18Mar

Les 5 pays africains où il faut investir en 2020

L’année 2019 s’est fermée sur un constat rassurant pour l’Afrique qui se positionne encore sur la liste des zones où l’investissement est rentable.  C’est du moins ce qu’on peut retenir du traditionnel rapport annuel sur l’attractivité des investissements en Afrique  » Where to invest in Africa  » initié par le groupe financier sud-africain Rand Merchant Bank.  Ce dernier vient de publier sa 9ème édition où il est mis l’accent sur les pays africains où l’investissement sera plus rentable en 2020. De manière générale, les économies les plus attractives restent les mêmes dans le top 10 par rapport aux éditions précédentes. Nous faisons le point avec vous sur la liste des pays les plus rentables en 2020. 

  • L’Egypt

Selon la 9e Édition du rapport, l’Egypte peut toujours se targuer de sa place d’économie la plus attractive et ce, pour la troisième année consécutive. Le pays bénéficie d’un marché démographique important et reste une des destinations africaines les plus prisées des investisseurs. Ainsi, à en croire les auteurs du rapport, “ C’est la troisième année en haut de notre classement. Au cours des trois dernières années, l’Egypte a fait de grands progrès en modifiant son environnement des affaires, en attirants davantage d’IDE (investissement directs étrangers) sur le marché et en développant ses propres industries « .    » Ils ont également pris la décision difficile il y a quelques années de dévaluer leur devise pour mieux refléter ce qui se passe sur le marché. Même si ces décisions ont été difficiles à prendre, elles contribueront à long terme aux changements structurels de l’économie. Nous prévoyons également un taux de croissance d’environ 5,3% pour les cinq prochaines années. C’est bien au-dessus de la moyenne de 4% attendue pour le reste de l’Afrique « , ont-ils précisé.

  • Le Maroc

Après l’Egypte, le Maroc vient en seconde position sur la liste des pays où l’investissement offrira de grandes rentabilités en 2020.   Le royaume chérifien est en plein développement et devrait enregistrer une croissance moyenne de 4% au cours des prochaines années.  » Sa réintégration dans l’Union africaine et son rapprochement avec à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont renforcé son attrait pour l’investissement « , note le rapport.

  • L’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud connaît un certain recule au profit du Maroc. Ce pays se contente, dans ce rapport, de la troisième position, avec un  » ralentissement cyclique “, “ une croissance atone  » et un  » environnement des affaires qui s’est dégradé « . Toutefois, le pays reste une économie avec un marché financier plus liquide relativement aux autres pays du continent.

 » C’est définitivement le marché le plus liquide en Afrique. Nous avons parlé à de nombreux clients internationaux et l’Afrique du Sud reste le tremplin de l’investissement en Afrique. Mais nous devons voir des réformes structurelles mises en œuvre, en particulier dans nos entreprises publiques. Ces changements peuvent facilement nous ramener à la première place au cours des prochaines années  » a indiqué Céleste Fauconnier.

  • Le Kenya

Le Kenya rejoint également la liste restreinte des pays avec de fortes rentabilités en 2020.  On s’attend ainsi au cours de cette année à une croissance de 5% à a moyen terme. Le pays bénéficie de  » conditions météorologiques favorables  » dans un contexte politique plus apaisé.  » L’économie de ce pays doit sa compétitivité à la diversité ainsi qu’à de la demande soutenue des consommateurs. Elle le doit également à l’urbanisation, à l`Intégration communautaire (EAC), aux réformes structurelles et aux investissements dans les infrastructures. Il en est ainsi des oléoducs, des chemins de fer, des ports etc.

  • Le Rwanda

Enfin le Rwanda occupe la 5ème position sur cette liste sélective du rapport. Ce pays est boosté par un environnement des affaires nettement plus favorables comme indiqué dans le dernier Doing Business. Le rapport plébiscite en outre le développement d’industries locales et la forte croissance des IDE dans le pays.

07Oct

La culture d’entreprise : un enjeu de taille dans le recrutement

Toutes les collaborations, quelle que soit leur nature, exigent que les partenaires concernés s’entendent sur un minimum de règles ou de valeurs. Les relations professionnelles n’échappent pas à cette règle. Mieux encore, cette dernière  s’y applique avec une teneur non négligeable. Ce constat rend nécessaire, pour le recruteur, une prise en compte, dans le cadre de son recrutement, de la culture de son entreprise. Il devra, en d’autres termes, en sus de la recherche de personnes qualifiées, se demander si ces dernières pourront s’adapter aux valeurs de son entreprise. C`est dire tout simplement que la culture d’entreprise  a fini de s’imposer comme un enjeu de taille au cœur de la problématique du recrutement.

Le terme culture d’entreprise étant assez vaste, se prête difficilement à une définition simple. Il est,  cependant, admis qu`il est lié à toutes les pratiques de l’entreprise, fut-elles formelles ou informelles,   à toutes ses traditions ainsi qu` à la dynamique interne qui a pu se mettre en place au fil du temps.

La culture d’entreprise ne se résume plus  à un simple concept théorique, sans réel impact sur le fonctionnement et l’organisation des entreprises. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c`est qu`elle joue un rôle central dans le processus du recrutement, aussi bien  pour l’entreprise que pour le candidat.

Certaines études ont pu ainsi montrer  que recruter des candidats en phase avec la culture d’entreprise réduirait le turnover de 30%.  En clair, il semble aller de soi que recruter des candidats dont le système de valeurs n`est pas conforme  à celui de l’entreprise peut déteindre négativement sur la productivité de cette dernière.

