24Sep

Que veut savoir un recruteur lorsqu’il vérifie vos références ?

Au-delà du CV  et de la lettre de motivation, il arrive que certains recruteurs demandent également aux candidats qui postulent à leurs offres d’emploi des références. C’est d’ailleurs une pratique assez courante. Le fait qu’un recruteur vous réclame les coordonnées d’anciens contacts professionnels pour les questionner sur votre compte ne veut pas dire qu’il doute vous. Il ne cherche pas non plus à vous piéger, ni encore moins à vous déstabiliser. Ne le prenez pas du mauvais côté. Un recruteur qui demande vos références professionnelles  cherche tout simplement à  mieux vous cerner pour éviter  toute erreur de casting. Mais au juste, de quoi veut s’assurer un recruteur à travers les références des candidats ? Le point dans les prochaines lignes…

 

Une demande de référence pour vérifier votre CV …

On ne peut reprocher à un recruteur de vouloir  s’assurer de la véracité des mentions faites par un candidat sur son CV, dans la mesure où, de nombreux chercheurs d’emploi n’hésitent pas à mentir sur leur CV en y mentionnant un diplôme qu’ils n’ont pas, ou une expérience dont  elles ne peuvent pas se prévaloir. Bref, toutes les astuces sont bonnes, pour certains candidats. Pourvu tout simplement de décrocher le job.  Au regard de ce constat, la demande de référence par un recruteur a tout d’abord pour but d’éviter de tomber de le piège des fausses informations sur les CV.  Ainsi, ce n’est pas une simple clause de style si  certaines entreprises procèdent à des demandes de références. D’ailleurs,  selon l’Apec, dans près de neuf cas sur dix, elles vérifient la bonne foi des postulants sur leurs diplômes et/ou sur leurs expériences professionnelles. Et quand ce ne sont pas les RH ou les cabinets de recrutement qui s’en chargent, la vérification est sous-traitée à des prestataires spécialisés (Everycheck, Cvérifié…), en attendant que l’intelligence artificielle prenne le relais et se charge de confondre les tricheurs.

 

Une demande de référence pour détecter  votre personnalité…

Au-delà des mentions faites sur votre CV, le recruteur peut également vous demander vos références pour vérifier les déclarations, sur votre personnalité, que vous avez faites au cours de l’entretien d’embauche. Il peut s’agir de vos points forts et faibles, de votre progression ou pas dans l’entreprise, de votre capacité à travailler en équipe, de vos réactions face à certaines situations, etc. Le recruteur cherchera également  à vérifier d’autres éléments tels que  les dates d’embauche et de sortie, le type de poste et les missions que vous avez occupés, le motif de votre départ, vos compétences professionnelles etc… « Nous savons bien qu’un référent est souvent bienveillant, à nous de lire entre les lignes, de créer un climat de confiance, d’aller au-delà d’une certaine politesse », soutient un spécialiste du recrutement. Cela passe parfois par des questions plutôt surprenantes : confieriez-vous vos enfants à ce candidat ? Embaucheriez-vous à nouveau cette personne ? L’inviteriez-vous au restaurant avec votre conjoint ? Dans tous les cas, l’objectif est double : vérifier que vous n’avez pas embelli votre CV et mieux cerner votre profil pour s’assurer qu’il matche bien avec le poste, l’entreprise et sa culture.

 

Une pratique encadrée par la loi…

Il enfin souligner que la loi encadre le recours à la demande de référence aux candidats à l’emploi. Le recruteur  n’a pas le droit de contacter vos référents sans vous demander votre autorisation, dans l’idéal par écrit. Par ailleurs, force est de constater que c’est une très bonne chose qu’on vous demande vos  référents.   Soyez prêt à accepter  avec calme et sérieux. « N’ayez pas peur, c’est même plutôt un bon signe », signale Claude d’Estais, ancienne RH et chasseuse de têtes, aujourd’hui coach en mobilité professionnelle et auteure de plusieurs ouvrages sur la recherche d’emploi. « Cela indique que vous êtes dans la short list,  car un recruteur ne va pas s’amuser à prendre les références de tous les candidats », ajoute-t-elle.

17Sep

Comment se préparer à un salon de l’emploi?

