07Fév

SMIG en Afrique : Quels sont les pays qui paient le mieux ?

La rémunération minimale fixée par l’État, connue sous différentes appellations (SMIG, SMIC, SNMG), est un point récurrent de discussion entre les partenaires sociaux dans différents pays. Selon les pays, on le nomme salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) ou Salaire national minimum garanti (SNMG). Il s’agit, en fait, de la rémunération minimale des salariés définis par les États. Il sera question de voir, ici, quels sont les pays d’Afrique francophone qui proposent les salaires minimum les plus élevés.

Une analyse comparative des différents SMIG proposés dans les pays africains, permet d’affirmer sans risque d’erreur, que le Maroc en tête de liste des pays d’Afrique en matière de salaire minimum.  Il a élevé la barre à 137.095 FCFA, soit la rémunération minimale la plus élevée. Ainsi, sur une échelle de 1 à 18 pays, le monde entier Maroc se classe en première position en matière de rémunération minimale salariale fixée par les États africains. Ainsi, au royaume chérifien, la dernière revalorisation du SMIG intervenue le 1er juillet 2014 a fait progresser le salaire minimum de 10%, élevant ainsi le SIMG du pays à 209 €. D’autres pays comme la Guinée-équatoriale et l’Algérie viennent occuper une bonne place dans ce classement, complétant ainsi le top 3 des plus gros salaires minimums en Afrique francophone. En Guinée-équatoriale, de 90.000 FCFA en 2002, le SMIG est désormais à 128.000 FCFA (195 €) et de 93. 258 FCFA à l112 000 FCFA (171 €) en Algérie

A la faveur des dernières promesses de campagnes présidentielles en Afrique de l’Ouest francophone, les SMIG de ces pays ont aussi connu une certaine évolution.  Il en est ainsi de la Côte d’Ivoire où le salaire minimum a atteint 60000 FCFA (91€) depuis Janvier 2014, soit une revalorisation de 39%. Au Bénin le conseil des ministres des 16 et 17 avril 2014 a porté le SMIG à 40.000 FCFA (61€). Cependant, c’est dans cette même partie de l’Afrique Francophone qu’on retrouve les plus bas salaires minimums, en l’occurrence au Mali (31.370 FCFA, 48€), au Niger ( 30.047 FCFA 46€) et en Mauritanie (30.000 FCFA 46€)

En Afrique Centrale, le Cameroun, malgré son statut de pays locomotive de cette partie de l’Afrique, a le SMIG le plus faible 36.270FCFA (55 €). En revanche la République du Congo peut se targuer d’un bon SMIG à hauteur de 90.000FCFA (137 €). Elle est suivie du Gabon  avec 80.000 FCFA (122€). La promesse de porter le SMIG gabonais à 150.000FCFA comme l’avait promis le président Ali Bongo permettra peut-être de revaloriser le salaire minimum moyen des 18 pays d’Afrique francophone qui s’élève à 62.358 FCFA (95€)

Au Sénégal, suite à un accord entre les syndicats et le patronat sénégalais, le salaire minimum a augmenté de 44,8 % au 1er juin 2018, passant à 302,89 francs CFA (46 centimes d’euros) par heure contre 209,10 FCFA (32 centimes d’euros) actuellement

Quoi qu’il en soit, l’existence d’un salaire minimum dans la majorité des pays d’Afrique ne doit pas occulter la prépondérance des emplois informels, non déclarés et pour des rémunérations en dessous du minimum légal sont régulièrement versés

05Fév

Ce que regardent les recruteurs sur un CV de comptable

A chaque de poste correspond un profil, avec des critères précis recherchés par le recruteur. Ainsi, si vous déposez votre CV pour un poste de comptable, sachez que vous gagnerez à faire apparaître sur celui-ci, un certain nombre de qualités importantes. Après tout, n’oubliez pas que vous êtes emmenés à jouer un grand rôle sur la santé financière de l’entreprise. En charge de la tenue des comptes, le métier de comptable requiert alors une certaine rigueur ainsi qu’un sens pointu de l’analyse et de la synthèse. Dans cet article, il sera question de faire un focus sur ce qui intéresse le plus un recruteur, face à un CV de comptable.

L’esprit de synthèse, une qualité essentielle d’un bon comptable…

En tant que comptable, vous êtes normalement censé avoir de bonnes capacités de synthèse. Votre recruteur s’attendra naturellement à ce que cela transparaisse sur votre CV. Dans cette optique, la mise en page et la taille de votre CV peuvent être interprétées. C’est du moins l’avis de Sophie Durand, consultante senior du cabinet spécialisé Fed Finance à Toulouse.  « Encore trop de CV pèchent au niveau de la structure et ça ne joue pas en faveur d’une personne postulant à un poste de comptable », constate également Bruno Fadda, directeur associé chez Robert Half France. Ainsi, sauf pour les candidats avec plus de 10 ans d’expérience, le CV d’un comptable doit impérativement tenir en une page. Vous devez, par ailleurs, rédiger votre CV avec des pavés clairement identifiés, des dates précises, une charte des polices de caractère cohérente sur l’ensemble du document et un bon alignement des éléments. A lecture de celui-ci, votre interlocuteur sera certainement tenté de vous confier la rédaction des comptes de l’entreprise.

