15Jan

Ce qui compte vraiment dans la recherche d’une opportunité professionnelle en Afrique, au delà du salaire.

Lorsqu’il s’agit de rechercher une opportunité professionnelle en Afrique, de nombreux facteurs entrent en jeu pour les professionnels en quête d’épanouissement et de satisfaction au travail. Si le salaire reste un élément important, il ne représente pas la seule préoccupation des travailleurs sur le continent. Un récent sondage mené par Talent2Africa en mai 2023, qui a recueilli plus de 600 votes, révèle que la flexibilité du travail, le niveau de responsabilité et d’autres aspects tels que les valeurs de l’entreprise, la mission et la vision, les conditions de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale jouent également un rôle essentiel dans le choix d’une opportunité professionnelle.

La diversité des aspirations professionnelles en Afrique :

Selon les résultats du sondage 37 % des répondants ont indiqué que le salaire était l’élément le plus important lorsqu’ils recherchent une opportunité professionnelle en Afrique. Cependant, cela signifie également que près de 63 % des professionnels accordent une importance plus grande à d’autres aspects de leur carrière.

La flexibilité du travail est un élément crucial pour 28 % des répondants. Cela met en évidence la volonté croissante des professionnels de trouver un équilibre entre leurs obligations professionnelles et leur vie personnelle. L’importance accordée à la flexibilité témoigne de la volonté d’avoir une plus grande autonomie et de concilier les responsabilités familiales avec les exigences du travail.

Le niveau de responsabilité a été cité comme l’aspect le plus important par 29 % des personnes interrogées. Ce résultat indique que de nombreux professionnels en Afrique aspirent à des rôles plus importants au sein de leur entreprise, où ils peuvent prendre des décisions stratégiques et avoir un impact significatif. La recherche d’un sens de l’accomplissement et d’une voie de carrière stimulante est une priorité pour ces individus.

Les autres commentaires recueillis dans la catégorie « Autres » ont mis en avant des aspects tels que les valeurs de l’entreprise, la mission et la vision, les conditions de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Ces réponses soulignent l’importance croissante accordée à la culture d’entreprise, à l’alignement des valeurs, à la possibilité de contribuer à une cause significative et à des conditions de travail favorables. Ces considérations dépassent largement la simple question du salaire et témoignent de la recherche d’une expérience professionnelle plus enrichissante et épanouissante.

Il est évident que la recherche d’une opportunité professionnelle en Afrique ne se limite pas à la seule rémunération. Les professionnels du continent et de la Diaspora aspirent à davantage que le salaire. Et ceci est encore plus vrai dans les secteurs très concurrentiels où la guerre des talents est impitoyable.

Les entreprises soucieuses de recruter et de retenir les meilleurs talents en Afrique doivent donc prendre en compte ces aspirations diverses et proposer des opportunités qui répondent à ces besoins. En faisant cela, elles pourront attirer des professionnels motivés et engagés.

15Jan

Aller de l’avant sans se précipiter : le tempo du succès pour la nouvelle génération de cadres africains

Le paysage professionnel en Afrique connaît une transformation dynamique avec l’émergence d’une nouvelle génération de cadres ambitieux. Toutefois, il est essentiel de reconnaître que cette quête rapide de responsabilités et d’accomplissement professionnel comporte également des risques. Alors que 29 % des personnes interrogées par Talent2Africa dans un récent sondage, citent le niveau de responsabilité comme étant essentiel, il est crucial de trouver un équilibre délicat entre ambition et patience. Dans cet article, nous examinerons les motivations de cette nouvelle génération de cadres, les avantages qu’elle offre, mais aussi les dangers potentiels de vouloir aller plus vite que la musique.

