15Nov

Fonction RH en Afrique – Des études sont régulièrement pour identifier les tendances et les évolutions dans les pratiques de gestion des ressources humaines et ainsi mieux appréhender les impacts sur la vie des entreprises et de leurs collaborateurs. Ces tendances peuvent être déclinées au niveau local, national et régional et validées par l’observation des entreprises et des structures publiques sur le terrain. Cet article présente les principales perspectives d’évolution de la fonction RH en Afrique, au sein des entreprises privées mais aussi dans le domaine public, autour de la notion de gestion des compétences.

Gestion des compétences

Un enjeu déterminant pour les entreprises et les structures en Afrique

Les entreprises, comme d’ailleurs la fonction publique, se sont également rendues compte qu’elles devaient modifier sensiblement leurs critères de recrutement et ne réduiraient pas les aspects à une maîtrise technique ou à la possession d’un diplôme.  Aujourd’hui, il est reconnu que les compétences comportementales sont essentielles dans l’adéquation à un poste, et pas uniquement pour les fonctions de gestion ou d’encadrement. Les organisations doivent rechercher à tous niveaux, et pour chaque niveau, la meilleure adéquation homme-poste. Les métiers, les activités, évoluent en permanence et seront fortement modifiés dans les années à venir (sauf peut-être pour certains métiers de l’artisanat) : développement de l’usage des technologies, modification de la relation au temps de travail (faire plus dans le moins de temps possible pour favoriser la productivité, la rentabilité, l’efficacité, l’auto contrôle de plus en plus nécessaire), la disparition des fonctions qui ne sont plus utiles ou compétitives… La notion de compétence est devenue un enjeu majeur pour les entreprises. La compétence est ce qui fait la personnalité du collaborateur : ses aptitudes à manager, à communiquer, à décider, à coopérer. Il s’agit à ce moment-là de mesurer l’adéquation entre la personne et le poste à proposer :

  • Définir , en utilisant par exemple un référentiel,  la nature des compétences  totalement indispensables à l’accomplissement dans le poste. Veiller à ne pas évaluer les exigences ou au contraire à sous-évaluer.
  • Faire réaliser une auto-évaluation  par le candidat ou le collaborateur sur ce même référentiel en prenant soin d’expliciter ou d’illustrer chacune des compétences. Il peut être utile dans cette auto-évaluation de présenter un référentiel plus large que celui des seules compétences exigées.
  • Développer un dispositif de type  assessment center dans lequel va « plonger » le candidat ou le collaborateur, lui imposant d’apporter une preuve de ses compétences managériales, organisationnelles, commerciales, économiques ou patrimoniales … 

Champ d’application

Cette démarche d’évaluation des compétences peut s’inscrire dans des situations de modifications des organisations et donc des exigences des postes, dans le cas de rapprochement de structures, de fusions ou de scissions. Dans ce dernier cas, il s’agit davantage d’une application aux collaborateurs en place qu’il convient de positionner, d’accompagner ou d’out placer. Cette démarche peut aussi venir en support à la création d’entreprise, notamment lorsque l’investisseur n’est pas habitué à intervenir dans un pays donné, ou dans un régime social ou règlementaire particulier. Tous les niveaux de collaborateurs sont concernés, de l’emploi le plus modeste jusqu’aux postes les plus spécifiques de gestion ou de direction générale.

Bénéfices pour l’entreprise

La capacité d’une organisation à s’associer correctement aux collaborateurs et aux postes, en se basant sur les compétences maîtrisées et requises, est un facteur clé de succès pour assurer à la fois sa pérennité et sa performance. En développement une plus grande objectivation des processus de promotion, de mutation, de sélection ou d’identification des compétences nécessaires au bon fonctionnement d’aujourd’hui, mais aussi des compétences qui seront nécessaires demain, les organisations privées et publiques devienne plus agiles et plus compétitifs. L’utilisation des modèles de compétences au sein du processus de gestion des ressources humaines permet ainsi à la DRH de jouer un rôle plus stratégique au sein de son organisation. Deloitte. Sénégal

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