Sur l’en-tête, mentionnez votre spécialisation …

Lorsqu’un recruteur reçoit le CV d’un comptable, il est toujours content de voir sur l’en-tête de celui-ci,  la spécialité du candidat avec un titre. Exemples : comptable général, comptable fournisseur, comptable auxiliaire, comptable client… « Ce titre peut s’accompagner en exergue de quelques compétences clés, telles que la maîtrise d’un logiciel, d’une langue ou d’une norme », renseigne Bruno Fadda.

Expérience professionnelle : dimensionner le périmètre d’intervention

Il est également important de faire figurer sur votre CV, en tant que comptable, des informations sur la taille des entreprises que vous avez eu à gérer ainsi que le périmètre de votre gestion.  Il en est ainsi des effectifs, du chiffre d’affaires, du nombre de filiales concernées par votre gestion… Pour un profil comptable général en charge de la clôture, quel a été son périmètre d’action : révision ?  Écritures d’inventaire ? Établissement de la liasse fiscale ? Selon Bruno Fadda, « Pour la rubrique consacrée à l’expérience professionnelle, il est important de pouvoir dimensionner le périmètre d’intervention du comptable ».  Et ce dernier d’ajouter, « Le candidat peut aussi indiquer s’il a participé à des projets spécifiques : implantation d’un logiciel comptable ou remise à plat d’une procédure ».

Formation : BTS Comptabilité-Gestion minimum

Dans la partie relative à la formation professionnelle, il est conseillé de commencer par le dernier diplôme validé en rapport avec le métier de comptable, puis dérouler au maximum jusqu’au bac. Le recruteur s’attend à, au moins, un bac +2 de type BTS Comptabilité gestion, ou à un diplôme de niveau 3 avec le Diplôme de comptabilité et de gestion (DCG).

Quid de la maîtrise des outils informatiques ? 

Un bon comptable ne peut se passer des outils informatiques. Ces derniers sont essentiels pour ce métier. C’est la raison pour laquelle, il est fortement recommandé, sur votre CV, en tant que comptable, de détailler les logiciels spécifiques au métier de comptable que vous maîtrisez : SAP, Ciel, JD Edwards, Oracle…  Excel est également indispensable. Si vous maîtrisez la gestion des macros, la fonction Recherche v, la gestion des tableaux croisés dynamiques, n’hésitez pas à le faire savoir sur votre CV. Cela vous démarquera du lot par rapport à la concurrence.

03Fév

CORONAVIRUS, QUID DES AFRICAINS CONFINÉS EN CHINE ? OU LE CASSE-TÊTE CHINOIS DU CONTINENT AFRICAIN…

Plusieurs pays, dont la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, le Bangladesh et le Sri Lanka, s’efforcent d’évacuer leurs ressortissants de Wuhan, la ville chinoise à l’origine de l’épidémie du nouveau coronavirus, qui a déjà tué 360 personnes et contaminée plus de 17.000 personnes. Mais qu’en est-il des Africains sur place ?

D’après mes informations, un étudiant camerounais de la ville de Jingzhou dans la province du Hubei a été diagnostiqué positif au coronavirus. Selon le communiqué de son université datant du 2 févier 2020, il serait pris en charge et répondrait bien au traitement de l’hôpital.

J’aimerais attirer l’attention sur les difficultés que rencontre la communauté africaine en Chine et sur le silence assourdissant de son non-rapatriement.

Hormis le Maroc et l’Algérie, qui ont envoyé des avions pour rapatrier leurs concitoyens – 167 marocains, 36 algériens, 10 tunisiens et quelques Libyens soumis à une quinzaine de jours d’observation -, les autres pays africains ont donné comme mot d’ordre à leurs ressortissants le confinement…

Des étudiants africains, de Wuhan à Beijing, décrivent une atmosphère assez morbide, et ont peur de sortir car c’est un virus qui se transmet par l’air. Et pourtant, pour se nourrir, il faut sortir ! Mais là encore il faut être doté d’un masque, de gants et selon un africain qui vit dans la capitale chinoise depuis plusieurs décennies « se désinfecter à l’alcool à 90° ou même à l’eau de Javel en rentrant ». Ces derniers articles de protection sont en ruptures de stocks dans les magasins, et la nourriture se fait rare si on ne se lève pas de bonheur.

Avec le temps qui passe, ils rencontreront des difficultés réelles et ils appellent donc à l’aide pour les sortir des zones touchées et mise en quarantaine. La pression psychologique est grande, rester cantonné à la maison sur une période non déterminée, c’est beaucoup d’anxiété voire de la psychose.