Quand vous êtes  à la recherche d’emploi, il ne faut minimiser aucune occasion de décrocher le job de vos rêves, car on ne sait jamais…  Si vous n’avez pas encore reçu de coup de fil  pour un entretien,  après avoir postulé à plusieurs offres d’emploi,  pensez à vous présenter à un salon d’emploi. Il s’agit d’une belle opportunité à saisir pour faire la rencontre de potentiels recruteurs. Tout de même, pour avoir des chances de taper à l’œil d’un recruteur, lors d’un salon de l’emploi, vous ne devez pas vous y rendre n’importe comment…Pensez à bien vous préparer pour cet événement qui peut se révéler déterminant dans votre carrière. En quoi faisant ? Nous faisons le point avec vous sur les astuces à utiliser…

 

  1. Prenez soin de votre tenue

Il est vrai qu’un salon de l’emploi n’est pas un entretien d’embauche classique, mais pour autant,  ce n’est  pas, non plus,   une raison pour se présenter aux recruteurs en vieux jean troué.  Prendre soin de votre tenue vous permettra toujours de gagner de points chez les recruteurs. Chemise et visage rasé pour les hommes, blazer et maquillage discret pour les femmes, une  apparence sobre est ce qu’il vous faut pour séduire, dans un premier temps,  un recruteur, lors d’un salon de l’emploi. 

 

  1. Trouver des renseignements sur les entreprises participants 

L’erreur à ne surtout pas commettre, c’est de débarquer à un salon de l’emploi sans au préalable avoir pris le temps de prendre toutes les informations sur toutes les entreprises qui participent à  l’événement. Prenez tous les renseignements dont vous avez besoin avant de vous présenter au salon de l’emploi.  Vous pourrez ainsi savoir quelles entreprises vous intéressent ? Quelles sont les offres d’emploi sont proposées ? Le fait de connaître la société à  laquelle vous déposez votre CV jouera en votre faveur. 

 

  1. Imprimez vos CV en plusieurs exemplaires

Puisque vous allez à la rencontre de nombreux potentiels recruteurs, n’oubliez pas d’imprimer un nombre suffisants de CV généraux et d’emporter vos cartes de visite si vous en possédez. Cela vous permettra de ne pas  rater d’occasion pour postuler à un maximum d’offres et dans beaucoup d’entreprises. Vos chances n’en seront que boostées…

 

  1. Préparez votre présentation en 30 secondes chrono

En général, lors des salons de l’emploi, les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps à accorder à tous les candidats.  Il s’agit d’événements de networking. Vous devez prendre en compte cette donne, en  préparant un cours discours qui vous présente, ainsi que votre domaine de compétence et vos expériences. Il doit être court, précis et efficace. Vous le répéterez pour vous introduire auprès de tous les recruteurs. 

 

  1. Collectez les cartes

Lorsque vous rencontrerez les recruteurs, n’oubliez pas de demander à  chacun sa carte de visite. Vous pourrez ainsi les recontacter pour demander s’ils sont intéressés par votre candidature.  Qui sait ? Vous pourrez peut-être tomber sur un recruteur intéressé par votre profil.

 

  1. Sur place, pensez pratique

N’oubliez pas d’avaler quelque chose avant votre arrivée au salon de l’emploi : vous serez plus concentré si votre ventre ne gargouille pas pendant un entretien. Évitez aussi de fumer avant ou pendant le salon : l’haleine de cendrier rebutera les recruteurs.

10Sep

Les 5 qualités indispensables à un employé performant

Ce n’est plus un débat … Tous les spécialistes RH s’accordent, désormais, sur le fait que l’entreprise est tout aussi intéressée par le savoir-faire que par le savoir-être.  D’ailleurs, la personnalité propre à chaque individu au sein de l’entreprise constitue, pour celle-ci, une précieuse source de diversité. Cependant, quelle que soit la personnalité d’un travailleur, il doit posséder certaines qualités indispensables sur lesquelles, nous mettront l’accent dans cet article.

 

1-Etre honnête

L’honnêteté est une qualité humaine appréciée chez tout le monde, mais elle l’est encore plus chez un travailleur. D’ailleurs, les employés honnêtes et fiables ont le respect  de leurs supérieurs et de leurs collègues parce qu’ils promettent des objectifs réalistes.  En effet, les estimations approximatives ne plaisent à personne. Ceux qui estiment avec franchise et précision le temps dont ils ont besoin pour mener leurs tâches à bien et qui font régulièrement état de leurs progrès projettent une image d’efficacité et de fiabilité.

 

2-L’esprit orienté solution

En tant que travailleur, vous devez impérativement vous impliquer dans la résolution des problèmes que rencontre l’entreprise. Vous ne devez pas être un simple spectateur qui se contentera tout bonnement de constater des problèmes et de les rapporter à votre manager. En effet, les dirigeants n’apprécient pas les employés qui transmettent les problèmes sans suggérer la moindre solution. Seul ou en équipe, il est donc nécessaire de consacrer du temps à la recherche de solutions à long terme. Après tout, les problèmes sont là pour être résolus et vous êtes  là pour faire marcher l’entreprise…

 

3-Le sens de l’organisation

Le sens de l’organisation reste aussi une qualité très appréciée chez un travailleur. En tant que salarié, vous devez apprendre  à organiser votre travail de manière efficace. Que vous optiez pour  le travail à la maison, au bureau ou au café du coin, faites en sorte de vous vous doter d’une méthode de travail et d’organisation. A titre d’exemple, lorsque la charge de travail s’accumule, vous  devez  être capable de vous  fixer des priorités sans discuter de chaque détail avec votre supérieur. En clair, gardez en tête qu’aucun manager n’a envie de collaborer avec un travailleur désordonné.