  1. L’ambition et l’empressement des jeunes cadres africains: La nouvelle génération de cadres africains est animée par une ambition inébranlable. Ils aspirent à occuper rapidement des postes à responsabilité pour exercer une influence directe et apporter un impact significatif. Cette passion et cet empressement sont des moteurs puissants pour leur développement professionnel et la réalisation de leurs objectifs.
  2. Les avantages d’une progression rapide: La recherche de responsabilités précoces peut offrir de nombreux avantages à la nouvelle génération de cadres africains. Elle leur permet de développer rapidement leurs compétences en leadership, de se démarquer sur le marché du travail et de saisir des opportunités uniques. Une progression rapide peut également renforcer leur confiance en eux et les motiver davantage à exceller dans leur carrière.
  3. Les dangers d’aller plus vite que la musique: Cependant, il est important de noter les dangers potentiels d’une quête effrénée de responsabilité. En cherchant à gravir les échelons trop rapidement, les jeunes cadres africains risquent de négliger l’acquisition d’une solide expérience pratique et d’une compréhension approfondie de leur domaine d’expertise. Ils pourraient également être confrontés à des défis auxquels ils ne sont pas préparés, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur leur performance et leur développement à long terme.
  4. L’importance de l’apprentissage et de la patience: La nouvelle génération de cadres africains doit reconnaître la valeur de l’apprentissage continu et de la patience dans leur parcours professionnel. Acquérir une expérience solide, développer des compétences clés et cultiver une compréhension approfondie de leur domaine peuvent constituer des fondations essentielles pour une carrière durable et fructueuse. La patience permet également d’apprécier le processus de croissance professionnelle et de prendre des décisions éclairées quant aux opportunités qui se présentent.

La nouvelle génération de cadres africains apporte une énergie et une ambition inégalées au paysage professionnel, mais il est essentiel de se rappeler que le succès durable repose sur un équilibre délicat. Alors que la quête rapide de responsabilités et d’accomplissement professionnel peut sembler attrayante, il est important de ne pas sacrifier l’apprentissage et la patience sur l’autel de l’ambition.

Pour réussir pleinement, il est conseillé à cette nouvelle génération de cadres africains de :

  1. Cultiver une base solide : Prenez le temps de développer une expertise approfondie dans votre domaine et acquérez une expérience pratique précieuse. Cette fondation solide vous donnera la confiance nécessaire pour faire face aux défis et saisir les opportunités qui se présenteront à vous.
  2. Apprendre continuellement : Investissez dans votre développement professionnel en recherchant des opportunités d’apprentissage et de croissance. N’hésitez pas à vous former, à participer à des programmes de mentorat et à élargir vos horizons en vous exposant à de nouvelles idées et perspectives.
  3. Établir des relations significatives : Ne sous-estimez pas le pouvoir des relations professionnelles. Cherchez à vous connecter avec des personnes influentes dans votre domaine, à construire des réseaux solides et à tirer parti des opportunités de mentorat. Ces relations pourront vous guider et vous soutenir tout au long de votre parcours professionnel.
  4. Pratiquer la patience stratégique : L’ambition est importante, mais il est essentiel de reconnaître que le succès à long terme demande du temps et de la persévérance. Soyez prêt à saisir les opportunités qui se présentent, mais aussi à investir dans votre croissance à moyen et long terme. Ne vous précipitez pas vers les responsabilités sans avoir les fondations nécessaires pour les soutenir.

Ces quelques conseils pour aider la nouvelle génération de cadres africains à naviguer avec succès dans leur quête de responsabilités tout en construisant des carrières durables et gratifiantes. Ils jouent un rôle clé dans la transformation économique de l’Afrique et ont un impact significatif sur leur entreprise et leur société dans son ensemble.

14Jan

Comment décrocher un poste de cadre en Afrique

L’Afrique est en pleine ébullition, une terre de vastes opportunités professionnelles, où les leaders de demain façonnent déjà le paysage des entreprises. Si vous avez rêvé de décrocher un poste de cadre influent sur ce continent en pleine croissance, alors 2024 pourrait bien être votre année, que vous soyez de la diaspora ou que vous résidiez sur le continent. Mais comment maximiser vos chances de succès ? Voici le guide incontournable pour y parvenir.

1. Définissez vos Objectifs

La première étape pour décrocher un emploi de cadre en Afrique est de savoir exactement ce que vous voulez. Identifiez vos compétences clés et déterminez le secteur d’activité qui vous passionne. Pour la diaspora, envisagez comment vous pourriez contribuer au développement de votre pays d’origine.

2. Réseautez intelligemment

Le réseau est une ressource précieuse en Afrique. Que vous soyez de la diaspora ou sur le continent, participez à des conférences, des forums et des événements professionnels pour élargir votre cercle de contacts. Connectez-vous avec des professionnels établis et partagez vos ambitions.

