16Oct

Entre départ et retour : Jeunes Africains et Diaspora, un double mouvement qui redéfinit l’avenir du continent

L’Afrique est à un tournant fascinant de son histoire démographique et sociale. D’une part, des milliers de jeunes Africains rêvent de partir à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger, tandis que, paradoxalement, une partie croissante de la diaspora africaine souhaite retourner sur le continent pour contribuer à son développement. Ce double mouvement, loin d’être contradictoire, reflète des aspirations complémentaires qui redéfinissent le futur de l’Afrique.

Les jeunes Africains : le désir d’explorer de nouveaux horizons

Pour beaucoup de jeunes Africains, l’envie de partir s’explique par un désir de prospérité et de stabilité, souvent absents dans leurs pays d’origine. L’Afrique est riche en ressources, mais l’accès à des opportunités économiques reste limité pour une partie significative de la jeunesse, poussée par un taux de chômage élevé. Les jeunes, dotés de talents et d’ambitions, cherchent des espaces où ils peuvent exprimer leur plein potentiel, acquérir de l’expérience, et souvent envoyer de l’argent à leurs familles restées au pays.

Comme l’a expliqué Stephen Smith dans son analyse de la migration africaine, ce ne sont pas les plus pauvres qui partent, mais ceux qui ont les moyens et les compétences pour financer un départ vers l’Europe, l’Amérique du Nord ou d’autres régions du monde. Ces jeunes perçoivent leur migration non pas comme une fuite, mais comme une opportunité d’élargir leurs perspectives, d’acquérir une éducation de qualité ou de construire une carrière dans des secteurs plus développés.

La diaspora africaine : le retour des talents

Pendant que beaucoup de jeunes Africains rêvent de partir, un autre phénomène, tout aussi significatif, se produit : celui du retour de la diaspora. De plus en plus d’Africains vivant à l’étranger, souvent formés dans des universités prestigieuses ou ayant acquis de l’expérience professionnelle à l’international, prennent la décision de retourner en Afrique.

Pourquoi ce retour ? Parce que les diasporas reconnaissent le potentiel inexploité de l’Afrique et souhaitent s’impliquer dans le dynamisme économique du continent. De la fintech à l’agro-industrie, en passant par les startups technologiques, les secteurs émergents africains offrent de plus en plus d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs et professionnels.

Pour cette diaspora, rentrer n’est pas simplement un retour aux racines ; c’est une chance de participer activement à la transformation du continent, en investissant leurs compétences et leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ces retours sont souvent motivés par une quête de sens, l’envie de contribuer à l’essor de leurs pays d’origine tout en participant à l’écriture de l’avenir économique et social du continent.

Deux aspirations complémentaires

Plutôt que de voir ces deux dynamiques comme opposées, il est plus constructif de les envisager comme deux forces qui se complètent. Les jeunes qui partent enrichissent leurs compétences à l’étranger, gagnent en expérience, et souvent, envisagent un retour après avoir renforcé leur expertise. D’autre part, la diaspora qui revient devient un modèle pour ces jeunes en quête de perspectives internationales, tout en réinvestissant le continent de leurs savoirs.

Le mouvement de retour des diasporas permet également de créer un pont économique et culturel entre l’Afrique et le reste du monde. Grâce à ces retours, l’Afrique bénéficie de réseaux d’affaires et de partenariats internationaux qui accélèrent le développement des entreprises locales et attirent de nouveaux investisseurs.

L’avenir de l’Afrique ne repose pas uniquement sur le fait de retenir sa jeunesse ou de rapatrier sa diaspora. Ce qui importe, c’est de créer un environnement où ces deux aspirations peuvent coexister harmonieusement. Offrir plus d’opportunités sur le continent, encourager les retours et faciliter la mobilité sont des étapes cruciales pour bâtir une Afrique où les talents peuvent s’épanouir, qu’ils soient en Afrique ou à l’étranger.

En fin de compte, ce double mouvement—départ et retour—montre que l’Afrique est un continent en pleine effervescence, prêt à faire face aux défis mondiaux tout en tirant parti de la formidable énergie de ses jeunes.

