07Jan

5 conseils pour réussir votre prise de fonction en Afrique

Vous venez enfin de décrocher le job que vous vouliez temps ? Vous devez procéder maintenant à votre prise de fonction dans votre nouvelle entreprise. Cette étape n’est pas toujours évidente d’autant plus que vous débarquez dans un univers nouveau. Mais, en fin de compte, comment réussir votre prise de fonction dans votre nouvelle entreprise ? Nous vous disons tout ici…

1 – Faites la connaissance de vos interlocuteurs directs ou indirects…

Il est de coutume, lorsqu’un nouveau collaborateur débarque en entreprise, que son intégration commence par des rencontres et des présentations avec des personnes avec qui, il va travailler. Si vous voulez réussir votre prix de fonction, profitez de cette opportunité pour faire la connaissance des personnes autour de vous. Ces derniers peuvent vous aider à comprendre l’historique de l’entreprise, le contexte actuel de celle-ci, afin que vous puissiez intégrer le plus rapidement possible et améliorer votre prise de fonction. Une telle approche vous permettra de mieux connaître et de comprendre facilement votre environnement de travail (organigramme, intranet, rapport d’activité, articles de presse…). Mettez également à profit les temps de pause autour de la machine à café afin d’échanger de manière moins formelle sur différents sujets et d’agrandir votre cercle professionnel. Avec un sourire, il vous sera plus facile de briser la glace et de nouer des relations de travail.

2 – Imprégnez-vous des activités des autres services de l’entreprise

Après la connaissance de vos collègues et/ou de vos collaborateurs, vous devez également prendre la peine de connaître les activités des différents services de votre nouvelle entreprise. Vous devez vous rapprocher davantage des services qui seront en contact direct avec vous, afin de connaître leurs activités, leurs missions, leurs objectifs et leur façon de travailler. Cependant, au-delà, des services qui travaillent directement avec vous, vous devez élargir votre horizon en faisant la connaissance de service très éloigné de votre nouvelle activité. Cela facilitera votre prise de fonction et vous donnerez une idée claire du fonctionnement de votre structure dans sa globalité. Cette initiative est d’autant plus importante que vous aurez, peut-être, un jour, à travailler avec ces services relativement éloignés de votre activité principale

3 – Essayez d’intégrer rapidement les valeurs de l’entreprise

Il n’est pas de structure, d’organisation ou d’entreprise qui ne dispose pas de ses propres valeurs. Dans le monde du travail, il s’agit en quelque sorte, de ce qu’on appelle personnellement, la culture d’entreprise. Cette dernière constituant l’identité de votre nouvelle entreprise, identité à laquelle vous allez devoir adhérer de manière totale ou partielle pour une bonne intégration. Intégrer rapidement les valeurs de l’entreprise, vous permettra, d’une partie de trouver votre place facilement dans celle-ci, et d’autre partie de renforcer votre fierté d’appartenance . Si vous avez le sentiment de correspondre et d’intégrer parfaitement ces nouvelles, votre travail sera de bien meilleure qualité au vue des attentes de votre nouvel employeur

4 – Identifier les circuits de validation de vos actions

Vous ne pouvez pas mener à bien les projets que l’on vous confie, si vous n’êtes pas capable de connaître les circuits de validation de votre nouvelle entreprise. Vous devez alors, forcément, faire en sorte de savoir qui participe à la construction du projet ? Commentaire s’articule son arbitrage ? Qui est le décisionnaire final ? Qui impacte-t-il ? Quels services doivent être informés ?
Si vous n’avez pas la réponse à ces questions, il y a peu de chance que votre projet soit accepté, car la bonne planification d’une action dépend des interlocuteurs et surtout de leur réactivité. La prise en compte de ce paramètre vous permettra un meilleur prix de fonction et vous gagnerez la confiance de vos collègues ou de vos collaborateurs. Vous pouvez, par conséquent, entreprendre des actions qui seront plus efficaces

5 – Soyez curieux, posez des questions…

Le fait de poser des questions ne remet pas en cause vos compétences. Bien au contraire, vous ne pouvez pas tout savoir, d’autant que vous venez de débuter une nouvelle activité, dans une nouvelle entreprise. Pour être rapidement opérationnel, vous ne devez pas alors hésiter à demander de l’aide et à poser des questions. Ayez alors, l’habitude de poser des questions. Ne vous limitez pas à ce que vous savez déjà. Obtenez le maximum de renseignement possible, soyez curieux… Votre manager y verra une preuve de votre intérêt à évoluer et à vous intégrer au mieux.