3. Adaptez votre CV

Votre CV doit refléter votre expertise et vos réalisations. Personnalisez-le pour chaque poste auquel vous postulez, en mettant en avant les compétences et l’expérience pertinentes. Mettez également en évidence comment votre expérience internationale ou locale peut être un atout.

4. Soyez au fait des tendances

L’Afrique est en pleine transformation digitale et économique. Que vous soyez en diaspora ou sur le continent, soyez à l’affût des dernières tendances technologiques et sectorielles, et montrez que vous êtes prêt à innover.

5. Développez vos compétences

L’apprentissage continu est essentiel, que vous soyez en diaspora ou local. Investissez dans votre développement personnel et professionnel en suivant des formations pertinentes pour votre domaine.

6. Préparez-vous aux entretiens

Que vous résidiez en Afrique ou dans la diaspora, préparez-vous soigneusement aux entretiens en recherchant l’entreprise, en anticipant les questions courantes et en mettant en avant votre expertise pertinente.

7. Faites preuve de persévérance

Le processus de recherche d’emploi peut être exigeant, mais la persévérance paie toujours. Restez motivé, continuez à postuler et à améliorer vos compétences.

8. Utilisez les plateformes en ligne

Que vous soyez de la diaspora ou sur le continent, utilisez les plateformes de recherche d’emploi en ligne pour explorer les offres disponibles sur le marché africain. Créez un profil professionnel sur les réseaux sociaux et les sites spécialisés pour augmenter votre visibilité.

9. Préparez-vous à la Mobilité

Que vous soyez de la diaspora ou que vous résidiez en Afrique, soyez ouvert à la mobilité géographique. L’Afrique est un continent diversifié, et la flexibilité peut être un atout précieux pour votre carrière.

10. Restez Confiant

Que vous soyez de la diaspora ou que vous viviez en Afrique, la confiance en soi est un facteur clé du succès. Croyez en vos compétences et en votre capacité à réaliser vos objectifs, que ce soit dans votre pays d’origine ou sur ce continent dynamique.

En conclusion, décrocher un poste de cadre en Afrique en 2024 est une ambition réalisable, que vous soyez de la diaspora ou que vous résidiez déjà sur ce continent en pleine croissance. En suivant ces conseils, en investissant dans votre développement professionnel et en restant persévérant, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté pour réussir dans cette ère de croissance et d’opportunités en Afrique. Ne laissez pas cette année se terminer sans avoir pris votre envol vers un avenir professionnel brillant sur ce continent dynamique.

31Mai

L’avenir des fintech en Afrique

L’essor de la digitalisation, sur le continent africain, est l’un des principaux facteurs à l’origine de l’augmentation de l’inclusion financière.

Longtemps perçue comme la banque des populations défavorisées, la microfinance s’adresse historiquement à une large clientèle, exclue des circuits de financement classiques. Aujourd’hui, la réalité de la microfinance est celle d’un marché mature,  propice à l’émergence d’établissements financiers crédibles aux côtés des acteurs traditionnels, tout particulièrement en Afrique.

Un secteur en pleine transformation

L’écosystème de la microfinance est aujourd’hui très différent de ce qu’il était à ses débuts et renferme un potentiel de croissance et d’innovation important. En effet, l’encours total des Instituts de Microfinance (IMF) africains a enregistré une croissance de 56% depuis 2012 et une hausse de 46% du nombre d’emprunteurs sur la même période en 2018 (Baromètre de la microfinance 2019, Convergences). Dans ce contexte, les IMF sont aujourd’hui à un stade clé de leur développement, et se retrouvent confrontés aux mêmes enjeux que les établissements bancaires : nécessité d’optimiser leurs processus métiers, de trouver des stratégies de différenciation commerciale, de répondre aux défis de la digitalisation des méthodes de travail… Comme les banques traditionnelles, ils sont en quête d’amélioration continue de leur productivité et font face à des défis technologiques. Certains de ces défis leur sont pourtant propres. En effet, les caractéristiques spécifiques à la microfinance, tels que ses réseaux de distribution alternatifs, sa clientèle etc. nécessitent des solutions technologiques adaptées à la réalité du terrain. Le futur de la microfinance repose par ailleurs sur une stratégie de recentrage autour du client et ne pourra se bâtir que sur la base de partenariats technologiques innovants permettant d’offrir une plus grande diversité de services tout en limitant les risques et en renforçant la sécurité des opérations. Pour les acteurs technologiques, c’est un domaine dont le développement s’annonce prometteur et rapide.

