29Jan

Entretien annuel : comment se préparer en amont ?

Pour un salarié soucieux de réussir son entretien annuel et de bénéficier pleinement des avantages de celui-ci, il est hors de question d’improviser cet exercice qui revêt une importance capitale dans le parcours professionnel des travailleurs.  Il est alors fortement recommandé de préparer cet exercice avec le plus grand soin. Aussi bien pour l’évaluateur que pour l’évalué, l’entretien annuel d’évaluation n’est pas un exercice de tout repos. Ainsi, afin de vous permettre de l’aborder sereinement, nous passons en revue dans cet article, les fondamentaux de l’entretien de cet exercice très souvent stressant pour de nombreux salariés. Il sera abordé, ici, la question de la préparation en amont, c’est à dire avant même l’entretien annuel proprement dit. Cela est d’autant plus nécessaire qu’il est inadmissible de s’y présenter sans avoir, au préalable, préparé dans les détails de cet exercice. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la date de votre entretien annuel vous est communiquée, en principe, au minimum 15 jours avant.

 

A. L’auto-évaluation, une étape clé de la préparation de l’entretien annuel…

 

L’entretien annuel est un exercice qui requiert le maximum d’objectivité car, il s’agit avant tout, d’un moyen qui permet de s’améliorer. C’est la raison pour laquelle, avant même l’entretien en tant que tel, vous devez, en tant travailleur, procéder à votre propre auto- évaluation.

Normalement, vous devez y procéder durant l’année, mais si tel n’est pas le cas, profitez des 15 jours qui vous sont souvent donnés, pour réfléchir et mettre sur papier les éléments qui vous permettront d’être le plus précis possible le jour J. L’auto-évaluation est une étape cruciale pour la réussite de votre entretien annuel. L’objectivité doit alors être de mise si vous voulez gagner en crédibilité auprès de votre employeur. De manière schématique, l’auto- évaluation pour un entretien annuel doit se faire en 6 grandes étapes.

 

 B. Les étapes de l’auto-évaluation pour un entretien annuel 

 

1. Faire bilan de votre année. Celui-ci doit prendre en compte les réalisations en lien avec vos objectifs.

2.  Procéder à un listing de vos principales réussites et de vos difficultés au cours de l’année écoulée.

3. Évaluez vos compétences de manière précise. Quel est votre niveau de maîtrise ou efficacité pour telle ou telle autre tâche ?

4.  Faire un zoom sur vos points d’amélioration. Gardez toujours en tête que le fait de faire preuve d’objectivité sera toujours bien vu et montrera votre lucidité et votre capacité de remise en question.

5. Choisissez des formations potentielles en fonction les domaines ou tâches qui vous posent problème ?Selon vos points d’amélioration, vous devez être à même de savoir si vous devez suivre des formations et de quelle nature ?

6. Définissez votre projet professionnel à court et moyen terme : comment vous voyez-vous évoluer au sein de votre entreprise, quelles sont les prochaines étapes que vous envisagez dans votre parcours ? Avez vous prévu de quitter la société, sous quel délai?

 

C. Remplissez soigneusement la grille d’auto évaluation…

Il peut arriver que votre entreprise vous distribue une grille d’auto évaluation. Si tel est le cas, faites-en sorte de la remplir comme cela se doit. Cet outil, s’il est bien utilisé, devrait vous permettre de cibler précisément vos atouts et vos faiblesses dans une optique de progression. Une grille d’auto évaluation bien remplie, ne doit comporter que des éléments objectifs.

Le but d’un tel document n’est pas de porter un jugement sur votre personne, mais de vous placer dans une perspective d’analyse de vos performances et de vos comportements, pour que vous soyez en mesure de prendre les mesures qui s’imposent.  En d’autres termes, l’auto évaluation est un moyen qui permet de faire le point sur ses propres forces et faiblesses, en vue de trouver soi même des solutions pour vous améliorer. Une fois cet exercice fait, vous pourrez sereinement passer à l’étape de votre entretien annuel proprement dit.

