14Jan

Les 10 principales erreurs sur LinkedIn et comment se démarquer

Dans le marché du travail africain en constante évolution, il est essentiel de s’adapter au paysage en évolution, en particulier à la suite de la pandémie de coronavirus. En tant que personne profondément impliquée dans l’acquisition de talents à travers le continent, moi, Chams DIAGNE, comprends l’importance de se préparer à l’ère post-pandémique. Explorons ensemble dix aspects essentiels pour optimiser votre profil LinkedIn dans le contexte africain et éviter les pièges courants :

1. Pas de photo de profil : en Afrique, les connexions personnelles ont une grande importance. L’absence d’une photo de profil sur LinkedIn peut indiquer un manque d’engagement. Choisissez une photo récente, professionnelle, qui dégage confiance et accessibilité. Qu’elle soit prise par un photographe professionnel ou par un ami avec un smartphone, votre photo est un atout précieux. De plus, ne négligez pas l’image de fond ; elle peut attirer l’attention des recruteurs et susciter leur intérêt.

2. Un titre d’accroche peu enthousiasmant : Votre titre LinkedIn est votre introduction numérique. Pensez-y comme votre réponse à la question : « Que faites-vous ? » Si votre titre de poste et le nom de votre entreprise sont impressionnants, mettez-les en avant. Cependant, si une description concise peut non seulement décrire votre rôle mais aussi votre approche, n’hésitez pas à l’utiliser. En Afrique, mettre en avant votre impact et vos qualités uniques peut vous démarquer sur un marché du travail concurrentiel.

3. Ne pas se vendre suffisamment dans le résumé : ‘À propos’ votre résumé LinkedIn est votre pitch. En Afrique, où les connexions personnelles sont essentielles, utilisez la première personne pour vous adresser directement à votre public. Évitez les clichés et plongez dans ce qui vous rend exceptionnel. Partagez non seulement ce que vous faites, mais pourquoi vous êtes passionné par cela. Adaptez votre résumé pour montrer comment vos compétences et votre expérience peuvent bénéficier aux employeurs potentiels sur le continent.

4. Une section ‘Expérience’ minimale et basique : La section ‘Expérience’ de votre profil LinkedIn ne devrait pas être une simple liste de vos emplois passés. Elle devrait raconter vos réalisations. Tout comme votre CV, mettez l’accent sur les réussites et quantifiez les résultats lorsque c’est possible. Reconnaissez les efforts de collaboration en créditant les membres de l’équipe. Intégrez des mots-clés spécifiques à votre industrie pour augmenter la visibilité de votre profil et mettez-le régulièrement à jour au fur et à mesure de vos réussites dans votre carrière africaine.

5. Ne pas être proactif à propos des ‘Recommandations’ : Les recommandations sont précieuses, mais les recommandations personnalisées ont encore plus de poids. Cherchez des recommandations de collègues qui peuvent témoigner de vos compétences et de votre éthique de travail. En Afrique, où le bouche-à-oreille et les recommandations sont influents, des recommandations authentiques et détaillées de pairs peuvent considérablement renforcer la crédibilité de votre profil.

6. Trop ou pas assez d’activité : Maintenir une présence en ligne appropriée est essentiel sur le marché du travail africain. Bien qu’il soit important de rester actif sur LinkedIn, une activité excessive en ligne peut être perçue comme une distraction. Trouvez un équilibre qui reflète votre véritable intérêt pour votre travail et votre désir de vous connecter avec les autres. Engagez-vous dans des discussions en ligne significatives pour montrer votre engagement sans submerger votre profil.

7. Tirer parti des réseaux : En Afrique, les réseaux sont cruciaux pour la croissance de carrière. Connectez-vous avec des professionnels, des organisations et des anciens de votre région et de votre industrie. Participez à des groupes locaux et à des forums pour exploiter le vaste réseau professionnel africain sur LinkedIn.

8. Mettre en avant la sensibilité culturelle : L’Afrique est riche en cultures et en langues. Mettez en avant votre sensibilité culturelle et vos compétences linguistiques sur votre profil. Mentionnez toute expérience de travail dans différents pays africains ou avec des équipes diversifiées, démontrant ainsi votre adaptabilité.

9. Mettre en évidence les initiatives de RSE et de durabilité impactantes : Les entreprises opérant en Afrique accordent de plus en plus d’importance à la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et à la durabilité. Si vous avez participé à de telles initiatives, mettez-les en avant sur votre profil. Montrez votre engagement envers le changement positif et l’engagement communautaire.

10. Compétences recherchées sur le marché africain : Restez informé des compétences recherchées dans votre domaine spécifique sur le marché du travail africain. Mettez en avant ces compétences sur votre profil et envisagez de suivre des cours ou de décrocher des certifications pertinentes pour renforcer votre crédibilité dans des domaines tels que la technologie, le marketing numérique ou la durabilité, en fonction de votre industrie.

Dans un marché du travail africain en constante évolution, votre profil LinkedIn peut être un outil puissant. En abordant ces erreurs courantes et en adaptant votre profil pour refléter vos talents et expériences uniques, vous pouvez vous positionner pour réussir dans le monde post-pandémique. N’oubliez pas que votre présence en ligne est votre carte de visite numérique, et en Afrique, où les réseaux et les connexions personnelles comptent énormément, cela peut faire toute la différence dans votre parcours professionnel.

NB : si vous avez trouvé cet article utile, n’hésitez pas à le partager et faire des commentaires sur les points qui vous parlent le plus

14Jan

Attendez toujours une offre d’embauche ferme avant de quitter votre poste actuel

Dans le contexte professionnel africain, les choix de carrière revêtent une importance cruciale. Vous pouvez vous retrouver à un moment donné à envisager de quitter votre emploi actuel, que ce soit en raison d’un environnement de travail difficile, de désaccords, ou simplement pour progresser. Cependant, une règle d’or doit guider vos pas : n’abandonnez jamais votre emploi avant d’avoir une offre d’emploi solide en main. Cet article explore pourquoi cette règle est essentielle, surtout dans un contexte africain où l’absence d’allocations chômage rend la situation financière encore plus critique.

