04Déc

Faire de sa passion son métier : entre idéalisme et réalisme

Choisissez un métier que vous aimez et vous n’aurez plus jamais à travailler disait l’autre … En des termes plus simples, quand on fait de sa passion son métier, on aura l’avantage de combiner plaisir et travail, tout en gagnant de l’argent presque sans effort. Cette vision à priori idéaliste, ne manque pas de pertinence, si on sait que nombreux sont les travailleurs qui considèrent que leur emploi ne sert à rien. Ce sont les fameux « bullshit job ». Ils sont nombreux aussi à être touchés par le « bore out », syndrome de ceux qui souffrent de trop s’ennuyer au travail

 

Ainsi, à en croire Isabelle André, associée au cabinet Oasys, beaucoup de personnes sont en quête de sens dans leur milieu professionnel. « Elles veulent reprendre leur vie en main, retrouver une joie de pratiquer un métier qui leur plaît. En cela, se tourner vers ses passions peut s’avérer un bon choix. ».  C’est dire alors, sans risque de se tromper, que loin d’une simple aspiration idéaliste, le besoin de trouver un job arrimé est sa passion est une réalité qui préoccupe plus d’un.

 

Or, il faut le dire, pour arriver à réussir ce pari qui n’est pas de tout repos, il est nécessaire d’avoir l’audace de sortir de sa zone de confort.  Vous ne devez pas, par exemple, avoir peur d’une diminution de salaire ou d’une reconversion professionnelle avec tout ce que cela implique. Si vous avez toujours rêvé d’être journaliste, pilote, chirurgien, architecte, cinéaste, danseuse, vous devez vous orienter, autant que faire se peut, vers le métier qui vous passionne ou en quelque sorte, suivre vos rêves.

 

Attention, un peu de réalisme est quand même nécessaire dans le choix d’un métier,  même si la passion est un facteur important. Avant de se tourner vers un tel projet professionnel, nous dit Delphine Boileau-Terrien, il faut avoir en tête que : « la passion seule ne suffit pas. Pour ne pas transformer ce projet en échec, il faut accepter de prendre en compte tous les à-côtés. » Des paramètres comme l’âge et les aptitudes personnelles des uns et des uns autres ne doivent doivent pas être négligés.

 

A titre d’exemple, il va de soi que celui qui est passionné depuis l’enfance ou l’adolescence par la médecine, les avions, l’informatique ou autre, a une longueur d’avance sur tous les autres au moment de choisir son orientation.  Ainsi, pour la coach professionnelle Frédérique Debout, « Les jeunes ont pour eux cette dynamique qui peut leur permettre de se lancer tout de suite dans ce qui leur plaît. Ils n’ont rien à perdre à essayer. Les trentenaires, quadragénaires ou quinquagénaires ont l’avantage de la maturité, ce qui peut les aider dans un projet entrepreneurial impliquant leur passion. Mais d’un autre côté, il leur faudra certainement consentir à des sacrifices financiers… ».

Ceci étant dit, rien n’empêche de suivre sa passion pour en faire un métier car, le passionné gagne aussi en motivation. Sa passion, c’est son moteur. On peut donc tout à fait partir de ses passions pour bâtir son projet à condition, bien sûr, de respecter certaines règles importantes.

03Déc

Le marché africain de l’aviation civile

Le marché africain est de plus en plus courtisé et ce, dans la quasi-totalité des domaines d’activité. Les acteurs du secteur de l’aéronautique chinoise, conscients du potentiel africain, et n’ayant pas trop le vent en poupe chez les compagnies occidentales, ont déjà jeté  leur dévolu sur les acheteurs sur le continent noir.

Avec un développement très rapide  de son secteur aéronautique, la chine est dans l’obligation de conquérir de nouveaux marchés. Beijing met ainsi tout en œuvre pour convaincre à l’achat des avions civils ou commerciaux en Afrique,  quand l’Occident semble lui tourner le dos.

