françoise Savès, présidente de l’association Femmes Experts-Comptables, deux tiers des femmes diplômées dans ce domaine choisissent cette voie. Elles décrochent le DEC à l’âge où elles ont envie d’être mères. Elles préfèrent alors intégrer une entreprise pour mieux concilier vie professionnelle et vie familiale; précise-t-elle.

08Oct

Briser le plafond de verre et réussir sa carrière au féminin en Afrique

Malgré leur place croissante dans le monde du travail, les femmes sont encore peu nombreuses à obtenir les postes les plus stratégiques et les mieux rémunérés en entreprise.  Elles sont pourtant de plus en plus diplômées et, en Afrique Subsaharienne, sont presque aussi nombreuses que les hommes à accéder aux études supérieures en représentant 47,6% des diplômés. On dit que les femmes font face à un plafond de verre qui les empêche de progresser en entreprise. 

Dalberg, Cabinet de Conseil en Stratégie et Talent2Africa, première plateforme web panafricaine d’emploi cadre, s’interrogent ensemble sur la parité dans le monde du travail en Afrique avec la série de webinaires Elles Talks. Le premier webinaire de la série « 5 clés pour briser le plafond de verre et réussir au féminin » animé par Awa Dia, Chams Diagne et Patricia Sennequier a eu lieu le 13 août dernier. 

Découvrez dans cet article pourquoi l’équilibre entre hommes et femmes à tous les niveaux de l’organisation est préférable tant pour les entreprises que pour la société et quelles sont les clés à actionner pour atteindre la parité.  

 

Qu’est-ce que le plafond de verre ?

 

Le plafond de verre reflète les barrières souvent invisibles auxquelles font face les femmes dans le monde du travail et qui les empêchent d’accéder à des postes de pouvoir économique au même titre que les hommes. Les femmes sont non seulement sous représentées dans les postes de direction mais aussi parmi les plus hautes rémunérations. Les statiques ne sont pas disponibles pour tous les pays de la région et on note de fortes disparités, mais on pourra néanmoins s’intéresser aux cas du Sénégal, du Nigeria et du Cameroun. 

Figure 1 : Part d’entreprises avec des femmes en tant que directrices générales ou PDG selon la taille de l’entreprise au Sénégal (chiffres de la dernière année disponible)

Figure 2 : Part d’entreprises avec des femmes en tant que directrices générales ou PDG selon la taille de l’entreprise au Nigeria (chiffres de la dernière année disponible)

Figure 3 : Part d’entreprises avec des femmes en tant que directrices générales ou PDG selon la taille de l’entreprise au Cameroun (chiffres de la dernière année disponible)

Plus largement l’expression « plafond de verre » est aussi pertinente pour tout emploi avec possibilité d’évolution de carrière. En Afrique seule 19,69% des postes de direction sont occupés par des femmes. Pour Patricia Sennequier, coach professionnelle certifiée et fondatrice de BeautifulSoul, entreprise qui accompagne les transitions organisationnelles et individuelles,  « le plafond de verre est à la fois vertical et horizontal. Les femmes ont plus de mal accéder à des postes de responsabilité et elles occupent aussi le plus souvent des fonctions support éloignées du cœur de métier des entreprises et donc des décisions ». On cherchera donc à comprendre ce qui, à compétences égales, contrarie la progression professionnelle des femmes par rapport à celle des hommes.

 

Ces freins qui empêchent les femmes d’avancer

 

Pour Awa Dia, Fondatrice d’ADN Strategy, Cabinet de Consulting en Positionnement Stratégique, « les freins sont à la fois extérieurs (sociétaux) et intérieurs (psychologiques). Le patriarcat, les stéréotypes de genre, l’éducation sont autant d’éléments qui empêchent les femmes de progresser. Mais parfois les freins peuvent venir des femmes elles-mêmes : auto-censure, syndrome de l’imposteur et perfectionnisme sont des obstacles importants mais pas insurmontables ». Pour la coach en vie professionnelle, Gilly Weinstein, “les hommes se satisfont d’un travail correct à 75%, tandis que nous nous obligeons à atteindre les 120% de perfection. Il faut arrêter ça !”.