La sécurité financière : votre bouée de sauvetage

En Afrique, la perte d’emploi peut signifier la perte immédiate de votre source de revenus, sans filet de sécurité financière. Quand vous démissionnez sans avoir déjà un nouvel emploi en vue, vous vous retrouvez dans une situation précaire. Cela peut entraîner des mois de difficultés financières, de stress et de privations, avec peu de perspectives d’amélioration. Vous risquez de puiser dans vos économies, d’accumuler des dettes, ou même de compromettre votre niveau de vie.

L’erreur commune des professionnels seniors

La quête d’un nouvel emploi ou d’une transition de carrière n’est pas réservée aux jeunes professionnels en début de carrière. Même les personnes expérimentées, parfois appelées « seniors » dans le monde professionnel, peuvent ressentir le désir d’explorer de nouveaux horizons ou de changer de voie.

Certains professionnels seniors, forts de leur expérience et de leurs compétences, peuvent se sentir plus confiants dans leur recherche d’emploi. Cependant, cette confiance peut parfois les pousser à prendre des décisions hâtives. Ils peuvent sous-estimer les défis du marché de l’emploi, supposer que leur expérience parlera d’elle-même, ou être impatients de quitter une situation professionnelle insatisfaisante. Cette erreur peut avoir des conséquences dramatiques sur leur stabilité financière et leur carrière à long terme.

Le pouvoir de la négociation

Gardez à l’esprit que, dans un marché de l’emploi africain compétitif, avoir déjà un emploi vous donne un pouvoir de négociation considérable. Votre employeur actuel, craignant de vous perdre, pourrait être disposé à améliorer vos conditions de travail, à vous offrir une augmentation de salaire ou à vous accorder des avantages supplémentaires. En quittant prématurément, vous perdez ce levier de négociation, et les employeurs potentiels pourraient être moins enclins à répondre à vos demandes.

La préparation est clé

Chercher un nouvel emploi en Afrique peut prendre du temps. Entre la recherche d’opportunités, les entretiens, les délais de recrutement et les négociations, plusieurs semaines, voire des mois, peuvent s’écouler. Pendant cette période, votre emploi actuel vous offre une sécurité financière et une stabilité essentielles. Il vous donne également le temps de choisir l’opportunité qui correspond le mieux à vos aspirations professionnelles tout en donnant le meilleur de vous dans votre emploi actuel car il peut même arriver que vous changiez d’avis en cours de route ou qu’une opportunité en interne se présente.

En conclusion, dans le contexte professionnel africain, la règle d’or reste incontournable : n’abandonnez jamais votre emploi avant d’avoir une offre d’emploi solide en main. Cette sage décision peut vous éviter des difficultés financières, renforcer votre pouvoir de négociation, préserver votre réputation et vous permettre de mieux préparer votre transition professionnelle. Alors, avant de franchir cette étape décisive, assurez-vous d’avoir une offre en main. Votre avenir professionnel en Afrique s’en portera mieux

14Jan

Les Compétences les plus recherchées pour les Cadres Dirigeants en Afrique en 2024 

L’Afrique est en pleine mutation économique et offre un terrain fertile pour les cadres dirigeants ambitieux. En 2024, le paysage professionnel africain est en pleine évolution, exigeant des leaders d’exception dotés de compétences spécifiques pour relever les défis de demain. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les compétences les plus recherchées pour les cadres dirigeants en Afrique en 2024. Que vous soyez un cadre supérieur chevronné ou un leader émergent, comprendre ces compétences est essentiel pour votre succès sur ce continent en plein essor.

Leadership Visionnaire

Les cadres dirigeants en Afrique en 2024 doivent être capables de concevoir et de communiquer une vision à long terme. Les entreprises cherchent des leaders qui peuvent inspirer et guider leurs équipes vers un avenir prospère tout en naviguant dans un environnement commercial complexe.

Agilité et Adaptabilité

L’agilité est essentielle dans un environnement commercial en constante évolution. Les cadres dirigeants doivent être capables de s’adapter rapidement aux changements et d’innover pour rester compétitifs sur le marché africain dynamique.

Compétences en Gestion Diversifiée

L’Afrique est un continent diversifié, tant sur le plan culturel que sur le plan économique. Les cadres dirigeants doivent avoir des compétences en gestion diversifiée pour tirer parti de cette richesse culturelle et économique, en favorisant une main-d’œuvre inclusive et en développant des stratégies adaptées à différents marchés.

Intelligence Artificielle et Technologie

Les cadres dirigeants en Afrique doivent être à la pointe de la technologie. La maîtrise de l’intelligence artificielle, de la blockchain, de l’analyse des données et d’autres technologies de pointe est cruciale pour la croissance des entreprises dans la région.

Leadership Ethique et Responsabilité Sociale

Les entreprises en Afrique sont de plus en plus conscientes de leur impact social et environnemental. Les cadres dirigeants doivent être des leaders éthiques, responsables et engagés dans des initiatives de développement durable.

Compétences en Gestion de Crise

L’Afrique peut être confrontée à des défis imprévisibles, tels que des crises sanitaires, politiques ou économiques. Les cadres dirigeants doivent être capables de gérer efficacement les crises, de prendre des décisions difficiles et de protéger la stabilité de leurs entreprises.

Excellentes Compétences en Communication

La communication efficace est essentielle pour la direction d’entreprises en Afrique, où la diversité culturelle est la norme. Les cadres dirigeants doivent être capables de communiquer avec clarté, de comprendre les besoins de différentes parties prenantes et de négocier avec succès dans des contextes multiculturels.

Être un cadre dirigeant en Afrique en 2024 est une opportunité passionnante, mais exigeante. Les compétences les plus recherchées évoluent pour répondre aux besoins d’un continent en pleine expansion. Pour réussir, les leaders doivent être visionnaires, agiles, diversifiés, technologiquement compétents, éthiques, et capables de gérer des situations de crise. La communication efficace et la compréhension de la diversité culturelle sont des compétences indispensables. En cultivant ces compétences, les cadres dirigeants peuvent être à la pointe du leadership en Afrique et contribuer au développement durable et à la prospérité de ce continent dynamique.