La stratégie chinoise de conquête du marché africain semble avoir porté ses fruits en ce sens que plusieurs pays africains ont acheté quelques exemplaires, de son MA60, un avion turbopropulseur et à hélice. Le Cameroun en a acquis trois : un pour l’armée et deux autres pour la compagnie aérienne Camair-Co. Le Congo et le Zimbabwe utilisent aussi les MA60 dont trois exemplaires appartiennent aux flottes respectives d’Air Congo et d’Air Zimbabwe.

L’achat de ces avions s’est fait dans des  conditions commerciales réputées attractives (deux achetés, un offert). Ainsi, le MA60 est le premier d’une liste de produits qui commence à s’allonger. En effet, le géant asiatique, pour diversifier ses offres a aussi mis en place  le C919. Ce dernier crée dans le but de concurrencer les avions Boeing B737 et Airbus A320, est doté d`une capacité estimée à 190 passagers.

Cependant, malgré tous les efforts fournis pour sa création,  il est peu probables qu’il suscite de l’intérêt pour les pays occidentaux peu enclins à essayer ces nouveaux produits. Il est alors clair que la Chine se retournera vers l’Afrique pour espérer  montrer son savoir-faire en aéronautique civil et trouver de potentiels acquéreurs.

Le marché du ciel africain ne reste pour le moment pas trop puissant, mais il avance doucement avec la prise de volume des compagnies comme Ethiopian, Kenya Airways ou Royal Air Maroc. La plupart des transporteurs africains sont en réalité des compagnies régionales, cibles parfaites pour un C919 chinois.

Très au fait de cette réalité,  l’État chinois a déjà mis en route le C929, dont l’objectif est de briser l’hégémonie de Boeing 777 et 787 et de Airbus A350 et A380. Le C929 disposera entre 250 et 350 sièges. Ce qui permettra aux compagnies africaines de rallier les longues distances. C’est dire tout simplement que l’axe chine-Afrique connaîtra,  certainement, une intensification des échanges commerciaux dans les années à venir.

02Déc

Les tests de personnalité en Afrique sont-ils réellement fiables ?

Ceux qui s’intéressent un tant soit peu au processus de recrutement en Afrique, se rendront certainement compte de la fréquence de l’utilisation du test de personnalité  par les cabinets de recrutement en Afrique et les entreprises. Cette méthode est souvent utilisée par les spécialistes des RH  comme outil d’évaluation de l’adéquation du candidat avec le poste proposé. Plus concrètement, l’idée est d’essayer de découvrir, par le biais du test de personnalité, si le candidat  répond ou non aux attentes de l’entreprise.

Aujourd’hui, il  existe non seulement  de nombreux types de test de personnalité  sur le marché, mais le recruteur a également la possibilité  de demander à des professionnels du métier, la conception de tests plus spécifiques. Si ces tests ont le vent en poupe chez de nombreux recruteurs, il n’est pas sans pertinence de s’interroger sur leur  efficacité ? En d’autres termes, faut-il réellement les prendre au sérieux ?

Si l’on peut admettre l’importance des tests de personnalités en Afrique dans le processus du recrutement, on ne devrait pas pour autant exagérer leur rôle. Il serait ainsi réducteur d’affirmer que ces outils servent de panacée pour un recrutement réussi. En effet, un test de personnalité peut servir à compléter le jugement du recruteur, mais ne peut pas se substituer à celle-ci comme une base fiable. Le problème réside alors dans la mauvaise utilisation du test de personnalité. Certains recruteurs ont tendance à en faire un outil destinée à remplacer l’humain. Très souvent, il n’est pas utilisé de la meilleure des façons par les recruteurs.

Du reste, l’intérêt et la fiabilité des tests de personnalité dans le recrutement sont régulièrement remis en question. Ainsi, en 2018, une étude réalisée a démontré que les entreprises françaises étaient de moins en moins  intéressées par les tests de personnalité pour le côté sournois de certains d’entre eux, notamment pour les questions ambiguës qui sont parfois posées.

