12Nov

Le « Career Hook » : Attirez l’attention dès les premiers mots

Dans un marché du travail de plus en plus compétitif, il est crucial de se démarquer dès les premières étapes de la recherche d’emploi. Que ce soit dans une lettre de motivation, un profil LinkedIn ou lors d’un entretien, capter l’attention de votre interlocuteur peut faire toute la différence. C’est ici qu’intervient le « Career Hook », un outil puissant pour attirer l’attention dès les premiers mots et vous permettre de vous distinguer de la concurrence.

Qu’est-ce qu’un « Career Hook » ?

Un « Career Hook » est une phrase d’accroche, un élément clé qui pique l’intérêt de celui qui lit ou écoute, en introduisant de manière percutante qui vous êtes, ce que vous faites et pourquoi vous êtes la personne qu’il recherche. Il peut s’agir d’une compétence spécifique, d’une réalisation marquante ou d’une passion professionnelle. L’objectif est de capturer l’attention et d’inciter l’interlocuteur à en savoir plus sur vous, tout en mettant en avant ce que vous apportez de différent.

Pourquoi est-il important ?

Le « Career Hook » joue un rôle fondamental dans votre démarche professionnelle. Dans un monde où la première impression est cruciale, il permet :

  1. De se démarquer immédiatement : Lorsqu’un recruteur consulte des dizaines, voire des centaines de candidatures, il n’a que quelques secondes pour juger de l’impact de votre profil. Un « Career Hook » bien pensé permet de capter son attention dès le début.
  2. De transmettre une image claire et forte : En quelques mots, il doit résumer vos compétences, vos passions et ce qui vous rend unique. Cela permet de donner une première idée précise de qui vous êtes et de ce que vous pouvez apporter à l’entreprise.
  3. D’inciter à la curiosité : Un bon « Career Hook » suscite l’envie d’en savoir plus sur vous. Il doit éveiller la curiosité de votre interlocuteur et le pousser à approfondir sa lecture ou à engager la conversation.

Comment créer un « Career Hook » efficace ?

  1. Soyez bref et percutant : Il n’est pas question de rédiger un long discours. Votre accroche doit tenir en une ou deux phrases, en étant claire, précise et directe. Choisissez les mots avec soin, chaque mot doit avoir un impact.
  2. Mettez en avant vos forces : Qu’est-ce qui vous distingue des autres ? Une compétence particulière ? Une expérience qui a marqué votre parcours ? Un résultat concret que vous avez obtenu ? C’est l’occasion de le mettre en avant. Exemple : « Avec 5 ans d’expérience en gestion de projets numériques et une expertise dans l’optimisation de l’expérience utilisateur, j’ai contribué à augmenter de 30% l’engagement des utilisateurs sur les plateformes de mes clients. »
  3. Utilisez des résultats concrets : Mentionner des chiffres et des réalisations tangibles donne plus de poids à votre accroche. Cela démontre non seulement vos compétences, mais aussi l’impact réel que vous avez eu dans vos précédents rôles. Exemple : « En tant que responsable marketing, j’ai développé une campagne qui a doublé le nombre d’abonnés en six mois, augmentant ainsi les ventes de 20%. »
  4. Adaptez-le au contexte : Un « Career Hook » efficace doit être adapté au poste que vous visez et à l’entreprise à laquelle vous vous adressez. Chaque situation mérite une accroche sur mesure. Faites en sorte qu’elle soit pertinente et qu’elle mette en avant des éléments qui correspondent aux attentes de l’employeur.
  5. Montrez votre passion : Au-delà des compétences techniques, un « Career Hook » peut aussi refléter votre passion pour le domaine dans lequel vous évoluez. Les recruteurs aiment les candidats passionnés et motivés. Exemple : « Passionné par les nouvelles technologies, je mets un point d’honneur à créer des solutions innovantes qui améliorent l’efficacité des équipes et simplifient le quotidien des utilisateurs. »

Exemple de « Career Hook » selon différents profils

  • Jeune diplômé : « Récemment diplômé en marketing digital, j’ai développé une stratégie de communication sur les réseaux sociaux qui a permis à mon projet universitaire de tripler son audience en six mois. »
  • Cadre expérimenté : « Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion d’équipes internationales, j’ai dirigé des projets stratégiques ayant généré une augmentation de 40% du chiffre d’affaires dans les régions clés. »
  • Freelance ou entrepreneur : « En tant que consultant indépendant, j’ai aidé plus de 20 entreprises à optimiser leur présence en ligne, avec des résultats mesurables, tels qu’une augmentation de 50% du trafic web. »

