08Oct

Briser le plafond de verre et réussir sa carrière au féminin en Afrique

Malgré leur place croissante dans le monde du travail, les femmes sont encore peu nombreuses à obtenir les postes les plus stratégiques et les mieux rémunérés en entreprise.  Elles sont pourtant de plus en plus diplômées et, en Afrique Subsaharienne, sont presque aussi nombreuses que les hommes à accéder aux études supérieures en représentant 47,6% des diplômés. On dit que les femmes font face à un plafond de verre qui les empêche de progresser en entreprise. 

Dalberg, Cabinet de Conseil en Stratégie et Talent2Africa, première plateforme web panafricaine d’emploi cadre, s’interrogent ensemble sur la parité dans le monde du travail en Afrique avec la série de webinaires Elles Talks. Le premier webinaire de la série « 5 clés pour briser le plafond de verre et réussir au féminin » animé par Awa Dia, Chams Diagne et Patricia Sennequier a eu lieu le 13 août dernier. 

Découvrez dans cet article pourquoi l’équilibre entre hommes et femmes à tous les niveaux de l’organisation est préférable tant pour les entreprises que pour la société et quelles sont les clés à actionner pour atteindre la parité.  

 

Qu’est-ce que le plafond de verre ?

 

Le plafond de verre reflète les barrières souvent invisibles auxquelles font face les femmes dans le monde du travail et qui les empêchent d’accéder à des postes de pouvoir économique au même titre que les hommes. Les femmes sont non seulement sous représentées dans les postes de direction mais aussi parmi les plus hautes rémunérations. Les statiques ne sont pas disponibles pour tous les pays de la région et on note de fortes disparités, mais on pourra néanmoins s’intéresser aux cas du Sénégal, du Nigeria et du Cameroun. 

Figure 1 : Part d’entreprises avec des femmes en tant que directrices générales ou PDG selon la taille de l’entreprise au Sénégal (chiffres de la dernière année disponible)

Figure 2 : Part d’entreprises avec des femmes en tant que directrices générales ou PDG selon la taille de l’entreprise au Nigeria (chiffres de la dernière année disponible)

Figure 3 : Part d’entreprises avec des femmes en tant que directrices générales ou PDG selon la taille de l’entreprise au Cameroun (chiffres de la dernière année disponible)

Plus largement l’expression « plafond de verre » est aussi pertinente pour tout emploi avec possibilité d’évolution de carrière. En Afrique seule 19,69% des postes de direction sont occupés par des femmes. Pour Patricia Sennequier, coach professionnelle certifiée et fondatrice de BeautifulSoul, entreprise qui accompagne les transitions organisationnelles et individuelles,  « le plafond de verre est à la fois vertical et horizontal. Les femmes ont plus de mal accéder à des postes de responsabilité et elles occupent aussi le plus souvent des fonctions support éloignées du cœur de métier des entreprises et donc des décisions ». On cherchera donc à comprendre ce qui, à compétences égales, contrarie la progression professionnelle des femmes par rapport à celle des hommes.

 

Ces freins qui empêchent les femmes d’avancer

 

Pour Awa Dia, Fondatrice d’ADN Strategy, Cabinet de Consulting en Positionnement Stratégique, « les freins sont à la fois extérieurs (sociétaux) et intérieurs (psychologiques). Le patriarcat, les stéréotypes de genre, l’éducation sont autant d’éléments qui empêchent les femmes de progresser. Mais parfois les freins peuvent venir des femmes elles-mêmes : auto-censure, syndrome de l’imposteur et perfectionnisme sont des obstacles importants mais pas insurmontables ». Pour la coach en vie professionnelle, Gilly Weinstein, “les hommes se satisfont d’un travail correct à 75%, tandis que nous nous obligeons à atteindre les 120% de perfection. Il faut arrêter ça !”.

 

Se mettre en action et saisir les opportunités

 

Bien faire, oui, mais surtout le faire savoir. Dans le monde du travail on remarque que les femmes sont compétentes mais peinent souvent à mettre en valeur leur travail. Patricia Sennequier remarque que les femmes qu’elle coache « ne vont pas chercher la promotion contrairement aux hommes. Elles ont tendance à attendre qu’on reconnaisse leur valeur ». Chez Talent2Africa les recruteurs font ce même constat, les hommes candidatent plus que les femmes. « Les hommes ont toujours une stature très positive même lorsqu’ils ne connaissent pas tous les enjeux d’un poste. Les femmes sont plus prudentes et ont plutôt tendance à postuler pour des postes auquel leur parcours et expérience correspondent parfaitement » confirme Chams Diagne, fondateur de Talent2AFrica. 