15Oct

L’Afrique n’a pas besoin d’être sauvée, elle a besoin de vrais partenaires

Depuis des décennies, l’Afrique est trop souvent perçue comme un continent dépendant d’aides extérieures. Cette vision est aujourd’hui largement dépassée. L’Afrique est un acteur économique clé, portée par des talents et des entrepreneurs qui innovent dans des secteurs stratégiques comme la fintech, l’énergie et l’agriculture. Ce dont le continent a besoin, ce sont des partenaires capables de collaborer sur un pied d’égalité.

Il est impératif de changer la perception du monde vis-à-vis de l’Afrique. Ce continent n’a pas besoin d’être « sauvé », mais d’être reconnu pour son potentiel et ses talents. Des entreprises africaines transforment déjà leurs industries, propulsant le continent vers l’avenir avec résilience et innovation.

Prenons l’exemple de deux fintech qui, grâce à leur partenariat avec Talent2Africa, ont pu recruter des Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) pour structurer leur croissance. Ces talents apportent non seulement des compétences pointues, mais aident aussi à bâtir une structure financière solide, nécessaire à l’expansion internationale de l’entreprise. Ce recrutement stratégique démontre qu’investir dans le bon talent est un levier indispensable pour conquérir de nouveaux marchés.

L’Afrique est prête à relever les défis du futur, mais pour y parvenir, elle a besoin de partenaires stratégiques, engagés et respectueux de son immense potentiel.

15Jan

Diaspora africaine : Yes you can!

Ces dernières années, l’exode des jeunes d’Afrique n’a cessé de croître, poussé par des facteurs tels que le chômage, les opportunités limitées et une vision idéalisée des pays occidentaux. Cette migration massive représente un défi pressant pour la région, car elle entraîne une perte significative de capital humain et de potentiel. Des facteurs économiques tels que le taux élevé de chômage et l’accès limité à une éducation de qualité poussent les jeunes Africains à chercher de meilleures perspectives ailleurs. Cependant, au milieu de cette crise se cache une opportunité de changement. En s’inspirant de pays comme le Maroc et l’Éthiopie, qui ont réussi à exploiter le pouvoir de leur diaspora, la diaspora africaine peut jouer un rôle essentiel dans le soutien à l’autonomisation des jeunes et au développement durable dans leur pays d’origine. Cet article met en évidence les meilleures pratiques d’engagement de la diaspora issues du Maroc et de l’Éthiopie.

Le Pouvoir financier de la Diaspora

S’inspirant d’exemples réussis, ce segment mettra en évidence les stratégies utilisées par le Maroc et l’Éthiopie pour tirer parti de leur diaspora en faveur du développement.

Le modèle du Maroc

Le Maroc, par le biais de nombreuses initiatives, a réussi à mobiliser efficacement sa diaspora.

Stratégies de mobilisation

Un exemple de stratégie réussie est le programme de mobilisation des Marocains hautement qualifiés résidant à l’étranger, appelé « Programme de Mobilisation des Compétences ». Ce programme sollicite la participation de professionnels marocains prêts à contribuer avec leur expertise, leur expérience et leurs connaissances au développement du Maroc. Il vise à fournir un cadre pour ces professionnels afin de les informer des opportunités au Maroc et de leur permettre de développer des partenariats avec les acteurs publics et privés marocains, ainsi que de soutenir les professionnels établis à l’étranger qui lancent des projets au Maroc. Cette stratégie repose sur la constitution de réseaux de compétences des Marocains résidant à l’étranger, l’organisation de réunions préparatoires pour informer ces derniers sur les besoins en compétences dans les secteurs qui les intéressent au Maroc, la promotion de propositions de projets d’entrepreneuriat et de partenariat par le réseau répondant aux besoins du Maroc, l’organisation d’un forum avec les homologues marocains intéressés par ces projets, et la mise en place de partenariats pour leur mise en œuvre.

Un deuxième exemple est un programme appelé « MDM Invest ». Celui-ci offre un mécanisme pour encourager les investisseurs dans les entreprises marocaines. Il est construit autour de trois possibilités de financement de base. MDM Invest peut fournir :

• des fonds propres (en devise étrangère) représentant au moins 25 % du montant projeté du projet,

• une subvention d’État de 10 % des coûts de démarrage (avec un plafond de 5 millions de dirhams), et/ou

• un prêt bancaire (si nécessaire) pouvant atteindre 65 % des coûts de démarrage.