Certaines ambassades africaines ont déjà demandé de l’assistance financière auprès de leurs gouvernements respectifs en faveur de leurs communautés. « Nos besoins sont plus que d’ordre financier », s’insurge un étudiant africain. « Que faire avec de l’argent sur mon compte dans une ville déserte ? La ville de Wuhan est mise en quarantaine parce qu’elle est l’épicentre du virus donc ultra infectée. Peu importe les millions que j’aurais, cette somme ne me servira pas à grande chose (…) si je ne peux pas trouver un endroit assez saint et rassurant pour m’approvisionner », ajoute-t-il dans une lettre adressée à son ambassade.

Mutisme des médias face à la situation africaine

En regardant le JT de la chaîne France 24, j’ai eu les larmes aux yeux en voyant ces parents français rassurés de retrouver leurs enfants fraîchement rapatriés. Quid des parents de ces jeunes africains restés confinés en Chine sans aucune porte de sortie ? A t-on pensé à les interroger ?

Il faut savoir que la Chine est la deuxième destination choisie par les jeunes Africains après la France pour leurs études universitaires. Le nombre d’étudiants africains résidant en Chine était de 80 000 en 2018 selon des chiffres fournis par le ministère de l’éducation chinois, un chiffre destiné à augmenter, car le gouvernement chinois a décidé d’accorder 50 000 bourses universitaires au continent africain jusqu’en 2021.

Le 30 janvier, l’OMS a décrété l’urgence internationale face à l’épidémie. Les autorités chinoises n’envisagent pas la fin de cette situation avant juin 2020.

Plusieurs questions me taraudent…qu’est-ce qui empêche les pays africains de se réunir et voir dans ces circonstances un plan d’urgence avec leurs partenaires chinois pour des solutions pratiques, adéquates, et immédiates ?

En discutant au téléphone avec un diplomate africain basé à Beijing, j’ai pu comprendre que plusieurs facteurs constituaient un frein au rapatriement : d’abord, le manque de moyens médicaux et de structures d’accueil pour accueillir les ressortissants africains dans leur pays respectifs. En effet, sur place, ils devraient être mis à l’isolement pendant deux semaines, avec un risque inhérent de propagation sur le continent africain…

Faut-il pour cela laisser ses ressortissants à l’épicentre d’une épidémie mondiale au vu des tensions sur les ressources sur place, n’est-ce pas plus dangereux ?

D’autre part, le casse-tête diplomatique : rapatrier systématiquement les ressortissants africains pourrait jeter un doute sur la capacité des Chinois à maîtriser et gérer la crise. L’inquiétude est d’autant plus grande que la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique.

Une diplomatie bouche-bée même sur des questions de vie ou de mort ?

Ne condamne-t-on pas de facto tous ceux qui ne sont pas – encore – infectés en les laissant sur place à Wuhan ?

Est-ce qu’en laissant ces africains, c’est la seule façon d’empêcher le virus d’arriver sur le continent ?

Pour l’instant, aucun cas de coronavirus n’a été signalé en Afrique.

Pour limiter les risques de contamination par des voyageurs en provenance de Chine, les aéroports des capitales africaines renforcent leurs dispositifs sanitaires. Plusieurs pays tels que le Ghana, le Sénégal, le Kenya, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud ou encore le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont mis en place des mesures de prévention dans les aéroports pour les vols venant de Chine afin de diagnostiquer d’éventuels cas de coronavirus.

Cependant, des voyageurs chinois en provenance de Wuhan ou d’autres villes chinoises ont été ou sont autorisés à voyager dans de grandes villes africaines. La question du contrôle et de la mise en observation dans ce cas se pose. En Mauritanie par exemple, c’est l’ambassade de Chine qui a demandé à ses ressortissants récemment arrivés de rester confinés pendant 14 jours au moins pour empêcher la propagation éventuelle du nouveau coronavirus. Quelles sont les dispositions que les états africains eux même prennent sur leur territoire ?

Pourquoi les africains sont laissés pour compte dans l’épicentre du virus ?

J’en appelle à une vraie prise de conscience panafricaniste. En effet, les 9 et 10 février seront réunis en Ethiopie les chefs d’États africains pour le sommet annuel de l’Union africaine. C’est donc l’occasion pour qu’une solution soit trouvée pour cette communauté en Chine…avant qu’il soit trop tard.

Raïssa Girondin est une journaliste indépendante, spécialiste des questions africaines. Elle a travaillé auparavant pour la Voix de l’Amérique, basée aux États-Unis, à la présentation du débat télévisé Washington Forum, et du journal radio. Juste avant, elle a présenté le journal télévisé en langue française pour le media d’Etat chinois CGTN, depuis Beijing. Elle a fait ses premiers pas journalistiques dans la presse écrite à Paris avec Amina, le magazine de la femme africaine et a débuté sa carrière avec le groupe français Lagardère en tant que professionnelle de la communication.

 

Source : Raïssa Girondin

Lien : https://www.abidjanplus.com/opinions/coronavirus-quid-des-africains-confines-en-chine

03Fév

Comment gérer son retour après un congé de maternité ?