27Jan

L’ expatriation en Afrique : une opportunité à saisir

Sauf à vouloir nager à contre courant, il est impossible de nier que l’Afrique demeure, aujourd’hui, l’une des locomotives de la croissance mondiale. Avec un taux de croissance moyen intéressant, ces dernières années, le continent noir habille les entreprises multinationales et les investisseurs de tout bord. Se tourner vers ce continent est devenu une tendance très prometteuse. L’expatriation en Afrique connaît, par conséquent, un succès de plus en plus important

Pourquoi partir en Afrique ?

Une belle opportunité de carrière peut s’offrir à vous, si vous décidez de travailler en Afrique en tant qu’expatrié. Mais, il est impératif d’anticiper sur ce qui vous attend sur place et ce, quel que soit le chemin que vous avez emprunté pour trouver un travail à l’étranger. En plus de l’opportunité d’apprentissage d’une culture différente et enrichissante, travailler en Afrique vous donne l’avantage de bénéficier d’une vie moins chère, car généralement le coût de la vie est plus abordable dans les pays africains qu’ en Europe ou dans d’autres continents. Vous pouvez ainsi avoir la possibilité d’avoir un cadre de vie plus confortable à moindre coût. Côté logement, personnel de maison et voiture, les avantages dont vous bénéficiez en Afrique, sont de loin plus intéressants qu’en Europe.

Les opportunités professionnelles à saisir en Afrique

A en croire les estimations de la Banque Mondiale, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,6 % en moyenne sur la période 2019-2020. A la faveur de cette croissance, les pays émergents du continent enregistrent, de plus en plus, la présence d’entreprises qui viennent y investir. Cette donne, en plus de réduire le taux de chômage, augmente les opportunités professionnelles pour les expatriés. Pour preuve, le secteur pétrolier est l’un des plus prometteurs en Afrique. L’Angola, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, l’Algérie, la Libye et récemment le Sénégal, constituant d’importants pôles de production pétroliers. Ainsi, du fait des besoins réels d’exploitations de cette homme pétrolier, le domaine de la construction connaît un essor remarquable dans la plupart de ces pays. Pour ceux qui s’activent dans ce domaine, les opportunités sont alors nombreuses. Par ailleurs, le secteur bancaire africain qui se développe rapidement fait naître de nouvelles opportunités de travail. Dans ce domaine précis, les expatriés ont beaucoup à gagner en optant de travailler dans les pays du Maghreb et d’Afrique de l’ouest.

Préparer son départ en Afrique

Même si l’Afrique est une terre d’opportunité, il est déconseillé d’y débarquer sans une bonne préparation. Celle-ci est d’ailleurs un préalable fondamental. Ainsi, bien avant la signature de votre contrat d’expatriation, assurez-vous que les termes et conditions, notamment financières qui vous sont proposés, vous conviennent. Cela vous évitera toute mauvaise surprise. Mieux encore, il est préférable que votre contrat mentionne les conditions qui vous attendent à votre retour. Aussitôt ce contrat signé, assurez-vous que toutes les conditions légales sont réunies pour vous permettre de travailler en toute sérénité dans votre pays d’accueil. Du visa de séjour aux autorisations indispensables pour exercer votre profession, tout doit être au complet. Vous devez également vérifier que vos vaccins sont à jour avant d’embarquer. Un titre d’exemple,

23Jan

Comment reussir son business en Afrique ?

On ne cesse de nous répéter, ces dernières années, à juste raison d’ailleurs, que l’Afrique est une terre d’opportunités. L’avenir de l’Afrique se dessine et laisse présager de merveilleuses surprises. Le Nigéria l’illustre bien en intégrant le G20, et bientôt beaucoup d’autres états africains suivront, sans aucun doute. Cependant, même si le constat d’une Afrique prometteuse est vrai, il faut savoir bien s’y prendre, en tant qu’investisseur, pour tirer son épingle du jeu. Ainsi, même si de nombreux hommes d’affaires ont choisi la destination Afrique, depuis quelques années, comme l’illustre la déferlante des entreprises étrangères sur le continent africain, il n’en demeure pas moins que nombre d’entre eux ont encore du mal à bénéficier pleinement du potentiel qu’offre l’investissement en Afrique. La cause ? L’ignorance de certaines astuces et de certains codes culturels propres aux divers pays qui constituent le marché africain.