 

Se mettre en action et saisir les opportunités

 

Bien faire, oui, mais surtout le faire savoir. Dans le monde du travail on remarque que les femmes sont compétentes mais peinent souvent à mettre en valeur leur travail. Patricia Sennequier remarque que les femmes qu’elle coache « ne vont pas chercher la promotion contrairement aux hommes. Elles ont tendance à attendre qu’on reconnaisse leur valeur ». Chez Talent2Africa les recruteurs font ce même constat, les hommes candidatent plus que les femmes. « Les hommes ont toujours une stature très positive même lorsqu’ils ne connaissent pas tous les enjeux d’un poste. Les femmes sont plus prudentes et ont plutôt tendance à postuler pour des postes auquel leur parcours et expérience correspondent parfaitement » confirme Chams Diagne, fondateur de Talent2AFrica. 

Pour se mettre en action et saisir les opportunités il est important de déconstruire certaines croyances limitantes, faire tomber les barrières qu’on s’impose à soi-même et d’oser ! Se former en continu, ne pas avoir peur de l’échec et au contraire s’en servir pour progresser sont des conditions essentielles au succès. Il est également primordial de s’appuyer sur des alliés au sein de l’entreprise, de savoir décrypter un organigramme et de comprendre où se trouvent les ressources clés indépendamment d’un niveau hiérarchique. Développer un réseau informel au-delà des murs de l’entreprise est également important. 

Enfin la question du timing est centrale. Pour Awa Dia « il y a des cycles de vie qu’il faut savoir respecter dans une carrière ». Il y a des moments pour asseoir sa légitimité sur un poste, se former et d’autres moments qui sont propices à un bond dans un parcours professionnel. 

 

Oser mettre en valeur sa singularité et trouver son propre style de management

 

Jouer un rôle et essayer de manager comme ses homologues masculins, est une solution souvent envisagée par les femmes pour s’imposer dans l’entreprise mais c’est prendre le risque de se perdre en cours de vie professionnelle. Pour Awa Dia « monnayer sa personnalité au prix d’une vie professionnelle est une erreur. La finalité doit rester notre individualité et notre équilibre mental ». Identifier et mettre en valeur sa singularité serait la clé pour réussir.  Faire preuve d’authenticité, de franchise et trouver du sens dans ses actions permettent de développer un style de management aligné avec les valeurs de chacune. Ironiquement les vieux stéréotypes pourraient même aujourd’hui jouer en la faveur des femmes puisque la tendance est à un management collaboratif, axé sur le développement des équipes et sur l’écoute, autant de qualités qu’on prête souvent aux femmes. 

 

Vers une meilleure articulation entre vie personnelle et vie professionnelle

 

La question de l’articulation entre vie privée et vie professionnelle est centrale pour appréhender le plafond de verre. Or le modèle dominant reste encore la culture du « n’importe où n’importe quand ». Les entreprises ont encore trop tendance à valoriser le présentéisme, et la disponibilité plus difficiles à conjuguer pour les femmes qui assurent encore une large part du travail domestique. 

Pour Patricia Sennequier « c’est très francophone de mesurer l’efficacité d’un collaborateur à l’aune de son temps de présence en entreprise. Faire des heures supplémentaires est valorisé alors que dans le monde du travail anglo-saxon c’est le contraire et cela reflète un manque de productivité ». Il faut une véritable révolution culturelle dans les entreprises en Afrique Francophone. A l’ère du numérique et du télétravail on découvre qu’une autre organisation du travail, plus flexible, est envisageable. 

Il s’agit d’une véritable opportunité pour les femmes qui pourront prouver qu’il est possible d’être performantes en gérant le temps autrement. Promouvoir l’équilibre vie professionnelle, vie privée est bénéfique pour l’ensemble des collaborateurs. Les mesures allant en ce sens (horaires flexibles, congés parentaux etc..) permettent de réduire le stress et le surmenage et se traduisent par une productivité plus durable sur le long terme. Une entreprise qui tient compte du cycle de vie de ses collaborateurs augmente leur engagement, clé majeure de performance des entreprises. 

