16Oct

Entre départ et retour : Jeunes Africains et Diaspora, un double mouvement qui redéfinit l’avenir du continent

L’Afrique est à un tournant fascinant de son histoire démographique et sociale. D’une part, des milliers de jeunes Africains rêvent de partir à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger, tandis que, paradoxalement, une partie croissante de la diaspora africaine souhaite retourner sur le continent pour contribuer à son développement. Ce double mouvement, loin d’être contradictoire, reflète des aspirations complémentaires qui redéfinissent le futur de l’Afrique.

Les jeunes Africains : le désir d’explorer de nouveaux horizons

Pour beaucoup de jeunes Africains, l’envie de partir s’explique par un désir de prospérité et de stabilité, souvent absents dans leurs pays d’origine. L’Afrique est riche en ressources, mais l’accès à des opportunités économiques reste limité pour une partie significative de la jeunesse, poussée par un taux de chômage élevé. Les jeunes, dotés de talents et d’ambitions, cherchent des espaces où ils peuvent exprimer leur plein potentiel, acquérir de l’expérience, et souvent envoyer de l’argent à leurs familles restées au pays.

Comme l’a expliqué Stephen Smith dans son analyse de la migration africaine, ce ne sont pas les plus pauvres qui partent, mais ceux qui ont les moyens et les compétences pour financer un départ vers l’Europe, l’Amérique du Nord ou d’autres régions du monde. Ces jeunes perçoivent leur migration non pas comme une fuite, mais comme une opportunité d’élargir leurs perspectives, d’acquérir une éducation de qualité ou de construire une carrière dans des secteurs plus développés.

La diaspora africaine : le retour des talents

Pendant que beaucoup de jeunes Africains rêvent de partir, un autre phénomène, tout aussi significatif, se produit : celui du retour de la diaspora. De plus en plus d’Africains vivant à l’étranger, souvent formés dans des universités prestigieuses ou ayant acquis de l’expérience professionnelle à l’international, prennent la décision de retourner en Afrique.

Pourquoi ce retour ? Parce que les diasporas reconnaissent le potentiel inexploité de l’Afrique et souhaitent s’impliquer dans le dynamisme économique du continent. De la fintech à l’agro-industrie, en passant par les startups technologiques, les secteurs émergents africains offrent de plus en plus d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs et professionnels.

Pour cette diaspora, rentrer n’est pas simplement un retour aux racines ; c’est une chance de participer activement à la transformation du continent, en investissant leurs compétences et leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ces retours sont souvent motivés par une quête de sens, l’envie de contribuer à l’essor de leurs pays d’origine tout en participant à l’écriture de l’avenir économique et social du continent.

Deux aspirations complémentaires

Plutôt que de voir ces deux dynamiques comme opposées, il est plus constructif de les envisager comme deux forces qui se complètent. Les jeunes qui partent enrichissent leurs compétences à l’étranger, gagnent en expérience, et souvent, envisagent un retour après avoir renforcé leur expertise. D’autre part, la diaspora qui revient devient un modèle pour ces jeunes en quête de perspectives internationales, tout en réinvestissant le continent de leurs savoirs.

Le mouvement de retour des diasporas permet également de créer un pont économique et culturel entre l’Afrique et le reste du monde. Grâce à ces retours, l’Afrique bénéficie de réseaux d’affaires et de partenariats internationaux qui accélèrent le développement des entreprises locales et attirent de nouveaux investisseurs.

L’avenir de l’Afrique ne repose pas uniquement sur le fait de retenir sa jeunesse ou de rapatrier sa diaspora. Ce qui importe, c’est de créer un environnement où ces deux aspirations peuvent coexister harmonieusement. Offrir plus d’opportunités sur le continent, encourager les retours et faciliter la mobilité sont des étapes cruciales pour bâtir une Afrique où les talents peuvent s’épanouir, qu’ils soient en Afrique ou à l’étranger.

En fin de compte, ce double mouvement—départ et retour—montre que l’Afrique est un continent en pleine effervescence, prêt à faire face aux défis mondiaux tout en tirant parti de la formidable énergie de ses jeunes.

03Sep

Pourquoi manger entre collègues à midi ?