Fintechs : des opportunités à saisir

L’essor de la digitalisation, sur le continent africain, est l’un des principaux facteurs à l’origine de l’augmentation de l’inclusion financière. En Afrique subsaharienne par exemple, 42,6% de la population adulte possédait un compte en 2017 contre seulement 23,2% en 2011 (Source : Global Findex 2017). Une tendance observée ces 10 dernières années qui se poursuit et qui représente une opportunité unique. Or, le secteur de la microfinance est un terrain propice à l’expérimentation. Plus flexibles, pragmatiques et souvent soumises à des contraintes réglementaires plus légères, les IMF se montrent généralement plus agiles que le secteur bancaire traditionnel. Leur appétence pour le digital constitue une belle opportunité d’expérimentation qui permettra l’émergence de nouvelles solutions.

Il est d’ailleurs à parier que le processus de diffusion technologique s’inverse à l’avenir : les IMF ne se contenteront plus d’être dans le sillage des banques, mais seront les laboratoires d’avancées technologiques et de création de solutions novatrices dont bénéficieront ensuite les banques classiques. Autant d’enjeux dont les fintech gagneraient à s’emparer, d’autant que la maturité technologique de la microfinance est est encore en phase « d’aboutissement », qui doit encore se développer. Or, de par leur histoire et leur implémentation, les fintechs ont une place à prendre en tant que véritables partenaires stratégiques pour appuyer le développement de ces établissements.

En Afrique, la microfinance présente ainsi un fort potentiel de croissance et de développement en termes de solutions digitales diversifiées. S’appuyer sur les IMF permettrait alors aux fintechs de consolider leurs acquis dans les pays où elles sont déjà actives, tout en allant à la rencontre de nouveaux clients. La microfinance étant par essence vectrice de valeurs positives (promotion sociale, solidarité, développement économique…), elle représente enfin pour les fintech un facteur de différenciation par rapport à la concurrence, tout en constituant un environnement motivant pour les collaborateurs.

 

Source : https://www.journaldunet.com/economie/finance/1502531-microfinance-et-l-avenir-des-fintechs-en-afrique/

11Juin

Comment se former et développer ses compétences en temps de crise ?

Avoir plus de temps libre se révèle bénéfique si nous savons comment le mettre à profit. Pour ne pas se laisser aller, il est important de maximiser nos efforts sur des activités qui permettent de nous tirer vers le haut. Notamment, acquérir de nouvelles compétences, se former et améliorer celles que nous possédons déjà.

Voici quelques activités de formation à faire pendant le confinement.

 

Lire des livres et en apprendre plus sur son secteur d’activité

 

Les livres restent l’un des moyens les plus efficaces d’apprendre de nouvelles choses.. Et on a maintenant le temps de lire. Lisez des livres sur l’évolution de votre secteur, sur les nouvelles technologies ou sur des stratégies professionnelles. 

 

Suivre des cours en ligne avec les MOOC

 

Apprendre n’a jamais été aussi facile qu’avec internet. Exit les classes de cours classiques et place aux classes “ouvertes” ou virtuelles. De nombreux sites internet vous permettent de suivre des cours sur de nombreux thèmes, de faire des exercices et d’obtenir des certificats pour valider vos acquis.

Quelques exemples de sites : OpenClassroom, MyMooc, Udemy, Coursera

 

Suivre régulièrement les sites de conseils RH et s’informer sur les entreprises

 

Vous pouvez aussi apprendre de nouvelles choses en suivant régulièrement les sites liés à la thématique de l’emploi. A ce titre, le site de Talent2Africa vous mettra à jour des derniers conseils et tendances en ce qui concerne les pratiques RH et les dernières offres d’emplois.

Enfin, c’est le moment d’en savoir plus sur différentes entreprises et de faire des recherches Que ce soit une structure dans laquelle vous avez déjà postulés ou celles que vous visez, révisez vos leçons afin d’être incollable lors de vos prochains entretiens. 