Le « Career Hook » est un atout essentiel pour attirer l’attention dans un monde professionnel où chaque détail compte. Que ce soit pour une candidature, un entretien ou même un profil LinkedIn, cette phrase d’accroche doit résumer vos compétences, vos réalisations et vos motivations de manière concise, mais percutante. En mettant en avant ce que vous apportez de unique, vous donnez à votre interlocuteur une raison de vouloir en savoir plus sur vous. Rappelez-vous, l’objectif est de susciter la curiosité et de faire en sorte que votre interlocuteur ne puisse pas s’empêcher de continuer à explorer votre parcours.

16Oct

Entre départ et retour : Jeunes Africains et Diaspora, un double mouvement qui redéfinit l’avenir du continent

L’Afrique est à un tournant fascinant de son histoire démographique et sociale. D’une part, des milliers de jeunes Africains rêvent de partir à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger, tandis que, paradoxalement, une partie croissante de la diaspora africaine souhaite retourner sur le continent pour contribuer à son développement. Ce double mouvement, loin d’être contradictoire, reflète des aspirations complémentaires qui redéfinissent le futur de l’Afrique.

Les jeunes Africains : le désir d’explorer de nouveaux horizons

Pour beaucoup de jeunes Africains, l’envie de partir s’explique par un désir de prospérité et de stabilité, souvent absents dans leurs pays d’origine. L’Afrique est riche en ressources, mais l’accès à des opportunités économiques reste limité pour une partie significative de la jeunesse, poussée par un taux de chômage élevé. Les jeunes, dotés de talents et d’ambitions, cherchent des espaces où ils peuvent exprimer leur plein potentiel, acquérir de l’expérience, et souvent envoyer de l’argent à leurs familles restées au pays.

Comme l’a expliqué Stephen Smith dans son analyse de la migration africaine, ce ne sont pas les plus pauvres qui partent, mais ceux qui ont les moyens et les compétences pour financer un départ vers l’Europe, l’Amérique du Nord ou d’autres régions du monde. Ces jeunes perçoivent leur migration non pas comme une fuite, mais comme une opportunité d’élargir leurs perspectives, d’acquérir une éducation de qualité ou de construire une carrière dans des secteurs plus développés.

La diaspora africaine : le retour des talents

Pendant que beaucoup de jeunes Africains rêvent de partir, un autre phénomène, tout aussi significatif, se produit : celui du retour de la diaspora. De plus en plus d’Africains vivant à l’étranger, souvent formés dans des universités prestigieuses ou ayant acquis de l’expérience professionnelle à l’international, prennent la décision de retourner en Afrique.

Pourquoi ce retour ? Parce que les diasporas reconnaissent le potentiel inexploité de l’Afrique et souhaitent s’impliquer dans le dynamisme économique du continent. De la fintech à l’agro-industrie, en passant par les startups technologiques, les secteurs émergents africains offrent de plus en plus d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs et professionnels.

Pour cette diaspora, rentrer n’est pas simplement un retour aux racines ; c’est une chance de participer activement à la transformation du continent, en investissant leurs compétences et leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ces retours sont souvent motivés par une quête de sens, l’envie de contribuer à l’essor de leurs pays d’origine tout en participant à l’écriture de l’avenir économique et social du continent.

Deux aspirations complémentaires

Plutôt que de voir ces deux dynamiques comme opposées, il est plus constructif de les envisager comme deux forces qui se complètent. Les jeunes qui partent enrichissent leurs compétences à l’étranger, gagnent en expérience, et souvent, envisagent un retour après avoir renforcé leur expertise. D’autre part, la diaspora qui revient devient un modèle pour ces jeunes en quête de perspectives internationales, tout en réinvestissant le continent de leurs savoirs.

Le mouvement de retour des diasporas permet également de créer un pont économique et culturel entre l’Afrique et le reste du monde. Grâce à ces retours, l’Afrique bénéficie de réseaux d’affaires et de partenariats internationaux qui accélèrent le développement des entreprises locales et attirent de nouveaux investisseurs.