14Jan

Créer un avenir lumineux pour la Jeunesse Africaine : La Promotion du travail à distance et les opportunités d’investissement pour la Diaspora

L’Afrique est un continent riche en culture, en ressources naturelles et en potentiel. Pourtant, de nombreux jeunes Africains rêvent d’une vie meilleure ailleurs, cherchant l’eldorado en Europe ou en Amérique. L’immigration clandestine est devenue une réalité amère pour de nombreuses familles africaines, causant des tragédies humaines en mer et des souffrances indicibles. Mais comment pouvons-nous changer cette tendance, comment pouvons-nous donner à la jeunesse africaine des perspectives d’avenir convaincantes pour les encourager à rester sur leur continent ?

La jeunesse africaine est confrontée à de nombreux défis, notamment le chômage, et un accès limité à l’éducation de qualité, etc. Cependant, il y a des raisons d’espérer, et des solutions possibles pour renverser la tendance de l’émigration clandestine.

Investir dans l’éducation : L’éducation est la pierre angulaire de tout développement durable. En investissant dans l’éducation de qualité, les pays africains peuvent former une main-d’œuvre qualifiée et compétitive. Les compétences et les connaissances acquises à l’école sont essentielles pour stimuler l’innovation, la créativité et la croissance économique. Des programmes de formation professionnelle et technique adaptés aux besoins du marché du travail peuvent également ouvrir des portes aux jeunes, en leur offrant des compétences recherchées.

Promouvoir l’entrepreneuriat : L’entreprenariat peut être une voie prometteuse pour les jeunes Africains. Encourager la création d’entreprises locales et soutenir les jeunes entrepreneurs dans leurs projets peut non seulement stimuler l’économie, mais aussi offrir des opportunités d’emploi significatives. Les gouvernements et les organisations internationales peuvent jouer un rôle clé en offrant un accès au financement, à la formation et à l’accompagnement.

Investir dans les infrastructures : Les infrastructures de qualité sont essentielles pour le développement économique. Des réseaux de transport modernes, des services de santé accessibles, des systèmes énergétiques fiables et une connectivité Internet améliorée sont autant d’éléments qui peuvent ouvrir des opportunités pour la jeunesse africaine. Les investissements dans ces domaines créent des emplois et facilitent la vie des citoyens.

Promouvoir la diversification économique : De nombreux pays africains dépendent fortement de l’exportation de matières premières, ce qui les rend vulnérables aux fluctuations des marchés mondiaux. La diversification de l’économie peut atténuer cette vulnérabilité. En encourageant les industries locales, le secteur agricole, le tourisme et d’autres secteurs, les pays africains peuvent créer des emplois et stimuler la croissance économique.

Se tourner vers l’Inde pour l’inspiration : L’Inde a compris l’importance de promouvoir le travail à distance et est devenue l’un des leaders mondiaux dans le secteur des BPO (Business Process Outsourcing). En offrant des services à des clients du monde entier, l’Inde a créé d’innombrables emplois, stimulé son économie et donné à sa jeunesse des opportunités de carrière significatives. L’Afrique peut suivre cet exemple en favorisant la croissance du travail à distance dans le secteur des BPO, ce qui non seulement réduira la nécessité de l’émigration, mais offrira également des emplois stables et bien rémunérés. Grâce au travail à distance, les jeunes Africains peuvent viser le marché de l’emploi mondial tout en restant chez eux.

Le rôle clé de la diaspora : La diaspora africaine, dispersée à travers le monde, peut jouer un rôle majeur dans la transformation de l’Afrique. De nombreux membres de la diaspora possèdent des compétences, des connaissances et des ressources financières qu’ils pourraient mettre au service du développement de leur continent d’origine. Ils pourraient entreprendre en Afrique depuis leurs pays de résidence, investir dans des entreprises locales, partager leur expertise et faciliter les liens entre l’Afrique et le reste du monde. Par exemple, des membres de la diaspora travaillant pour des entreprises internationales peuvent promouvoir l’idée d’externaliser des activités en Afrique en tant que solution rentable et bénéfique pour leurs employeurs. En incitant leurs entreprises à outsourcer en Afrique, ils contribuent à la prospérité du continent tout en maintenant des liens avec leurs racines.

L’Offre BPO de Talent2Africa : Dans ce contexte, l’offre BPO de Talent2Africa prend tout son sens. Elle a été créée pour accompagner toutes les entreprises dans l’externalisation des différentes tâches digitales en prenant en compte leurs besoins. Nous proposons à nos clients un outsourcing flexible et adapté spécifiquement à leurs besoins ponctuels comme permanents. Sur un marché du digital où les talents se font rares et où le coût salarial des ressources IT s’envole, la croissance durable des entreprises implique pour les DSI et CTO un nouveau modèle opérationnel centré sur le client et piloté par la double exigence de compétence et de flexibilité, afin d’assurer le delivery des projets en cours, respecter les engagements budgétaires et atteindre les résultats attendus par les directions générales et les actionnaires. Notre offre BPO concentre le mix optimal des talents, des processus et des technologies, afin d’aider nos clients à repenser leur organisation Tech grâce à un nouveau modèle opérationnel plus souple, moins onéreux et qui génère une croissance durable.

Renforcer la conscience de l’identité africaine : Il est essentiel de renforcer la fierté et la conscience de l’identité africaine parmi les jeunes générations. Cela peut être réalisé à travers l’éducation, la promotion de la culture africaine, la célébration des réussites locales et la sensibilisation aux enjeux du continent. Une identité forte peut aider à contrer l’idéalisation de l’Occident et à encourager les jeunes à investir dans leur propre avenir sur le continent.

La jeunesse africaine est une source de créativité, de dynamisme et de potentiel inestimable. En investissant dans l’éducation, l’entrepreneuriat, les infrastructures, la diversification économique, le travail à distance, en encourageant le rôle de la diaspora, et en tirant parti de l’offre BPO de Talent2Africa, l’Afrique peut offrir des perspectives d’avenir séduisantes à sa jeunesse, les incitant à rester sur le continent pour contribuer à son développement et à son essor. L’Afrique a tout pour devenir un foyer d’opportunités pour ses jeunes talents, évitant ainsi les migrations clandestines et construisant un avenir plus prometteur, tout en visant le marché de l’emploi mondial grâce aux opportunités offertes par le travail à distance.