Pour se mettre en action et saisir les opportunités il est important de déconstruire certaines croyances limitantes, faire tomber les barrières qu’on s’impose à soi-même et d’oser ! Se former en continu, ne pas avoir peur de l’échec et au contraire s’en servir pour progresser sont des conditions essentielles au succès. Il est également primordial de s’appuyer sur des alliés au sein de l’entreprise, de savoir décrypter un organigramme et de comprendre où se trouvent les ressources clés indépendamment d’un niveau hiérarchique. Développer un réseau informel au-delà des murs de l’entreprise est également important. 

Enfin la question du timing est centrale. Pour Awa Dia « il y a des cycles de vie qu’il faut savoir respecter dans une carrière ». Il y a des moments pour asseoir sa légitimité sur un poste, se former et d’autres moments qui sont propices à un bond dans un parcours professionnel. 

 

Oser mettre en valeur sa singularité et trouver son propre style de management

 

Jouer un rôle et essayer de manager comme ses homologues masculins, est une solution souvent envisagée par les femmes pour s’imposer dans l’entreprise mais c’est prendre le risque de se perdre en cours de vie professionnelle. Pour Awa Dia « monnayer sa personnalité au prix d’une vie professionnelle est une erreur. La finalité doit rester notre individualité et notre équilibre mental ». Identifier et mettre en valeur sa singularité serait la clé pour réussir.  Faire preuve d’authenticité, de franchise et trouver du sens dans ses actions permettent de développer un style de management aligné avec les valeurs de chacune. Ironiquement les vieux stéréotypes pourraient même aujourd’hui jouer en la faveur des femmes puisque la tendance est à un management collaboratif, axé sur le développement des équipes et sur l’écoute, autant de qualités qu’on prête souvent aux femmes. 

 

Vers une meilleure articulation entre vie personnelle et vie professionnelle

 

La question de l’articulation entre vie privée et vie professionnelle est centrale pour appréhender le plafond de verre. Or le modèle dominant reste encore la culture du « n’importe où n’importe quand ». Les entreprises ont encore trop tendance à valoriser le présentéisme, et la disponibilité plus difficiles à conjuguer pour les femmes qui assurent encore une large part du travail domestique. 

Pour Patricia Sennequier « c’est très francophone de mesurer l’efficacité d’un collaborateur à l’aune de son temps de présence en entreprise. Faire des heures supplémentaires est valorisé alors que dans le monde du travail anglo-saxon c’est le contraire et cela reflète un manque de productivité ». Il faut une véritable révolution culturelle dans les entreprises en Afrique Francophone. A l’ère du numérique et du télétravail on découvre qu’une autre organisation du travail, plus flexible, est envisageable. 

Il s’agit d’une véritable opportunité pour les femmes qui pourront prouver qu’il est possible d’être performantes en gérant le temps autrement. Promouvoir l’équilibre vie professionnelle, vie privée est bénéfique pour l’ensemble des collaborateurs. Les mesures allant en ce sens (horaires flexibles, congés parentaux etc..) permettent de réduire le stress et le surmenage et se traduisent par une productivité plus durable sur le long terme. Une entreprise qui tient compte du cycle de vie de ses collaborateurs augmente leur engagement, clé majeure de performance des entreprises. 

 

Briser le plafond de verre, ça commence à la maison

 

La part importante du travail domestique non rémunéré des femmes creuse les inégalités professionnelles. Dans une étude sur le sujet, appelée « It’s about time ! », le cabinet de conseil Dalberg montre en effet que les femmes africaines passent en moyenne 3 fois plus de temps que les hommes à effectuer des tâches domestiques et de soins à la personne. L’atteinte de la parité exige une déspécialisation des rôles et une plus grande implication des hommes dans la sphère privée, ou du moins la mise en place d’une redistribution des responsabilités liées aux soins et au travail domestique non rémunéré. Il n’existe pas encore de solution miracle pour bousculer des normes socioculturelles bien ancrées en Afrique mais quelques pistes se dessinent néanmoins :

  • Le développement de services d’aide à domicile et d’aide à la personne, de qualité et innovants. L’enjeux ici est d’imaginer des solutions nouvelles, communautaires ou privées qui garantissent la qualité de service mais aussi des conditions de travail dignes et un niveau de rémunération juste pour les employé.e.s d’un secteur majoritairement féminisé. 