03Jan

Conseils à suivre pour postuler à une offre d’emploi en Afrique

Alors que vous surfez tranquillement sur internet, vous tombez subitement sur une offre d’emploi qui cadre parfaitement avec vos ambitions. Ne vous hâtez pas pour autant à postuler sans pour autant avoir la peine de quelques investigations. Cela est d’autant plus nécessaire qu’avant même l’entretien, dès la réception de votre lettre de motivation et, a fortiori, vos interlocuteurs doivent pouvoir se faire une idée précise de sur vos compétences pour le poste, votre motivation pour celui-ci. Ils doivent également sentir votre connaissance de l’entreprise et, pourquoi pas, de son secteur d’activité. Pour ce faire, prenez la peine de faire quelques recherches avant d’envoyer votre candidature.

Lorsque vous postulez, vous devez connaître le secteur d’activité́ dans lequel vous postulez. Il en est ainsi de ses mutations récentes ou à venir, de la stratégie de l’entreprise ainsi que ses résultats récents, son identité́. Vous devez être à même de savoir s’il s’agit d’une entreprise familiale une d’une multinationale. La connaissance de ses principaux concurrents est aussi importante. A titre d’exemple, si vous voulez postulez dans une entreprise de télécommunication, vous devez être capables de discuter du marché des télécoms, de ses évolutions, de son état actuel, des enjeux du secteur et de comment l’entreprise qui vous intéresse se situe sur ce marché

La connaissance de ces différentes informations n’est pas une chose compliquée, en ce sens qu’il est possible d’y avoir en faisant quelques investigations sur le site de l’entreprise, cet espace constitue d’ailleurs une mine d’informations. En faisant un tour sur le site de l’entreprise, vous pourrez, peut être, avoir des informations sur la situation économique, financière de celle-ci. En effet, en consultant les offres d’emploi recensées sur le site d’une entreprise, vous pourrez avoir un indicateur sur la santé financière de l’entreprise, et par ricochet savoir si elle est en mesure de recruter. Dans la rubrique « Contact » du site, vous pouvez obtenir quelques informations sur l’organigramme de l’entreprise, quelles sont les personnes à contacter et dans quel service

Toutes ces informations que vous avez pu glaner ça et là, vous seront d’une très grande utilité pour convaincre votre interlocuteur de votre motivation lors de la phase d’entretien. Vous devez toutefois vous garder, lors de l’entretien, de réciter machinalement des données mémorisées pour montrer que vous en savez beaucoup. Cette méthode est contre- productive. Vous devez alors utiliser les informations obtenues, afin de réfléchir et de discuter, de manière intelligente avec vos interlocuteurs, lors de l’entretien afin que ceux-ci puissent apprendre plus de vous, de vos motivations et de votre intérêt pour leur entreprise et sur le secteur.

Une fréquentation assidue, avant un entretien, des sites recensant les actualités du secteur et des contenus que l’entreprise produit ne pourra donc vous être bénéfique. Quoi qu’il en soit, sans jouer au savant, vous gagnerez toujours à manifester de l’intérêt pour une entreprise et pour le poste qu’elle propose afin d’augmenter vos chances de convaincre votre interlocuteur au cours d’un entretien d ’embauche.

30Déc

6 conseils pour obtenir une promotion au travail

Vous avez l’impression que vous êtes toujours oublié lorsqu’il s’agit de promotion au travail malgré vos nombreux efforts ? Cela peut effectivement vous frustrer, voir même titiller votre ego, dans une moindre mesure. Pourtant, les opportunités d’avancement au travail se présentent bien souvent. Toutefois, il n’y a qu’à vous de les saisir, mais encore, faut-il, savoir comment vous y prendre. Dans cet article, on vous dit tout sur ce qu’il faut savoir pour augmenter ses chances de promotion

1. Arrivez le premier et quittez le dernier les lieux du travail…

S’il y’a un comportement qui peut vraiment séduire un employeur, c’est celui consistant pour un travailleur à arriver le premier et de quitter le dernier les lieux du travail. Cette attitude est vue comme une preuve d’engagement et d’investissement dans l’entreprise. Les managers sanctionnent positivement de tels efforts qu’ils apprécient beaucoup. En tant que travailleur, vous gagnez plus lorsque les heures supplémentaires sont rétribuées. Et en cas de promotion, vous avez beaucoup de chances que votre patron pense à vous.