 

Briser le plafond de verre, ça commence à la maison

 

La part importante du travail domestique non rémunéré des femmes creuse les inégalités professionnelles. Dans une étude sur le sujet, appelée « It’s about time ! », le cabinet de conseil Dalberg montre en effet que les femmes africaines passent en moyenne 3 fois plus de temps que les hommes à effectuer des tâches domestiques et de soins à la personne. L’atteinte de la parité exige une déspécialisation des rôles et une plus grande implication des hommes dans la sphère privée, ou du moins la mise en place d’une redistribution des responsabilités liées aux soins et au travail domestique non rémunéré. Il n’existe pas encore de solution miracle pour bousculer des normes socioculturelles bien ancrées en Afrique mais quelques pistes se dessinent néanmoins :

  • Le développement de services d’aide à domicile et d’aide à la personne, de qualité et innovants. L’enjeux ici est d’imaginer des solutions nouvelles, communautaires ou privées qui garantissent la qualité de service mais aussi des conditions de travail dignes et un niveau de rémunération juste pour les employé.e.s d’un secteur majoritairement féminisé. 

 

  • L’éclosion de nouvelles technologies pour réduire la pénibilité du travail domestique. Une multitude d’applications mobiles et d’entreprises se donnent pour mission de faciliter la vie des gens. Service de mise en relation entre consommateurs et producteurs locaux, livraison de repas à domicile, services de laverie et pressing peuvent permettre aux femmes de libérer du temps tout en créant des emplois. 

En attendant, pour Patricia Sennequier « les femmes pourraient préparer et prendre l’initiative de conversations déculpabilisantes et constructives au sein du foyer pour progressivement redistribuer les rôles”. 

 

En finir définitivement avec le plafond de verre

 

En somme briser le plafond de verre pour les femmes africaines c’est un savant mélange entre développement personnel et lutte pour un véritable changement de société. L’apparition de mouvements sociaux féministes d’ampleur internationale accélèrent la mutation de nos environnements. L’un des plus frappant a été l’impact du mouvement #Metoo sur le harcèlement au travail et les violences faites aux femmes de façon plus générale. En Afrique le #vraiefemmeafricaine et d’autres mouvements renversent quant à eux les clichés sexistes et libèrent la parole des femmes. Le changement est en marche.

 

 

 

Apprenez-en plus sur le plafond de verre et visionnez notre webinaire ici. Le prochain webinaire de la série Elles Talks aura lieu le 15 octobre 2020 à 15h GMT en présence de Thiaba Camara Sy, membre fondateur du Women Investment Club et du Club des Investisseurs Senegalais et Rokhaya Solange Mbengue Ndir , directrice du département RSE de SONATEL et fondatrice de l’Association Sénégalaise des Femmes des TICs. Il aura pour thème “ Entreprendre et Intraprendre au féminin: vivre son travail comme une vocation”

JE M’INSCRIS AU PROCHAIN WEBINAIRE

 

 

A propos de Dalberg

 

Dalberg est un cabinet de conseil en stratégie qui travaille sur les modalités d’amélioration du niveau de vie des populations dans les pays en voie de développement. La modélisation de solutions innovantes sur les questions de genre est une des missions primordiales du cabinet, et les équipes mettent un point d’honneur à promouvoir la parité femmes-hommes dans l’ensemble de leurs initiatives. 

Le saviez-vous ? Dalberg recrute ! Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Rendez-vous sur www.dalberg.com pour plus d’informations sur notre travail et les postes à pourvoir. 

 

A propos de Talent2Africa

Talent2Africa est la première plateforme web panafricaine d’emploi cadre. Elle accompagne les entreprises installées en Afrique dans leurs efforts de recrutement pour atteindre la parité femmes-hommes. 

Pour plus d’informations visitez www.talent2africa.com 

08Oct

Comment surmonter son licenciement ?

Comme une rupture amoureuse, un licenciement est un évènement douloureux très souvent mal vécu. Lorsque cela arrive, la personne licenciée a naturellement le moral en berne. Elle est démoralisée, voir démotivée. Elle perd l’envie d’entreprendre de nouvelles choses, préférant passer ses journées au lit. Certains employés arrivent même à la dépression. Pourtant, ce n’est pas la fin du monde. Vous devez prendre le contrôle de votre vie pour avancer. Ce n’est pas facile, mais c’est bien possible. Nous vous proposons ici des solutions pour vous relever de votre chute après un licenciement…

 