L’avenir de l’Afrique ne repose pas uniquement sur le fait de retenir sa jeunesse ou de rapatrier sa diaspora. Ce qui importe, c’est de créer un environnement où ces deux aspirations peuvent coexister harmonieusement. Offrir plus d’opportunités sur le continent, encourager les retours et faciliter la mobilité sont des étapes cruciales pour bâtir une Afrique où les talents peuvent s’épanouir, qu’ils soient en Afrique ou à l’étranger.

En fin de compte, ce double mouvement—départ et retour—montre que l’Afrique est un continent en pleine effervescence, prêt à faire face aux défis mondiaux tout en tirant parti de la formidable énergie de ses jeunes.

05Nov

Quels métiers pour devenir riche à 35ans?

Le choix d’un métier est motivé par plusieurs facteurs. La passion est souvent citée en tête de liste parmi ces derniers. Cependant, l’argent demeure un élément déterminant dans le choix d’une carrière professionnelle. Si vous êtes de ceux-là qui veulent devenir riche à 35ans, en misant sur leur métier, vous ne devez pas opter pour n’importe quel domaine d’activité. Mais tout compte fait, quel secteur et quel métier choisir pour devenir riche? Nous avons passé en revue la nouvelle étude de rémunération de Robert Walters, grâce à laquelle nous pouvons vous dévoiler là où bosser pour bien gagner votre vie sans forcément attendre d’être un senior.

 

Le secteur d l’immobilier…

Voilà un domaine qui a le vent en poupe chez de nombreux jeunes qui veulent se faire beaucoup d’argent. Mieux encore, il est prévu, selon les experts, une progression salariale encore plus rapide en 2020 dans ce domaine. Par exemple, les cadres qui travaillent dans la gestion de patrimoine immobilier semblent pouvoir facilement atteindre des salaires importants. L’immobilier est en plus un secteur où il n’est pas très difficile d’avancer. En tout cas, il est plus facile d’y gravir les échelons comparé aux autres secteurs. Par exemple, au bout de 6 ans d’expérience, il est possible de devenir directeur financier et de gagner encore plus d’argent. La grande majorité des métiers de la gestion de patrimoine immobilier affiche des salaires dépassant de loin les autres secteurs, avec des postes clés accessibles en 10 ans d’expérience.

 

Conseil, finance et droit des affaires, des secteurs qui paient…

Si vous êtes à la recherche d’un métier qui vous rapportera beaucoup d’argent, vous ne regretterez pas d’opter pour le métier de conseil en stratégie. Ce dernier est un domaine qui rémunère très bien. Avec un niveau d’ancienneté moyen de 8 à 12 ans dans le secteur, les consultants avec un titre de “principal” peuvent prétendre à un salaire très intéressant. De même, a plus de 12 ans d’expérience, un “partner” gagne aussi énormément d’argent. En conseil, en management et en organisation, les salaires sont quand même un peu moins intéressants. Toutefois, les seniors managers (10-12 ans d’expérience) y gagnent beaucoup. Relativement au domaine de la finance en général, les salariés bénéficient de salaires très élevés. Ainsi, avec plus de 10 ans d’expérience, un responsable en fusion-acquisition peut prétendre à un salaire très ambitieux. Un directeur d’investissement ayant une expérience entre 6 et 12 ans peut gagner beaucoup d’argent. Enfin, quant aux avocats d’affaires, ils n’ont rien à envier à leurs confrères du conseil et de la finance. A titre illustratif, avec 7 ans d’expérience, un associé senior peut gagner beaucoup d’argent.

 

Construction, IT et digital : des domaines rentables …

Il est vrai que le secteur de la construction est en plein essor, mais il faut quand même préciser qu’il faut avoir plus de 12 ans d’expérience et occuper un poste à très haute responsabilité pour y prétendre à un salaire très élevé. Un directeur général en maîtrise d’œuvre gagne par exemple plus de 120 000 euros. Parallèlement, «dans un contexte d’accélération de la digitalisation des entreprises, la tendance de forte recherche de profils IT et digitaux se poursuit», indique Coralie Rachet. Dès lors, intégrer les directions informatiques avec une expérience de 10 à 15 ans en entreprise permet d’aller au-delà du seuil des 100 000 euros, précise-t-elle.