Un troisième exemple est le programme des Nations Unies intitulé TOKTEN (Transfert de connaissances par le biais des nationaux expatriés). Depuis 1993, le Maroc a organisé plusieurs réunions de la diaspora marocaine dans le cadre du programme TOKTEN. TOKTEN vise principalement à mobiliser les professionnels nationaux résidant à l’étranger pour contribuer, grâce à des missions et un soutien scientifique, au développement du Maroc. Ces réunions TOKTEN ont rassemblé des professionnels marocains de tous horizons pour discuter des possibilités de mobilisation, sans toutefois aboutir à de véritables programmes et sans opter pour l’institutionnalisation d’un mécanisme durable dans le cadre d’une stratégie nationale de mobilisation des professionnels marocains résidant à l’étranger.

Stratégie d’innovation

En juin 2009, le Maroc a créé une stratégie nationale d’innovation intitulée « Innovation Maroc » afin de créer un écosystème favorable au développement de l’innovation au sein des entreprises marocaines et des organisations de recherche. Innovation Maroc est devenue opérationnelle en mars 2011. Cette stratégie comprend quatre domaines stratégiques :

• Gouvernance et cadre réglementaire,

• Infrastructure et pôles de compétitivité,

• Financement et soutien, et

• Mobilisation des talents, y compris les membres de la communauté marocaine d’innovation dans le monde. Dans ce contexte, l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale, en partenariat avec le Ministère de l’Industrie, a créé le club marocain de l’innovation – une plateforme virtuelle dédiée à l’innovation – pour mettre en réseau les acteurs marocains de l’innovation à la fois au Maroc et à l’étranger.

L’Association Marocaine pour l’Innovation Scientifique et la Recherche (MAScIR)

Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie Numérique a créé la Fondation MAScIR (Association Marocaine pour l’Innovation Scientifique et la Recherche) en 2007. La mission de la fondation est de promouvoir et de développer un centre d’innovation et de compétitivité basé sur les besoins du marché. MAScIR mène des projets positionnés sur des niches technologiques et d’application à haute valeur ajoutée dans les domaines des technologies avancées telles que la nanotechnologie, la biotechnologie et la microélectronique.

Le modèle de l’Éthiopie

Le gouvernement de l’Éthiopie reconnaît qu’un partenariat doit être construit avec la diaspora pour bénéficier aux deux parties, et il a travaillé à accorder des droits et des privilèges significatifs à la diaspora depuis la création de l’Agence des Affaires des Expatriés Éthiopiens (EEA) en 2002, puis de l’Agence de la Diaspora Éthiopienne. Le gouvernement éthiopien a encouragé la diaspora à investir financièrement dans le pays et à échanger des connaissances pour aider au développement du pays et améliorer sa situation financière.

Avec des flux de fonds de plus en plus importants au cours des dernières décennies, le rôle de la diaspora dans les efforts de développement du pays a suscité un intérêt plus large tant de la part des chercheurs que des pays d’accueil. Outre les envois de fonds, les flux de compétences, de connaissances et les transferts sociaux ont également suscité davantage d’attention, en particulier l’importance des associations de la diaspora en tant que moteurs des processus de développement.

Le réservoir du Grand Barrage de la Renaissance Éthiopienne (GERD) est une source de fierté nationale pour de nombreux Éthiopiens – le barrage est construit par des Éthiopiens, pour les Éthiopiens. La plupart des fonds pour le barrage ont été collectés auprès des Éthiopiens grâce à l’achat d’obligations. Le barrage fournira de l’électricité à l’Éthiopie et aux pays voisins.

Au cours des 10 dernières années, la diaspora éthiopienne a soutenu la construction du GERD à la fois financièrement et diplomatiquement, indépendamment des différences politiques apparentes auxquelles on pourrait s’attendre de la diaspora. Cependant, le soutien n’a jamais connu une telle croissance massive que lors du premier remplissage du barrage. Le premier remplissage du GERD a non seulement accéléré le rythme du soutien que la diaspora éthiopienne apporte, mais a également accru sa motivation au plus haut niveau.

Cette contribution a été faite soit en achetant des obligations, soit en donnant de grosses sommes d’argent en cadeau pour l’achèvement du barrage. Au total, au cours des dix dernières années, la diaspora a contribué à hauteur de près de 50 millions de dollars.