2. Développer votre réseau de relation

Quand vous êtes en entreprise, évitez de vous renfermez sur vous-même. Soyez ouvert dans votre environnement professionnel. Cela vous permettra de développer votre réseau de relations et de connaissances. Ce réseau pourra vulgariser vos aptitudes au sein de la structure et vous faire bénéficier d’un grand soutien en cas promotion en vue

3. Affinez vos connaissances et vos compétences

Il va sans dire que les critères qui déterminent les choix du manager sont en grande partie liés aux aptitudes et aux compétences. C’est la raison pour laquelle, il faut penser à apprendre en continu pour maximiser vos chances de promotion dans une entreprise. Il est évident que le ou la supérieur(e) hiérarchique remarquera les efforts fournis dans ce sens. La formation, que cela concerne des cours ciblés ou des formations qui mènent à un diplôme, est un élément clé pour progresser dans sa carrière. Pour contourner les contraintes liées aux horaires, vous pouvez recourir aux formations en ligne qui connaissent un fort succès depuis ces dernières années.

4. Comprendre les attentes du manager

Pour augmenter vos chances d’avoir une promotion en entreprise, il est impératif que vous fassiez un effort pour comprendre les attentes de votre manager ou de votre entreprise. Cela vous permettra de répondre à leurs besoins de façon pertinente et vous faire remarquer en vue de vous démarquer des autres. Pour y arriver, soyez curieux et intéressé à ce qui se fait dans l’entreprise et n’hésitez à entreprendre un dialogue utile avec votre employeur.

5. Ayez une bonne connaissance des tâches et des missions de votre poste

Après avoir identifier le poste qui vous intéresse, vous devez prendre le temps de comprendre les exigences et les attentes dudit poste. Vous devez également faire en sorte de maîtriser les obligations et les responsabilités liées à la position que vous occupez. Une telle initiative permet de développer les compétences requises et de les affûter, afin d’atteindre vos objectifs sans tracas. Votre manager ne sera pas indifférent à cela, en cas de promotion.

6. Travaillez avec plaisir…

Si vous êtes insatisfait ou malheureux, en tant que travailleur, vous vous plaindrez certainement de tout et de rien. Vous n’aurez aucune envie de développer des idées innovantes ou de proposer des projets constructifs. Il est alors très important de trouver du plaisir à travailler dans l’entreprise et à vous occuper de toutes les tâches assimilées au poste occupé, afin de réussir votre plan de carrière. Votre manager n’en sera que ravi de constater votre esprit d’initiative. En définitive, pour réussir votre promotion professionnelle et pouvoir avancer sérieusement dans votre projet de carrière, il faut entreprendre un certain nombre de démarches et d’initiatives pour obtenir des résultats concluants et satisfaisants qui soient à même de convaincre votre employeur.

24Déc

Top des 4 profils RH les plus recherchés en Afrique

Les difficultés liées au recrutement en Afrique deviennent, aujourd’hui, une réalité incontestable au sein de nombreuses entreprises. C’est du moins ce que révèle le baromètre Bpifrance. Selon ce dernier, 83 % des PME et ETI souffrent actuellement de problèmes relatifs au recrutement. Mieux encore, 72 % d’entre elles voient leur croissance freinée par cette situation. Dans ce contexte, certains métiers des ressources humaines deviennent de plus en plus recherchés. Mais lesquels ? Éléments de réponse dans les prochaines lignes…

Chargé(e) de recrutement

A la faveur d’un marché du travail propice pour certains candidats au bon profil, les entreprises qui sont dans une bonne dynamique de recrutement, ont dû mal à dénicher ces bons bons profils nécessaires à la bonne marche de leur activité. Une telle difficulté s’explique par le fait que les niveaux d’exigence des entreprises restent élevés et les bons candidats ne courent pas les rues. Il faut alors, pour en trouver, étudier beaucoup de CV. C’est la raison pour laquelle, le chargé de recrutement a un rôle stratégique pour répondre aux enjeux d’acquisition des talents. Il s’y ajoute, en plus, qu’avec la digitalisation de certains métiers, les compétences des salariés évoluent et le chargé de recrutement doit prendre en compte de nouveaux critères comme les soft skills pour sélectionner des candidats.

Gestionnaire de paie

Le gestionnaire de paie partie de ces métiers qui n’ont pas connu de crise en 2009. Ce profil se fait, de plus en plus, rare sur le marché dans la mesure où il attire peu de candidats. Les gestionnaires de paie jettent davantage leur dévolu les métiers du développement RH. Mieux encore, même les anciens comptables, qui s’intéressaient, jusqu’ici ce poste se font de rare. Pour être bon gestionnaire de paie, il est nécessaire d’avoir de bonnes qualités relationnelles, contrairement aux idées reçues sur ce métier.