01Oct

10 métiers qui n’existaient pas il y a 10 ans

Il y’a des métiers qui paraissent évidents pour les gens de la jeune génération, mais qui pourtant, n’existaient pas il y’a de cela dix ans. Il s’agit d’un cycle naturel qui donne naissance à de nouveaux métiers tout en faisant disparaitre d’autres. Ainsi, si certaines professions tendent à disparaitre, d’autres, au contraire, ont émergé ces dix dernières années, et ce en partie grâce au développement des nouvelles technologies. Selon l’organisme de prévisions américain Institute for the Future (IFTF), 85% des métiers qui seront exercés en 2030 n’ont pas encore été créés. Voici 10 métiers qui sont apparus cette dernière décennie…

 

1. Les métiers du Big Data

Architecte big data, data scientist, chief data officer… Le marché des bases de données est à l’origine d’un nombre important de métiers, très convoités aujourd’hui dans les start-up et les grandes entreprises. Pourtant, à une époque récente, ils n’étaient pas à l’ordre du jour.

 

2. Chief happiness officer

Comprenez responsable du bonheur en entreprise ! Il veille au bien-être des employés, à leur productivité et leur performance. Il cherche des solutions pour que les travailleurs se sentent plus épanouis sur leur lieu de travail.

 

3. Développeur d’applications mobiles

Le smartphone est devenu un outil indispensable, et des milliers d’applications sont créées chaque année pour nous faciliter la vie ou nous distraire. L’IFAPME propose même une formation de développeur d’applications mobiles d’une durée de deux ans.

 

4. Chauffeur VTC

Uber, Heetch, Kapten… Les « voitures de tourisme avec chauffeur » ont presque supplanté les taxis traditionnels. Les premières applications sont nées en 2011 et connaissent depuis un succès croissant. Les métiers auxquels, cette nouvelle innovation a donné naissance sont apparus récemment.

 

5. Livreur à vélo

Les commandes par téléphone ou les passages par le drive sont révolus : aujourd’hui, un simple clic sur son smartphone ou son ordinateur et votre repas est livré devant votre porte en quelques minutes.

 

6. Juicer

Tout comme les livreurs, les trottinettes électriques fourmillent aussi dans nos villes depuis plusieurs mois. Le juicer a pour mission de les géolocaliser et de les recharger.

 

7. Community manager

Véritable expert des réseaux sociaux, il répond aux questions des internautes, crée des espaces d’échanges et fait connaitre l’entreprise et ses produits sur le web. La plupart des entreprises en disposent aujourd’hui.

 

8. Youtubeur

La génération 2000 les connait bien et les adule: les Youtubeurs suscitent aujourd’hui un véritable engouement. Ces créateurs de contenus gagnent aujourd’hui leur vie grâce à leurs vidéos, aux publicités et aux placements de produits.

 

9. Influenceur

Sollicité par les marques pour sa notoriété, son contenu ou son statut, il influence les habitudes de consommation de sa communauté, en faisant la promotion de produits via diverses plateformes: Instagram, YouTube ou Snapchat.

 

10. Ergonome Web

Un métier peu connu, mais c’est pourtant lui qui est chargé d’optimiser l’utilisation d’un site web sur ordinateur, tablette ou mobile, en rendant son interface la plus simple d’utilisation et la plus agréable possible.

11Juin

Comment se former et développer ses compétences en temps de crise ?

Avoir plus de temps libre se révèle bénéfique si nous savons comment le mettre à profit. Pour ne pas se laisser aller, il est important de maximiser nos efforts sur des activités qui permettent de nous tirer vers le haut. Notamment, acquérir de nouvelles compétences, se former et améliorer celles que nous possédons déjà.

Voici quelques activités de formation à faire pendant le confinement.

 

Lire des livres et en apprendre plus sur son secteur d’activité

 

Les livres restent l’un des moyens les plus efficaces d’apprendre de nouvelles choses.. Et on a maintenant le temps de lire. Lisez des livres sur l’évolution de votre secteur, sur les nouvelles technologies ou sur des stratégies professionnelles. 

 

Suivre des cours en ligne avec les MOOC

 

Apprendre n’a jamais été aussi facile qu’avec internet. Exit les classes de cours classiques et place aux classes “ouvertes” ou virtuelles. De nombreux sites internet vous permettent de suivre des cours sur de nombreux thèmes, de faire des exercices et d’obtenir des certificats pour valider vos acquis.

Quelques exemples de sites : OpenClassroom, MyMooc, Udemy, Coursera

 

Suivre régulièrement les sites de conseils RH et s’informer sur les entreprises

 

Vous pouvez aussi apprendre de nouvelles choses en suivant régulièrement les sites liés à la thématique de l’emploi. A ce titre, le site de Talent2Africa vous mettra à jour des derniers conseils et tendances en ce qui concerne les pratiques RH et les dernières offres d’emplois.