De manière générale, une culture d’entreprise  est la combinaison d’éléments disparates. Les plus visibles sont,  entre autres, le style vestimentaire, le relationnel entre les collaborateurs. L’environnement de travail est aussi un élément important de la culture d`entreprise en ce sens que   les cultures d’entreprise peuvent différer selon que les employés travaillent en open space ou dans des bureaux fermés. 

D’autres éléments sont moins visibles. Ils concernent,  par exemple, l’ambiance de travail, le style de management ou le mode relationnel de l’entreprise.  La culture d’entreprise n’est pas la même si les employés se serrent la main ou se font la bise.

En tout état de cause, il est clair qu’un  employé qui évolue dans une culture qui lui correspond se sent plus  à l`aise, et a plus de chance de collaborer plus durablement avec son employeur. 

A contrario,  un candidat qui intègre une entreprise dont les valeurs ne lui correspondent pas aura du mal  à s’épanouir et s’adapter. Le comportement qu’on lui demande ne lui correspondra pas. Il aura donc plus de mal à développer un sentiment d’appartenance. En bref, il y a de fortes chances pour qu’il cherche  ailleurs.

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14Mai

ZLEC- Commerce intra-africain

A l’heure où le monde marche au rythme des grands ensembles, aucun pays ne peut se targuer de vivre en autarcie. En effet, sauf à risquer de ne pas profiter pleinement des opportunités qu’offre la mondialisation économique, l’ouverture au reste du monde devient, de plus en plus, une nécessité. Les pays africains sont loin d’ignorer cette réalité. C’est dans cette optique que quarante-neuf dès 55 pays africains ont signé l’Accord cadre de Zone de libre-échange continentale (ZLEC).

17Fév

La Responsabilité Sociale des Entreprises en Afrique

La Responsabilité Sociale des Entreprises en Afrique, a un enjeu stratégique et économique pour les entreprises. Par contre, le concept est encore mal connu de la part d’une grande majorité de dirigeants et de cadres d’entreprises du continent. Définie comme étant “la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable et leur responsabilité vis-à-vis des impacts environnementaux et sociaux de leurs activités”, la RSE sous-tend la responsabilité d’une entreprise envers toutes ses parties prenantes.

Elle place donc la société au centre des interactions entre plusieurs groupes d’acteurs dont les besoins passent par les biens et services proposés par l’entreprise. Elle couvre plusieurs domaines pouvant aller des relations interpersonnelles et interculturelles aux défis environnementaux. En fonction de leurs intérêts, les entreprises, principalement les multinationales s’allient à des causes sociales. Il s’agit d’un double défi appelant à ne pas opposer intérêts capitalistes et engagement éthique. Qu’est-ce qui définit donc l’importance de la Responsabilité Sociale, notion émergente mais incontournable, dans les entreprises ?  

Une multitude de secteurs concernés par la Responsabilité Sociale des Entreprises en Afrique

  ​Dans un monde qui bouge, qui ne cesse d’innover, l’Afrique a son rôle à jouer, et son milieu des affaires aussi. En dehors d’être rentables, les entreprises africaines, comme celles du monde entier, sont appelées à être plus éthiques, mieux engagées et adaptés aux sociétés. Vu la spécificité des sociétés africaines, la RSE s’impose, avec le temps, comme une évidence, voire une opportunité chez les dirigeants d’entreprises. Elle se place au cœur de l’entreprise performance. Sur le continent, le principal défi auquel font face les entreprises, c’est la lutte contre l’économie informelle qui occupe près de 72% des emplois. Dans des domaines de l’industrie agroalimentaire et des télécommunication par exemple, les parties prenantes de plusieurs entreprises font partie de l’informel. C’est face à cela que les sociétés africaines, en partenariat avec les autorités publiques, cherchent à formaliser leurs chaînes de valeur.  

Une activité pas facile à mener

  ​L’Afrique n’est pas seulement la nouvelle frontière économique du monde, mais aussi le lieu de l’innovation sociale. Le continent a ainsi besoin de puiser de l’intelligence de ses jeunes, surtout de la diaspora, en vue de poser les bases d’une économie responsable. À l’échelle continentale, un des défis des entreprises reste l’électrification de l’Afrique pour accroître l’interdépendance et l’interconnexion.

L’objectif est d’inscrire les sociétés africaines dans une dynamique liée au développement durable. Aussi l’accompagnement des petites entreprises et autres groupements ruraux en matière d’agriculture et de transformation agro-alimentaire devrait offrir un relais de croissance à tous les africains. L’ouverture continentale de la RSE des entreprises ne pourrait que favoriser le développement humain sur le continent, à travers une plus grande paix et une plus grande stabilité. Si la rentabilité des affaires d’une entreprise ne concerne pas la RSE, celle des politiques publiques peut fortement s’y appuyer.  

Encore peu connue sur le continent africain, que ce soit des autorités publiques ou des dirigeants d’entreprise, beaucoup d’entreprises gagneraient à mettre en place des politiques de RSE aux normes internationales. D’une façon générale, il règne en Afrique plus une culture de mécénat qu’une culture de la RSE. Cependant, dresser un état des lieux précis de la Responsabilité Sociale des Entreprises en Afrique reste une priorité, tant pour redorer l’image de l’économie de marché sur le continent que pour aider les pouvoirs publics à atteindre les Objectifs de Développement Durable demeure néanmoins aujourd’hui difficile, en partie car l’appréhension du concept sur le continent est récente et que nombre d’entreprises africaines mettent en place des démarches RSE sans les formaliser comme telles.

16Mar

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