06Mai

Comment rattraper une gaffe au boulot ?

Quoi que  compétent que vous puissiez être, il n’est pas exclu que vous commettiez une gaffe dans le cadre de votre travail. Celle-ci peut parfois virer au cauchemar si la situation est mal gérée. Vous pouvez, par exemple vous tromper sur la destination d’une commande,  sur le destinataire d’un mail confidentiel, bref vous n’avez pas tout simplement  fait ce qui vous était demandé…Si tout le monde commet des bourdes au bureau, les façons de les  gérer et de rattraper ses erreurs sont différentes. Voici quelques conseils pour limiter les dégâts..

 

Gardez votre sang froid…

Lorsque vous commettez une bourde dans le cadre de votre travail, vous n’avez pas besoin de paniquer,  car quelles que soient les conséquences qui peuvent en découler,  paniquer ne résoudra le problème. Dites-vous, avant tout que l’erreur est humaine et la panique ne ferait qu’empirer la situation. Il est certes tout naturel de se sentir mal à l’aise et d’être stressé à l’idée d’avouer une bourde. Mais au plus vite vous agirez, au mieux cela se passera. Rien ne sert de faire l’autruche. Quand la situation est sue très vite par votre manager, ce dernier aura plus de temps et de chance de s’impliquer et de d’amoindrir les dégâts. Il ne sert alors à rien de nier. Si votre erreur peut avoir des répercussions, reconnaissez-la immédiatement. Cela évitera qu’elle ne prenne encore plus d’ampleur et qu’elle ait des conséquences néfastes.  Par contre,  s’il s’agit d’une petite bourde que vous pouvez rattraper seul, pas la peine d’en parler.

Ne remettez pas la faute sur les autres…

Rien ne peut autant énerver un patron qu’un employé qui fuit ses responsabilités. C’est la raison pour laquelle, dès l’instant que vous avez pris conscience d’avoir fait une gaffe, assumez-en l’entière responsivité et faites votre mea culpa.  Montrer à votre manager que vous avez conscience de votre erreur et que cela vous a servi de leçon. Il ne faut surtout pas  accuser les autres. Si par exemple, vous avez mal compris une consigne, admettez-le. Reconnaître  ses fautes,  c’est faire preuve de maturité.

 

Proposez des solutions pour réparer les dégâts…

Il ne s’agira pas pour vous de vous contenter seulement de faire votre mea culpa. Vous devez aussi vous impliquer dans la recherche de solution aux problèmes que vous avez-vous-même crée.  Proposez des solutions pour réparer les dégâts fera comprendre à votre manager que vous êtes sincèrement désolé.   N’hésitez pas à demander de l’aide à vos collègues. Cela prouvera que vous désirez réellement résoudre le problème.  Vous devez ensuite apprendre de vos erreurs.  Prenez la peine d’expliquer ce qui s’est passé, ce que vous en avez retenu et comment vous allez vous en servir pour vous améliorer dans le futur. Bref, communiquez ! Cela jouera en votre faveur

 

Déculpabilisez…

Si vous continuez à vous sentir coupable, cela pourrait briser votre confiance en vous,  et vous faire douter de vous.  Sachez alors  que, bien souvent, les travailleurs les plus talentueux commettent des erreurs et cela ne remet pas en question leur compétence. De plus, vous devez savoir que dans bien des cas,  vous êtes un maillon d’une chaîne d’événements. « Une erreur n’est jamais la seule faute de la personne qui l’a faite, l’organisation et les processus mis en place dans l’entreprise sont aussi en cause.  D’où l’importance pour les managers de réfléchir avec le fautif à l’enchaînement des faits ayant débouché sur l’erreur»,  soutient le spécialiste  Jean-François Thiriet. En clair, arrêtez donc de vous culpabiliser et avancer sereinement.  

25Sep

Comment devenir un bon négociateur en tant que commercial ?