Une bonne connaissance des codes culturels

La première chose qu’un investisseur étranger doit faire, s’il veut un investissement fructueux en Afrique, c’est de prendre conscience de la nécessité de s’adapter culturellement, de bien se préparer et de savoir comment aborder le marché africain. Cela est d’autant plus nécessaire que l’Afrique est un grand espace, avec une multitude de peuples aussi différents les uns des autres. Ces derniers ont des façons de vivre, des façons de penser, des façons de consommer qui diffèrent d’un pays voisin à un autre. «Il n’y a pas que les slides qui comptent, il faut savoir véhiculer son message. Il faut savoir mettre en confiance son interlocuteur. La seule façon de réussir à faire cela, c’est de connaître les codes culturels. », conseille Fouad Benathmane, Export Area manager pour les Laboratoires pharmaceutiques Bottu. Abondant ce sens, Nadia Mensah-Acogny, Co-Founder & COO du cabinet Acosphere, pense qu’il est nécessaire, à chaque fois que quelqu’un veut aller dans un pays d’Afrique subsaharienne, de s’informer sur la culture, la manière d’entrer en contact avec les gens de ce pays, de prendre la parole, de mettre en confiance».

Apprenez à connaître l’Afrique !

Pour un investisseur étranger, il est toujours important de connaître l’Afrique. Pour ce faire, nombreux d’entre eux se contentent de prendre quelques jours de vacances et d’atterrir à l’hôtel. Même si cette démarche est intéressante, elle n’en demeure pas moins insuffisante pour prétendre connaître le pays dans lequel vous arrivez. De même, l’Afrique sur internet, dans les bouquins, racontée par les amis ou connaissances, n’est jamais la même que lorsque vous y êtes-vous-même.   Lorsque vous décidez d’entreprendre en Afrique, il faut alors correctement évaluer le marché africain. Pour ce faire, une immersion complète pendant, au moins, 2 à 3 mois intensifs est nécessaire. Même si vous êtes originaire d’Afrique et que vous souhaitez entreprendre ailleurs que dans votre pays natal, cette immersion est nécessaire, quand bien même il s’agit d’un environnement familier. Elle vous permettra de pouvoir sonder d’autres pays, que ce soit en Afrique de l’Ouest, Centrale ou même en Afrique du Nord.

 

Prenez le temps d’évaluer le marché africain, ses potentialités et ses besoins.

Un investissement, quel que soit l’endroit où vous voulez le faire, nécessite une évaluation du marché en question. Ainsi, afin d’obtenir des données sur le marché africain, il n’est pas sans intérêt de consacrer un petit budget qui vous permet d’accéder à des données, résultant d’enquêtes initiées par des bureaux de marketing. Ce conseil est à prendre au sérieux pour tout investisseur soucieux de tirer son épingle du jeu du marché africain. Il ne faut pas alors vous méprendre, car le peu que vous savez de l’Afrique via vos connaissances et les informations obtenues sur Internet, ne suffit pas pour vous donner une idée complète des enjeux du marché. Seuls des spécialistes sauront vous répondre sans détour et fidèlement car, après tout, investir est un enjeu qu’il ne faut pas prendre à la légère.

22Jan

Marché du travail africain : Zoom sur 3 métiers d’avenir

Community & Digital manager

Le Community & Digital manager est une personne multi-compétente dont le rôle est de gérer et d’animer des communautés. Il doit avoir une bonne maîtrise des réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, YouTube, Snap. Il doit pouvoir animer une ou des communautés sur ces canaux précités. Ses compétences et ses qualités sont nombreuses et sont principalement axées autour du domaine du digital en général. Le Community & Digital manager va à la rencontre des communautés de développeurs, des entrepreneurs et des décideurs du secteur TIC, et organise des rencontres flash ciblées. Les qualités d’un bon Community & Digital manager sont entre autres, la maîtrise de son sujet au sein de sa communauté, une bonne culture du web et la capacité d’élaboration des stratégies de communication sur les réseaux sociaux.

Business Developer

Cet acteur des métiers du numérique qui se veut désormais incontournable, est chargé de trouver de nouveaux marchés aux entreprises accompagnées par des incubateurs. Le Business Developer accompagne les entreprises lors de leurs rendez-vous avec des prospects, afin de les aider à la négociation des contrats. Le principal rôle du Business Developer est de pallier aux insuffisances des fondateurs de l’entreprise. De ce fait, sa fonction est centrale pour la croissance d’une entreprise. A l’instar de nombreux métier du web, la fonction de Business Developer est encore peu connue en Afrique. Cependant, la tendance se dessine, actuellement, dans le sens d’une évolution de cette fonction en Afrique, eu égard à son importance.