Juriste en affaires sociales

Le juriste en affaire sociales est un maillon essentiel de l’entreprise. Il accompagne le DRH dans ses relations avec les instances du personnel et les partenaires sociaux. Ce spécialiste en quelque sorte garant du droit du travail à l’échelle individuelle comme collective. C’est l’interlocuteur privilégié des délégués syndicaux. En sus de ses compétences juridiques, il joue aussi un rôle RH. C’est la raison pour laquelle, son salaire se situe dans le top 3 des profils les mieux rémunérés après cinq ans d’expérience. C’est du moins ce que révèle l’étude de rémunération 2020 de PageGroup. S’il est, par exemple, titulaire d’une formation en droit social, il peut être rémunéré entre 65 000 et 75 000 euros brut annuels.

Assistant(e) RH

Cette nouvelle tendance consacrant un succès du profil assistant RH est une véritable aubaine pour les jeunes diplômés en ressources humaines, car le poste d’assistant RH, est un véritable tremplin pour tout jeune professionnel souhaitant faire carrière dans la fonction RH. Il est alors heureux qu’il fasse partie des profils les plus convoités en 2020. « Plus les entreprises recrutent, plus il y a de contrats de travail à rédiger, d’inscriptions aux formations à faire… Pour pallier la surcharge de travail sur la partie administrative, les entreprises n’hésitent pas à recruter des assistants RH polyvalents, souvent dans le cadre de contrats d’alternance », constate l’experte de la division RH chez Page Personnel. Il est vrai que le niveau de responsabilités de ce profil n’est pas très élevé, mais la diversité des tâches y relatives constitue un réel avantage pour les juniors soucieux de se former davantage.

19Déc

4 bonnes pratiques des recruteurs en Afrique

Dans un contexte de guerre des talents, les recruteurs se placent aujourd’hui au cœur de la fonction RH. Sourceur de CV, psychologue, mais aussi expert des ressources humaines, ces derniers exercent des fonctions stratégiques consistant à dénicher la perle rare pour l’entreprise. Naturellement, il ne s’agit pas d’un travail de tout repos.  Le spécialiste du recrutement doit être capable d’avoir les réflexes indispensables qui lui permettront de réussir sa mission. Mais tout compte fait, quels sont ces reflexes à avoir pour devenir un bon recruteur ? Nous vous proposons ici un tour d’horizon des bonnes pratiques.

Faire preuve de curiosité 

La curiosité est certainement une très grande qualité pour un recruteur. Ce dernier ne doit pas se contenter des informations que le candidat veut bien lui donner, sans chercher à en savoir plus sur le bien fondé de ces dernières. Cela est d’autant plus important que l’objectif d’un recruteur est, avant tout, de choisir les meilleurs candidats aussi bien en termes de compétences techniques que de soft skills.  Toutefois, la curiosité d’un bon recruteur ne doit pas être orientée exclusivement sur les profils des candidats, mais aussi sur les tendances du métier de recruteurs.

Internet offre ainsi au recruteur une mine d’informations nécessaire à son travail. Ces informations sont relatives au poste, à l’entreprise, à la concurrence, au marché, aux nouvelles techniques de sourcing et les nouvelles tendances du recrutement. En cherchant à en savoir plus sur toutes ces données, il pourra faire évoluer ses pratiques quotidiennes.

Bien procéder aux pré-qualifications téléphoniques…

La pré-qualification téléphonique est une étape fondamentale dans le processus du recrutement.

Au cours de cette étape cruciale, le recruteur doit s’atteler à faire parler le candidat de ses critères de recherche et ce, avant même de lui donner des explications sur le poste. Cette démarche permettra au recruteur d’en savoir plus sur les réelles motivations du candidat en ne le   permettant d’adapter son discours. Les pré-qualifications téléphoniques permettent ainsi de réaliser un premier filtre et de ne pas s’encombrer de candidats non qualifiés ou non motivés. Ce sont d’excellents moyens permettant de faire ressortir les potentiels des candidats et leurs différentes expériences dans le cadre de leurs parcours professionnels.  Une fois ceci fait, le recruteur doit, à son tour, présenter de manière très transparente le poste proposé, car si le candidat en sait beaucoup sur les avantages et les inconvénients du poste, une certaine relation de confiance va s’instaurer entre lui et le recruteur. Ils pourront ainsi débuter leur collaboration sur de bonnes bases.