 

4-L’esprit d’équipe

L’union fait la force a-t-on l’habitude de dire… Cet adage s’applique également au monde du travail.  En effet, savoir travailler en équipe est une très grande qualité chez un travailleur.   Le manager sera toujours heureux de  constater qu’il y’a une vraie au sein de l’entreprise. Il sera satisfait de constater que  les travailleurs prennent l’initiative de se répartir les tâches, de solutionner les problèmes et de réaliser des missions qui leur sont confiées de manière collégiale et créative. Une équipe soudée est un gage de satisfaction pour un patron d’entreprise et d’ambiance positive sur le lieu de travail.

 

5-La proactivité

Enfin, il faut citer parmi les qualités indispensables chez un travailleur, la proactivité. Celle-ci suppose que l’employé ait la capacité  de mettre ses propres attentes et besoins de côté, pour réfléchir au fonctionnement de l’entreprise et à son évolution future. Il s’agit, en d’autres mots, pour le travailleur, d’être en mesure de se projeter dans l’avenir. Cet état d’esprit est fortement apprécié par les managers car, il témoigne de la volonté du travailleur de vouloir collaborer sur le long terme avec l’entreprise.  

27Août

Cinq phrases à bannir au travail

Le monde professionnel est un univers qui requiert une certaine finesse, aussi bien dans la parole que dans le comportement de manière générale. Dans l’entreprise, les mots que vous utilisez donnent une idée de votre image professionnelle. Il est alors bon de choisir les bonnes expressions quand vous êtes en milieu professionnel. Certaines phrases sont ainsi absolument à  bannir si vous voulez être considéré comme un leader. Mais lesquelles ? Le magazine Forbes a interrogé Darlene Price (auteure du livre Well Said ! Presentations and Conversations That Get Results) à propos de ces mots ou formulations de phrases à bannir au travail. Nous faisons le point avec vous…

 

  1. « C’est pas juste », première des phrases à bannir au travail

Votre collègue a bénéficié d’une augmentation de salaire ? Mais vous trouvez que vous travaillez plus dur que lui ? Cela peut effectivement créer une certaine frustration. Mais,  le fait de vous plaindre ou de ruminer votre colère, sur votre lieu de travail serait contre-productif. A la place, faites plutôt l’inventaire des faits. Montez un dossier argumenté. Puis présentez-le calmement aux personnes responsables, conseille Darlene Price.

 

  1. « Ce n’est pas mon problème » / « Ce n’est pas mon boulot » / « Je ne suis pas payé pour cela »

Cette phrase est à bannir, car elle démontre que vous n’avez pas l’esprit d’équipe. Ni le sens de la solidarité. Cela ne veut pas dire que vous devez  tout accepter. Mais vous devez avoir plus de tact lors de votre refus. Selon Darlene Price, si par exemple, vous êtes débordé et que votre patron vous demande de vous occuper d’une tâche supplémentaire, dites-lui que vous seriez ravi d’aider. Puis demandez-lui quelle priorité vous devez accorder à chacun des projets qui vous occupent.  Et Darlene Price de continuer, par cette méthode,  vous prouverez ainsi que vous êtes prêt à  vous investir pour l’équipe. Tout en lui rappelant qu’il doit rester réaliste dans ses attentes.

 

  1. « Je vais essayer », l’une des phrases à bannir au travail

Le verbe essayer sous-entend une certaine réticence ou un manque d’engagement. Il est perçu par les leaders influents comme un verbe assez négativement connoté lors des échanges professionnels. Imaginez par exemple que vous devez absolument poster une facture avant une certaine heure, et que vous demandez à  votre collègue de s’en occuper lorsqu’il se rendra chez son prochain client. S’il répond « Je vais essayer » vous vous sentirez obligé de le faire vous-même. C’est une phrase qui implique une possibilité d’échec.

 

  1. « Mais on a toujours fait comme ça »

Encore faudrait-il le rappeler, l’esprit d’initiative est la marque des leaders. Un bon travailleur doit savoir sortir des sentiers battus pour innover. Les employeurs apprécient l’innovation et la pensée créative chez leurs employés. Or, cette phrase prouve au contraire que vous êtes scotchés dans vos habitudes. Ou que vous êtes rigides et fermés, sans aucune perspective d’évolution. Elle est donc une phrase à bannir au travail. Le changement n’est pas toujours négatif. Ne soyez jamais aussi catégorique face à une nouvelle idée ou façon de procéder, conseille Darlene Price.