Hub Manager et Chef projet d’un co-working space ou Incubateur

Ce dernier à mission de gérer l’équipe de l’entreprise et le développement de celle-ci. Il se charge également de la recherche de financement et de la comptabilité. Le Hub Manager et Chef projet d’un espace de coworking assurent la visibilité locale et internationale de l’organisation. Ce cadre doit avoir la capacité de tisser des partenariats avec d’autres entreprises, des réseaux, des universités, des bailleurs de fonds, des multinationales dans plusieurs pays. Rien n’empêche également l’incubateur de faire du développement commercial pour les entreprises et les conseillers sur leurs modèles économiques, sur les levées de fonds ou les appels d’offre. Il supervise la création de nouveaux programmes d’accompagnement et d’événements. Ceux qui s’intéressent à des métiers d’avenir en Afrique peuvent, à juste raison,

17Jan

5 erreurs à éviter sur la lettre de motivation

Même si son intérêt reste encore discuté, la quasi totalité des spécialistes RH conviennent encore qu’une lettre de motivation bien rédigée peut faire la différence auprès des recruteurs. C’est la raison pour laquelle, certaines erreurs sont à éviter dans le cadre de la rédaction de celle-ci. Le point sur ces erreurs dans les prochaines lignes…

1. Une mise en forme non soignée

De nombreuses lettres de motivations peinent à convaincre les recruteurs du fait choix de mauvais caractères, de mauvaises tailles de police, mais aussi de mise en page non aérée. Nombre de candidat négligent ces aspects car, ignorant que la présentation d’une lettre de motivation donne une première image de la personnalité du candidat à l’emploi. D’ailleurs, il est évident que face à des dizaines ou des centaines de lettres de motivation à lire, le recruteur sera davantage intéressé par celles qui sont bien présentées et qui se laissent lire aisément. « La forme tient le fond en l’état », dit-on. Il est donc conseillé de privilégier les mêmes tailles et caractères de police non fantaisistes comme Times new roman, Calibri ou Cambria

2. Une mauvaise qualité rédactionnelle

La rédaction d’une lettre de motivation doit allier simplicité et clarté. C’est la raison pour laquelle, vous devez utiliser un vocabulaire intelligible pour vous faire comprendre par votre recruteur. Vous devez également éviter les fautes d’orthographe et les phrases mal formulées. Ces dernières sont tout autant préjudiciables que les erreurs de syntaxe qui malheureusement très fréquentes dans les lettres de motivation. A en croire l’expérience des recruteurs, nombreux sont les candidats qui rédigent des lettres de motivation à la hâte sans se faire relire. De nombreux recruteurs de disent également préoccupés par une « génération SMS » qui a fini d’acquérir de mauvaises habitudes rédactionnelles qui décrédibilisent les candidats auprès des recruteurs. Il est alors fortement recommandé de se faire toujours relire par d’autres personnes plus avisées avant de soumettre son dossier

3. Ne pas créer le lien entre son avenir professionnel et celui de l’entreprise

Encore, faudrait-il le rappeler, une bonne lettre de motivation doit comporter trois parties :
Le candidat doit démontrer qu’il connaît bien l’entreprise et is as important as qu’il est au fait des enjeux du poste. Il doit démontrer qu’il a la compétence recherchée, en mettant en avant la plus-value qu’il représente et l’adéquation entre ses compétences professionnelles et le poste à pourvoir. Il doit enfin, montrer que son ambition personnelle cadre avec les intérêts de l’entreprise, en justifiant son choix et en donnant les preuves des avantages de son recrutement pour l’entreprise. Cela est d’autant plus important que le recruteur a besoin d’être convaincu que le candidat est présent dans le futur dans lequel il se projette. En somme, trois conseils sont à appliquer pour tout candidat soucieux de rédiger une bonne lettre de motivation. Il s’agit d’abord de bien se documenter sur l’entreprise, de mettre ses compétences en adéquation avec le profil requis pour le poste à pourvoir, et d’associer son avenir professionnel à celui de l’entreprise