L’entreprise n’est pas seulement un lieu de travail, c’est aussi un milieu où des relations sociales et des amitiés se tissent. D’ailleurs de nombreux managers cherchent aujourd’hui à promouvoir la solidarité et la bonne ambiance au sein de leur équipe parce qu’ils sont convaincus que ces facteurs sont des indicateurs de productivité de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle, le « manger ensemble » entre collègues est très souhaité dans les entreprises. Il est devenu une norme qui a obtenu de nombreux avantages. Si vous êtes du genre à manger seul devant votre bureau, pensez alors, de temps à temps, à vous rendre à la cafétéria pour partager votre repas avec vos collègues. Manger à midi, savourer un bon repas entre collègues autour d’une table, est une occasion idéale de parler de travail ou de ce qu’on a fait lors du week-end écoulé. Il s’agit d’une source d’échanges et de bonne humeur. C’est aussi un facteur qui favorise la coopération selon une étude menée par la Cornell University, en 2016.

Cette étude révèle que, la plupart du temps, les employés qui mangent ensemble sont plus aptes à travailler ensemble que ceux qui préfèrent manger seuls. La collaboration n’est pas le seul avantage d’un repas partagé entre collègues : il s’agit là d’une bonne alternative aux activités de Team Building, qui impliquent « beaucoup de coûts et, surtout, vous demandez à beaucoup de vos employés de faire des choses avec des collègues pendant leur temps libre », explique Kevin Kniffin, un chercheur en comportement. Fort de ce constat, dans le but d’encourager cette pratique conviviale, beaucoup d’entreprises installent, en leur sein, des cantines afin d’encourager les employés à s’y rendre et à s’attaquer avec leurs collègues.

Toutefois, il ne faut pas trop forcer le contact non plus, car cela pourrait avoir un effet contre-productif. Ainsi, même si les repas entre collègues présentent beaucoup de bienfaits, il ne faut pas forcer les choses. Tout doit venir naturellement … Ce n’est pas, d’ailleurs, parce qu’on gère entre collègues que la coopération et l’entente vont s’améliorer, que les travailleurs s’apprécient mieux et travaillent mieux ensemble.

Bien au contraire, manger seul peut aussi être une bonne choisie. Tout le monde n’est pas toujours prêt à subir les conversations de chacun lors du temps de midi, qui est aussi synonyme de détente et de retour sur soi. Selon, une étude dirigée par l’Université de Toronto, il importe tout particulièrement de chacun choisir. Il ne faut surtout pas se sentir forcé de manger avec les autres. Bref, libre à vous de choisir avec qui manger. Vous pouvez également alterner les deux au rythme qui vous convient, en mangeant une fois par semaine seule, par exemple.

Quoi qu’il en soit, il est toujours déconseillé d’être vu comme la personne qui sape toujours l’ambiance et la bonne humeur entre collègues. Soyez équilibré dans votre choix. Votre manager appréciera toujours de votre part une attitude fédératrice. 

18Juin

Les repats, pourquoi ce désir de rentrer en Afrique ?

Les “Repats”, est le terme qui est dernièrement en vogue. Par opposition aux expats, les repats désignent ces africains généralement bardés de diplômes et d’expérience internationale et qui décident de revenir sur le continent africain ou dans leur pays d’origine afin créer des entreprises ou d’y travailler. 

 

Pourquoi un retour de la diaspora en Afrique?

Les chiffres sont sans équivoque, 71% des membres de la diaspora africaine envisage de revenir travailler en Afrique. Dans la majorité de nos pays, où tout est à faire et où les opportunités sont nombreuses, les repas ont un rêve. Celui de voir aussi l’Afrique se développer et de pouvoir mettre à profit tout ce qu’ils ont appris. 

Ce qui pousse encore plus la diaspora à envisager un retour en Afrique et à passer à l’action, c’est l’attractivité et la croissance unique du continent, comme l’a souligné Chams Diagne, CEO de Talent2Africa, lors de son passage à l’émission Made In Africa.

Contrairement aux années précédentes, nous assistons désormais à un phénomène inverse où les “repats” sont davantage recherchés  sur le marché de l’emploi africain que les expatriés. 

Pour réussir son retour en Afrique, il est important de faire des recherches au préalable et de faire preuve d’humilité et de rigueur une fois sur place. Finalement, il est bon de constater que les opportunités en Afrique sont disponibles pour tout le monde, notamment dans le secteur du BTP; l’ingénierie et la transformation digitale.