Beaucoup de tests ont été utilisés en 2018 pour s’intéresser à la personnalité des candidats. Cependant,  la réalité révèle que ces tests ont certes poussé des recruteurs à faire leurs choix, pour beaucoup d’entre eux,  le choix est déjà fait, avant même de réaliser le test, comme pour confirmer subjectivement une intuition ou pour se plier à une simple clause style en terme de recrutement.

En tout état de cause,  que la leur fiabilité soit établie ou non, les tests de personnalité doivent faire partie des outils incontournables utilisés par les professionnels des ressources humaines en Afrique.

13Nov

Pénurie de talents : capter et fidéliser les meilleurs profils

Alea Jacta est ! La guerre des talents est déclarée. Ce n’est plus une simple spéculation, mais une réalité tangible et ce, un peu partout dans le monde. La pénurie des talents a atteint un niveau record ces dernières années. Les employeurs s’arrachent quotidiennement les meilleurs profils capables de créer de la valeur ajoutée.

Les métiers du numérique et de l’ingénierie sont, de loin, les plus touchés par ce phénomène. L’édition 2018 de l’enquête nationale de l’IESF – la société des ingénieurs et scientifiques de France – montre qu’en France, les ingénieurs touchent une rémunération supérieure de 17 % en moyenne à celle des autres cadres.

Il urge ainsi,  pour toutes entreprises,  de réfléchir sur des pistes,  pour séduire et retenir les profils  rares sur le marché du travail, car ces derniers  constituent des éléments moteurs du changement dans l’entreprise.  Mais, comment s’y prendre concrètement ? Voici quelques pistes de solutions…    

Inventer une nouvelle façon de recruter

Contrairement au schéma classique où le candidat allait forcément vers le recruteur, c’est   désormais le contraire, car dans un contexte de pénurie de talents, c’est au recruteur d’aller séduire les candidats. Pour ce faire, il existe de nombreux outils qui permettent aux recruteurs d’interagir avec ses potentielles recrues. Il en est ainsi  des réseaux sociaux, des chatbots, forums virtuels, des jobboards, des chats lives, pour ne citer que ces derniers. Les recruteurs en quête de talents n’hésitent pas aussi, à créer un contenu ou un événement attrayant pour d’éventuelles recrues, pour ne pas s’en tenir exclusivement au recrutement frontal ou classique.

Proposer une rémunération attractive

Naturellement,  un bon traitement salarial est l’élément clef qui motive, de prime abord, le choix d’une entreprise pour un candidat,  tel qu’il soit. Cependant, force est de reconnaître qu’un salaire fixe ou un brut élevé ne signifie pas forcément une rémunération attractive. Ainsi,  pour bien se positionner dans cette guerre de chasse des talents, il est conseillé aux entreprises, de valoriser le package global, avec le nombre de jours de congé, les RTT, l’intéressement et la participation, l’existence d’un CE et de tout.  dispositif fiscalement avantageux ou permettant de préparer l’avenir. Tous ces avantages feront de votre entreprise un espace attractif pour les talents.

 Faire de votre entreprise un véritable « great place to work »

L’environnement de travail est très déterminant pour un travailleur. On a constaté d’ailleurs, à juste titre, que les canapés et les baby-foot font party, maintenant, du décor des grandes entreprises sous l’influence des startuppeurs. Mieux encore, les salles de sport privées réservées aux salariés sont devenues courantes dans de nombreuses entreprises.

Toutes ces collaborateurs innovations à suffisance, de l’intérêt des futurs pour un cadre de travail agréable. Ce besoin est encore beaucoup plus existant chez les plus jeunes générations. C’est dire tout simplement, que si vous tenez à bien vous positionner, en tant qu’entreprise, dans la guerre des talents, votre cadre de travail n’est pas à négliger.

11Nov

Afrique : Quand les multinationales misent sur les talents locaux

Dans une Afrique qui bouge et qui  s’ouvre de plus en plus au monde, il est impératif  que ses ressources humaines s’adaptent aux standards internationaux en se dotant de toutes qualifications nécessaires. Les jeunes africains, conscients de cette nouvelle donne, ont bien compris cela. Ainsi, s’attellent-t-ils à arrimer leurs formations aux besoins des  groupes internationaux qui viennent s’installer sur le continent africain en quête d’opportunité. Fortes de constat, ces multinationales ont fini de comprendre qu’il n’était plus judicieux de débarquer sur le continent noir avec hommes et bagages, pour s’y installer. Si cette logique était courante  au sein des groupes internationaux, elle semble aujourd’hui, à bien des égards, d’un autre âge.