 

  • L’éclosion de nouvelles technologies pour réduire la pénibilité du travail domestique. Une multitude d’applications mobiles et d’entreprises se donnent pour mission de faciliter la vie des gens. Service de mise en relation entre consommateurs et producteurs locaux, livraison de repas à domicile, services de laverie et pressing peuvent permettre aux femmes de libérer du temps tout en créant des emplois. 

En attendant, pour Patricia Sennequier « les femmes pourraient préparer et prendre l’initiative de conversations déculpabilisantes et constructives au sein du foyer pour progressivement redistribuer les rôles”. 

 

En finir définitivement avec le plafond de verre

 

En somme briser le plafond de verre pour les femmes africaines c’est un savant mélange entre développement personnel et lutte pour un véritable changement de société. L’apparition de mouvements sociaux féministes d’ampleur internationale accélèrent la mutation de nos environnements. L’un des plus frappant a été l’impact du mouvement #Metoo sur le harcèlement au travail et les violences faites aux femmes de façon plus générale. En Afrique le #vraiefemmeafricaine et d’autres mouvements renversent quant à eux les clichés sexistes et libèrent la parole des femmes. Le changement est en marche.

 

 

 

Apprenez-en plus sur le plafond de verre et visionnez notre webinaire ici. Le prochain webinaire de la série Elles Talks aura lieu le 15 octobre 2020 à 15h GMT en présence de Thiaba Camara Sy, membre fondateur du Women Investment Club et du Club des Investisseurs Senegalais et Rokhaya Solange Mbengue Ndir , directrice du département RSE de SONATEL et fondatrice de l’Association Sénégalaise des Femmes des TICs. Il aura pour thème “ Entreprendre et Intraprendre au féminin: vivre son travail comme une vocation”

JE M’INSCRIS AU PROCHAIN WEBINAIRE

 

 

A propos de Dalberg

 

Dalberg est un cabinet de conseil en stratégie qui travaille sur les modalités d’amélioration du niveau de vie des populations dans les pays en voie de développement. La modélisation de solutions innovantes sur les questions de genre est une des missions primordiales du cabinet, et les équipes mettent un point d’honneur à promouvoir la parité femmes-hommes dans l’ensemble de leurs initiatives. 

Le saviez-vous ? Dalberg recrute ! Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Rendez-vous sur www.dalberg.com pour plus d’informations sur notre travail et les postes à pourvoir. 

 

A propos de Talent2Africa

Talent2Africa est la première plateforme web panafricaine d’emploi cadre. Elle accompagne les entreprises installées en Afrique dans leurs efforts de recrutement pour atteindre la parité femmes-hommes. 

Pour plus d’informations visitez www.talent2africa.com 

25Juin

Evénement Business par Congo Business Network et Talent2Africa

« Comment utiliser Linkedin pour booster la croissance de son business et se démarquer dans sa vie professionnelle ? » 

 

C’est cette importante question qui sera abordée et étayée à renfort de conseils et d’expériences lors de la conférence business en ligne organisée par Congo Business Network. Ce réseau international d’entrepreneurs congolais a pour mission de connecter les entrepreneurs et de mettre en lumière leurs parcours, expertises et solutions en République démocratique du Congo et à l’international.

 

Talent2Africa est ravi d’être partenaire de cette conférence internationale qui aura lieu le 25 juin 2020 à 16 heures de Kinshasa (9h30 UTC) sur la plateforme de vidéoconférence Cisco Webex Meetings. 

 

LinkedIn étant le réseau social le plus utilisé par les professionnels, les entrepreneurs et les grands décideurs, cette rencontre est plus que pertinente et aidera ainsi les participants à acquérir des outils et stratégies afin d’utiliser ce réseau à leur maximum avantage.