Compte tenu de l’impact de la contribution financière que la diaspora a apportée au fil des ans, le gouvernement élabore différentes approches qui peuvent exploiter pleinement le potentiel de la diaspora. Lorsque ces mécanismes deviendront opérationnels, ils sont censés renforcer le soutien financier.

La diaspora a également intensifié son combat pour la part équitable de l’Éthiopie sur les eaux du Nil. Dans la quête des droits légitimes de l’Éthiopie sur les eaux du Nil, de nombreux membres de la diaspora ont organisé des rassemblements en soutien à l’effort de l’Éthiopie pour fournir de la lumière à son peuple dans l’obscurité. Dans les principales villes du monde, que ce soit aux États-Unis, en Europe ou en Australie, des groupes d’Éthiopiens et d’amis de l’Éthiopie ont défilé dans les rues pour demander la juste part de l’Éthiopie sur le Nil, entre autres.

Les membres de la diaspora éthiopienne ont non seulement rempli les rues des capitales occidentales pour demander une part équitable des eaux du Nil, mais ils ont également mené différentes campagnes de relations publiques et plaidé pour la cause de l’Éthiopie auprès du monde entier en utilisant les médias. Les Éthiopiens résidant dans les pays arabes ou ceux qui sont éloquents en langue arabe sont devenus des visages courants dans les chaînes arabes défiant le statu quo.

En conclusion, la diaspora africaine détient un immense potentiel pour stimuler un progrès massif sur le continent. Grâce à des stratégies de mobilisation efficaces, des initiatives innovantes et une advocacy accrue, les nations africaines peuvent libérer tout le pouvoir de leur diaspora et tracer un chemin transformateur vers un développement durable et la prospérité pour leur peuple. En combinant la force et le dévouement de la diaspora, l’Afrique peut construire un avenir plus lumineux, où sa jeunesse trouve l’espoir et les opportunités sur son propre sol.

03Sep

Pourquoi manger entre collègues à midi ?

L’entreprise n’est pas seulement un lieu de travail, c’est aussi un milieu où des relations sociales et des amitiés se tissent. D’ailleurs de nombreux managers cherchent aujourd’hui à promouvoir la solidarité et la bonne ambiance au sein de leur équipe parce qu’ils sont convaincus que ces facteurs sont des indicateurs de productivité de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle, le « manger ensemble » entre collègues est très souhaité dans les entreprises. Il est devenu une norme qui a obtenu de nombreux avantages. Si vous êtes du genre à manger seul devant votre bureau, pensez alors, de temps à temps, à vous rendre à la cafétéria pour partager votre repas avec vos collègues. Manger à midi, savourer un bon repas entre collègues autour d’une table, est une occasion idéale de parler de travail ou de ce qu’on a fait lors du week-end écoulé. Il s’agit d’une source d’échanges et de bonne humeur. C’est aussi un facteur qui favorise la coopération selon une étude menée par la Cornell University, en 2016.

Cette étude révèle que, la plupart du temps, les employés qui mangent ensemble sont plus aptes à travailler ensemble que ceux qui préfèrent manger seuls. La collaboration n’est pas le seul avantage d’un repas partagé entre collègues : il s’agit là d’une bonne alternative aux activités de Team Building, qui impliquent « beaucoup de coûts et, surtout, vous demandez à beaucoup de vos employés de faire des choses avec des collègues pendant leur temps libre », explique Kevin Kniffin, un chercheur en comportement. Fort de ce constat, dans le but d’encourager cette pratique conviviale, beaucoup d’entreprises installent, en leur sein, des cantines afin d’encourager les employés à s’y rendre et à s’attaquer avec leurs collègues.

Toutefois, il ne faut pas trop forcer le contact non plus, car cela pourrait avoir un effet contre-productif. Ainsi, même si les repas entre collègues présentent beaucoup de bienfaits, il ne faut pas forcer les choses. Tout doit venir naturellement … Ce n’est pas, d’ailleurs, parce qu’on gère entre collègues que la coopération et l’entente vont s’améliorer, que les travailleurs s’apprécient mieux et travaillent mieux ensemble.