Un recrutement local à toutes les échelles de l’entreprise …

Du middle au top management, les groupes internationaux installés sur le continent africain jettent  désormais leur dévolu sur les talents locaux, car conscients qu’ils ont tout à gagner à opter pour  des recrutements locaux. En termes de coût et de rapidité, recruter localement est bien plus avantageux et ce, quels que soient les secteurs d’activité concernés  et les métiers recherchés. L’expatriation des salariés par les entreprises, assurément très coûteuse, ne séduit plus autant les entreprises qui choisissent, de plus en plus,  d’embaucher des locaux. Le contrat d’expatriation d’un salarié prend très souvent en charge divers types de charges. Il en est ainsi de la prise en charge du logement sur place, de la scolarité des enfants, des  indemnités liées aux risques de sécurité du pays d’accueil, etc…

« L’africanisation » du recrutement pour moins de charges

Pour éviter les nombreuses charges liées au recrutement d’expatriés, les multinationales tendent, ces dernières années, à « africaniser » leurs ressources humaines et à recruter des talents locaux. Interrogée sur le pourquoi de cette nouvelle tendance de nombreux spécialistes des ressources humaines estiment que celle-ci répond à un double objectif. Il s’agit d’une part de bénéficier du recrutement en Afriquesur place qui est moins cher qu’un recours massif aux expatriés. D’autre part, opter pour des talents locaux permet aux entreprises de s’appuyer sur des salariés qui ont une meilleure connaissance du terrain, du contexte économique et social. Tous ces atouts sont essentiels pour les fonctions rattachées au juridique, au commercial ou à la supply chain. Très au fait de ces nombreux avantages, de nombreuses multinationales ont de plus en plus recours aux profils locaux en lieu et place des salariés internationaux. Autant dire tout simplement, que loin est derrière nous, le temps où les multinationales débarquaient en Afrique, valise et ressources humaines lieux d’ailleurs…

08Nov

Le télétravail : focus sur cette aubaine pour l’emploi en Afrique

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont rendu plus souple l’activité des travailleurs qui ne sont plus obligés d’être présents dans l’entreprise pour effectuer les tâches qui leur sont demandées. Cette possibilité révolutionnaire, désignée par le terme télétravail a fait tache d’huile sur le continent africain.

Le télétravail désigne plus spécifiquement une organisation du travail particulière, c’est-à-dire l’exercice d’une professionnelle, en tout ou en partie à distance. Le travail s’effectue en dehors des locaux de l’entreprise grâce aux technologies de l’information et de la communication (Internet, téléphonie mobile, fax, etc.). Il peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite etc.

L’Afrique, avec une population de 60% de jeune, dont la moitié est au chômage, peut, grâce, au télétravail, renverser la tendance, en diminuant son taux de chômage.

C’est du moins ce que confirme un rapport de l’Organisation Internationale du travail qui s’est penché sur le travail en Afrique. Intitulé « Délocalisations et conditions de travail dans le télétravail », ce rapport constituant la première étude approfondie du secteur du télétravail, composé d’une partie des services « parlés », tels que les centres d’appel ou de contact clientèle, et d’ autre part les services administratifs, tels que la finance et la comptabilité, le traitement et la gestion des données informatiques, et le développement des ressources humaines.

Selon ce rapport, le télétravail au sens large, comprenant la délocalisation et l’externalisation des services aux entreprises des pays industrialisés vers les pays en développement, grâce aux technologies de l’information, crée en Afrique, des emplois « de relativement bonne qualité au regard des pratiques locales ».

