Aujourd’hui en Afrique, il est un secteur économique qui ne cesse de contribuer à l’accroissement des investissements sur le continent, mais aussi à améliorer leurs indicateurs économiques tels que les exportations, recettes budgétaires et PIB en l’occurrence: il s’agit du secteur minier. Avec des projets porteurs d’une croissance économique allant toujours crescendo, le secteur minier africain promeut des politiques et des programmes très souvent innovants qui renforcent la gouvernance et les performances économiques des pays concernés. Si l’objectif est de pérenniser les performances économiques, les mines permettent, en dehors de la considération financière, la création d’emplois, le développement d’infrastructures et le transfert de technologie dans leurs pays hôtes. Quelles en sont les perspectives ? Pourquoi devriez-vous considérer de travailler dans le secteur minier ?
L’évolution du secteur économique minier africain depuis le début des années 2000:
Facteur clef du développement communautaire, national et parfois régional, les retombées économiques de travail en mines profite très souvent aux femmes et aux autres groupes défavorisés et qui maintiennent cependant l’économie communautaire. Le secteur minier est, en effet, devenu un moteur de développement économique qui permet aux pays bénéficiaires d’attirer plus d’investissements, surtout depuis le début des années 2000. Elle a notamment permis, dans nombre de pays africains, le recouvrement budgétaires, une meilleur gestion et utilisation des recettes fiscales provenant de ce secteur, mais aussi l’élaboration de stratégies de développement mettant les mines au centre du virage vers l’industrialisation progressive des pays africains. Afin de mieux y parvenir, des réformes légales et réglementaires du secteur minier, en Ouganda surtout, ont permis aux investisseurs de s’assurer que les dispositions de la protection de l’environnement sont bien prises en compte. Très souvent, les pays passent par cinq stades de transformation de leurs richesses minières en tant que facteurs de développement durable :
- la législation, surtout fiscale et des dispositions d’attraction des investissements;
- un cadre réglementaire clair et détaillé;
- la collecte transparente et efficiente des taxes et redevances;
- la disposition et la gestion rationnelles des recettes budgétaires par les autorités publiques;
- le développement social, économique et environnemental communautaire et régional dû à la chaîne des valeurs que représente le secteur minier.
Ces étapes sont celles par lesquelles seraient passées des pays tels que la Tanzanie Madagascar ou encore l’Ouganda depuis la fin des années 1990. Dans le premier pays par exemple, le développement du secteur minier a ainsi permis, de faire passer le montant des investissements directs étrangers de 10 à 250 millions de dollars entre 1999 et 2008. Une évolution qui a même poussé le gouvernement tanzanien à participer à la majorité des projets du secteur depuis 2010. À Madagascar, c’est en moyenne 12 000 emplois qui sont créés chaque année au niveau national, dans le secteur, depuis les réformes minières. L’Ouganda aussi, c’est 32 millions de dollars qui ont été investis par la Banque africaine de développement et le Fonds nordique de développement afin de viabiliser le secteur entre 2004 et 2011. Sur la même période, c’est environ 329 millions de dollars qui ont été investi, et les revenus des mineurs artisanaux sont passés de 4,81 à 7,50 dollars par jour, soit une croissance de 60%. Sur le plan social aussi, le gouvernement ougandais a reçu, entre 2005 et 2013, 590 plans de santé et de sécurité émanant des mineurs.
Quelles perspectives ?
Rien que la Banque mondiale a aussi investi plus de 20 millions de dollars en République de Guinée, et 30 millions de dollars au Cameroun, depuis 2014. En décembre 2012 aussi, elle a consacré des dons d’une valeur globale de 47 millions de dollars. Pourquoi ? Parce que le milieu s’avère être plus rentable qu’il ne le paraîtrait. Si de nombreux pays continuent de solliciter une assistance dans les premières phases de leur réforme du secteur minier (pour l’élaboration de politiques et de textes de loi destinés à accroître l’investissement), c’est parce qu’ils commencent à bénéficier de fortes retombées économiques en faveur des communautés locales et à améliorer la gouvernance aux niveaux national et infranational. Aujourd’hui les actions des autorités politiques dans le secteur est:
- au renforcement des fondations et des accords de développement communautaire dans la promotion d’un développement durable autour des communautés minières;
- à l’accroissement du volume des commandes passées auprès des entreprises locales par les industries minières;
- au renforcement de la capacité des administrations locales et de la société civile de gérer et contrôler les revenus accrus générés par l’activité minière, ainsi que ses dimensions environnementales et sociales ;
- à la conception et l’amélioration de l’efficacité des régimes fiscaux du secteur minier ;
- à la favorisation de la collaboration entre le secteur public, le secteur privé, les communautés et les organisations de la société civile en vue d’améliorer les conditions de vie des exploitants de mines artisanales et la lutte contre les conflits armés ;
- la mise à profit de l’investissement privé dans les infrastructures associées à l’exploitation des ressources naturelles au bénéfice des populations et de la diversification de l’économie.
Sur le plan professionnel, le travail minier cherche, le plus souvent, à travailler en collaboration avec des ingénieurs et technologues en géologie et en minéralogie, mais pas que. En dehors des postes administratifs classiques, de même, les miniers recrutent aussi beaucoup opérateurs de maintenance des machines, de mécaniciens et de foreurs. Secteur clé de la croissance plus forte de bon nombre d’États en Afrique, le secteur est aujourd’hui un filon pour une politique économique plus efficiente et mieux encadré grâce au renforcement de son cadre institutionnel. Il favorise aussi un environnement des affaires attractif, même s’il persiste une nécessité de réaliser davantage d’investissements structurants, notamment dans le domaine des infrastructures routières et dans le secteur de l’énergie. Si vous ne savez pas encore dans quel secteur rechercher un emploi en Afrique, pensez au mines, car il est aussi prometteur qu’il a besoin de se développer pour convaincre. Si vous ne savez pas où chercher, pensez à la cooptation en ligne !
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