1. Prendre son temps…

Comme tout évènement douloureux, le licenciement est une chose difficile. Il faut alors du temps pour la digérer et changer de cap. Vous devez alors être réaliste car, ce genre de situation ne s’oublie pas en un claquement de doigt, ni en quelques jours. Personne ne vous en voudra de le vivre mal, car vous avez perdu votre zone de confort, vos collègues et vos repères. L’une des attitudes à adopter dans ce cas, est de prendre le temps de faire votre «  deuil  » et ne de pas vous précipiter à vous relancer dans n’importe quoi. Prenez-votre temps et, ensuite, passer à autre chose. La vie continue…

 

2. En parler autour de soi…

La confiance noie la douleur at-on l’habitude de dire. Rien de plus vrai d’ailleurs… Après un licenciement, il ne sert à rien de ruminer seul, dans votre pièce, votre colère et votre désespoir. Vous devez sortir et parler de votre chagrin aux personnes de votre entourage. Cela vous mérite d’atténuer fortement votre douleur et de vous changer les idées. Vous pouvez également partager votre ressenti avec un coach spécialiste ou vous confiez, tout simplement, à vos amis et à votre famille. Ils sont le meilleur remède dans votre processus de rétablissement. Leur écoute est un cadeau inestimable qui vous réconfortera.

 

3. Ne pas être trop sévère avec vous-même…

En cas de licence, vous ne devez pas être très sévère avec vous-même en vous culpabilisant. Éprouver une série de sentiments négatifs est certes compréhensible, mais essayez de les réguler pour ne pas sombrer dans la déprime. Plutôt que d’être trop dur avec vous-même, pensez à votre situation tout en vous disant qu’elle rentre dans l’ordre normal des choses. Cela n’a aucun sens de passer des heures à réfléchir sur comment et pourquoi vous en êtes arrivé là. Allez de l’avant et réfléchissez à votre avenir et à vos futures ambitions professionnelles.

 

4. Ce qui ne tue pas rend plus fort

A quelque chose de malheur est bon, dit l’adage. Dites-vous bien qu’il y a une opportunité à saisir dans votre situation de désespoir et que tout n’est pas négatif. Votre licence ne vous a pas plu, mais essayez quand même de voir le côté positif des choses. Aussi difficile que cela puisse paraître, il faut essayer de voir les opportunités dans cette situation peu agréable. Le changement de carrière n’avez-vous pas toujours rêvé va-t-il voir le jour maintenant? Serait-ce l’occasion de vous reconvertir ? Élaborez de nouveaux projets. Vous ne pourrez que vous relever d’une telle expérience, et vous serez peut être fin prêt à décrocher le job de vos rêves!

01Oct

10 métiers qui n’existaient pas il y a 10 ans

Il y’a des métiers qui paraissent évidents pour les gens de la jeune génération, mais qui pourtant, n’existaient pas il y’a de cela dix ans. Il s’agit d’un cycle naturel qui donne naissance à de nouveaux métiers tout en faisant disparaitre d’autres. Ainsi, si certaines professions tendent à disparaitre, d’autres, au contraire, ont émergé ces dix dernières années, et ce en partie grâce au développement des nouvelles technologies. Selon l’organisme de prévisions américain Institute for the Future (IFTF), 85% des métiers qui seront exercés en 2030 n’ont pas encore été créés. Voici 10 métiers qui sont apparus cette dernière décennie…

 

1. Les métiers du Big Data

Architecte big data, data scientist, chief data officer… Le marché des bases de données est à l’origine d’un nombre important de métiers, très convoités aujourd’hui dans les start-up et les grandes entreprises. Pourtant, à une époque récente, ils n’étaient pas à l’ordre du jour.

 

2. Chief happiness officer

Comprenez responsable du bonheur en entreprise ! Il veille au bien-être des employés, à leur productivité et leur performance. Il cherche des solutions pour que les travailleurs se sentent plus épanouis sur leur lieu de travail.

 

3. Développeur d’applications mobiles

Le smartphone est devenu un outil indispensable, et des milliers d’applications sont créées chaque année pour nous faciliter la vie ou nous distraire. L’IFAPME propose même une formation de développeur d’applications mobiles d’une durée de deux ans.