Ce rapport plaide, cependant, pour une amélioration du secteur du télétravail en Afrique, afin de pouvoir offrir au continent un véritable travail décent. Ce plaidoyer est d’autant plus pertinent qu’un diplômé sur deux qui sorte des centaines d’universités africaines, chaque année, ne réussit pas une insertion professionnelle dans sa spécialité, ou tente sa chance en Europe où les économies et les populations sont de moins en moins accueillantes.

Le télétravail se veut ainsi un outil qui permet aux jeunes africains, de bénéficier des moyens d’évoluer et de prospérer dans un marché du travail, de plus en plus ouvert et international.

Dans le monde qui fait face à une pénurie de plus en plus importante de main d’œuvre qualifiée dans de nombreux domaines, l’Afrique, pourrait, grâce à l’avènement du télétravail, se tailler une place de choix sur le marché mondial de l ’emploi et revenir sur le devant la scène très rapidement.

06Nov

Refus répétitifs de candidature : comment faire face à la démotivation?

La plupart des chercheurs d’emploi sont confrontés,  très souvent, au refus de leur candidature pour un poste dont  il rêve pourtant. Recevoir une réponse négative d’un recruteur après un entretien d’embauche est certainement l’expérience la mieux partagée des demandeurs d`emploi.  Entre déception et perte de confiance en soi, les conséquences sont nombreuses, surtout lorsque cela nous arrive très souvent. Pour autant, rien n`est perdu. Plutôt que de désespérer, vous devez  opter de miser sur votre échec pour avancer. La suite de vos recherches n’en sera que fructueuse… Pour ce faire, voici quelques pistes…

Mettez à jour votre CV

Vous êtes convaincus qu`une offre d`emploi vous parle, que votre profil correspond exactement aux critères de l`offre ? Malgré tout,  votre candidature n’a pas été retenue. Au lieu d’y voir un échec démotivant, vous devez vous rendre à l’évidence en vous interrogeant sur ce qui n’a pas marché.   En effet, si votre candidature n’a pas été retenue, c’est certainement parce que vous avez quelque chose à revoir. Prenez le temps de parcourir à nouveau l’annonce et ajuster votre CV en conséquence.  Si vous ne réussissez pas localiser le problème en terme d`incohérence ou d’infos manquantes, demandez l’avis d’une tierce personne qui pourra, peut-être, vous donner son avis avec détachement et objectivité. Cela vous servira de leçon pour la prochaine fois

Cherchez à en savoir plus sur les motifs du refus en interrogeant le recruteur…

Quelle que soit la situation à laquelle on est confronté, on a besoin de la comprendre pour mieux la gérer et d`avancer.  Ainsi, si à la suite d`un entretien, vous avez eu une réponse négative, faites tout pour comprendre ce qui s’est passé. N`hésitez pas à vous entretenir avec le recruteur afin de lui poser des questions plus précises sur les motifs de son refus. Cette attitude est payante,  car vous permettra d’ajuster vos candidatures pour la suite. L`erreur que vous avez commise lors de votre entretien a été, peut-être, de mal mettre en avant vos compétences ou de raconter avec incohérence votre parcours. Si vous parvenez à déceler le fond du problème, votre motivation en sera préservée et vous vous donnez plus de chance pour les prochaines candidatures.

 

Ne misez pas sur une seule candidature …

Quand vous idéalisez un poste au point de ne miser que sur votre candidature à ce poste, le refus du recruteur  sera très déterminant et pourra saper votre moral. C`est la raison pour laquelle, vous devez multipliez vos candidatures,  afin d’avoir la chance d’avoir de nouveaux entretiens. Si au moment de recevoir la réponse négative d`un recruteur, vous avez déjà calé dans votre agenda un autre entretien,  votre motivation sera protégée. En tout état de cause, ayez toujours tête, cette célèbre citation de Nelson Mandela, “Je n’échoue jamais,soit je gagne, soit j’apprends”. Autant dire tout simplement qu`une candidature refusée est toujours une expérience de plus.