Enfin, c’est le moment d’en savoir plus sur différentes entreprises et de faire des recherches Que ce soit une structure dans laquelle vous avez déjà postulés ou celles que vous visez, révisez vos leçons afin d’être incollable lors de vos prochains entretiens. 

25Sep

Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

Pour une entreprise, recruter des commerciaux avec de grandes capacités de négociations est un véritable gage de succès.   La négociation n’est d’ailleurs pas l’apanage de la vente. Elle irrigue tous les aspects de la vie, partant de la vie de couple, à la vie politique,  en passant par les affaires, et même vie de famille. Aujourd’hui, la pléthore d’offres de formations ou de conseils visant à optimiser les chances de succès en négociation, montre toute l’importance de cette dernière, surtout pour les commerciaux chez qui, l’enjeu est énorme. En effet, pour un commercial, réussir sa négociation, c’est réussir à  instaurer une relation de confiance durable avec les clients et partenaires. Ainsi, pour devenir un bon négociateur, il est alors fondamentale, de maîtriser les secrets de la négociation commerciale afin de mieux comprendre comment développer cette compétence.

Un  travail de préparation sérieux est indispensable pour une bonne négociation

La première chose qu’il faut savoir,  avant de se lancer dans une opération de négociation, en tant que  commercial, c’est que celle-ci nécessite un travail de préparation sérieux. Pour ce faire, un coaching et un management spécifique de la part des managers commerciaux est indispensable. Pour un  commercial soucieux d’être un as de la négociation, l’enjeu réside surtout dans une bonne préparation qui implique la connaissance du produit, du marché et des besoins des potentiels clients. Cette préparation nécessite un certain esprit d’analyse, de la curiosité intellectuelle et des capacités de raisonnement, notamment lorsque les négociations portent sur des sujets pointus

Savoir cultiver et développer son intelligence émotionnelle

Faisant partie des compétences de type soft skills, l’intelligence émotionnelle est un atout majeur dans le cadre de  la négociation. L’intelligence émotionnelle est liée à la maîtrise de soi et de ses émotions en vue de mener des négociations dans de meilleures conditions. Cette qualité est encore plus utile lorsque le commercial rencontre des difficultés à convaincre son prospect.  La confiance en soi, ainsi que l’empathie, présentent des atouts non négligeables dans ces situations. Ceux qui négocient le mieux sont souvent ceux sont dotées d`une plus grande intelligence émotionnelle. Celle-ci peut être améliorée, notamment via des formations et des conseils spécifiques.  Par ailleurs, la  détermination et la volonté de persuasion sont  des qualités importantes pour   les facilitateurs. Tout de même,  cela ne signifie pas que les commerciaux qui n’auraient pas ces traits seraient de mauvais négociateurs. Il est toujours possible  de pallier à ses propres faiblesses en élaborant des tactiques personnalisées.

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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09Sep

La reconversion professionnelle en Afrique

Bien des travailleurs peu enclins à s’aventurer dans  des horizons peu connus, ressentent une certaine frilosité à l’idée d’envisager une reconversion professionnelle. Qu’on le  justifie par une peur d’un ailleurs inconnu, de sortir sa zone de confort ou par un réflexe de quête de sécurité professionnelle, la reconversion professionnelle ne reçoit pas un écho favorable chez nombre de travailleurs en Afrique,  et peu partout dans le monde d’ailleurs.   

Changer de métier pour prendre sa vie en main

La reconversion professionnelle, cette  démarche qui visant à changer de métier ou de statut professionnel est avant tout une manière de prendre son destin en main, et bien évidemment,  cela implique une certaine audace à se lancer dans l’aventure. Tout de même, le nombre de personnes qui effectue d’importants changements professionnels, sans parler de ceux qui y pensent, aurait  considérablement augmenté au cours de la dernière décennie et continue à croître. Selon une étude sur « la reconversion professionnelle », publiée par Opinion Way en 2016, 68% des actifs interrogés ont déjà sérieusement envisagé de changer de vie, et 31% d’entre eux déclarent l’avoir déjà fait au moins une fois.  Une telle option guidée fondamentalement par l’envie de prendre en main sa vie, passe par un changement d’environnement ou un changement de métier. 