Bien au contraire, manger seul peut aussi être une bonne choisie. Tout le monde n’est pas toujours prêt à subir les conversations de chacun lors du temps de midi, qui est aussi synonyme de détente et de retour sur soi. Selon, une étude dirigée par l’Université de Toronto, il importe tout particulièrement de chacun choisir. Il ne faut surtout pas se sentir forcé de manger avec les autres. Bref, libre à vous de choisir avec qui manger. Vous pouvez également alterner les deux au rythme qui vous convient, en mangeant une fois par semaine seule, par exemple.

Quoi qu’il en soit, il est toujours déconseillé d’être vu comme la personne qui sape toujours l’ambiance et la bonne humeur entre collègues. Soyez équilibré dans votre choix. Votre manager appréciera toujours de votre part une attitude fédératrice. 

30Juil

Afrique : L’industrialisation est indispensable à la création d’emplois

En Afrique, la création d’emplois est indispensable au développement durable et à la croissance inclusive du continent. Dans ce continent, les groupes vulnérables tels que les femmes et les jeunes, sont touchés de manière disproportionnée par la rareté des emplois décents. Ces derniers constituants pourtant des maillons importants de la population africaine sans compris, le développement n’est pas envisageable. Ou, la quasi-totalité des observateurs soutiennent, à juste titre d’ailleurs, que seule l’industrialisation veut créer des emplois nécessaires aux jeunes africains. Ainsi, selon les projections des Nations unies, 

 

L’industrialisation devient une réponse à l’impérieuse nécessité de créer dix à douze millions d’emplois pour seulement absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail. Il doit, cependant, s’agir d’une industrialisation pensée et adaptée au contexte africain. 

 

 En effet, chaque pays a ses propres caractéristiques, il est essentiel que chaque gouvernement envisage l’industrialisation en prenant compte notamment des ressources naturelles dont il dispose et des potentialités dont le pays est doté. L’industrialisation doit reposer sur la création d’un environnement économique et social favorable. Selon Jonathan Le Henry, consultant chez PWC, les pays africains gagneraient « à une réflexion commune et intégrée de politique industrielle ». 

 

Et ce dernier de préciser que plusieurs leviers doivent être actionnés pour gagner le défi de l’industrialisation en Afrique. Il s’agira de capitaliser sur les ressources naturelles pour créer de nouvelles activités à plus forte valeur ajoutée, de miser sur des partenariats stratégiques afin de favoriser le partage de valeur et le transfert de technologie, de s’appuyer sur les technologies de la révolution industrielle 4.0 pour dégager des gains de productivité, améliorer le niveau de compétitivité et mieux s’intégrer sur la chaîne de valeur. Il s’agira enfin de créer les conditions nécessaires à l’amélioration du climat des affaires en proposant un environnement attractif pour les investisseurs étrangers et en minimisant le poids de la bureaucratie.

 

Une telle approche pourra permettre aux populations africaines de bénéficier de création d’emplois en masse. À terme, le développement du continent africain pourra être pérenne et rentable à chaque citoyen africain.

 

 A l’heure actuelle, l’industrie africaine ne se produit que 700 dollars américains de PIB par habitant en moyenne, trois fois moins qu’en Amérique latine (2500 dollars) et cinq fois moins qu’en Asie de l’Est (3400 dollars). Et ses exportations se composent de produits manufacturés de faible technologie et de ressources naturelles non transformées – qui représentent plus de 80% des exportations de l’Algérie, de l’Angola et du Nigeria, par exemple. 

 

L’Afrique comme l’Europe au XIXe siècle, l’Asie au XXe siècle, doit alors, s’engager, résolument, sur la voie de l’industrialisation au cours de ce XXIe siècle. Dans cette optique, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sont convenus de travailler ensemble pour aider l’Afrique à concevoir son programme d’industrialisation. D’autres initiatives voient également le jour à permettre au contient noir de sortir de l’ombre.

18Juin

Les repats, pourquoi ce désir de rentrer en Afrique ?

Les “Repats”, est le terme qui est dernièrement en vogue. Par opposition aux expats, les repats désignent ces africains généralement bardés de diplômes et d’expérience internationale et qui décident de revenir sur le continent africain ou dans leur pays d’origine afin créer des entreprises ou d’y travailler. 

 

Pourquoi un retour de la diaspora en Afrique?

Les chiffres sont sans équivoque, 71% des membres de la diaspora africaine envisage de revenir travailler en Afrique. Dans la majorité de nos pays, où tout est à faire et où les opportunités sont nombreuses, les repas ont un rêve. Celui de voir aussi l’Afrique se développer et de pouvoir mettre à profit tout ce qu’ils ont appris. 