 

Les intervenants ont été minutieusement choisis, à savoir : Noel K. Tshiani, Président de Agere Global ; Magalie Swelly, Fondatrice de Magswelly Agency ; Emmanuel Bocquet, Company Builder chez GreenTec Capital Partners ; et Anaïs Girod, Directrice Générale chez Gramica

 

Pour participer à cette réunion, il vous suffit de réserver votre place via ce lien https://bit.ly/376PhvT

Après votre inscription, vous recevrez un message contenant des informations explicatives pour vous connecter à la plateforme le jour de la séance. 

 

Parmi les partenaires et sponsors de cette rencontre comprennent Mining and Business Magazine, Afric’innov, Gramica, Magswelly Agency, 10 000 Codeurs, Talent2Africa, Genesis Ventures, Ebutelo, Zoom Eco, Les Chiffres, Go Ladies Magazine, Femmes au Pluriel, Uwezo Afrique, eMart.cd, IP Stance, Congo Digital, BigUp News et UFM 94.7, qui diffusera la discussion en direct à Kinshasa et à Brazzaville. 

 

Ne manquez surtout pas cette conférence !

03Fév

CORONAVIRUS, QUID DES AFRICAINS CONFINÉS EN CHINE ? OU LE CASSE-TÊTE CHINOIS DU CONTINENT AFRICAIN…

Plusieurs pays, dont la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, le Bangladesh et le Sri Lanka, s’efforcent d’évacuer leurs ressortissants de Wuhan, la ville chinoise à l’origine de l’épidémie du nouveau coronavirus, qui a déjà tué 360 personnes et contaminée plus de 17.000 personnes. Mais qu’en est-il des Africains sur place ?

D’après mes informations, un étudiant camerounais de la ville de Jingzhou dans la province du Hubei a été diagnostiqué positif au coronavirus. Selon le communiqué de son université datant du 2 févier 2020, il serait pris en charge et répondrait bien au traitement de l’hôpital.

J’aimerais attirer l’attention sur les difficultés que rencontre la communauté africaine en Chine et sur le silence assourdissant de son non-rapatriement.

Hormis le Maroc et l’Algérie, qui ont envoyé des avions pour rapatrier leurs concitoyens – 167 marocains, 36 algériens, 10 tunisiens et quelques Libyens soumis à une quinzaine de jours d’observation -, les autres pays africains ont donné comme mot d’ordre à leurs ressortissants le confinement…

Des étudiants africains, de Wuhan à Beijing, décrivent une atmosphère assez morbide, et ont peur de sortir car c’est un virus qui se transmet par l’air. Et pourtant, pour se nourrir, il faut sortir ! Mais là encore il faut être doté d’un masque, de gants et selon un africain qui vit dans la capitale chinoise depuis plusieurs décennies « se désinfecter à l’alcool à 90° ou même à l’eau de Javel en rentrant ». Ces derniers articles de protection sont en ruptures de stocks dans les magasins, et la nourriture se fait rare si on ne se lève pas de bonheur.

Avec le temps qui passe, ils rencontreront des difficultés réelles et ils appellent donc à l’aide pour les sortir des zones touchées et mise en quarantaine. La pression psychologique est grande, rester cantonné à la maison sur une période non déterminée, c’est beaucoup d’anxiété voire de la psychose.

Certaines ambassades africaines ont déjà demandé de l’assistance financière auprès de leurs gouvernements respectifs en faveur de leurs communautés. « Nos besoins sont plus que d’ordre financier », s’insurge un étudiant africain. « Que faire avec de l’argent sur mon compte dans une ville déserte ? La ville de Wuhan est mise en quarantaine parce qu’elle est l’épicentre du virus donc ultra infectée. Peu importe les millions que j’aurais, cette somme ne me servira pas à grande chose (…) si je ne peux pas trouver un endroit assez saint et rassurant pour m’approvisionner », ajoute-t-il dans une lettre adressée à son ambassade.

Mutisme des médias face à la situation africaine

En regardant le JT de la chaîne France 24, j’ai eu les larmes aux yeux en voyant ces parents français rassurés de retrouver leurs enfants fraîchement rapatriés. Quid des parents de ces jeunes africains restés confinés en Chine sans aucune porte de sortie ? A t-on pensé à les interroger ?

Il faut savoir que la Chine est la deuxième destination choisie par les jeunes Africains après la France pour leurs études universitaires. Le nombre d’étudiants africains résidant en Chine était de 80 000 en 2018 selon des chiffres fournis par le ministère de l’éducation chinois, un chiffre destiné à augmenter, car le gouvernement chinois a décidé d’accorder 50 000 bourses universitaires au continent africain jusqu’en 2021.