La reprise du travail, après un congé maternité n’est pas toujours facile. Les changements qui s’opèrent dans notre vie, après la maternité, sont tel que vous avez l’impression d’être sollicitée sur tous les fronts, que ce soit physiquement, mentalement ou émotionnellement. Cet état d’esprit, combiné aux changements physiologiques inhérentes à la maternité rendent le retour au travail difficile, éprouvant voir même stressant. Pire encore, si vous n’y prenez garde, votre équilibre risque d’être perturbé. Nous vous donnons ici quelques astuces pour une reprise de travail bien gérée suite à vos congés de maternité.

 

1. Reprenez contact avec votre entreprise pour préparer votre retour au travail après un congé maternité

 

L’erreur à éviter, c’est de ne pas se préparer psychologiquement à retourner au bureau après un congé de maternité. Un retour brutal est fortement déconseillé. Ainsi, si vous avez encore deux semaines avant le jour J, pensez à vous remettre dans votre peau de travailleur. Commencez à préparer votre retour au bureau en reprenant contact avec votre entreprise. N’hésitez pas à contacter votre manager afin qu’il vous donne des informations relativement aux dernières stratégies mises en place. Vous devez également contacter la personne qui vous remplace pour qu’elle vous briefe sur vos dossiers en cours. Vous devez également vous préparer à trouver, éventuellement, une nouvelle l’organisation de votre temps de travail. Pour vous y préparer, contactez le service des ressources humaines. Un déjeuner avec vos collègues est aussi une bonne solution pour vous replonger dans l’ambiance de l’entreprise et partager un moment convivial. Bref, faites-en sorte de vous imprégner, petit à petit, avant votre retour.

 

2. Prévoyez une période de transition pour votre enfant avant votre retour au travail

 

Quand vous vous êtes maman, votre équilibre est grandement lié au bien-être de votre bébé. C’est la raison pour laquelle, vous devez préparer votre bébé au changement de rythme qui va s’opérer avec la fin du congé maternité. Cette préparation doit se faire le plus tôt possible. Donc, n’attendez pas le dernier moment pour vous y prendre. Une fois que vous avez choisi le mode de garde, il sera important de prévoir une période d’adaptation. Profitez de la fin de votre congé maternité pour faire cette transition en douceur. Si cela est bien fait, vous aurez la possibilité de prévoir les éventuels aménagements pour que la nouvelle vie de bébé sans vous se déroule au mieux. Quoi qu’il en soit, il fondamental de prévoir une période de transition pour votre enfant avant votre retour au travail, afin d’éviter une rupture brutale de rythme. Les spécialistes s’accordent d’ailleurs sur l’importance d’une transition étape par étape. « Il est nécessaire que l’adaptation soit la plus progressive possible », conseille Myriam Szejer. « Il est important de se déplacer dans les lieux où l’enfant va être gardé, de lui faire découvrir de nouvelles odeurs, l’habituer en le laissant ponctuellement une heure ou deux, puis une journée », explique Sylvie Sanchez-Forsans. L’idée est de « faire le deuil de cette relation privilégiée » en instaurant « un nouveau cadre ».

3. Reprenez confiance en vous….

 

Pour éviter le choc du retour après un congé maternité, vous devez apprendre à reprendre confiance en vous car, après une longue absence au travail, il peut être difficile de redémarrer son activité professionnelle. De nombreuses femmes en arrivent à remettre en question leurs capacités et leurs compétences. Cette perte de confiance est un sentiment largement partagé par beaucoup de femmes de retour d’un congé de maternité. Ainsi, l’une des meilleures façons de réactiver cette confiance est de faire le bilan sur celle-ci avant la reprise. Il faut alors prendre le temps de faire un focus sur ses réussites, ses compétences phares, ce qui fonctionnait bien avant de partir pour ces quelques mois. Cette petite liste permet de se souvenir et de réactiver votre confiance en vous. Cette liste vous permet aussi de prendre conscience que c’est aussi de cela que se souviennent les gens peuplant notre environnement professionnel, conseille Jenny Chammas, coach de vie et fondatrice de Coachappy.

31Jan

Que répondre à la question sur vos prétentions salariales ?

Très souvent, la question de la prétention salariale est vue comme un sujet très embarrassant lors de l’entretien d’embauche.  Définie comme la rémunération à laquelle un candidat souhaite prétendre pour un poste, la prétention salariale est un aspect très souvent abordé par le recruteur lors d’un entretien d’embauche. Il est alors important, pour le candidat, de s’y préparer préalablement, pour ne pas être pris au dépourvu.  Mais en fin de compte, comment répondre à la question sur vos prétentions salariales ? Nous vous proposons dans cet article les meilleures réponses

Evitez les réponses fermées en donnant un chiffre, suivi d’une question

Les réponses qui peuvent être données face à la question de la prétention salariale sont nombreuses. Tout de même, les recruteurs attendent très souvent, une réponse en salaire brut annuel. Ceci ne doit pas, quand même, vous pousser à vous contenter de répondre en donnant un montant fixe car, le but de toute négociation salariale, c’est d’obtenir le maximum que l’employeur peut vous donner, estime le spécialiste RH Thierry Krief.  Et ce dernier d’ajouter, « si vous donnez un prix fixe, à priori, il n’y a pas d’ouverture à la négociation ». Ainsi, pour ne pas qu’il y est une rupture du dialogue qui est préjudiciable à la négociation, il est conseillé d’éviter des expressions du genre « je veux » ou « je demande ». Préférez plutôt répondre par une phrase du type : « un salaire de 45 000 euros annuels brut me semble légitime, qu’en pensez-vous ? ». Répondre par une autre question ouvre le dialogue.