Ce qui pousse encore plus la diaspora à envisager un retour en Afrique et à passer à l’action, c’est l’attractivité et la croissance unique du continent, comme l’a souligné Chams Diagne, CEO de Talent2Africa, lors de son passage à l’émission Made In Africa.

Contrairement aux années précédentes, nous assistons désormais à un phénomène inverse où les “repats” sont davantage recherchés  sur le marché de l’emploi africain que les expatriés. 

Pour réussir son retour en Afrique, il est important de faire des recherches au préalable et de faire preuve d’humilité et de rigueur une fois sur place. Finalement, il est bon de constater que les opportunités en Afrique sont disponibles pour tout le monde, notamment dans le secteur du BTP; l’ingénierie et la transformation digitale.

11Juin

Comment se former et développer ses compétences en temps de crise ?

Avoir plus de temps libre se révèle bénéfique si nous savons comment le mettre à profit. Pour ne pas se laisser aller, il est important de maximiser nos efforts sur des activités qui permettent de nous tirer vers le haut. Notamment, acquérir de nouvelles compétences, se former et améliorer celles que nous possédons déjà.

Voici quelques activités de formation à faire pendant le confinement.

 

Lire des livres et en apprendre plus sur son secteur d’activité

 

Les livres restent l’un des moyens les plus efficaces d’apprendre de nouvelles choses.. Et on a maintenant le temps de lire. Lisez des livres sur l’évolution de votre secteur, sur les nouvelles technologies ou sur des stratégies professionnelles. 

 

Suivre des cours en ligne avec les MOOC

 

Apprendre n’a jamais été aussi facile qu’avec internet. Exit les classes de cours classiques et place aux classes “ouvertes” ou virtuelles. De nombreux sites internet vous permettent de suivre des cours sur de nombreux thèmes, de faire des exercices et d’obtenir des certificats pour valider vos acquis.

Quelques exemples de sites : OpenClassroom, MyMooc, Udemy, Coursera

 

Suivre régulièrement les sites de conseils RH et s’informer sur les entreprises

 

Vous pouvez aussi apprendre de nouvelles choses en suivant régulièrement les sites liés à la thématique de l’emploi. A ce titre, le site de Talent2Africa vous mettra à jour des derniers conseils et tendances en ce qui concerne les pratiques RH et les dernières offres d’emplois.

Enfin, c’est le moment d’en savoir plus sur différentes entreprises et de faire des recherches Que ce soit une structure dans laquelle vous avez déjà postulés ou celles que vous visez, révisez vos leçons afin d’être incollable lors de vos prochains entretiens. 

27Jan

L’ expatriation en Afrique : une opportunité à saisir

Sauf à vouloir nager à contre courant, il est impossible de nier que l’Afrique demeure, aujourd’hui, l’une des locomotives de la croissance mondiale. Avec un taux de croissance moyen intéressant, ces dernières années, le continent noir habille les entreprises multinationales et les investisseurs de tout bord. Se tourner vers ce continent est devenu une tendance très prometteuse. L’expatriation en Afrique connaît, par conséquent, un succès de plus en plus important

Pourquoi partir en Afrique ?

Une belle opportunité de carrière peut s’offrir à vous, si vous décidez de travailler en Afrique en tant qu’expatrié. Mais, il est impératif d’anticiper sur ce qui vous attend sur place et ce, quel que soit le chemin que vous avez emprunté pour trouver un travail à l’étranger. En plus de l’opportunité d’apprentissage d’une culture différente et enrichissante, travailler en Afrique vous donne l’avantage de bénéficier d’une vie moins chère, car généralement le coût de la vie est plus abordable dans les pays africains qu’ en Europe ou dans d’autres continents. Vous pouvez ainsi avoir la possibilité d’avoir un cadre de vie plus confortable à moindre coût. Côté logement, personnel de maison et voiture, les avantages dont vous bénéficiez en Afrique, sont de loin plus intéressants qu’en Europe.