Le 30 janvier, l’OMS a décrété l’urgence internationale face à l’épidémie. Les autorités chinoises n’envisagent pas la fin de cette situation avant juin 2020.

Plusieurs questions me taraudent…qu’est-ce qui empêche les pays africains de se réunir et voir dans ces circonstances un plan d’urgence avec leurs partenaires chinois pour des solutions pratiques, adéquates, et immédiates ?

En discutant au téléphone avec un diplomate africain basé à Beijing, j’ai pu comprendre que plusieurs facteurs constituaient un frein au rapatriement : d’abord, le manque de moyens médicaux et de structures d’accueil pour accueillir les ressortissants africains dans leur pays respectifs. En effet, sur place, ils devraient être mis à l’isolement pendant deux semaines, avec un risque inhérent de propagation sur le continent africain…

Faut-il pour cela laisser ses ressortissants à l’épicentre d’une épidémie mondiale au vu des tensions sur les ressources sur place, n’est-ce pas plus dangereux ?

D’autre part, le casse-tête diplomatique : rapatrier systématiquement les ressortissants africains pourrait jeter un doute sur la capacité des Chinois à maîtriser et gérer la crise. L’inquiétude est d’autant plus grande que la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique.

Une diplomatie bouche-bée même sur des questions de vie ou de mort ?

Ne condamne-t-on pas de facto tous ceux qui ne sont pas – encore – infectés en les laissant sur place à Wuhan ?

Est-ce qu’en laissant ces africains, c’est la seule façon d’empêcher le virus d’arriver sur le continent ?

Pour l’instant, aucun cas de coronavirus n’a été signalé en Afrique.

Pour limiter les risques de contamination par des voyageurs en provenance de Chine, les aéroports des capitales africaines renforcent leurs dispositifs sanitaires. Plusieurs pays tels que le Ghana, le Sénégal, le Kenya, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud ou encore le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont mis en place des mesures de prévention dans les aéroports pour les vols venant de Chine afin de diagnostiquer d’éventuels cas de coronavirus.

Cependant, des voyageurs chinois en provenance de Wuhan ou d’autres villes chinoises ont été ou sont autorisés à voyager dans de grandes villes africaines. La question du contrôle et de la mise en observation dans ce cas se pose. En Mauritanie par exemple, c’est l’ambassade de Chine qui a demandé à ses ressortissants récemment arrivés de rester confinés pendant 14 jours au moins pour empêcher la propagation éventuelle du nouveau coronavirus. Quelles sont les dispositions que les états africains eux même prennent sur leur territoire ?

Pourquoi les africains sont laissés pour compte dans l’épicentre du virus ?

J’en appelle à une vraie prise de conscience panafricaniste. En effet, les 9 et 10 février seront réunis en Ethiopie les chefs d’États africains pour le sommet annuel de l’Union africaine. C’est donc l’occasion pour qu’une solution soit trouvée pour cette communauté en Chine…avant qu’il soit trop tard.

Raïssa Girondin est une journaliste indépendante, spécialiste des questions africaines. Elle a travaillé auparavant pour la Voix de l’Amérique, basée aux États-Unis, à la présentation du débat télévisé Washington Forum, et du journal radio. Juste avant, elle a présenté le journal télévisé en langue française pour le media d’Etat chinois CGTN, depuis Beijing. Elle a fait ses premiers pas journalistiques dans la presse écrite à Paris avec Amina, le magazine de la femme africaine et a débuté sa carrière avec le groupe français Lagardère en tant que professionnelle de la communication.

 

Source : Raïssa Girondin

Lien : https://www.abidjanplus.com/opinions/coronavirus-quid-des-africains-confines-en-chine

14Jan

REPORTAGE VOA AFRIQUE avec Talent2Africa

REPORTAGE VOAAFRIQUE en collaboration avec Talent2Africa :

Ils sont nés en Afrique ou sont originaires du continent. De jeunes diplômés, installés en France, décident de tenter leurs chances sur les terres de leurs ancêtres. On les appelle les “Repats”, comme “Repatriés, pour ne pas dire “Expats”. Leur motivation principale : participer à l’essor de leur pays…

Voir la vidéo ici https://www.voaafrique.com/a/repatri%C3%A9s-le-pari-du-retour-en-afrique/5240639.html

 

N’oubliez pas de rejoindre notre communauté en vous inscrivant sur: https://candidate.talent2africa.com

 

02Oct

Ambition Africa 2019 : L’événement Afrique de référence en France

 

Talent2Africa en partenariat avec Business France vous convie au Forum Ambition Africa, le plus grand événement business en France dédié à l’Afrique.