La formule osée : « le plus possible » …

Une autre réponse qu’on peut servir à un recruteur qui demande vos prétentions salariales est la formule bien osée « le plus possible ». Mais attention, celle-ci ne peut passer sans être mal interprétée par votre interlocuteur que si elle est formulée sur le ton de l’humour. Si vous la prononcer sur un ton très sérieux, elle peut être mal perçue.  En clair, si vous n’avez pas beaucoup sens d’humour, il peut s’agir d’une mauvaise réponse qui est à éviter.

La réponse souple : proposer une fourchette de salaire

Il est possible, face la une question relative à vos prétentions salariales, d’indiquer une fourchette en lieu et place d’un montant fixe. Cette option est une bonne réponse, mais attention à ne pas mal vous y prendre.   Si vous donnez une fourchette, il faut que le salaire bas soit celui que vous voulez et que vous puissiez justifier pourquoi vous demandez plus, sinon, vous perdez en crédibilité. C’est du moins l’avis du spécialiste RH Thierry Krief. Selon ce dernier,

il est fortement déconseillé   de mettre en fourchette basse un salaire sous-évalué, car cela peut vous faire perdre le perdre le poste. On ne se vend pas mieux en baissant ses tarifs », indique-t-il.

 

La réponse à éviter : « combien me proposez-vous ? »

S’il y’a une réponse qui n’est pas à donner, c’est celle consistant à dire au recruteur « combien me proposez-vous ? Cette réponse est contre productive dans la mesure où les recruteurs veulent que les candidats aient une idée de combien ils valent. Il peut quand-même arriver que vous ignorez le salaire appliqué à votre poste.  Dans pareil cas, vous pouvez consulter les barèmes des études de rémunération disponibles sur internet. En tout état de cause, soyez prêt à fournir la preuve de vos prétentions salariales au recruteur en lui montrant, par exemple, votre dernier bulletin de salaire. Pour les profils les plus recherchés, il est possible de demander davantage en s’appuyant sur ses réalisations.

30Jan

comment relancer un recruteur après entretien

Très souvent à la fin d’un entretien d’embauche, le recruteur ne vous donne pas un délai de retour. Il arrive ainsi que vous n’ayez pas de nouvelles de lui après une longue période d’attente.

Au bout d’une certaine période de patience, vous vous demander certainement si vous devez recontacter le recruteur, mais vous craignez de ne pas paraître impatient ou trop empressé. Comment vous prendre pour gérer tout ça ?  Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté

 

Garder vous de faire la relance de manière précipitée 

Beaucoup de candidats attendent impatiemment un coup de fil du recruteur, après un entretien d’embauche, surtout lorsqu‘ils ont l’impression que courant passait bien avec leur interlocuteur et que l’entretien s’est bien déroulée.  Si en en tant que candidat, vous vous retrouvez dans une situation pareille, il ne faut, surtout pas céder à la grande tentation de relancer le recruteur immédiatement. Vous devez, en effet, savoir que d’une part, l’entreprise se donne un délai de réflexion et de choix des candidats, et que la personne que vous avez rencontrée lors de l’entretien, n’est peut-être pas, la seule décisionnaire, en d’autres termes, n’a pas le dernier mot.

D’autre part, vous devez vous garder de relancer immédiatement un recruteur car, si vous êtes en recherche active d’un poste, il est bon de laisser penser que vous avez éventuellement d’autres pistes et que vous ne misez pas tout sur cette seule réponse.  Si le recruteur vous a signifié que le poste était à pourvoir dans des délais très rapides, rien ne vous empêche de rédiger un mail de remerciement dans la semaine qui suit afin de vous signaler.

 

Au bout de combien de temps relancer ?

Si après une dizaine de jours d’attente, vous n’avez pas eu de nouvelles de votre candidature, rien ne vous empêche de faire une relance. Ce sera, pour vous, une bonne occasion de montrer à nouveau, votre motivation et surtout, de synthétiser les raisons de votre intérêt pour le poste. “Si vous avez eu un entretien avec l’entreprise qui recrute et que l’on vous a communiqué une date de réponse qui vient d’échoir, relancez à ‘date + deux jours’ par l’envoi d’un mail directement adressé à l’interlocuteur qui vous avait annoncé le délai, conseille Laurent Hyzy, dirigeant d’Alterconsult.  En cas de non-réponse à cette relance, adressez un nouveau mail par semaine, dans la limite de trois. Si, en revanche, le recruteur vous a informé qu’il reviendrait vers vous mais qu’il ne pouvait pas vous communiquer de date, adressez un mail de contact chaque mois pour informer que vous êtes toujours intéressé[e] par le poste. En parallèle, consacrez-vous à 200 % à vos autres pistes”, précise-t-il.