Bien préparer les entretiens

L’entretien d’embauche est certainement l’étape phare du recrutement dans la mesure où, il permet de passer du virtuel au réel, afin de se faire une idée précise du candidat.  Une bonne préparation de cette étape s’impose alors. Pour ce faire, il est impératif, pour le recruteur, de procéder minutieusement à l’étude du CV, en amont, pour avoir un premier aperçu du parcours du candidat, avec ses cohérences et ses incohérences.  Une bonne préparation de l’entretien permet aussi d’évaluer objectivement tous les candidats en tenant compte de atouts et des faiblesses de chaque candidat. Ce n’est qu’a partir de ce moment précis, que le recruteur peut espérer dénicher les meilleurs candidats. Il faut enfin préciser que proposer un entretien structuré rassure le candidat, car cela lui donne une bonne impression sur l’entreprise et présage sur le sérieux de celle-ci.

Soyez attentifs…

Pour un recruteur, la capacité d’écoute est fondamentale.  Ce dernier doit être capable d’écouter attentivement le candidat car il ne gagne rien à beaucoup parler juste pour venter les mérites d’un poste.   Il doit prêter une oreille attentive au candidat pour savoir ce qu’il recherche ou quels sont exactement ses attentes. Or, il est clair que plus un recruteur prendra la parole, moins le candidat aura le temps de s’exprimer et moins le recruteur recueillera de données pour évaluer la pertinence de sa candidature.

 

16Déc

CV chronologique ou CV thématique?

Quand on aborde la question du CV, l’une des premières interrogations qui suscitent le plus d’intérêt, est celle de savoir s’il faut rédiger un CV chronologique ou un CV thématique. Il s’agit d’ailleurs d’une difficulté que rencontrent fréquemment les jeunes chercheurs d’emploi, suscitant chez eux beaucoup d’angoisse quand ils entreprennent de construire pour, la première fois leur CV. Qu’en est-il exactement du choix le plus opportun entre ces options ? Le point dans les lignes qui suivent.

Les avantages du CV chronologique…

D’emblée, il est difficile de donner un avis tranché sur la question en ce sens que chacune des deux formules présente des avantages. En ce qui concerne le CV chronologique, comme son nom l’indique, il a l’avantage de présenter les différentes activités que le candidat a exercé et ce, dans un ordre chronologique. Il faut savoir savoir que lorsque vous rédigez un CV chronologique, il est impératif de le faire de manière rétro chronologique, c’est-à-dire présenter d’abord le poste le plus récent, puis remonter dans le passé jusqu’au premier poste. Une telle approche se justifie par le fait que c’est votre expérience la plus récente qui intéresse en premier lieu les recruteurs. Par ailleurs, si le CV chronologique séduit de nombreux recruteurs, c’est parce qu’il présente aussi l’avantage de montrer avec une très grande clarté, le parcours suivi par un individu. Ce type de CV est efficace quand on veut démontrer à un recruteur qu’on n’a rien à cacher en termes de périodes d’inactivité inexplicables, de passages trop brefs dans des entreprises, etc… Le CV chronologie est alors le choix idéal quand on veut mettre en valeur ses progressions de carrière.

Les avantages du CV thématique …

Il est vrai que le CV chronologique semble avoir beaucoup plus de succès que le CV thématique, mais ce dernier reste quand-même avantageux sur bien des points. D’ailleurs, dans certains nombres de cas, il est conseillé d’y recourir. Au rebours du CV chronologique, le CV thématique ne s’intéresse pas à l ‘historique du candidat. Il le mérite de procéder à une structuration de la rubrique  » expérience professionnelle  » non pas en tenant compte des dates, mais des domaines de compétences du candidat. La rédaction de ce type de CV n’est pas très aisée car, il est important pour y parvenir d’avoir une vision très claire de son parcours, de ses compétences mises en œuvre dans chacun des postes exercés et de son projet professionnel. Le recours au CV thématique est fortement recommandé dans deux hypothèses.  Il s’agit d’une part de celle où le candidat bénéficie d’une expérience professionnelle trop longue et trop riche pour être exposée sur un CV chronologique. Celui dont l’expérience s’est nourrie de travail intérimaire gagnerait aussi à recourir au CV thématique, car il serait fastidieux, dans pareil, cas d’énumérer chacune de ces expériences. Par ailleurs, le CV thématique est souvent conseillé lorsqu’on veut masquer des points que l’on s’imagine, à tort ou à raison, négatifs : des trous dans l’historique, des changements d’entreprises trop fréquents, l’accession à un poste moins honorifique que le précédent à un moment de la carrière, etc. Il ne faut pas par contre perdre de vue que le CV thématique présente un inconvénient. Il peut, en effet, éveiller les soupçons du recruteur qui peut se demander ce que le candidat a voulu réellement masquer. Ainsi, la plupart des recruteurs préfèrent les CV chronologiques.