 

4. Chauffeur VTC

Uber, Heetch, Kapten… Les « voitures de tourisme avec chauffeur » ont presque supplanté les taxis traditionnels. Les premières applications sont nées en 2011 et connaissent depuis un succès croissant. Les métiers auxquels, cette nouvelle innovation a donné naissance sont apparus récemment.

 

5. Livreur à vélo

Les commandes par téléphone ou les passages par le drive sont révolus : aujourd’hui, un simple clic sur son smartphone ou son ordinateur et votre repas est livré devant votre porte en quelques minutes.

 

6. Juicer

Tout comme les livreurs, les trottinettes électriques fourmillent aussi dans nos villes depuis plusieurs mois. Le juicer a pour mission de les géolocaliser et de les recharger.

 

7. Community manager

Véritable expert des réseaux sociaux, il répond aux questions des internautes, crée des espaces d’échanges et fait connaitre l’entreprise et ses produits sur le web. La plupart des entreprises en disposent aujourd’hui.

 

8. Youtubeur

La génération 2000 les connait bien et les adule: les Youtubeurs suscitent aujourd’hui un véritable engouement. Ces créateurs de contenus gagnent aujourd’hui leur vie grâce à leurs vidéos, aux publicités et aux placements de produits.

 

9. Influenceur

Sollicité par les marques pour sa notoriété, son contenu ou son statut, il influence les habitudes de consommation de sa communauté, en faisant la promotion de produits via diverses plateformes: Instagram, YouTube ou Snapchat.

 

10. Ergonome Web

Un métier peu connu, mais c’est pourtant lui qui est chargé d’optimiser l’utilisation d’un site web sur ordinateur, tablette ou mobile, en rendant son interface la plus simple d’utilisation et la plus agréable possible.

24Sep

Que veut savoir un recruteur lorsqu’il vérifie vos références ?

Au-delà du CV  et de la lettre de motivation, il arrive que certains recruteurs demandent également aux candidats qui postulent à leurs offres d’emploi des références. C’est d’ailleurs une pratique assez courante. Le fait qu’un recruteur vous réclame les coordonnées d’anciens contacts professionnels pour les questionner sur votre compte ne veut pas dire qu’il doute vous. Il ne cherche pas non plus à vous piéger, ni encore moins à vous déstabiliser. Ne le prenez pas du mauvais côté. Un recruteur qui demande vos références professionnelles  cherche tout simplement à  mieux vous cerner pour éviter  toute erreur de casting. Mais au juste, de quoi veut s’assurer un recruteur à travers les références des candidats ? Le point dans les prochaines lignes…

 

Une demande de référence pour vérifier votre CV …

On ne peut reprocher à un recruteur de vouloir  s’assurer de la véracité des mentions faites par un candidat sur son CV, dans la mesure où, de nombreux chercheurs d’emploi n’hésitent pas à mentir sur leur CV en y mentionnant un diplôme qu’ils n’ont pas, ou une expérience dont  elles ne peuvent pas se prévaloir. Bref, toutes les astuces sont bonnes, pour certains candidats. Pourvu tout simplement de décrocher le job.  Au regard de ce constat, la demande de référence par un recruteur a tout d’abord pour but d’éviter de tomber de le piège des fausses informations sur les CV.  Ainsi, ce n’est pas une simple clause de style si  certaines entreprises procèdent à des demandes de références. D’ailleurs,  selon l’Apec, dans près de neuf cas sur dix, elles vérifient la bonne foi des postulants sur leurs diplômes et/ou sur leurs expériences professionnelles. Et quand ce ne sont pas les RH ou les cabinets de recrutement qui s’en chargent, la vérification est sous-traitée à des prestataires spécialisés (Everycheck, Cvérifié…), en attendant que l’intelligence artificielle prenne le relais et se charge de confondre les tricheurs.