 

Faut-il relancer par téléphone ou par mail ?

La relance d’un recruteur peut se faire par mail ou par appel téléphonique.  La deuxième option doit cependant être privilégiée, surtout si vous avez postulé dans une petite entreprise ou si vous avez eu un contact privilégié avec le recruteur, qui a montré de l’intérêt pour votre candidature.

Vous devez faire en sorte de vous adresser directement à la personne que vous avez rencontrée. Si vous devez passer par le standard, dites, quand on vous demande la raison de votre appel : “Je souhaiterais avoir un échange téléphonique avec M./Mme X, suite à notre rendez-vous du [date], car il/elle devait me rappeler.”, conseille un spécialiste RH. Si on vous répond que le recruteur est en réunion, rappelez votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’il puisse se souvenir de vous et vous joindre à votre numéro.

29Jan

Entretien annuel : comment se préparer en amont ?

Pour un salarié soucieux de réussir son entretien annuel et de bénéficier pleinement des avantages de celui-ci, il est hors de question d’improviser cet exercice qui revêt une importance capitale dans le parcours professionnel des travailleurs.  Il est alors fortement recommandé de préparer cet exercice avec le plus grand soin. Aussi bien pour l’évaluateur que pour l’évalué, l’entretien annuel d’évaluation n’est pas un exercice de tout repos. Ainsi, afin de vous permettre de l’aborder sereinement, nous passons en revue dans cet article, les fondamentaux de l’entretien de cet exercice très souvent stressant pour de nombreux salariés. Il sera abordé, ici, la question de la préparation en amont, c’est à dire avant même l’entretien annuel proprement dit. Cela est d’autant plus nécessaire qu’il est inadmissible de s’y présenter sans avoir, au préalable, préparé dans les détails de cet exercice. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la date de votre entretien annuel vous est communiquée, en principe, au minimum 15 jours avant.

 

A. L’auto-évaluation, une étape clé de la préparation de l’entretien annuel…

 

L’entretien annuel est un exercice qui requiert le maximum d’objectivité car, il s’agit avant tout, d’un moyen qui permet de s’améliorer. C’est la raison pour laquelle, avant même l’entretien en tant que tel, vous devez, en tant travailleur, procéder à votre propre auto- évaluation.

Normalement, vous devez y procéder durant l’année, mais si tel n’est pas le cas, profitez des 15 jours qui vous sont souvent donnés, pour réfléchir et mettre sur papier les éléments qui vous permettront d’être le plus précis possible le jour J. L’auto-évaluation est une étape cruciale pour la réussite de votre entretien annuel. L’objectivité doit alors être de mise si vous voulez gagner en crédibilité auprès de votre employeur. De manière schématique, l’auto- évaluation pour un entretien annuel doit se faire en 6 grandes étapes.

 

 B. Les étapes de l’auto-évaluation pour un entretien annuel 

 

1. Faire bilan de votre année. Celui-ci doit prendre en compte les réalisations en lien avec vos objectifs.

2.  Procéder à un listing de vos principales réussites et de vos difficultés au cours de l’année écoulée.

3. Évaluez vos compétences de manière précise. Quel est votre niveau de maîtrise ou efficacité pour telle ou telle autre tâche ?

4.  Faire un zoom sur vos points d’amélioration. Gardez toujours en tête que le fait de faire preuve d’objectivité sera toujours bien vu et montrera votre lucidité et votre capacité de remise en question.

5. Choisissez des formations potentielles en fonction les domaines ou tâches qui vous posent problème ?Selon vos points d’amélioration, vous devez être à même de savoir si vous devez suivre des formations et de quelle nature ?

6. Définissez votre projet professionnel à court et moyen terme : comment vous voyez-vous évoluer au sein de votre entreprise, quelles sont les prochaines étapes que vous envisagez dans votre parcours ? Avez vous prévu de quitter la société, sous quel délai?

 

C. Remplissez soigneusement la grille d’auto évaluation…

Il peut arriver que votre entreprise vous distribue une grille d’auto évaluation. Si tel est le cas, faites-en sorte de la remplir comme cela se doit. Cet outil, s’il est bien utilisé, devrait vous permettre de cibler précisément vos atouts et vos faiblesses dans une optique de progression. Une grille d’auto évaluation bien remplie, ne doit comporter que des éléments objectifs.

Le but d’un tel document n’est pas de porter un jugement sur votre personne, mais de vous placer dans une perspective d’analyse de vos performances et de vos comportements, pour que vous soyez en mesure de prendre les mesures qui s’imposent.  En d’autres termes, l’auto évaluation est un moyen qui permet de faire le point sur ses propres forces et faiblesses, en vue de trouver soi même des solutions pour vous améliorer. Une fois cet exercice fait, vous pourrez sereinement passer à l’étape de votre entretien annuel proprement dit.