Pour une entreprise, recruter des commerciaux avec de grandes capacités de négociations est un véritable gage de succès.   La négociation n’est d’ailleurs pas l’apanage de la vente. Elle irrigue tous les aspects de la vie, partant de la vie de couple, à la vie politique,  en passant par les affaires, et même vie de famille. Aujourd’hui, la pléthore d’offres de formations ou de conseils visant à optimiser les chances de succès en négociation, montre toute l’importance de cette dernière, surtout pour les commerciaux chez qui, l’enjeu est énorme. En effet, pour un commercial, réussir sa négociation, c’est réussir à  instaurer une relation de confiance durable avec les clients et partenaires. Ainsi, pour devenir un bon négociateur, il est alors fondamentale, de maîtriser les secrets de la négociation commerciale afin de mieux comprendre comment développer cette compétence.

Un  travail de préparation sérieux est indispensable pour une bonne négociation

La première chose qu’il faut savoir,  avant de se lancer dans une opération de négociation, en tant que  commercial, c’est que celle-ci nécessite un travail de préparation sérieux. Pour ce faire, un coaching et un management spécifique de la part des managers commerciaux est indispensable. Pour un  commercial soucieux d’être un as de la négociation, l’enjeu réside surtout dans une bonne préparation qui implique la connaissance du produit, du marché et des besoins des potentiels clients. Cette préparation nécessite un certain esprit d’analyse, de la curiosité intellectuelle et des capacités de raisonnement, notamment lorsque les négociations portent sur des sujets pointus

Savoir cultiver et développer son intelligence émotionnelle

Faisant partie des compétences de type soft skills, l’intelligence émotionnelle est un atout majeur dans le cadre de  la négociation. L’intelligence émotionnelle est liée à la maîtrise de soi et de ses émotions en vue de mener des négociations dans de meilleures conditions. Cette qualité est encore plus utile lorsque le commercial rencontre des difficultés à convaincre son prospect.  La confiance en soi, ainsi que l’empathie, présentent des atouts non négligeables dans ces situations. Ceux qui négocient le mieux sont souvent ceux sont dotées d`une plus grande intelligence émotionnelle. Celle-ci peut être améliorée, notamment via des formations et des conseils spécifiques.  Par ailleurs, la  détermination et la volonté de persuasion sont  des qualités importantes pour   les facilitateurs. Tout de même,  cela ne signifie pas que les commerciaux qui n’auraient pas ces traits seraient de mauvais négociateurs. Il est toujours possible  de pallier à ses propres faiblesses en élaborant des tactiques personnalisées.

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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09Sep

La reconversion professionnelle en Afrique

Bien des travailleurs peu enclins à s’aventurer dans  des horizons peu connus, ressentent une certaine frilosité à l’idée d’envisager une reconversion professionnelle. Qu’on le  justifie par une peur d’un ailleurs inconnu, de sortir sa zone de confort ou par un réflexe de quête de sécurité professionnelle, la reconversion professionnelle ne reçoit pas un écho favorable chez nombre de travailleurs en Afrique,  et peu partout dans le monde d’ailleurs.   

Changer de métier pour prendre sa vie en main

La reconversion professionnelle, cette  démarche qui visant à changer de métier ou de statut professionnel est avant tout une manière de prendre son destin en main, et bien évidemment,  cela implique une certaine audace à se lancer dans l’aventure. Tout de même, le nombre de personnes qui effectue d’importants changements professionnels, sans parler de ceux qui y pensent, aurait  considérablement augmenté au cours de la dernière décennie et continue à croître. Selon une étude sur « la reconversion professionnelle », publiée par Opinion Way en 2016, 68% des actifs interrogés ont déjà sérieusement envisagé de changer de vie, et 31% d’entre eux déclarent l’avoir déjà fait au moins une fois.  Une telle option guidée fondamentalement par l’envie de prendre en main sa vie, passe par un changement d’environnement ou un changement de métier. 

L’agriculture très prisée par les travailleurs en reconversion professionnelle

En Afrique, la crise migratoire combinée à un marché du travail de plus en plus saturé,  contraint de nombreux travailleurs à se lancer dans la reconversion professionnelle. Contrairement à l’Europe ou  aux Etats-Unis où l’investissement s’est fait dans la quasi-totalité des domaines, l’Afrique reste encore le continent qui offre le plus de possibilités pour les investisseurs. C’est la raison pour laquelle, ceux qui envisagent de se lancer dans une reconversion professionnelle peuvent y  trouver de nombreux secteurs où investir pour changer de métier. L’agriculture est justement un domaine très rentable qui offre de nombreuses opportunités d’investissement et de la création d’emploi. Bon nombre de professionnels qui se sont lassés de leur emploi ou qui cherchent plus d’autonomie dans leur vie professionnelle se lancent dans l’agriculture en Afrique. C’est le cas par exemple de l’ancien très footballeur sénégalais Ferdinand COLY qui a  décroché les crampons pour se lancer dans une carrière d’agriculteur dans son pays.  