14Jan

Les erreurs de recrutement peuvent coûter cher. Comment les minimiser ? 

La chasse aux talents est une quête constante pour toute entreprise qui vise l’excellence. En partenariat avec des chasseurs de talents de confiance, les organisations cherchent à constituer une shortlist de candidats exceptionnels. Mais comment distinguer les meilleurs parmi cette sélection minutieuse ?

Le choix du chasseur de talents est le premier maillon de cette chaîne. Un chasseur de talents de confiance est celui qui comprend non seulement le profil de l’entreprise, mais qui est également capable de cerner la culture, la mission et les valeurs qui animent l’entreprise. Ils ne se contentent pas de chercher des compétences, mais ils cherchent des personnalités qui s’intégreront harmonieusement dans l’écosystème de l’entreprise.

La Shortlist, la Crème de la Crème :

La shortlist, c’est le fruit de l’expertise du chasseur de talents. C’est une sélection resserrée de candidats qui répondent aux critères les plus exigeants. Ces individus sont les diamants bruts qui ne demandent qu’à être polis pour briller au sein de votre entreprise.

Cependant, la shortlist peut parfois sembler déroutante. Tous les candidats y sont présentés avec leur lot de compétences, d’expériences et de références impressionnantes. Comment distinguer les meilleurs parmi les meilleurs ?

Les Signes Révélateurs des Perles Rares :

  • La Passion et la Motivation : Les meilleurs talents sont ceux qui sont passionnés par ce qu’ils font. Ils ne voient pas leur travail comme une simple tâche à accomplir, mais comme une opportunité de contribuer à quelque chose de plus grand. Ils sont animés par la motivation intrinsèque et sont prêts à aller au-delà de l’appel du devoir.
  • L’Adaptabilité : Dans un monde en constante évolution, les meilleurs candidats sont ceux qui peuvent s’adapter rapidement aux changements. Ils sont flexibles, ouverts au changement et ont une soif d’apprentissage inextinguible.
  • L’Esprit d’Équipe : L’excellence ne se fait pas en solitaire. Les meilleurs talents sont des collaborateurs exceptionnels. Ils sont capables de travailler harmonieusement avec leurs pairs, de partager des idées et de contribuer à une culture d’entreprise positive.
  • La Créativité : L’innovation est le moteur de la croissance. Les meilleurs talents sont souvent ceux qui apportent une perspective nouvelle et créative à leurs fonctions. Ils ne se contentent pas de suivre les normes établies, ils cherchent à les dépasser.
  • L’Intégrité : Un bon caractère est inestimable. Les meilleurs talents sont ceux qui agissent avec intégrité, honnêteté et éthique. Ils sont dignes de confiance et sont des modèles de comportement professionnel.

L’Entretien, le Moment de Vérité :

L’entretien est le moment où vous pouvez vraiment distinguer les meilleurs talents de la shortlist. Posez des questions qui mettent en lumière leur passion, leur adaptabilité, leur esprit d’équipe, leur créativité et leur intégrité. Écoutez attentivement leurs réponses et cherchez des exemples concrets de situations passées où ils ont fait preuve de ces qualités.

La Référence, la Dernière Étape :

N’oubliez pas de consulter leurs références. Les anciens employeurs, collègues et superviseurs peuvent vous donner un aperçu précieux de la façon dont ces candidats se sont comportés dans des environnements de travail réels. Recherchez des preuves supplémentaires de leurs compétences et de leur caractère exceptionnels.

Identifier les meilleurs talents dans une shortlist est un art autant qu’une science. Cela nécessite une compréhension approfondie de ce que vous recherchez, ainsi qu’une capacité à repérer les signes révélateurs de l’excellence. En collaborant avec un chasseur de talents de confiance, en menant des entretiens approfondis et en consultant des références, vous pouvez être sûr de choisir les diamants les plus précieux pour enrichir votre entreprise. Les meilleurs talents sont la pierre angulaire de la réussite, alors choisissez-les avec soin pour bâtir un avenir prospère.

14Jan

Cri d’Alarme des DRH et CEO face à la Perte de plus en plus fréquente de Talents 

Dans l’univers dynamique des affaires en Afrique, la gestion des talents se pose comme un défi crucial. Les Directeurs des Ressources Humaines (DRH) et les CEO investissent temps et énergie dans le développement de talents locaux, mais se retrouvent souvent désarmés face à la fuite de ces compétences vers d’autres horizons. Ce phénomène, parfois qualifié de « saignée des talents », nécessite une réflexion approfondie et des solutions adaptées au contexte africain.

Les Trésors Formés, les Trésors Perdus

Les investissements dans la formation ne suffisent pas

Les entreprises africaines investissent significativement dans la formation et le développement de leurs talents internes. Cependant, beaucoup assistent, perplexes, à la migration de ces compétences vers d’autres marchés ou concurrents locaux, souvent plus établis. Il est temps de repenser nos stratégies pour éviter que nos investissements ne s’évaporent.

Les Causes Profondes de l’Exode

La recherche de nouveaux défis, une insatisfaction face à la culture d’entreprise, ou encore une rémunération peu compétitive peuvent expliquer la fuite des talents. Cependant, la clé réside souvent dans la mise en place de stratégies solides de rétention.

Face à l’Énigme : Quelques pistes de Solutions adaptées

1. Renforcer la Cohésion par une Culture d’entreprise engageante

Les entreprises africaines sont confrontées à un impératif de transformation culturelle pour favoriser un environnement de travail plus inclusif et inspirant. À l’instar du modèle de gestion japonais, qui met l’accent sur la proximité entre les dirigeants et les employés, les leaders africains doivent adopter une approche plus accessible et ouverte.

La création d’une culture d’entreprise ancrée dans les valeurs africaines ne se limite pas à des discours inspirants, mais nécessite également une révision profonde des pratiques de gestion. Les leaders doivent être visibles et accessibles, établissant ainsi un lien direct avec les employés à tous les niveaux de l’organisation. Cette accessibilité renforce le sentiment d’appartenance et encourage une communication transparente.