4. Ne pas savoir argumenter

Le but d’une lettre de motivation est, avant tout, de répondre à la question de savoir pourquoi voulez-vous le poste ? Une bonne réponse à cette question doit normalement vous permettre de convaincre le recruteur par des preuves concrètes. Or, le triste constat est que de nombreux candidats ont des difficultés pour argumenter et convaincre. Or, il est indispensable de démontrer qu’on est le meilleur, ou du moins le plus apte parmi les autres en faisant ressortir dans sa lettre les performances en lien avec le poste à pourvoir, enregistrées dans ses fonctions précédentes

5. L’absence de synthèse

Vous ne le savez peut-être pas, mais une longue lettre de motivation ne joue pas en votre faveur en tant que candidat car cela traduit votre incapacité aller immédiatement à l’essentiel. Malheureusement, certains candidats pensent que c’est en écrivant sur plusieurs pages qu’ils mettent toutes les chances de leurs côtés. Bien au contraire, la plupart des recruteurs ne retiennent que les dossiers des personnes capables d’être brèves et précises. En clair, la longueur idéale d’une lettre de motivation est une page. Au pire des cas, deux pages. C’est alors que la concision et précision doivent être de mise dans une lettre de motivation

14Jan

REPORTAGE VOA AFRIQUE avec Talent2Africa

REPORTAGE VOAAFRIQUE en collaboration avec Talent2Africa :

Ils sont nés en Afrique ou sont originaires du continent. De jeunes diplômés, installés en France, décident de tenter leurs chances sur les terres de leurs ancêtres. On les appelle les “Repats”, comme “Repatriés, pour ne pas dire “Expats”. Leur motivation principale : participer à l’essor de leur pays…

Voir la vidéo ici https://www.voaafrique.com/a/repatri%C3%A9s-le-pari-du-retour-en-afrique/5240639.html

 

N’oubliez pas de rejoindre notre communauté en vous inscrivant sur: https://candidate.talent2africa.com

 

13Jan

Est-ce grave d’envoyer un CV sans lettre de motivation ?

Même si elle est très souvent accompagnée du CV, et exigée par de nombreux recruteurs, la lettre de motivation fait l’objet de nombreuses critiques.  Dans un contexte où les RH connaissent de profondes mutations, d’aucuns y voient un écrit obsolète, d’autres un outil redonnant, sans réel importance. Mais pour autant, est-il permis de s’en passer si on veut décrocher un job ? La réponse n’est pas simple, car les avis des recruteurs sont partagés

 

On ne cesse de nous répéter ces dernières années, haut et fort, que la lettre de motivation n’a plus d’utilité, et donc n’est plus d’actualité. Cette assertion semble se justifier par le constat d’une plus grande rapidité dans le processus du recrutement grâce à l’utilisation de mots-clés pour identifier les candidats et classer les candidatures. Cette nouvelle donne ne favorise pas la lecture d’écrits trop longs. Il est alors, dans une moindre mesure, se permettre d’affirmer que cette pratique de la lettre de motivation n’a plus de beaux jours devant elle et qu’elle va finir peu à peu par s’estomper. C’est en somme ce qu’on retenir de l’analyse de la spécialiste du recrutement Dominique Perez, extraite de son “Guide du CV, de la lettre de motivation et de l’entretien d’embauche”

 

Toutefois, il faut se garder d’aller vite en besogne en décrétant la mort très prochaine de la lettre de motivation car, on en est encore loin de l’abandon de celle-ci.  Ainsi, même si elle devient plus courte que par le passé ou est incluse dans le corps d’un mail, la lettre de motivation est toujours à l’ordre du jour. Mieux encore, de nombreux de recruteurs, même ceux qui ne lisent que les CV, s’accordent sur le fait que l’absence de lettre de motivation est un élément qui joue en défaveur du candidat. Ainsi, sur votre CV Web, si vous indiquez que vous êtes “ouvert aux opportunités”, il est préférable d’exprimer cette motivation, même en quelques lignes, sur votre page… ou en tête de votre CV

 