27Jan

L’ expatriation en Afrique : une opportunité à saisir

Sauf à vouloir nager à contre courant, il est impossible de nier que l’Afrique demeure, aujourd’hui, l’une des locomotives de la croissance mondiale. Avec un taux de croissance moyen intéressant, ces dernières années, le continent noir habille les entreprises multinationales et les investisseurs de tout bord. Se tourner vers ce continent est devenu une tendance très prometteuse. L’expatriation en Afrique connaît, par conséquent, un succès de plus en plus important

Pourquoi partir en Afrique ?

Une belle opportunité de carrière peut s’offrir à vous, si vous décidez de travailler en Afrique en tant qu’expatrié. Mais, il est impératif d’anticiper sur ce qui vous attend sur place et ce, quel que soit le chemin que vous avez emprunté pour trouver un travail à l’étranger. En plus de l’opportunité d’apprentissage d’une culture différente et enrichissante, travailler en Afrique vous donne l’avantage de bénéficier d’une vie moins chère, car généralement le coût de la vie est plus abordable dans les pays africains qu’ en Europe ou dans d’autres continents. Vous pouvez ainsi avoir la possibilité d’avoir un cadre de vie plus confortable à moindre coût. Côté logement, personnel de maison et voiture, les avantages dont vous bénéficiez en Afrique, sont de loin plus intéressants qu’en Europe.

Les opportunités professionnelles à saisir en Afrique

A en croire les estimations de la Banque Mondiale, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,6 % en moyenne sur la période 2019-2020. A la faveur de cette croissance, les pays émergents du continent enregistrent, de plus en plus, la présence d’entreprises qui viennent y investir. Cette donne, en plus de réduire le taux de chômage, augmente les opportunités professionnelles pour les expatriés. Pour preuve, le secteur pétrolier est l’un des plus prometteurs en Afrique. L’Angola, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, l’Algérie, la Libye et récemment le Sénégal, constituant d’importants pôles de production pétroliers. Ainsi, du fait des besoins réels d’exploitations de cette homme pétrolier, le domaine de la construction connaît un essor remarquable dans la plupart de ces pays. Pour ceux qui s’activent dans ce domaine, les opportunités sont alors nombreuses. Par ailleurs, le secteur bancaire africain qui se développe rapidement fait naître de nouvelles opportunités de travail. Dans ce domaine précis, les expatriés ont beaucoup à gagner en optant de travailler dans les pays du Maghreb et d’Afrique de l’ouest.

Préparer son départ en Afrique

Même si l’Afrique est une terre d’opportunité, il est déconseillé d’y débarquer sans une bonne préparation. Celle-ci est d’ailleurs un préalable fondamental. Ainsi, bien avant la signature de votre contrat d’expatriation, assurez-vous que les termes et conditions, notamment financières qui vous sont proposés, vous conviennent. Cela vous évitera toute mauvaise surprise. Mieux encore, il est préférable que votre contrat mentionne les conditions qui vous attendent à votre retour. Aussitôt ce contrat signé, assurez-vous que toutes les conditions légales sont réunies pour vous permettre de travailler en toute sérénité dans votre pays d’accueil. Du visa de séjour aux autorisations indispensables pour exercer votre profession, tout doit être au complet. Vous devez également vérifier que vos vaccins sont à jour avant d’embarquer. Un titre d’exemple,

23Jan

Comment reussir son business en Afrique ?

On ne cesse de nous répéter, ces dernières années, à juste raison d’ailleurs, que l’Afrique est une terre d’opportunités. L’avenir de l’Afrique se dessine et laisse présager de merveilleuses surprises. Le Nigéria l’illustre bien en intégrant le G20, et bientôt beaucoup d’autres états africains suivront, sans aucun doute. Cependant, même si le constat d’une Afrique prometteuse est vrai, il faut savoir bien s’y prendre, en tant qu’investisseur, pour tirer son épingle du jeu. Ainsi, même si de nombreux hommes d’affaires ont choisi la destination Afrique, depuis quelques années, comme l’illustre la déferlante des entreprises étrangères sur le continent africain, il n’en demeure pas moins que nombre d’entre eux ont encore du mal à bénéficier pleinement du potentiel qu’offre l’investissement en Afrique. La cause ? L’ignorance de certaines astuces et de certains codes culturels propres aux divers pays qui constituent le marché africain.