 

Une demande de référence pour détecter  votre personnalité…

Au-delà des mentions faites sur votre CV, le recruteur peut également vous demander vos références pour vérifier les déclarations, sur votre personnalité, que vous avez faites au cours de l’entretien d’embauche. Il peut s’agir de vos points forts et faibles, de votre progression ou pas dans l’entreprise, de votre capacité à travailler en équipe, de vos réactions face à certaines situations, etc. Le recruteur cherchera également  à vérifier d’autres éléments tels que  les dates d’embauche et de sortie, le type de poste et les missions que vous avez occupés, le motif de votre départ, vos compétences professionnelles etc… « Nous savons bien qu’un référent est souvent bienveillant, à nous de lire entre les lignes, de créer un climat de confiance, d’aller au-delà d’une certaine politesse », soutient un spécialiste du recrutement. Cela passe parfois par des questions plutôt surprenantes : confieriez-vous vos enfants à ce candidat ? Embaucheriez-vous à nouveau cette personne ? L’inviteriez-vous au restaurant avec votre conjoint ? Dans tous les cas, l’objectif est double : vérifier que vous n’avez pas embelli votre CV et mieux cerner votre profil pour s’assurer qu’il matche bien avec le poste, l’entreprise et sa culture.

 

Une pratique encadrée par la loi…

Il enfin souligner que la loi encadre le recours à la demande de référence aux candidats à l’emploi. Le recruteur  n’a pas le droit de contacter vos référents sans vous demander votre autorisation, dans l’idéal par écrit. Par ailleurs, force est de constater que c’est une très bonne chose qu’on vous demande vos  référents.   Soyez prêt à accepter  avec calme et sérieux. « N’ayez pas peur, c’est même plutôt un bon signe », signale Claude d’Estais, ancienne RH et chasseuse de têtes, aujourd’hui coach en mobilité professionnelle et auteure de plusieurs ouvrages sur la recherche d’emploi. « Cela indique que vous êtes dans la short list,  car un recruteur ne va pas s’amuser à prendre les références de tous les candidats », ajoute-t-elle.

17Sep

Comment se préparer à un salon de l’emploi?

Quand vous êtes  à la recherche d’emploi, il ne faut minimiser aucune occasion de décrocher le job de vos rêves, car on ne sait jamais…  Si vous n’avez pas encore reçu de coup de fil  pour un entretien,  après avoir postulé à plusieurs offres d’emploi,  pensez à vous présenter à un salon d’emploi. Il s’agit d’une belle opportunité à saisir pour faire la rencontre de potentiels recruteurs. Tout de même, pour avoir des chances de taper à l’œil d’un recruteur, lors d’un salon de l’emploi, vous ne devez pas vous y rendre n’importe comment…Pensez à bien vous préparer pour cet événement qui peut se révéler déterminant dans votre carrière. En quoi faisant ? Nous faisons le point avec vous sur les astuces à utiliser…

 

  1. Prenez soin de votre tenue

Il est vrai qu’un salon de l’emploi n’est pas un entretien d’embauche classique, mais pour autant,  ce n’est  pas, non plus,   une raison pour se présenter aux recruteurs en vieux jean troué.  Prendre soin de votre tenue vous permettra toujours de gagner de points chez les recruteurs. Chemise et visage rasé pour les hommes, blazer et maquillage discret pour les femmes, une  apparence sobre est ce qu’il vous faut pour séduire, dans un premier temps,  un recruteur, lors d’un salon de l’emploi. 

 

  1. Trouver des renseignements sur les entreprises participants 

L’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de débarquer à un salon de l’emploi sans au préalable avoir pris le temps de prendre toutes les informations sur toutes les entreprises qui participent à  l’événement. Prenez tous les renseignements dont vous avez besoin avant de vous présenter au salon de l’emploi.  Vous pourrez ainsi savoir quelles entreprises vous intéressent ? Quelles sont les offres d’emploi sont proposées ? Le fait de connaître la société à  laquelle vous déposez votre CV jouera en votre faveur. 

 

  1. Imprimez vos CV en plusieurs exemplaires

Puisque vous allez à la rencontre de nombreux potentiels recruteurs, n’oubliez pas d’imprimer un nombre suffisants de CV généraux et d’emporter vos cartes de visite si vous en possédez. Cela vous permettra de ne pas  rater d’occasion pour postuler à un maximum d’offres et dans beaucoup d’entreprises. Vos chances n’en seront que boostées…

 

  1. Préparez votre présentation en 30 secondes chrono

En général, lors des salons de l’emploi, les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps à accorder à tous les candidats.  Il s’agit d’événements de networking. Vous devez prendre en compte cette donne, en  préparant un cours discours qui vous présente, ainsi que votre domaine de compétence et vos expériences. Il doit être court, précis et efficace. Vous le répéterez pour vous introduire auprès de tous les recruteurs. 