Que faut-il donc faire quand une annonce demande d’envoyer un CV seul (“Transmettre CV et prétentions à…”) ? Selon toujours la spécialiste du recrutement Dominique Perez, si vous parvenez à identifier l’entreprise qui l’a insérée, accompagnez tout de même votre CV d’une phrase brève, expliquant pourquoi vous postulez. Toutefois, précise-t-elle, ne vous étendez pas trop car, vraisemblablement, votre formation et votre expérience l’intéresseront plus, dans un premier temps, que votre projet. Le recruteur veut d’abord certainement sélectionner les compétences, avant de connaître les motivations

 

Par ailleurs, certains candidats optent volontairement pour l’envoi de leur CV seul, sans lettre de motivation. Cette démarche est un couteau à double tranchant, car sera appréciée différemment en fonctions des recruteurs. Elle peut, en effet, être vue comme une volonté de suivre jusqu’au bout, un projet professionnel, voire une vocation. Au contraire, elle peut aussi être considérée de l’orgueil, une grande confiance en soi, voire même une absence d’ouverture d’esprit. A vos risques et périls alors si l’envoi d’un CV sans lettre de motivation vous tente, car elle peut être positif ou négatif

Un CV sans lettre de motivation peut tout de même être utile sur les forums de recrutement, les salons professionnels, ou suffisant quand vous faites l’objet d’une recommandation. En tout cas état de cause, si vous voulez y recourir, prenez la peine d’indiquer sur votre CV le métier ou la fonction à laquelle vous postulez en y ajoutant quelques indications sur votre projet professionnel

09Jan

Comment rester concentré au bureau l’après-midi

En tant que travailleur, il est difficile de pouvoir affirmer avec exactitude, n’avoir jamais eu de coup de barre au bureau. D’ailleurs, il est fréquent que malgré vos efforts pour rester concentré au bureau, que vos paupières s’alourdissent, que votre tête vacille dangereusement vers l’avant. Cette sensation de sommeil n’a rien d’anormal. Si cela vous arrive, il existe quelques petites astuces pour éviter cet sorte effondrement physique de l’après-midi afin de rester éveillé et concentré au bureau. Ci-dessous,8 astuces pour vous en sortir…

1.Assurez vous de bien dormir la nuit

L’une des premières choses à faire pour éviter que le coup de barre ne vous domine au bureau, est de vous assurer de bien dormir la nuit. Un temps de sommeil suffisant est ainsi incontournable. Vous devez alors faire en sorte d’aller tôt au lit pour avoir un sommeil réparateur. Assurez-vous de dormir au moins 6 heures et sans écran avant de vous endormir.

2.Prenez un petit déjeuner copieux et équilibré

Un petit déjeuner copieux et équilibré est indispensable pour éviter le coup de barre de l’après-midi. Quand vous vous affamez dès le matin, vous perdez plus d’énergie. Ne lésinez donc pas sur le pain, les fruits frais, les céréales, yaourts… Vous vous sentirez plus en forme dans l’après midi.

3-Mangez un fruit ou du chocolat noir

Il est nul besoin d’être un spécialiste pour savoir que le sucre stimule les neurones et augmente la vigilance grâce à la théobromine, une substance présente aussi dans la guarana. C’est raison pour laquelle, le sucre est un véritable booster pour notre corps. Alors pour lutter contre la quotidienne envie de dormir, on peut manger un fruit ou du chocolat noir. Ne vous privez pas d’une pause café pour recharger vos batteries.

4.Evitez de boire de l’alcool à la pause déjeuner

Même si l’envie vous tente, évitez de boire l’alcool à midi, car celle-ci est un dépresseur qui va vous endormir. Vous pouvez en revanche manger du poisson. C’est une très bonne chose car le poisson est riche en vitamines et en minéraux. Il vous aidera à lutter contre la fatigue. Vous aussi consommer du pois chiche et des lentilles à midi pour ne pas trop dormir l’après-midi

5.Bougez un peu !