12Déc

Entretien d’embauche : Ces phrases à bannir

Pour un candidat, l’un des principaux défis est de donner une bonne impression de soi, au recruteur lors de la phase cruciale de l’entretien d’embauche. La première impression du recruteur est très déterminante car, elle influe en grande partie, sur sa décision finale.
Au-delà de certaines règles basiques comme arriver à l’heure, présenter une tenue correcte, éviter un langage trop familier, il est aussi important d‘éviter certains dérapages verbaux. Pour ce faire, les phrases qui suivent sont à bannir en entretien d’embauche.

“Je ne supportais pas mon ancien manager”​

Si vous et votre ancien boss n’étiez pas de bons amis, vous pouvez en parler, mais ne laissez apparaître aucune colère en en parlant. N’utilisez pas non plus des propos virulents en entretien. Cela pourrait vous coûter cher, car naturellement, vos critiques risquent d’être mal perçues par votre interlocuteur qui se projettera forcément dans vos propos. Restez alors évasif et laissez certaines émotions de côté.

« Non, je n’ai pas de questions. »​

Il est courant qu’au terme d’un entretien d’embauche que le recruteur demande au candidat s’il n’a pas de questions à poser ou s’il y a des points qu’il aimerait éclairer. Ne ratez surtout pas ce moment d’échange très apprécié par les recruteurs qui veulent vérifier que vous nourrissez un réel intérêt pour le job proposé ou pour l’entreprise. Profitez-en alors pour démontrer votre motivation et votre volonté de collaborer avec votre futur employeur. A ce propos, dire que je n’ai pas de questions à poser, peut-être perçu comme les prémices d’un manque d’implication ou désengagement.

« Je n’ai pas de défaut. »​

L’une des questions classiques, bien célèbres chez les recruteurs, est celle qui consiste à demander aux candidats, « Quels sont vos défauts ? ». Répondre objectivement à une telle question paraît sans doute difficile, car tout personne n’a envie de révéler le pire de lui-même au grand jour. L’idée pour le recruteur, est alors de pouvoir observer comment vous parlez de votre personne. Il s’attachera donc plutôt à la manière dont vous dites les choses, à la cohérence de l’ensemble plutôt qu’au fond de votre réponse. De ce fait, ne dites jamais, « je n’ai aucun défaut ». Essayez plutôt de parler de vos défauts qui n’ont aucune incidence sur votre travail.

« J’ai déjà calé une date pour mes vacances. »​

Il peut arriver que la date de vos vacances ou d’un voyage quelconque que vous voulez entreprendre coïncide avec avec le début de votre nouveau job. Evitez de le mentionner lors de l’entretien d’embauche car, cela laissera penser que vous avez déjà des exigences, sans avoir eu l’opportunité de faire vos preuves. Il est préférable d’aborder ce type de sujet lorsque vous arrivez vers la fin du processus recrutement.

« D’ici combien de temps pourrais-je obtenir une promotion ? »​

Cette question non plus, n’est pas à poser lors d’un entretien d’embauche, car elle risque de donner l’impression que vous n’avez aucune patience et que voulez brûler des étapes. Vous pouvez, cependant interroger, le recruteur sur les possibilités d’évolution en interne à moyen et long terme. Vous lui montrerez ainsi que vous voulez aller loin avec l’entreprise.

11Déc

Trouver un job sur les réseaux sociaux en Afrique

En plus des méthodes de recherche classiques d’emploi, les réseaux sociaux se veulent, aujourd’hui, des outils incontournables de recherche d’emploi. De LinkedIn à Viadeo, en passant par Facebook et Twitter, il est important, pour les candidats en quête d’emploi, de savoir quels sont les réseaux sociaux à utiliser et comment. Réponses dans les prochaines lignes…

Quel type réseau social pour quel type d’emploi ?

Afin de gagner en visibilité et d’être informé de toutes les offres d’emploi, la plupart des chercheurs d’emploi jettent leur dévolu sur les réseaux sociaux. A l’ère d’internet, il est possible maintenant, de déposer votre candidature sur des sites d’emploi, de créer des alertes et de répondre très rapidement aux offres. Cette solution est d’autant plus payante qu’un nombre important d’offres d’emploi se trouve sur les réseaux sociaux.

Ainsi, pour un candidat à l’emploi, il est pertinent de se doter d’un profil optimisé, c’est-à-dire d’un profil bien référencé. Les réseaux sociaux permettent également aux candidats de développer leurs réseaux de contacts dans le but d’augmenter la visibilité de leurs candidatures. Les recruteurs, grâce aux réseaux sociaux sont devenus plus proches des candidats à l’emploi.

Bien qu’il semble, en apparence, que tous les réseaux sociaux se valent en terme de capacité d’offre d’emploi, ces derniers présentent, quand-même un certain nombre de différence.