Les 30 et 31 octobre 2019 à Paris, Business France organise la deuxième édition de ce forum, devenu le rendez-vous annuel incontournable des relations économiques et commerciales franco-africaines en présence de ministres, d’ambassadeurs, de panélistes de haut niveau et de délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain.

Au programme cette année, 17 ateliers thématiques et transversaux pour comprendre les enjeux de l’Afrique avec des intervenants reconnus comme des dirigeants africains et français, des ministres et des ambassadeurs. Les participants pourront assister à différents débats sur les sujets de l’environnement des affaires, le numérique, transport, l’investissement, l’agriculture, le rôle des femmes dans la société, les énergies mixtes, la gestion de l’eau et des déchets, la mobilité urbaine, la santé, le rôle de la diaspora, la formation professionnelle et le marché de consommation.

Retrouvez les détails du programme ici.

Rencontres B2B 

Ambition Africa 2019 s’articulera sur deux journées où les entreprises pourront bénéficier des rencontres B2B et dynamiser les échanges avec des potentiels clients, investisseurs ou partenaires. 

L’année dernière, LAfricaMobile fondé par Malick DIOUF a eu le privilège de signer un accord avec un représentant de April International grâce à Ambition Africa. 

Session Networking 

Profitez des moments de pause pour échanger avec les participants durant les moments de networking (cocktail) dans notre village d’experts. 

Rejoignez-nous ! Les 30 et 31 Octobre à Paris.

GRATUIT POUR LES ENTREPRISES AFRICAINES

Inscription : www.ambition-africa.com

 

01Mar

Talent2Africa, partenaire du Africa SMB Forum

Talent2Africa, est partenaire du Africa SMB Forum, 3ème édition du 6 au 08 Mars 2019 à Abidjan. 300 participants sont attendus pour cet événement, parmi eux des délégations pays, patronats, agences gouvernementales, CEO et dirigeants de PME, acheteurs, fournisseurs et distributeurs, venus d’Afrique, d’Europe et du Canada. 5 conférences plénières sur le thème  « Invest in New Africa(n) », des ateliers, des rencontres B2B seront au programme de l’Africa SMB Forum 2019.

Fondé en 2012, d’abord en tant que Club Africa SMB (Small and Medium-Sized Business), Africa SMB Forum est aujourd’hui une plate-forme B2B d’interconnexion et de financement des PME africaines, ainsi que des B2B Meetings itinérants. La base Africa SMB compte 25000 PME africaines et leurs fournisseurs, distributeurs et partenaires financiers dans 52 pays, en Afrique (dans 31 pays), Asie et Europe. Le réseau s’appuie également sur des partenaires institutionnels et privés.

Ainsi pour cette 3éme édition Talent2Africa participera à l’atelier RH du 6 mars via sa Sales Manager Ruphina Riche. Au programme du forum : 3 jours avec 5 conférences plénières, 16 ateliers thématiques et des RDV B2B entre donneurs d’ordres (Europe, Asie, Canada et Afrique), banques, futurs sous-traitants, distributeurs, représentants locaux, et institutions panafricaines et agences gouvernementales (Promotion des investissements et des exportations, Développement des PME).

Pour plus d’informations et inscriptions, rendez-vous surwww.africasmb.world

 

06Fév

Le secteur Télécom de plus en plus dynamique avec l’arrivée de l’opérateur virtuel Serius Telecoms au Sénégal

Le lancement officiel des activités de l’opérateur de téléphonie mobile virtuel Seruis Telecoms Africa a pris effet le 31 janvier 2019.
Dans la course avec 9 entreprises pour obtenir la licence MVNO pour 3 entreprises, Seruis Telecoms Africa a finalement remporté l’une d’elles en juin 2017. L’opérateur a investi 300 millions de Fcfa pour utiliser le réseau de Tigo Sénégal.