 

  1. Collectez les cartes

Lorsque vous rencontrerez les recruteurs, n’oubliez pas de demander à  chacun sa carte de visite. Vous pourrez ainsi les recontacter pour demander s’ils sont intéressés par votre candidature.  Qui sait ? Vous pourrez peut-être tomber sur un recruteur intéressé par votre profil.

 

  1. Sur place, pensez pratique

N’oubliez pas d’avaler quelque chose avant votre arrivée au salon de l’emploi : vous serez plus concentré si votre ventre ne gargouille pas pendant un entretien. Évitez aussi de fumer avant ou pendant le salon : l’haleine de cendrier rebutera les recruteurs.

10Sep

Les 5 qualités indispensables à un employé performant

Ce n’est plus un débat … Tous les spécialistes RH s’accordent, désormais, sur le fait que l’entreprise est tout aussi intéressée par le savoir-faire que par le savoir-être.  D’ailleurs, la personnalité propre à chaque individu au sein de l’entreprise constitue, pour celle-ci, une précieuse source de diversité. Cependant, quelle que soit la personnalité d’un travailleur, il doit posséder certaines qualités indispensables sur lesquelles, nous mettront l’accent dans cet article.

 

1-Etre honnête

L’honnêteté est une qualité humaine appréciée chez tout le monde, mais elle l’est encore plus chez un travailleur. D’ailleurs, les employés honnêtes et fiables ont le respect  de leurs supérieurs et de leurs collègues parce qu’ils promettent des objectifs réalistes.  En effet, les estimations approximatives ne plaisent à personne. Ceux qui estiment avec franchise et précision le temps dont ils ont besoin pour mener leurs tâches à bien et qui font régulièrement état de leurs progrès projettent une image d’efficacité et de fiabilité.

 

2-L’esprit orienté solution

En tant que travailleur, vous devez impérativement vous impliquer dans la résolution des problèmes que rencontre l’entreprise. Vous ne devez pas être un simple spectateur qui se contentera tout bonnement de constater des problèmes et de les rapporter à votre manager. En effet, les dirigeants n’apprécient pas les employés qui transmettent les problèmes sans suggérer la moindre solution. Seul ou en équipe, il est donc nécessaire de consacrer du temps à la recherche de solutions à long terme. Après tout, les problèmes sont là pour être résolus et vous êtes  là pour faire marcher l’entreprise…

 

3-Le sens de l’organisation

Le sens de l’organisation reste aussi une qualité très appréciée chez un travailleur. En tant que salarié, vous devez apprendre  à organiser votre travail de manière efficace. Que vous optiez pour  le travail à la maison, au bureau ou au café du coin, faites en sorte de vous vous doter d’une méthode de travail et d’organisation. A titre d’exemple, lorsque la charge de travail s’accumule, vous  devez  être capable de vous  fixer des priorités sans discuter de chaque détail avec votre supérieur. En clair, gardez en tête qu’aucun manager n’a envie de collaborer avec un travailleur désordonné.

 

4-L’esprit d’équipe

L’union fait la force a-t-on l’habitude de dire… Cet adage s’applique également au monde du travail.  En effet, savoir travailler en équipe est une très grande qualité chez un travailleur.   Le manager sera toujours heureux de  constater qu’il y’a une vraie au sein de l’entreprise. Il sera satisfait de constater que  les travailleurs prennent l’initiative de se répartir les tâches, de solutionner les problèmes et de réaliser des missions qui leur sont confiées de manière collégiale et créative. Une équipe soudée est un gage de satisfaction pour un patron d’entreprise et d’ambiance positive sur le lieu de travail.

 

5-La proactivité

Enfin, il faut citer parmi les qualités indispensables chez un travailleur, la proactivité. Celle-ci suppose que l’employé ait la capacité  de mettre ses propres attentes et besoins de côté, pour réfléchir au fonctionnement de l’entreprise et à son évolution future. Il s’agit, en d’autres mots, pour le travailleur, d’être en mesure de se projeter dans l’avenir. Cet état d’esprit est fortement apprécié par les managers car, il témoigne de la volonté du travailleur de vouloir collaborer sur le long terme avec l’entreprise.