Une bonne connaissance des codes culturels

La première chose qu’un investisseur étranger doit faire, s’il veut un investissement fructueux en Afrique, c’est de prendre conscience de la nécessité de s’adapter culturellement, de bien se préparer et de savoir comment aborder le marché africain. Cela est d’autant plus nécessaire que l’Afrique est un grand espace, avec une multitude de peuples aussi différents les uns des autres. Ces derniers ont des façons de vivre, des façons de penser, des façons de consommer qui diffèrent d’un pays voisin à un autre. «Il n’y a pas que les slides qui comptent, il faut savoir véhiculer son message. Il faut savoir mettre en confiance son interlocuteur. La seule façon de réussir à faire cela, c’est de connaître les codes culturels. », conseille Fouad Benathmane, Export Area manager pour les Laboratoires pharmaceutiques Bottu. Abondant ce sens, Nadia Mensah-Acogny, Co-Founder & COO du cabinet Acosphere, pense qu’il est nécessaire, à chaque fois que quelqu’un veut aller dans un pays d’Afrique subsaharienne, de s’informer sur la culture, la manière d’entrer en contact avec les gens de ce pays, de prendre la parole, de mettre en confiance».

Apprenez à connaître l’Afrique !

Pour un investisseur étranger, il est toujours important de connaître l’Afrique. Pour ce faire, nombreux d’entre eux se contentent de prendre quelques jours de vacances et d’atterrir à l’hôtel. Même si cette démarche est intéressante, elle n’en demeure pas moins insuffisante pour prétendre connaître le pays dans lequel vous arrivez. De même, l’Afrique sur internet, dans les bouquins, racontée par les amis ou connaissances, n’est jamais la même que lorsque vous y êtes-vous-même.   Lorsque vous décidez d’entreprendre en Afrique, il faut alors correctement évaluer le marché africain. Pour ce faire, une immersion complète pendant, au moins, 2 à 3 mois intensifs est nécessaire. Même si vous êtes originaire d’Afrique et que vous souhaitez entreprendre ailleurs que dans votre pays natal, cette immersion est nécessaire, quand bien même il s’agit d’un environnement familier. Elle vous permettra de pouvoir sonder d’autres pays, que ce soit en Afrique de l’Ouest, Centrale ou même en Afrique du Nord.

 

Prenez le temps d’évaluer le marché africain, ses potentialités et ses besoins.

Un investissement, quel que soit l’endroit où vous voulez le faire, nécessite une évaluation du marché en question. Ainsi, afin d’obtenir des données sur le marché africain, il n’est pas sans intérêt de consacrer un petit budget qui vous permet d’accéder à des données, résultant d’enquêtes initiées par des bureaux de marketing. Ce conseil est à prendre au sérieux pour tout investisseur soucieux de tirer son épingle du jeu du marché africain. Il ne faut pas alors vous méprendre, car le peu que vous savez de l’Afrique via vos connaissances et les informations obtenues sur Internet, ne suffit pas pour vous donner une idée complète des enjeux du marché. Seuls des spécialistes sauront vous répondre sans détour et fidèlement car, après tout, investir est un enjeu qu’il ne faut pas prendre à la légère.

22Jan

Marché du travail africain : Zoom sur 3 métiers d’avenir

Community & Digital manager

Le Community & Digital manager est une personne multi-compétente dont le rôle est de gérer et d’animer des communautés. Il doit avoir une bonne maîtrise des réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, YouTube, Snap. Il doit pouvoir animer une ou des communautés sur ces canaux précités. Ses compétences et ses qualités sont nombreuses et sont principalement axées autour du domaine du digital en général. Le Community & Digital manager va à la rencontre des communautés de développeurs, des entrepreneurs et des décideurs du secteur TIC, et organise des rencontres flash ciblées. Les qualités d’un bon Community & Digital manager sont entre autres, la maîtrise de son sujet au sein de sa communauté, une bonne culture du web et la capacité d’élaboration des stratégies de communication sur les réseaux sociaux.

Business Developer

Cet acteur des métiers du numérique qui se veut désormais incontournable, est chargé de trouver de nouveaux marchés aux entreprises accompagnées par des incubateurs. Le Business Developer accompagne les entreprises lors de leurs rendez-vous avec des prospects, afin de les aider à la négociation des contrats. Le principal rôle du Business Developer est de pallier aux insuffisances des fondateurs de l’entreprise. De ce fait, sa fonction est centrale pour la croissance d’une entreprise. A l’instar de nombreux métier du web, la fonction de Business Developer est encore peu connue en Afrique. Cependant, la tendance se dessine, actuellement, dans le sens d’une évolution de cette fonction en Afrique, eu égard à son importance.

Hub Manager et Chef projet d’un co-working space ou Incubateur

Ce dernier à mission de gérer l’équipe de l’entreprise et le développement de celle-ci. Il se charge également de la recherche de financement et de la comptabilité. Le Hub Manager et Chef projet d’un espace de coworking assurent la visibilité locale et internationale de l’organisation. Ce cadre doit avoir la capacité de tisser des partenariats avec d’autres entreprises, des réseaux, des universités, des bailleurs de fonds, des multinationales dans plusieurs pays. Rien n’empêche également l’incubateur de faire du développement commercial pour les entreprises et les conseillers sur leurs modèles économiques, sur les levées de fonds ou les appels d’offre. Il supervise la création de nouveaux programmes d’accompagnement et d’événements. Ceux qui s’intéressent à des métiers d’avenir en Afrique peuvent, à juste raison,