Il est normal qu’après un certain nombre d’heure au bureau, que vous ressentez le coup de barre. Pour ne pas qu’il vous gagne, n’hésitez-pas à faire une pause de 15 minutes pour aller prendre l’air et marcher un peu. Une série d‘exercices de musculation au bureau pourra également vous être bénéfique

6. Faire une sieste

Vous avez tout essayé, mais vous ne vous en sortez pas, vous ne tenez plus sur votre chaise, alors arrêtez-tout et faite une pause d’au moins 20 minutes. Tachez de ne pas dormir plus, sinon ce sera pire au réveil. Installez vous confortablement sur votre canapé si vous travaillez chez vous. Si tel n’est pas le cas, allez à la salle de repos de votre boite

7.Pourquoi pas de la menthe poivrée ?

On attribue à la menthe poivrée, une grande capacité de stimuler l’organisme et d’oxygéner le cerveau, luttant ainsi contre la fatigue persistante. En cas de coup de barre au bureau, appliquez-en une goutte sur les poignets et les tempes et respirez

07Jan

5 conseils pour réussir votre prise de fonction en Afrique

Vous venez enfin de décrocher le job que vous vouliez temps ? Vous devez procéder maintenant à votre prise de fonction dans votre nouvelle entreprise. Cette étape n’est pas toujours évidente d’autant plus que vous débarquez dans un univers nouveau. Mais, en fin de compte, comment réussir votre prise de fonction dans votre nouvelle entreprise ? Nous vous disons tout ici…

1 – Faites la connaissance de vos interlocuteurs directs ou indirects…

Il est de coutume, lorsqu’un nouveau collaborateur débarque en entreprise, que son intégration commence par des rencontres et des présentations avec des personnes avec qui, il va travailler. Si vous voulez réussir votre prix de fonction, profitez de cette opportunité pour faire la connaissance des personnes autour de vous. Ces derniers peuvent vous aider à comprendre l’historique de l’entreprise, le contexte actuel de celle-ci, afin que vous puissiez intégrer le plus rapidement possible et améliorer votre prise de fonction. Une telle approche vous permettra de mieux connaître et de comprendre facilement votre environnement de travail (organigramme, intranet, rapport d’activité, articles de presse…). Mettez également à profit les temps de pause autour de la machine à café afin d’échanger de manière moins formelle sur différents sujets et d’agrandir votre cercle professionnel. Avec un sourire, il vous sera plus facile de briser la glace et de nouer des relations de travail.

2 – Imprégnez-vous des activités des autres services de l’entreprise

Après la connaissance de vos collègues et/ou de vos collaborateurs, vous devez également prendre la peine de connaître les activités des différents services de votre nouvelle entreprise. Vous devez vous rapprocher davantage des services qui seront en contact direct avec vous, afin de connaître leurs activités, leurs missions, leurs objectifs et leur façon de travailler. Cependant, au-delà, des services qui travaillent directement avec vous, vous devez élargir votre horizon en faisant la connaissance de service très éloigné de votre nouvelle activité. Cela facilitera votre prise de fonction et vous donnerez une idée claire du fonctionnement de votre structure dans sa globalité. Cette initiative est d’autant plus importante que vous aurez, peut-être, un jour, à travailler avec ces services relativement éloignés de votre activité principale

3 – Essayez d’intégrer rapidement les valeurs de l’entreprise

Il n’est pas de structure, d’organisation ou d’entreprise qui ne dispose pas de ses propres valeurs. Dans le monde du travail, il s’agit en quelque sorte, de ce qu’on appelle personnellement, la culture d’entreprise. Cette dernière constituant l’identité de votre nouvelle entreprise, identité à laquelle vous allez devoir adhérer de manière totale ou partielle pour une bonne intégration. Intégrer rapidement les valeurs de l’entreprise, vous permettra, d’une partie de trouver votre place facilement dans celle-ci, et d’autre partie de renforcer votre fierté d’appartenance . Si vous avez le sentiment de correspondre et d’intégrer parfaitement ces nouvelles, votre travail sera de bien meilleure qualité au vue des attentes de votre nouvel employeur

4 – Identifier les circuits de validation de vos actions

Vous ne pouvez pas mener à bien les projets que l’on vous confie, si vous n’êtes pas capable de connaître les circuits de validation de votre nouvelle entreprise. Vous devez alors, forcément, faire en sorte de savoir qui participe à la construction du projet ? Commentaire s’articule son arbitrage ? Qui est le décisionnaire final ? Qui impacte-t-il ? Quels services doivent être informés ?
Si vous n’avez pas la réponse à ces questions, il y a peu de chance que votre projet soit accepté, car la bonne planification d’une action dépend des interlocuteurs et surtout de leur réactivité. La prise en compte de ce paramètre vous permettra un meilleur prix de fonction et vous gagnerez la confiance de vos collègues ou de vos collaborateurs. Vous pouvez, par conséquent, entreprendre des actions qui seront plus efficaces