L’agriculture très prisée par les travailleurs en reconversion professionnelle

En Afrique, la crise migratoire combinée à un marché du travail de plus en plus saturé,  contraint de nombreux travailleurs à se lancer dans la reconversion professionnelle. Contrairement à l’Europe ou  aux Etats-Unis où l’investissement s’est fait dans la quasi-totalité des domaines, l’Afrique reste encore le continent qui offre le plus de possibilités pour les investisseurs. C’est la raison pour laquelle, ceux qui envisagent de se lancer dans une reconversion professionnelle peuvent y  trouver de nombreux secteurs où investir pour changer de métier. L’agriculture est justement un domaine très rentable qui offre de nombreuses opportunités d’investissement et de la création d’emploi. Bon nombre de professionnels qui se sont lassés de leur emploi ou qui cherchent plus d’autonomie dans leur vie professionnelle se lancent dans l’agriculture en Afrique. C’est le cas par exemple de l’ancien très footballeur sénégalais Ferdinand COLY qui a  décroché les crampons pour se lancer dans une carrière d’agriculteur dans son pays.  

 Les obstacles liés à la reconversion professionnelle en Afrique  

Comme toute  aventure, une reconversion professionnelle  est une expérience exaltante qui n’est pas sans contraintes. En Afrique,  de nombreux travailleurs ayant à cœur de se lancer dans une reconversion professionnelle ont du mal à trouver, parfois,  la formation adéquate répondant aux critères qu’ils se sont fixés. L’autre frein à la reconversion professionnelle en Afrique reste aussi le financement des activités professionnelles. Dans de nombreux pays africains, des structures sont mises  en place par l’Etat afin d’assurer le financement de ceux-là qui veulent entreprendre ou se reconvertir professionnellement. Toutefois, leur efficacité reste douteuse. Ainsi, l’incertitude que ce choix entraîne, combinée à ces contraintes évoquées,  poussent de nombreuses personnes à préférer le confort de l’acquis par opposition à l’inconnu. Toujours est-il que les professionnels africains prennent de plus en plus conscience qu’un changement de métier est une opportunité et pas forcément une contrainte liée au chômage.

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22Août

Rédaction de CV en Afrique : quand vos centres d’intérêts deviennent capitaux pour votre recruteur …

A ceux qui s’intéressent,  un tant soi peu au recrutement, il  n’échappera pas que celui-ci a connu des avancées considérables. Un nouveau paradigme  a vu le jour. Ce dernier tient en compte ou valorise certains aspects de la vie du candidat qui, autrefois, semblaient peu utiles. Il en est ainsi des compétences non professionnelles qui sont devenues aujourd’hui, sinon des valeurs ajoutées incontournables, du moins un aspect important du CV des candidats. 

De nombreuses entreprises admettent, désormais,  rechercher des personnalités. Une telle volonté est incompatible avec un modèle de recrutement qui ne met l’accent que sur les compétences et les diplômes.  Au-delà de ce que vous savez faire, ce que vous êtes, intéresse maintenant, au plus haut point, votre employeur.

 Cette approche relativement novatrice implique que les recruteurs  cessent de se focaliser sur les seuls diplômes, pour s’intéresser aussi aux aptitudes non professionnelles. C’est dire tout simplement que sur votre  CV en Afrique, la ligne « centres d’intérêt » devient capitale, car en dit long sur votre personnalité. 

Quand vous rédigez votre CV en Afrique, vous avez alors tout intérêt à ne pas banaliser cette partie perçue généralement comme une simple  clause de style. D’ailleurs, de nombreuses entreprises s’engagent, aujourd’hui, dans une politique de valorisation des compétences non professionnelles.

 S’inscrivant dans cette logique,  Allianz a lancé un appel général, auprès de ses 11.000 collaborateurs, dans le cadre de l’opération « Allianz dévoile ses talents ». L’objectif escompté par les dirigeants de cette boîte était de décloisonner de l’aspect professionnel,  la vision que les collaborateurs ont les uns des autres. « Plus de 60 volontaires, écrivain, peintre, photographe, chanteur, champion de cerf-volant acrobatique ont partagé leur passion via une plate-forme dédiée. Cela a généré plus d’un millier de posts enthousiastes de la part des équipes », raconte Charlotte Guy-Duquesne, Directrice Développement RH, Talent Management et Diversité d’Allianz. 