À l’image du modèle japonais, où les leaders sont souvent présents sur le terrain, les leaders africains devraient s’engager davantage avec leurs équipes. Des sessions de partage d’idées, des rencontres informelles et une communication ouverte contribuent à briser les barrières hiérarchiques, créant ainsi un environnement où chaque employé se sent écouté et valorisé.

L’ouverture des leaders africains doit également se manifester dans la prise de décision. Impliquer les employés dans le processus décisionnel, recueillir leurs opinions et intégrer leurs idées favorisent un sentiment d’engagement et de responsabilité collective. Ce modèle de leadership collaboratif, inspiré du Japon, permet de construire une vision commune, où chaque individu se sent investi dans la réussite globale de l’entreprise.

En embrassant cette approche, les entreprises africaines peuvent non seulement créer une culture d’entreprise riche en valeurs partagées, mais aussi renforcer la fidélité et l’engagement des employés. Ce modèle de gestion ouvert et accessible contribue à forger une identité organisationnelle solide, propice à la rétention des talents et à la croissance durable. En fin de compte, c’est en favorisant la proximité et l’ouverture que les leaders africains peuvent véritablement guider leurs équipes vers le succès commun.

2. Offrir des Perspectives Locales et régionales d’évolution

Les talents africains, en particulier la génération Z, cherchent des défis stimulants et la mobilité à travers le continent. Les entreprises doivent adapter leurs programmes de développement de carrière pour répondre à ces aspirations.

  • Trajectoires d’Évolution Transparentes : Les plans de carrière doivent être clairs, montrant les étapes de progression au sein de l’entreprise.
  • Mobilité Intra-Africaine : Encourager la mobilité entre les pays africains offre des opportunités d’exploration et enrichit les compétences.
  • Mentorat et Coaching : Intégrer des relations mentorales aide les talents à surmonter les défis et favorise la croissance personnelle et professionnelle.
  • Valorisation de la Contribution Locale : Mettre en avant l’impact local du travail renforce le sentiment d’appartenance.

En adaptant ces programmes, les entreprises peuvent attirer et retenir des talents exceptionnels, créant ainsi un environnement professionnel épanouissant pour la génération Z en Afrique.

3. Réévaluer les Politiques de Rémunération dans un contexte africain

Dans un contexte économique africain complexe, la rétention des talents nécessite une approche créative de la rémunération. Les entreprises doivent rester compétitives tout en tenant compte des réalités économiques.

  • Compétitivité salariale avisée : Maintenir une compétitivité salariale en ajustant intelligemment les coûts de la vie.
  • Créativité dans la rémunération : Explorer des modes de rémunération innovants tels que des bonus liés aux performances, avantages non monétaires, et opportunités de développement professionnel.
  • Rémunération équitable : Établir des structures salariales justes, prenant en compte les contributions individuelles.
  • Avantages adaptés : Proposer des avantages sociaux alignés sur la réalité économique, comme des assurances santé ou des programmes de bien-être financier.
  • Communication transparente : Communiquer clairement sur la politique de rémunération, expliquant sa prise en compte des conditions économiques.
  • Flexibilité : Offrir des options flexibles, telles que le travail à distance, pour aider les employés à gérer leur budget carburant s’ils ne disposent pas de dotations et si leur présence qu bureau 5 jours sur 7 n’est pas indispensable.

En équilibrant compétitivité financière et compréhension des réalités économiques, les entreprises contribuent à la rétention des talents et à la création d’un environnement professionnel résilient. En investissant dans le bien-être financier des employés, elles renforcent le lien employé-entreprise et favorisent la stabilité à long terme.

4. Continuer à investir dans la Formation Continue avec du contenu local

Le maintien de la compétitivité des talents en Afrique exige une stratégie proactive et centrée sur la formation continue, ancrée dans des contenus locaux pertinents. Les entreprises doivent reconnaître que la croissance professionnelle des employés doit s’aligner sur les spécificités du marché africain.

Évaluation des besoins : Les entreprises doivent mener des évaluations régulières pour comprendre les évolutions du marché africain et les compétences requises. Cela garantit que la formation continue reste en phase avec les exigences changeantes du secteur.

Partenariats locaux : Collaborer avec des institutions éducatives et des experts locaux permet d’intégrer des perspectives africaines spécifiques dans les programmes de formation. Ces partenariats favorisent également l’échange de connaissances et le développement d’un réseau local.

Renforcement des compétences locales : La formation continue devrait se concentrer sur le renforcement des compétences locales, favorisant ainsi la croissance de talents issus des communautés locales.

Innovation et adaptabilité : Encourager l’innovation et l’adaptabilité dans les programmes de formation permet aux employés de développer des compétences en phase avec les opportunités émergentes sur le marché africain.

Réduction du chômage : Des programmes de formation efficaces contribuent à réduire le chômage en améliorant la pertinence des compétences des travailleurs sur le marché local et international notamment avec les perspectives offertes par le travail à distance.

En investissant dans la formation continue avec des contenus locaux, les entreprises contribuent non seulement à la croissance individuelle de leurs employés mais aussi au développement économique global de l’Afrique. Cette approche garantit que les talents locaux restent pertinents, compétitifs et prêts à relever les défis spécifiques au continent. En fin de compte, c’est en investissant dans l’éducation et le développement des compétences locales que les entreprises façonnent un avenir prospère pour l’Afrique.

Conclusion : Valorisons nos Richesses Humaines

L’exode des talents peut être transformé en une opportunité de croissance locale. Les entreprises africaines doivent adopter une approche proactive, repenser leurs stratégies de gestion des talents et investir dans des solutions qui tiennent compte des spécificités du continent. En créant un environnement où les talents se sentent chez eux, en offrant des perspectives d’évolution concrètes et en reconnaissant la valeur de chaque employé, les entreprises africaines peuvent non seulement retenir leurs trésors humains mais également nourrir une croissance durable. Il est temps de passer de l’inquiétude à l’action, transformant ainsi notre richesse humaine en un atout inestimable pour l’Afrique.

14Jan

Dirigeants Africains : optimisez les évaluations de Performances de fin d’année avec des systèmes adaptés à l’Afrique!

