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Penser à rentrer en Afrique, chez les siens, après des années passées loin d’eux, dans un autre pays, un autre continent, nécessite d’y réfléchir.

Après des semaines, des mois et même des années d’expériences vécues et de rêves nourris, vous avez encore envie de rentrer ?

Très souvent, ce qui pousse à vouloir retrouver la terre de ses ancêtres, c’est tout le folklore qu’offre la vie chez soi. On ne se l’avoue pas souvent, mais on aimerait ne plus rater les mariages, les baptêmes, ou tout juste les retrouvailles du dimanche chez les parents.

La vie sociale à laquelle nous aspirons, près de ceux que nous aimons le plus, nous manque, peu importe le nombre d’amis avec nous nous retrouvons pour leurrer la solitude, ou de cousins ​​​​avec qui nous commentons la vie au pays.

Voici les 5 raisons sociales pour lesquelles vous devriez gagner en Afrique.

1-Les parents prennent de l’âge avec les années passées à l’étranger

Il est un sentiment étrange que nous devons sûrement tous ressentir et qui nous effraie très souvent. Il est relatif à nos parents, ces êtres que nous aimons plus que tout et que nous avons peur de voir partir. Imaginez donc ne pas les voir partir… Ne pas être à leurs côtés lors de leurs derniers moments de bonheur.

Rentrer, c’est être sûr d’assister, et même de participer de manière directe, à ces moments dont les souvenirs sont indélébiles, et ce aussi souvent que nous le voudrons, et pas forcément aussi souvent que les conditions financières ne pourraient le permettre .

2-Mariages, baptêmes, fêtes de famille…

« Le mariage d’Abdou et Fatim était magnifique. Tout le monde y était et nous sommes très bien amusés ». Ces mots qui réchauffent le cœur autant qu’il ne le brise. Si vous pouviez, vous assisterez à tous ces événements qui vous tiennent à cœur.

Il n’est rien de plus plaisant que de voir la famille s’élargir et de retrouver ses connaissances d’enfance en plein moment de joie et d’allégresse.

    3- Les rencontres périodiques en famille

Déjeuner avec la ribambelle de frères et de sœurs, cousins ​​et cousines, oncles et tantes, et même les amis hebdomadairement ou mensuellement n’a pas de prix. Il s’agit d’une occasion permettant d’être au courant de l’évolution de la vie de tout un chacun sans pour autant passer par les réseaux sociaux sur qui tout le monde ne partage pas forcément sa vie, ni par le téléphone qui ne permet malheureusement pas le contact humain et le transfert de chaleur qu’offrent les câlins.

    4- Un environnement mieux maîtrisé pour sa petite famille

Il est souvent très important de pouvoir éduquer ses enfants dans un environnement que nous connaissons et dans lequel nous avons nous-même été bercé. Quel plaisir est-ce que de savoir que son enfant fréquente la même école que celui d’un ami d’enfance, que son conjoint sort un verre avec des gens avec qui nous avons grandi, ou tout juste d’être le voisin d ‘un cousin ou d’une cousine qui peut nous dépanner quand on ne peut pas aller prendre les petits à la sortie des cours ?

    5- Pas besoin de baby-sitter !

Il faut savoir le dire, même si nos parents travaillent encore au même titre que nous, en Afrique, on a rarement besoin de baby-sitter ! Imaginez-vous ça ? Ce sont des centaines d’euros à économiser au moins à chaque mois.

Pouvoir confier son enfant à une cousine, une tante, ou même à sa mère est bien plus rassurant et bien moins coûteux que les nounous qui nous pompent les poches tous les mois, de l’autre côté de l’Atlantique.

Si le social était le seul facteur de retour en Afrique, personne n’aurait dû hésiter à rentrer chez soi. Mais, pour le moment, il reste un argument concret dans la mesure où il aide à garder un certain équilibre psychologique. Si jamais votre pays d’adoption vous manque, vous pourrez toujours y retourner en vacances ; mais les vacances chez suffisent jamais pour profiter pleinement de tout le monde, ni tous les évènements.