 Les obstacles liés à la reconversion professionnelle en Afrique  

Comme toute  aventure, une reconversion professionnelle  est une expérience exaltante qui n’est pas sans contraintes. En Afrique,  de nombreux travailleurs ayant à cœur de se lancer dans une reconversion professionnelle ont du mal à trouver, parfois,  la formation adéquate répondant aux critères qu’ils se sont fixés. L’autre frein à la reconversion professionnelle en Afrique reste aussi le financement des activités professionnelles. Dans de nombreux pays africains, des structures sont mises  en place par l’Etat afin d’assurer le financement de ceux-là qui veulent entreprendre ou se reconvertir professionnellement. Toutefois, leur efficacité reste douteuse. Ainsi, l’incertitude que ce choix entraîne, combinée à ces contraintes évoquées,  poussent de nombreuses personnes à préférer le confort de l’acquis par opposition à l’inconnu. Toujours est-il que les professionnels africains prennent de plus en plus conscience qu’un changement de métier est une opportunité et pas forcément une contrainte liée au chômage.

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23Août

Que veulent les jeunes cadres en Afrique ?

S’intéresser aux désirs des jeunes cadres en Afrique, sur un marché du travail où la demande est largement supérieure à l’offre, peut paraître, à priori saugrenu, pour un recruteur. Pourtant, une telle approche n’est guère superflue pour tout employeur ayant à cœur de décrocher les meilleurs profils afin de se doter de ressources humaines de qualité. Pour ce faire, il est indispensable d’offrir à ses collaborateurs un cadre de travail qui tient en compte de leurs aspirations professionnelles. Entre un bon réseau, des missions de qualité, une vie personnelle préservée, les désirs des jeunes cadres sont aussi divers que variés. 

Un réseau professionnel bien étoffé …

Ce n’est plus un secret. Un bon réseau professionnel constituant un élément clé pour tout jeunes cadres en Afrique. D’ailleurs, une étude récente a bien confirmé ce constat en attestant, que pour leur réussite professionnelle, 94 % des jeunes cadres misent sur leur réseau professionnel. C’est la raison pour laquelle, rien n’est de trop pour eux, pour étoffer leur réseau professionnel. Des stages en entreprise, aux apprentissages, en passant par les formations continues, les jeunes cadres ne ménagent aucun effort pour se doter d’un bon réseau professionnel capable d’impulser leur carrière. Il s’agit en clair, pour eux, d’accumuler sur le terrain, l’expérience et les connaissances qui rendent leur profil attractif. 

Voir confier des missions intéressantes … 

Contrairement à certaines idées reçues qui laissent penser que le salaire serait la principale source de motivations des jeunes cadres en Afrique, ces derniers, au-delà des considérations financières, ont aussi besoin de se sentir valorisés dans l’entreprise. En à croire les résultats d’une récente étude Ifop pour Cadremploi, c’est le cas de 79 % des jeunes cadres de moins de 35 ans. Ils partagent d’ailleurs ce vœu avec leurs aînés. Se voit confier une mission intéressante traduite une certaine implication dans la marche de l’entreprise. Les jeunes cadres restent particulièrement sensibles à une telle démarche qui manifeste la de l’entreprise à leur confiance.

Un plan de carrière relativement souple …

Contrairement aux cadres plus âgés, les plus jeunes sont ouverts à l’idée d’une reconversion professionnelle et se déclarent plus souples face à la possibilité d’un changement dans leur vie professionnelle. Selon l’étude BVA, 81 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de métier (contre 66 % de l’ensemble des cadres). Dans une moindre proportion, 58 % d’entre eux sont ouverts à l’intérim. Et 44 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de statut à un moment de leur carrière (contre 36 % pour les 35-49 ans et 19 % pour les plus de 50 ans. Enfin, plus que les Par ailleurs, une récente étude s’est intéressée, de manière générale, aux ambitions des cadres de moins de 35 ans.