 

En ce qui concerne LinkedIn, par exemple, il véhicule plus de profils cadres et cadres supérieurs à périmètre national et international. Quant à Viadeo, les profils cadres et non-cadres, à envergure nationale y sont particulièrement présents.  Enfin, Facebook et Twitter, arrivent sur ce marché de manière très offensive. Ainsi, sur Facebook de nombreux groupes d’emploi ont vu le jour depuis un an et de nombreuses offres d’emploi y sont publiées pour les jeunes diplômés et/ou peu qualifiés. Les cadres et non-cadres sont aussi très pris en compte sur Twitter. C’est en tout cas, le constat de Ana Fernandez, auteure du livre « 10 étapes pour utiliser Internet et les réseaux sociaux pour trouver un emploi ».

Faut-il utiliser plusieurs réseaux sociaux ou se concentrer sur un ou deux en particulier ?

Quand vous êtes en quête d’emploi, l’idée de multiplier vos chances déposant votre candidature sur les sites d’emploi généralistes, spécialisés et les réseaux sociaux. Naturellement, diversifier les plateformes de recherche d’emploi est effectivement une très bonne solution pour   augmenter vos chances d’être contacté ou d’être mis en contact avec le recruteur recherché. Les recruteurs peuvent d’ailleurs un niveau d’engagement ou de motivation très élevé.

Par exemple, quand vous répondez à une offre d’un employeur, ce n’est pas une mauvaise idée de répondre via le site où on a trouvé l’offre (jobboard ou réseaux sociaux), de déposer votre candidature sur le site de l’entreprise où l’on retrouve généralement la même offre, de trouver même le nom du DRH pour lui envoyer directement par mail sa candidature. Toutes ces astuces ne feront que démontrer votre motivation à rentrer dans une entreprise.

Les erreurs à ne pas commettre quand on recherche un emploi sur les réseaux sociaux 

Ne vous en déplaise, les réseaux sociaux véhiculent, quelque part, une certaine image de vous qui pourrait encourager ou décourager un recruteur. C’est la raison pour laquelle, vous devez impérativement faire en sorte   de véhiculer une bonne image professionnelle. Pour ce faire, vous devez éviter de laisser paraître sur votre profil des traces personnelles qui peuvent ne pas correspondre à la fonction recherchée. Cela peut concerner l’éthique ou savoir-être par exemple.

Vous devez aussi vous abstenir de prendre position sur des sujets délicats tel que la politique, la religion exemple. Essayez également, autant que faire se peut, de créer un profil actif en partageant des informations sur votre d’activité pour montrer votre intérêt et/ou expertise sur votre métier ou un secteur.

10Déc

Les secrets d’un entretien annuel réussi

Nous évoquions dans un précédent article, les techniques de la préparation, en amont, d’un entretien annuel. Il s’agira, à présent, de se pencher sur les secrets de la réussite de cet entretien, dans sa phase de déroulement en tant que tel.

Adoptez une attitude positive et ouverte au dialogue   

La plupart des candidats qui échouent leur entretien annuel, sont ceux qui commettent l’erreur de ne pas adopter une attitude consensuelle, ouverte et d’être le plus à l’écoute possible. Encore, faut-il le rappeler, l’objectif de cet échange n’est pas de faire le procès de votre personne, mais plutôt de jauger vos performances dans l’optique de les améliorer. Pour réussir un entretien annuel, il est alors impératif de s’ouvrir aux critiques, d’accepter les remarques négatives, bref d’avoir faculté de remise en question. Les attitudes extrêmes, comme fait d’être trop décontracté ou agressif, pendant votre entretien annuel, sont assurément contre-productives.  Ce type de comportement pourrait vous desservir. Si, par exemple, votre employeur remet en cause vos compétences en management, pourquoi ne prendre cette critique du bon côté et d’en profiter pour demander à assister à une formation « gestion d’équipe », afin de résoudre cette difficulté ? Être force de proposition est toujours un atout en entreprise.

 

Répondez aux reproches de façon constructive et résonnez en terme de solution…

Les choses qui n’ont pas marché peuvent ne pas être de votre faute, ni encore moins un problème de compétence. Il est possible, par exemple, que l’échec d’un projet dont vous aviez la charge, soit dû à une insuffisance de moyens. Deux solutions s’offrent à vous pour en parler à votre interlocuteur lors de l’entretien annuel.  Soit vous jetez la faute sur votre manager et dénoncez le manque de moyen comme responsable de cet échec. Soit vous préférez assumer la responsabilité, tout en proposant une solution alternative. La seconde option est certes plus difficile, mais plus rentable, car sera plus appréciée par votre interlocuteur qui verra en vous un collaborateur capable de proposer une solution à chaque difficulté rencontrée.  Vous gagnerez ainsi en crédit lors de votre entretien annuel. Vous donnez ainsi la preuve vos aptitudes de futur manager, ce qui pourrait se montrer déterminant le jour d’une promotion.

