Très souvent à la fin d’un entretien d’embauche, le recruteur ne vous donne pas un délai de retour. Il arrive ainsi que vous n’ayez pas de nouvelles de lui après une longue période d’attente.
Au bout d’une certaine période de patience, vous vous demander certainement si vous devez recontacter le recruteur, mais vous craignez de ne pas paraître impatient ou trop empressé. Comment vous prendre pour gérer tout ça ? Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté
Garder vous de faire la relance de manière précipitée
Beaucoup de candidats attendent impatiemment un coup de fil du recruteur, après un entretien d’embauche, surtout lorsqu‘ils ont l’impression que courant passait bien avec leur interlocuteur et que l’entretien s’est bien déroulée. Si en en tant que candidat, vous vous retrouvez dans une situation pareille, il ne faut, surtout pas céder à la grande tentation de relancer le recruteur immédiatement. Vous devez, en effet, savoir que d’une part, l’entreprise se donne un délai de réflexion et de choix des candidats, et que la personne que vous avez rencontrée lors de l’entretien, n’est peut-être pas, la seule décisionnaire, en d’autres termes, n’a pas le dernier mot.
D’autre part, vous devez vous garder de relancer immédiatement un recruteur car, si vous êtes en recherche active d’un poste, il est bon de laisser penser que vous avez éventuellement d’autres pistes et que vous ne misez pas tout sur cette seule réponse. Si le recruteur vous a signifié que le poste était à pourvoir dans des délais très rapides, rien ne vous empêche de rédiger un mail de remerciement dans la semaine qui suit afin de vous signaler.
Au bout de combien de temps relancer ?
Si après une dizaine de jours d’attente, vous n’avez pas eu de nouvelles de votre candidature, rien ne vous empêche de faire une relance. Ce sera, pour vous, une bonne occasion de montrer à nouveau, votre motivation et surtout, de synthétiser les raisons de votre intérêt pour le poste. “Si vous avez eu un entretien avec l’entreprise qui recrute et que l’on vous a communiqué une date de réponse qui vient d’échoir, relancez à ‘date + deux jours’ par l’envoi d’un mail directement adressé à l’interlocuteur qui vous avait annoncé le délai, conseille Laurent Hyzy, dirigeant d’Alterconsult. En cas de non-réponse à cette relance, adressez un nouveau mail par semaine, dans la limite de trois. Si, en revanche, le recruteur vous a informé qu’il reviendrait vers vous mais qu’il ne pouvait pas vous communiquer de date, adressez un mail de contact chaque mois pour informer que vous êtes toujours intéressé[e] par le poste. En parallèle, consacrez-vous à 200 % à vos autres pistes”, précise-t-il.
Faut-il relancer par téléphone ou par mail ?
La relance d’un recruteur peut se faire par mail ou par appel téléphonique. La deuxième option doit cependant être privilégiée, surtout si vous avez postulé dans une petite entreprise ou si vous avez eu un contact privilégié avec le recruteur, qui a montré de l’intérêt pour votre candidature.
Vous devez faire en sorte de vous adresser directement à la personne que vous avez rencontrée. Si vous devez passer par le standard, dites, quand on vous demande la raison de votre appel : “Je souhaiterais avoir un échange téléphonique avec M./Mme X, suite à notre rendez-vous du [date], car il/elle devait me rappeler.”, conseille un spécialiste RH. Si on vous répond que le recruteur est en réunion, rappelez votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’il puisse se souvenir de vous et vous joindre à votre numéro.