A la suite d’une grande consultation interne,  Allianz s’est rendu compte des énormes attentes en matière de  bien-être au travail et de création de lien social. C’est principalement ce qui a motivé une telle initiative.

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 En tout de cause, force est de constater  que les politiques de recrutement de nombreux groupes sont devenues sensibles aux compétences non professionnelles. « Les compétences techniques et professionnelles restent très importantes, mais ce qui fait la différence, ce sont la posture et les soft skills », souligne Charlotte Guy-Duquesne. 

L’onglet « centres d’intérêt » qui figure dans presque tous les CV trouve ainsi un  certain regain d’intérêt chez de plus en plus de recruteurs qui ont à cœur de dénicher des talents, mais aussi et surtout des  personnalités hors du commun. 

L’onglet « centres d’intérêt »  se veut alors, au-delà d’une simple formalité habituelle, un moyen pour les recruteurs,   de détecter des aptitudes et des qualités chez les candidats. Il en est ainsi des capacités à prendre des risques,  d’un esprit créatif. Autant de qualités qui peuvent être profitables à l’entreprise …

Abdoulaye fall

19Juin

5 questions à poser lors d’un entretien pour un emploi

Entretien en Afrique – Si c’est avant tout le rôle du recruteur de questionner le candidat pour déterminer si son profil et sa personnalité peuvent correspondre au poste vacant, il est aussi essentiel que ce dernier l’interroge  à son tour. Pour éclaircir certains points, que cela soit sur les missions même ou sur la méthode de travaille au sein de l’entreprise, poser des questions au recruteur montrera également votre intérêt et implication pour le poste à pourvoir. Les questions que vous poserez seront aussi importantes que celles auxquelles vous répondrez. Cette attitude peut bien faire pencher la balance en votre faveur face aux autres candidats potentiels. Voici donc, 5 exemples de questions à soumettre lors d’un prochain entretien.

Qu’est ce que vous attendez que j’accomplisse dans les premiers 90 jours?

En posant cette question, vous montrez que vous voulez vous lancer tout de suite et faire la différence dès le départ. Vous renvoyez l’image de quelqu’un qui s’implique, prend ses responsabilités et sa fonction au sérieux et n’attend pas pour agir. De plus cela renvoies l’image d’une personne organisée qui sait prioriser en fonction des attentes et du calendrier fixé.

Quelles sont les deux ou trois points qui déterminent les résultats de l’entreprise ?

Démontrez que vous souhaitez avoir un impact. En demandant ce qui fait la différence pour la compagnie cela signifie que vous avez conscience de la façon dont elle fonctionne, de ses points forts sur lesquels travailler en vue de les développer. Aider l’entreprise à réussir est aussi synonyme de  réussite pour les bons candidats au poste.

Quelles sont les caractéristiques communes de vos meilleurs employés?

Il s’agit d’identifier les qualités sur lesquelles travailler et à développer, les compétences à acquérir mais aussi cela permet de sonder le mode de fonctionnement de l’entreprise,  la façon dont travaille l’équipe. Travaillent ils de longues heures ou est ce que c’est plutôt la flexibilité qui est mise en avant ? Est-ce que l’entreprise cherche à gagner de nouveaux clients ou au contraire à fidéliser les anciens ? Se renseigner sur ce volet signifie que vous voulez être performant et que vous vous inscrivez dans un positionnement à long terme.

Que font vos employés pendant leur temps libre?

La question mérite d’être posée lors d’un entretien en Afrique, même si ce n’est pas évident d’y répondre. Car en la posant, cela prouve que vous souhaitez vous intégrer à l’équipe, entretenir de bons rapports avec vos collègues en partageant pourquoi pas des activités en dehors du cadre du travail. La culture de l’entreprise est un volet très important et un atout considérable. Le savoir faire est essentiel puisque c’est bien sur les compétences qui sont recherchées mais le savoir être occupe également une place considérable : le comportement d’un employé, son attitude avec ses collègues et sa hiérarchie, etc sont autant de points primordiaux scrutés par les recruteurs.

Comment avez vous prévu de gérer …. ?


Chaque entreprise fait face à des défis majeurs, qu’il s’agisse de nouvelles technologies ou l’arrivée de concurrents sur le marché. Demander comment une entreprise va gérer cela montre que vous êtes investi dans son évolution et à la recherche de solutions ainsi que votre curiosité

C.Cluzel