Chers Leaders Africains et Entrepreneurs de toutes tailles,

Alors que l’année touche à sa fin, c’est le moment parfait pour réfléchir, célébrer les réalisations, et se projeter vers un avenir prometteur. Dans le tissu entrepreneurial africain, l’optimisation des performances à travers des systèmes d’évaluation pertinents est une clé essentielle du succès. Peu importe la taille de votre entreprise, cette initiative peut ouvrir la voie vers une croissance durable et une prospérité partagée.

1. Bilan annuel : Une Tradition valorisée

Au cœur de chaque entreprise africaine, le bilan annuel offre une opportunité précieuse de rétrospection. C’est le moment où nous honorons les succès, identifions les leçons apprises et construisons des ponts vers l’avenir.

2. Systèmes d’évaluation adaptés à la Diversité africaine : Un impératif incontournable

2.1 Inclusivité culturelle : Dans le riche tissu culturel africain, la mise en place de systèmes d’évaluation inclusifs est cruciale. Valorisons et célébrons la diversité culturelle qui caractérise nos équipes, en intégrant des mécanismes qui reconnaissent les différentes contributions.

2.2 Contextualisation des marchés : Comprendre les marchés locaux est une clé du succès. Les systèmes d’évaluation doivent s’ajuster aux réalités spécifiques de chaque secteur, témoignant de notre engagement envers une croissance enracinée dans nos terres.

3. Feedback constructif : construire l’Excellence ensemble

3.1 Dialogue ouvert : Encourageons un dialogue ouvert entre les dirigeants et les employés. Un feedback constructif renforce la confiance et favorise une culture d’amélioration continue, élément essentiel pour toutes les entreprises, grandes ou petites.

3.2 Reconnaissance méritée : La fin de l’année est l’occasion de reconnaître et célébrer les efforts exceptionnels. Que ce soit dans les grandes entreprises ou les start-ups, la reconnaissance méritée est un puissant moteur de motivation.

4. Planification stratégique pour un avenir florissant

4.1 Objectifs locaux et accessibles : Définissons des objectifs clairs, en harmonie avec les réalités locales. Que chaque entreprise, qu’elle soit une grande corporation ou une jeune pousse, établisse une trajectoire réaliste pour l’année à venir.

4.2 Développement professionnel localisé : Encourageons le développement professionnel en alignant les compétences sur les besoins du marché africain. C’est une approche stratégique pour toutes les entreprises qui cherchent à prospérer dans notre environnement dynamique.

5. Intégration des solutions technologiques : Innovation accessible à tous

5.1 Plateformes numériques accessibles : La technologie peut être un levier puissant pour toutes les entreprises. Simplifiez le processus d’évaluation avec des plateformes numériques, rendant ces outils accessibles même aux entreprises de taille plus modeste.

5.2 Connectivité pour tous : Assurez-vous que chaque membre de votre équipe, quelle que soit la taille de votre entreprise, a un accès facile aux outils d’évaluation. La connectivité facilite l’engagement et la participation active.

Conclusion : Un Appel à l’Excellence Partagée

En cette fin d’année, faisons de chaque entreprise africaine, quelle que soit sa taille, un phare d’excellence. Des systèmes d’évaluation pertinents et adaptés à notre contexte sont la clé pour un avenir florissant. Ensemble, créons des entreprises qui prospèrent, innoveront et contribueront à l’évolution dynamique de notre continent.

13Jan

Négociation Salariale pour l’année 2024 : Comment obtenir la rémunération que vous méritez

En tant que chasseur de talents dédié à l’Afrique et à la Diaspora, je comprends l’importance cruciale de la négociation salariale pour les professionnels qui s’apprêtent à débuter un nouveau travail en ce début d’année 2024. Les négociations salariales ne sont pas simplement une étape incontournable, mais une opportunité stratégique pour garantir une rémunération juste et alignée sur la valeur exceptionnelle que vous apportez.

Selon une enquête de Salary.com, seulement 37 % des individus négocient toujours leurs salaires, et 18 % ne le font jamais. Ce constat est d’autant plus frappant lorsque l’on considère que 2024 offre une multitude de nouvelles opportunités professionnelles.

Pourquoi la Négociation est Indispensable

La principale raison pour laquelle tant de professionnels évitent la négociation ? La peur ou la gêne. La négociation salariale peut sembler intimidante, mais le véritable effroi réside dans le fait de ne pas la réaliser. En tant que chasseur de talents, mon objectif est de vous armer des compétences nécessaires pour naviguer avec succès dans ces discussions cruciales.

Surmontez la Peur ou la Gêne, Maximisez Vos Opportunités

  • Connaissance du Marché :En tant que candidat, votre première arme est la connaissance. Explorez les plateformes en ligne, les enquêtes salariales et les rapports sectoriels pour comprendre la fourchette salariale correspondant à votre rôle et à votre localisation.
  • Timing Stratégique :Apprenez à choisir le moment opportun pour entamer la discussion. Souvent, il est préférable d’aborder le sujet après avoir reçu une offre d’emploi mais avant de formaliser votre engagement.
  • Valorisez Votre Contribution :Articulez clairement la valeur que vous apportez à l’entreprise. Mettez en avant vos compétences, vos réussites passées et la manière dont vous contribuerez au succès de l’organisation.
  • Pratiquez avec Confiance :La pratique préalable est cruciale. Répétez vos arguments de négociation avec un mentor ou un collègue pour renforcer votre confiance et affiner votre approche.

Conseils d’Experts pour Maximiser Votre Réussite

En complément, je vous propose des ressources d’experts pour enrichir vos connaissances :

  • « Never Split the Difference » par Chris Voss :Les tactiques de négociation de l’ancien négociateur du FBI, adaptées à vos discussions salariales.
  • Guide de Harvard Business Review pour Négocier Votre Salaire :Des stratégies avancées et des exemples concrets pour une négociation salariale réussie.
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En tant que chasseur de talents passionné par le succès de chaque individu, je vous encourage à aborder ces négociations avec confiance. Maximisez votre potentiel, assurez-vous d’être justement rémunéré et pavez la voie vers une croissance professionnelle durable en 2024. Votre succès dans cet exercice difficile est entre vos mains!

03Mai

La fintech africaine s’attaque aux défis du continent.

  • En Afrique, les transactions enregistrées par les acteurs de la fintech connaissent une hausse spectaculaire.
  • En 2021, 63 % des financements en faveur du secteur technologique sont allés à la fintech.
  • La croissance de la fintech contribue à améliorer l’inclusion financière.