5 – Soyez curieux, posez des questions…

Le fait de poser des questions ne remet pas en cause vos compétences. Bien au contraire, vous ne pouvez pas tout savoir, d’autant que vous venez de débuter une nouvelle activité, dans une nouvelle entreprise. Pour être rapidement opérationnel, vous ne devez pas alors hésiter à demander de l’aide et à poser des questions. Ayez alors, l’habitude de poser des questions. Ne vous limitez pas à ce que vous savez déjà. Obtenez le maximum de renseignement possible, soyez curieux… Votre manager y verra une preuve de votre intérêt à évoluer et à vous intégrer au mieux.

03Jan

Conseils à suivre pour postuler à une offre d’emploi en Afrique

Alors que vous surfez tranquillement sur internet, vous tombez subitement sur une offre d’emploi qui cadre parfaitement avec vos ambitions. Ne vous hâtez pas pour autant à postuler sans pour autant avoir la peine de quelques investigations. Cela est d’autant plus nécessaire qu’avant même l’entretien, dès la réception de votre lettre de motivation et, a fortiori, vos interlocuteurs doivent pouvoir se faire une idée précise de sur vos compétences pour le poste, votre motivation pour celui-ci. Ils doivent également sentir votre connaissance de l’entreprise et, pourquoi pas, de son secteur d’activité. Pour ce faire, prenez la peine de faire quelques recherches avant d’envoyer votre candidature.

Lorsque vous postulez, vous devez connaître le secteur d’activité́ dans lequel vous postulez. Il en est ainsi de ses mutations récentes ou à venir, de la stratégie de l’entreprise ainsi que ses résultats récents, son identité́. Vous devez être à même de savoir s’il s’agit d’une entreprise familiale une d’une multinationale. La connaissance de ses principaux concurrents est aussi importante. A titre d’exemple, si vous voulez postulez dans une entreprise de télécommunication, vous devez être capables de discuter du marché des télécoms, de ses évolutions, de son état actuel, des enjeux du secteur et de comment l’entreprise qui vous intéresse se situe sur ce marché

La connaissance de ces différentes informations n’est pas une chose compliquée, en ce sens qu’il est possible d’y avoir en faisant quelques investigations sur le site de l’entreprise, cet espace constitue d’ailleurs une mine d’informations. En faisant un tour sur le site de l’entreprise, vous pourrez, peut être, avoir des informations sur la situation économique, financière de celle-ci. En effet, en consultant les offres d’emploi recensées sur le site d’une entreprise, vous pourrez avoir un indicateur sur la santé financière de l’entreprise, et par ricochet savoir si elle est en mesure de recruter. Dans la rubrique « Contact » du site, vous pouvez obtenir quelques informations sur l’organigramme de l’entreprise, quelles sont les personnes à contacter et dans quel service

Toutes ces informations que vous avez pu glaner ça et là, vous seront d’une très grande utilité pour convaincre votre interlocuteur de votre motivation lors de la phase d’entretien. Vous devez toutefois vous garder, lors de l’entretien, de réciter machinalement des données mémorisées pour montrer que vous en savez beaucoup. Cette méthode est contre- productive. Vous devez alors utiliser les informations obtenues, afin de réfléchir et de discuter, de manière intelligente avec vos interlocuteurs, lors de l’entretien afin que ceux-ci puissent apprendre plus de vous, de vos motivations et de votre intérêt pour leur entreprise et sur le secteur.

Une fréquentation assidue, avant un entretien, des sites recensant les actualités du secteur et des contenus que l’entreprise produit ne pourra donc vous être bénéfique. Quoi qu’il en soit, sans jouer au savant, vous gagnerez toujours à manifester de l’intérêt pour une entreprise et pour le poste qu’elle propose afin d’augmenter vos chances de convaincre votre interlocuteur au cours d’un entretien d ’embauche.