05Nov

Financement des incubateurs de start-ups en Afrique

Si de nombreux plaidoyers ont toujours été faits pour la promotion des PME sur le continent africain, ceux-ci ont rarement produit les effets positifs du fait de la rareté des moyens financiers et des barrières constituées par les rigueurs des conditions d’obtention de crédit auprès des banques classiques.
Cette tendance largement décriée semble actuellement connaître un certain recul à la faveur des nouvelles possibilités offertes par l’accélération de la révolution numérique en ce 21è siècle. Ainsi, naguère considéré comme le parent pauvre des politiques de développement économique, le financement d’idées de projets commence actuellement à connaitre un regain d’intérêt sur le continent africain. Les promoteurs de projets innovants se recrutent ainsi en majorité parmi les jeunes.

Les structures de financement publiques, les enquêtes, multilatérales ou privées, conscientes de toutes les possibilités qu’offrent le numérique, notamment la capacité de celui-ci à façonner dans les « incubateurs », des types de laboratoires de développement des projets, s’ intéresse de plus en plus à l`Afrique.

Les résultats obtenus sont, entre, la création des emplois, la contribution à la création de la valeur ajoutée nationale et, par ricochets, la réduction du taux de chômage au sein de la population jeune en Afrique.

La valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes africains est devenue une réalité grâce au renforcement de la professionnalisation et de la recherche dans l’enseignement supérieur sur le continent. La création des petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent, généralement, de 80 à 90 % du tissu des entreprises dans les pays africains, est devenue admirablement plus dynamique. Cela est dû à l’implication active des jeunes africains dans la conception et le montage de projets.

En collaboration avec les institutions internationales de développement, les administrations servent, en effet, de caution pour permettre aux jeunes entrepreneurs (startupers compris) de réaliser des emprunts indispensables au développement de leurs projets.

Il s’agit d’un soutien qui permet aux jeunes entrepreneurs de sauter les barrières liées aux financements de leurs projets. Un titre d’exemple, à Dakar au Sénégal, est soutenu par les pouvoirs publics, la Banque mondiale et les entreprises privées au rang des sociétés de mobile. Cet incubateur sénégalais se finance aussi, grâce au versement par la quinzaine d’entreprises incubées, d’une partie de leurs bénéfices. Il existe dans les autres pays africains des incubateurs qui fonctionnent presque comme lui au grand bonheur des jeunes entrepreneurs

04Nov

Entretien d’embauche en Afrique

Face à une pléthore de candidats venus passer  un entretien d’embauche, le recruteur, souhaitant  dénicher le meilleur d’entre eux, jette sans doute, son dévolu sur celui qui lui fera une meilleure impression. C’est la raison pour laquelle, au-delà de votre savoir-faire, l’image que votre recruteur aura, de prime saut, de vous,  est capitale pour vos chances de succès. D’ailleurs, certains spécialistes des RH s’accordent qu’il faut seulement dix minutes à la plus part des recruteurs, pour être convaincus par une potentielle recrue. C’est dire alors que les premières minutes de votre tête à tête avec votre interlocuteur sont très déterminantes quant à l’issue de votre entretien d’embauche.   D’où la nécessité de détecter les clefs pour donner la meilleure impression dès le début.

 

Ne soyez surtout pas en retard …

Il n’y a rien de plus dégradant, pour l’image d’un candidat, que d’arriver en retard,  lors de son entretien d’embauche. Cette attitude risque d’être vue par le recruteur comme de la désinvolture ou du laxisme. Cela traduit un certain  manque d’engagement et de sens des responsabilités chez le candidat. Pour éviter d’arriver en retard, vous gagnerez alors à anticiper sur toutes les situations   imprévisibles, telles que les embouteillages par exemple. Arriver plus tôt que l’heure prévue sur les lieux de votre lieu d’entretien ne vous fera pas de mal.   Vous pourrez d’ailleurs profiter de votre temps d’avance pour relire votre CV, vous ressaisir face au stress en vous concentrant calmement sur votre respiration, ou encore  vérifier l’état de votre tenue

 