Lorsqu’en 2020, le Nigéria est entré en confinement pour enrayer la propagation du coronavirus, Michael Terver a réussi à maintenir à flot son petit cybercafé, mais aussi à venir en aide à ses amis et clients confrontés aux difficultés nouvelles engendrées par la pandémie. Il y est parvenu grâce à un partenariat avec une société offrant des services bancaires électroniques.

Avant la pandémie de COVID-19, la plupart des clients du cybercafé, dépourvus de compte en banque, préféraient effectuer leurs achats ou leurs ventes en argent liquide. Mais à l’heure où la distanciation sociale interdisait d’effectuer « en main propre » la plupart des transactions, ils ont pu passer au numérique à l’aide d’un système en ligne intégré, permettant depuis le café de régler des factures, d’effectuer des dépôts ou des virements, ou encore de faire des demandes de microcrédit.

Baptisé Quickteller Paypoint, ce système avait été lancé en 2016 par Interswitch, une société fintech nigériane, afin d’aider les particuliers ainsi que les micro- et petites entreprises à adopter les transactions dématérialisées.

« L’accès à Quickteller Paypoint depuis mon établissement a changé la donne, raconte Michael Terver. À cause du confinement, les entreprises ne pouvaient fonctionner comme d’habitude, ce qui a affecté les paiements en espèces. Notre point d’accès Quickteller a automatiquement remplacé les transactions en espèces, car ce qui comptait le plus, c’était de rester en sécurité. »

L’histoire de Michael Terver témoigne d’un phénomène de plus grande ampleur. Alliance de la finance et de la technologie, la fintech transforme à vive allure la façon dont les particuliers et les entreprises effectuent des transactions, notamment en Afrique. C’est en Afrique du Nord et au Moyen-Orient que le volume des transactions enregistrées par les acteurs de la fintech a connu récemment la plus forte croissance au monde, avec 40 % d’augmentation en 2020, tandis que l’Afrique subsaharienne, avec une hausse de 21 % sur la même période, se situait au même niveau que l’Amérique du Nord.

Depuis dix ans, la fintech a permis à 1,2 milliard de personnes dépourvues de compte bancaire d’accéder à des services financiers, soit une réduction de 35 % de la population non bancarisée dans le monde. Avec ce développement de l’inclusion financière, les particuliers et les petits entrepreneurs sont plus nombreux à épargner, à recevoir des versements de l’État, à mener une activité commerciale et à mettre leurs salaires en sécurité.

« Les investissements dans la fintech augmentent beaucoup plus vite dans les marchés émergents que dans les marchés développés, parce qu’ils comblent un manque vital. Nous pensons que cette croissance va se poursuivre, explique Aliou Maïga, directeur régional Afrique pour la division Institutions financières d’IFC. Pour la première fois, des microentreprises et des particuliers disposant d’actifs financiers très limités peuvent mettre leur épargne en sécurité, effectuer des virements sans frais exorbitants et même souscrire à des petits prêts qui leur permettront d’accroître leurs revenus. Cela constitue un véritable tournant dans nos efforts en faveur de l’inclusion financière et de l’éradication de l’extrême pauvreté. »

Une bonne marge de croissance

Le marché africain de la fintech dispose d’une bonne marge de croissance. En effet, seuls 20 % environ des adultes d’Afrique subsaharienne possèdent une carte de débit ou de crédit, contre plus de 80 % dans les économies développées. L’argent liquide règne toujours dans de nombreuses zones rurales ou urbaines mal desservies, une situation qui engendre des surcoûts, des difficultés pour acheter ou vendre des marchandises, et une plus forte exposition des populations au vol et à la fraude.

Les banques traditionnelles ont été peu enclines à offrir des services à des particuliers ne disposant que de petits revenus et peu d’épargne. Pourtant, ces millions de personnes non bancarisées représentent une importante force économique dont le secteur de la finance numérique peut tirer parti.

La multitude de petites entreprises présentes sur le continent peut, elle aussi, bénéficier des avantages de la fintech. Selon les estimations de la Banque mondiale, les PME représentent 90 % du nombre total d’entreprises, comptent un milliard de clients et créent sept emplois sur dix.

Par ailleurs, le continent se caractérise par un vaste secteur d’entreprises informelles et de microentreprises, que la pandémie a particulièrement touchées. Durant la crise, la fintech a aidé les microentreprises et les PME à garder la tête hors de l’eau en leur offrant la possibilité d’effectuer de petites transactions en ligne et en proposant des microcrédits et des plateformes de paiement électroniques.

En Afrique du Sud, par exemple, Adumo, une société soutenue par IFC, permet à de petites entreprises de se développer en se mettant au paiement numérique.

La croissance du secteur s’est poursuivie en 2021 : un rapport indique que le financement du secteur technologique par le capital-risque en Afrique a triplé pour dépasser les 5 milliards de dollars, devançant ainsi toutes les autres régions du monde. La majorité de ces fonds – 63 %, soit 3,3 milliards de dollars – sont allés à la fintech.

IFC a été un investisseur de premier plan sur le marché africain de la fintech. Elle a notamment investi dans Interswitch, dans Fawry, une plateforme de paiement en ligne égyptienne, dans Wave, un prestataire de services de mobile money en Afrique de l’Ouest, dans les entreprises sud-africaines  Adumo et Lulalend, et dans TerraPay, un acteur panafricain spécialisé dans les infrastructures de

Un élan propulsé par la pandémie

Si la fintech existe depuis le début des années 1990, la pandémie de COVID-19 a favorisé le développement de ses services aux populations non bancarisées et vulnérables, en particulier au moment où les confinements limitaient les transactions en espèces. Selon une enquête menée par la Banque mondiale et d’autres partenaires, les deux tiers des sociétés fintech interrogées à travers le monde indiquent avoir modifié leur modèle économique lors de la crise en diminuant leurs tarifs, en révisant leurs critères d’attribution de prêts et en assouplissant les conditions de paiement.