Les opportunités professionnelles à saisir en Afrique

A en croire les estimations de la Banque Mondiale, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,6 % en moyenne sur la période 2019-2020. A la faveur de cette croissance, les pays émergents du continent enregistrent, de plus en plus, la présence d’entreprises qui viennent y investir. Cette donne, en plus de réduire le taux de chômage, augmente les opportunités professionnelles pour les expatriés. Pour preuve, le secteur pétrolier est l’un des plus prometteurs en Afrique. L’Angola, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, l’Algérie, la Libye et récemment le Sénégal, constituant d’importants pôles de production pétroliers. Ainsi, du fait des besoins réels d’exploitations de cette homme pétrolier, le domaine de la construction connaît un essor remarquable dans la plupart de ces pays. Pour ceux qui s’activent dans ce domaine, les opportunités sont alors nombreuses. Par ailleurs, le secteur bancaire africain qui se développe rapidement fait naître de nouvelles opportunités de travail. Dans ce domaine précis, les expatriés ont beaucoup à gagner en optant de travailler dans les pays du Maghreb et d’Afrique de l’ouest.

Préparer son départ en Afrique

Même si l’Afrique est une terre d’opportunité, il est déconseillé d’y débarquer sans une bonne préparation. Celle-ci est d’ailleurs un préalable fondamental. Ainsi, bien avant la signature de votre contrat d’expatriation, assurez-vous que les termes et conditions, notamment financières qui vous sont proposés, vous conviennent. Cela vous évitera toute mauvaise surprise. Mieux encore, il est préférable que votre contrat mentionne les conditions qui vous attendent à votre retour. Aussitôt ce contrat signé, assurez-vous que toutes les conditions légales sont réunies pour vous permettre de travailler en toute sérénité dans votre pays d’accueil. Du visa de séjour aux autorisations indispensables pour exercer votre profession, tout doit être au complet. Vous devez également vérifier que vos vaccins sont à jour avant d’embarquer. Un titre d’exemple,

25Sep

Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

Pour une entreprise, recruter des commerciaux avec de grandes capacités de négociations est un véritable gage de succès.   La négociation n’est d’ailleurs pas l’apanage de la vente. Elle irrigue tous les aspects de la vie, partant de la vie de couple, à la vie politique,  en passant par les affaires, et même vie de famille. Aujourd’hui, la pléthore d’offres de formations ou de conseils visant à optimiser les chances de succès en négociation, montre toute l’importance de cette dernière, surtout pour les commerciaux chez qui, l’enjeu est énorme. En effet, pour un commercial, réussir sa négociation, c’est réussir à  instaurer une relation de confiance durable avec les clients et partenaires. Ainsi, pour devenir un bon négociateur, il est alors fondamentale, de maîtriser les secrets de la négociation commerciale afin de mieux comprendre comment développer cette compétence.

Un  travail de préparation sérieux est indispensable pour une bonne négociation

La première chose qu’il faut savoir,  avant de se lancer dans une opération de négociation, en tant que  commercial, c’est que celle-ci nécessite un travail de préparation sérieux. Pour ce faire, un coaching et un management spécifique de la part des managers commerciaux est indispensable. Pour un  commercial soucieux d’être un as de la négociation, l’enjeu réside surtout dans une bonne préparation qui implique la connaissance du produit, du marché et des besoins des potentiels clients. Cette préparation nécessite un certain esprit d’analyse, de la curiosité intellectuelle et des capacités de raisonnement, notamment lorsque les négociations portent sur des sujets pointus

Savoir cultiver et développer son intelligence émotionnelle

Faisant partie des compétences de type soft skills, l’intelligence émotionnelle est un atout majeur dans le cadre de  la négociation. L’intelligence émotionnelle est liée à la maîtrise de soi et de ses émotions en vue de mener des négociations dans de meilleures conditions. Cette qualité est encore plus utile lorsque le commercial rencontre des difficultés à convaincre son prospect.  La confiance en soi, ainsi que l’empathie, présentent des atouts non négligeables dans ces situations. Ceux qui négocient le mieux sont souvent ceux sont dotées d`une plus grande intelligence émotionnelle. Celle-ci peut être améliorée, notamment via des formations et des conseils spécifiques.  Par ailleurs, la  détermination et la volonté de persuasion sont  des qualités importantes pour   les facilitateurs. Tout de même,  cela ne signifie pas que les commerciaux qui n’auraient pas ces traits seraient de mauvais négociateurs. Il est toujours possible  de pallier à ses propres faiblesses en élaborant des tactiques personnalisées.

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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