Impliquez vous dans le suivi après votre entretien annuel 

Une fois l’entretien annuel terminé, un processus d’évaluation est mis en place.  Il appartient à votre employeur de réaliser un suivi « post entretien », dans le but de vous guider et de vous aider à matérialiser les mesures décidées lors de l’entretien.  En fonction des entreprises, il peut avoir lieu, après l’entretien annuel, un ou plusieurs entretiens intermédiaires. Il est vrai que ce suivi est du ressort de votre employeur, mais c’est une phase au cours de laquelle, vous devez, en tant que salarié, vous impliqué. Saisissez l’occasion de ces réunions pour mettre en avant vos actions en entreprises, vos réussites, vos difficultés à résoudre certains problèmes.

L’intérêt que vous portez au suivi de l’entretien annuel montrera à votre supérieur que vous êtes capable d’intégrer rapidement les remarques et de mettre en application les mesures prises en commun.

09Déc

Comment résoudre les conflits entre vos collaborateurs ? 

Quand dans une entreprise, des collaborateurs se regardent en chiens de faïence, que la tension se propage et qu’il se forme des clans tout azimuts au sein de l’espace de travail, il est du devoir du manager d’intervenir rapidement, faute de quoi, l’ambiance et la qualité de travail en seront vite impactées. Et si les choses ne sont pas stoppées net, la productivité de l’entreprise pourrait être en jeu.  Mais comment, en tant manager, sortir d’une situation conflictuelle pour réinstaurer un climat de travail serein au sein de son équipe ?

Essayez de rétablir la communication rompue

Lorsqu’il y a des conflits entre des collaborateurs, dans la plupart des cas, c’est parce qu’il y a une absence de communication entre eux ou une tout simplement une communication défectueuse. De ce fait, le manager que vous êtes, doit tout d’abord, essayer de rétablir la communication rompue entre les différentes parties prenantes. Pour ce faire, une première démarche s’impose. Il s’agira, en effet, de les recevoir chacun, séparément, de les écouter, pour ensuite leur faire comprendre   que cette situation d’hostilité et de clans ne peut pas continuer et que c’est de leurs responsabilités, avec votre aide, de renouer un dialogue de qualité entre professionnels matures.

Recevez les ensuite ensemble

Après une première démarche qui vous a permis de parler séparément aux concernés, recevez les ensembles pour leur dire clairement que vous refusez qu’ils se disputent ou qu’ils ne se parlent plus. Dites-leur clairement que vous exigez que chacun fasse du chemin vers l’autre, dans les plus brefs délais, en commençant par réfléchir chacun de son côté à des solutions pour mieux fonctionner ensemble. N’hésitez pas à recueillir leurs propositions, afin de les mettre en commun et de bâtir un « protocole » de coopération entre eux. Si cela n’est pas suffisant, faîtes intervenir sans tarder un coach médiateur, dont c’est le métier.

 

Empêcher l’effet de groupe qui fait que les uns se montent contre les autres

En tant que manager, il n’est pas exclu que les uns ou les autres viennent se plaindre auprès de vous.  Dans pareils cas, vous devez refuser de servir de « mur des lamentations ». Pour ce faire, faites savoir clairement à ceux qui viennent vers vous, que vous n’êtes pas là pour entendre des médisances, des plaintes ou des reproches. Vous devez certes les écouter, mais prenez garde de prendre partie.  Indiquez au plaignant que vous sollicitez de sa part, des propositions de solutions et non seulement l’exposé de problèmes. Expliquez-lui comment il devrait s’adresser directement à ceux qu’il critique, et de façon constructive, renseigne l’expert en coaching d’équipe, Paul Devaux. N’acceptez pas qu’on se plaigne toujours chez vous, comme si vous aviez une baguette magique pour que les gens s’entendent, renchérit-il.

Valorisez les bons comportements pour encourager les autres… 

Quand vous constatez de bonnes interactions entre collaborateurs, dites en réunion les progrès que vous constatez au sein du groupe.  Vous devez ainsi prendre la peine de valoriser les bons comportements. Ne soyez pas avare de feed-back positifs. C’est du moins ce que renseigne, Paul Devaux pour qui une telle démarche va encourager vos collaborateurs à rester dans cette dynamique unitaire.