Par exemple, TerraPay a étendu ses activités à l’Amérique du Nord afin de permettre aux Africains travaillant à l’étranger d’effectuer des virements dans les 24 heures à un coût abordable. Également pendant la pandémie, Tutuka, géant de la fintech, qui a depuis fusionné avec Paymentology, a développé son offre de cartes virtuelles pour répondre à la demande des entreprises et des administrations publiques pour des solutions leur permettant de payer les employés travaillant à distance et de verser les aides publiques ou les indemnités d’assurance.

IFC soutient ces services fintech, et d’autres, via un investissement direct et indirect dans des fonds tels que HeliosPartech ou Apis Partners. Interswitch, par exemple, bénéficie de financements d’Helios et de LeapFrog.

Dans les prochaines années, la fintech deviendra partie encore plus intégrante des économies africaines, les entreprises comme les clients reconnaissant les avantages à long terme que présentent les transactions numériques.

Selon un rapport de McKinsey publié en août, la fintech permet en effet d’offrir des services plus abordables aux clients. « Les frais de transactions peuvent être jusqu’à 80 % moins élevés, et les intérêts sur les comptes d’épargne jusqu’à trois fois plus élevés que ceux des acteurs traditionnels. Quant aux transferts d’argent, ils coûtent jusqu’à six fois moins cher, » explique ainsi le rapport.

Lulalend, qui permet à de petites entreprises d’effectuer des demandes de financement en ligne, considère que la fintech jouera un rôle primordial dans la croissance future du continent.

« La fintech est en train de transformer l’Afrique, car grâce à elle, les entreprises peuvent gérer leur trésorerie mieux que jamais. Chaque entreprise a ainsi toutes les chances de succès, explique Trevor Gosling, son PDG. Et une entreprise qui réussit fait progresser l’économie et crée de l’emploi. »

Source : https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/news_ext_content/ifc_external_corporate_site/news+and+events/news/african-fintech-rises-to-the-challenge-fr

24Mar

L’intérêt des investisseurs pour l’ESG demeure. Qu’attend-on de votre entreprise ?

Alors que la crise continue de se dérouler, les sujets ESG continueront de gagner en importance. Les entreprises seront jugées sur leur capacité à résister aux chocs financiers, mais aussi sur la façon dont elles ont traité leurs employés, leurs clients et leurs communautés.

Au cours de la dernière décennie, l’intérêt pour la manière dont les entreprises gèrent les questions environnementales, sociales et de gouvernance ( ESG ) s’est considérablement accru. Les investisseurs, les consommateurs et les employés attendent de plus en plus des entreprises qu’elles tiennent compte de questions telles que la sécurité des travailleurs, le changement climatique et la transparence financière. Alors que le monde se trouve au milieu d’une pandémie, ces parties prenantes ajoutent maintenant la réponse d’une entreprise au COVID-19 à la liste.

Plus précisément, que recherchent-ils dans la réponse d’une entreprise au COVID-19 ?

Les agences de notation et autres organisations commencent à publier des lignes directrices. S&P Global a fourni  un aperçu  de la manière dont il pourrait ajuster son évaluation ESG. Sustainalytics a produit  des recherches  qui examinent l’impact du COVID-19 sur l’ESG. Les  Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies  ont publié  des ressources  permettant aux investisseurs d’impliquer les entreprises dans leur réponse à la COVID-19.

Sur la base de ces informations jusqu’à présent, les parties prenantes rechercheront des informations sur les éléments suivants :

  • Gouvernance de la réponse au COVID-19 : comment l’entreprise gère-t-elle sa réponse globale à la pandémie ? Existe-t-il une équipe de direction spécifique ? Le conseil a-t-il un contrôle?
  • Main-d’œuvre : que fait l’entreprise pour assurer la sécurité des employés, des fournisseurs, des sous-traitants et des autres parties prenantes clés ? Comment l’entreprise maintient-elle sa productivité pendant cette période ? L’entreprise a-t-elle été contrainte d’ajuster ses effectifs ? et si oui, comment soutient-il les personnes concernées ?
  • Soutien communautaire : que fait l’entreprise pour aider à relever les défis posés directement ou indirectement par le virus ? Le soutien peut comprendre des dons en argent , ainsi que des dons en nature de produits et de fournitures . La réponse philanthropique d’une entreprise vise-t-elle non seulement à faire face à la crise sanitaire au sens large, mais également à soutenir les communautés où l’entreprise opère et où vivent les employés ?
  • Continuité de la chaîne d’approvisionnement : comment l’entreprise identifie-t-elle et gère-t-elle les perturbations potentielles de la chaîne d’approvisionnement dues au virus ?
  • Fidélisation et satisfaction de la clientèle : Que fait l’entreprise pour engager les clients pendant cette période ? Par l’innovation de produits, la sensibilisation et d’autres efforts ?
  • Engagement des parties prenantes : comment l’entreprise écoute-t-elle tous les groupes de parties prenantes pendant cette période ? Que fait l’entreprise pour répondre aux préoccupations ?

Les impacts de cette crise sont à la fois immédiats et à long terme. Les entreprises doivent être proactives, diligentes et dédiées à une stratégie commerciale qui protège et améliore la reprise et, en fin de compte, leur réputation. Voici trois étapes que votre entreprise peut suivre aujourd’hui :

  1. Audit :  évaluez la position de votre entreprise sur les principaux sujets ESG liés à la COVID-19, tels que la main-d’œuvre, le soutien de la communauté et la continuité de la chaîne d’approvisionnement.
  2. Agir :  prendre des mesures si nécessaire pour mettre en place des initiatives et des programmes visant à atténuer les risques identifiés et saisir les opportunités.
  3. Communiquez :  Racontez l’histoire de votre entreprise — soyez précis sur ce que vous faites dans le cadre des sujets énumérés ci-dessus et sur les autres préoccupations des parties prenantes.

Alors que la crise continue de se dérouler, les sujets ESG, tels que la sécurité des employés et l’engagement communautaire, continueront de gagner en importance. Les entreprises seront jugées sur leur capacité à résister aux chocs financiers, mais aussi sur la façon dont elles ont traité leurs employés, leurs clients et leurs communautés.

Source : https://sustainablebrands.com/read/finance-investment/the-world-has-changed-but-investor-interest-in-esg-remains-what-s-expected-of-your-company