Soignez votre langage corporel …

C’est un secret de polichinelle que de  préciser que la communication n’est pas exclusivement verbale, elle est aussi gestuelle. Mieux encore, à en croire certains spécialistes de la communication, 56% des messages  lors d’un échange, passent par les gestes qui en disent long sur notre personnalité. Soigner votre langage corporel est alors fondamental. Une poignée de mains ferme et un sourire franc sont, par exemple, des signes d’une bonne communication gestuelle. Passé l’étape de la  poignée de main, vous devez, face à votre interlocuteur, adopter une position naturelle, confiante, tout en restant sobre, et en maintenant un contact visuel. N’oubliez surtout pas, en amont, de soigner votre coupe de cheveux, vos ongles et d’enfiler la tenue qui sied.

Maîtriser le contenu de son CV 

Il n’est pas rare qu’un candidat donne l’impression de ne pas maîtriser ce qui est mentionné sur son CV,  en donnant des réponses évasives aux questions du recruteur, très souvent, mû par le besoin de compléments d’informations sur le CV de la personne qu’il reçoit. Cela réduit,  naturellement, vos chances de réussite face à un recruteur perspicace. Il est donc clair que votre manière d’expliquer votre parcours et vos compétences, n’est pas à banaliser.  Pour le réussir de la plus belle des manières, n’hésitez pas à vous entraîner à présenter, à voix haute, votre CV et savoir argumenter votre expérience à l’aide d’exemples. Chaque point mentionné doit être justifié… Tout compte fait,  la liste des éléments qui donneront de vous, une image positive à votre employeur est longue. Cependant, ces éléments évoqués ci-dessus restent incontournables.

 

31Oct

Quand les multinationales africaines s’imposent à l’international

Si généralement, les multinationales étrangères en Afrique dominent le marché africain, nous assistons, de plus en plus, ces dernières années, à la naissance d’africaines déterminées à ne pas laisser le terrain aux multinationales occidentales. Ces entreprises ont admirablement étendu leur tentacule un peu partout en Afrique et dans d’autres régions du monde

Le Nigérian Aliko Dangote est un bel exemple de success stories. A la tête d’un groupe qui porte son nom, ce dernier réalise un chiffre d’affaires de 3 milliards $US par an. À travers sa succursale Dangote Cement, il gagne de plus en plus de terrain dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne. En 2015, sa production de ciment devait passer à 46 millions de tonnes pour la hisser au sixième rang mondial dans le négoce du ciment. Elle concurrence ainsi de grandes entreprises occidentales, telles que le français Lafarge, le suisse Holcim et l’allemand Heidelberg Cement.

Le Béninois Samuel Dossou- Aworet, président du groupe Petrolin qui a réussi à étendre sa zone d’activités sur tout le continent et le Moyen-Orient doit aussi être cité en exemple. Au Nigéria, ce dinosaure pétrolier africain, a remporté un grand appel d’offres sur le bloc pétrolier, OML 34, en battant des multinationales internationales de haut vol.

La percée des multinationales africaines à l`étranger est aussi illustrée par le groupe Orascom en Egypte. Ce dernier, malgré la concurrence, s’est admirablement imposé dans les secteurs du ciment, des télécommunications et de la télévision, notamment en Irak, au Nigéria et au Pakistan. Pour preuve, il se positionne, depuis 2015, comme actionnaire majoritaire de la chaîne de télévision internationale Euronews basée à Lyon en France.

La liste est loin d’être exhaustif comme en atteste l`existence d’autres multinationales africaines secteurs qui émergent et évoluent dans les de l’exploitation pétrolière (Sonatrach en Algérie, Sonangol en Angola), du trading (Salan et Bidvest en Afrique du Sud), de l’énergie (Estom, Sasol en Afrique du Sud), du mobile (groupe MTN en Afrique du Sud).

Toutes ces multinationales africaines font la fierté de l’Afrique en réussissant à réaliser des chiffres d’affaires importants. Leur prouesse est le résultat d’une activité intense menée en Afrique et dans les autres régions du monde, pour le développement du continent africain. Comme quoi, l’Afrique devient de plus en plus consciente de son potentiel économique qu’il faut valoriser