 

  1. « C’est un imbécile » / « Il est fainéant » / « Mon job est nul » / « Je hais cette société »

Selon Darlene Price,  ce genre de phrase révèles non seulement de l’immaturité. Mais elle peut en plus vous faire virer. Faire ce genre de jugement va dans tous les cas donner une mauvaise image de vous. Si vous reprochez quelque chose à  quelqu’un, faites-le lui savoir directement, avec tact et politesse. Cela prouvera tout simplement votre professionnalisme.

30Juil

Afrique : L’industrialisation est indispensable à la création d’emplois

En Afrique, la création d’emplois est indispensable au développement durable et à la croissance inclusive du continent. Dans ce continent, les groupes vulnérables tels que les femmes et les jeunes, sont touchés de manière disproportionnée par la rareté des emplois décents. Ces derniers constituants pourtant des maillons importants de la population africaine sans compris, le développement n’est pas envisageable. Ou, la quasi-totalité des observateurs soutiennent, à juste titre d’ailleurs, que seule l’industrialisation veut créer des emplois nécessaires aux jeunes africains. Ainsi, selon les projections des Nations unies, 

 

L’industrialisation devient une réponse à l’impérieuse nécessité de créer dix à douze millions d’emplois pour seulement absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail. Il doit, cependant, s’agir d’une industrialisation pensée et adaptée au contexte africain. 

 

 En effet, chaque pays a ses propres caractéristiques, il est essentiel que chaque gouvernement envisage l’industrialisation en prenant compte notamment des ressources naturelles dont il dispose et des potentialités dont le pays est doté. L’industrialisation doit reposer sur la création d’un environnement économique et social favorable. Selon Jonathan Le Henry, consultant chez PWC, les pays africains gagneraient « à une réflexion commune et intégrée de politique industrielle ». 

 

Et ce dernier de préciser que plusieurs leviers doivent être actionnés pour gagner le défi de l’industrialisation en Afrique. Il s’agira de capitaliser sur les ressources naturelles pour créer de nouvelles activités à plus forte valeur ajoutée, de miser sur des partenariats stratégiques afin de favoriser le partage de valeur et le transfert de technologie, de s’appuyer sur les technologies de la révolution industrielle 4.0 pour dégager des gains de productivité, améliorer le niveau de compétitivité et mieux s’intégrer sur la chaîne de valeur. Il s’agira enfin de créer les conditions nécessaires à l’amélioration du climat des affaires en proposant un environnement attractif pour les investisseurs étrangers et en minimisant le poids de la bureaucratie.

 

Une telle approche pourra permettre aux populations africaines de bénéficier de création d’emplois en masse. À terme, le développement du continent africain pourra être pérenne et rentable à chaque citoyen africain.

 

 A l’heure actuelle, l’industrie africaine ne se produit que 700 dollars américains de PIB par habitant en moyenne, trois fois moins qu’en Amérique latine (2500 dollars) et cinq fois moins qu’en Asie de l’Est (3400 dollars). Et ses exportations se composent de produits manufacturés de faible technologie et de ressources naturelles non transformées – qui représentent plus de 80% des exportations de l’Algérie, de l’Angola et du Nigeria, par exemple. 

 

L’Afrique comme l’Europe au XIXe siècle, l’Asie au XXe siècle, doit alors, s’engager, résolument, sur la voie de l’industrialisation au cours de ce XXIe siècle. Dans cette optique, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sont convenus de travailler ensemble pour aider l’Afrique à concevoir son programme d’industrialisation. D’autres initiatives voient également le jour à permettre au contient noir de sortir de l’ombre.

08Juil

Les ODD au cœur des nouvelles dynamiques de recrutement en Afrique

Les jeunes générations entrant sur le marché du travail ont des exigences nouvelles quant aux organisations avec elles souhaitent travailler. En témoignent, les plus de 32 000 signatures du Manifeste pour un réveil écologique. Cette pétition initiée en 2018 rencontre un succès fulgurant auprès des étudiants des grandes écoles, s’engagent par ce biais à prendre en compte la question de l’impact sur l’environnement dans le choix de leur futur employeur. C’est un changement considérable des mentalités sur le monde du travail: les jeunes talents souhaitent de plus en plus que leurs préoccupations sociales et environnementales soient respectées par leurs employeurs.

 

En Afrique plus particulièrement, ces enjeux de responsabilité sociétale (RSE) sont tirés par les nouveaux entrepreneurs notamment engagés dans l’économie sociale et solidaire, ainsi que les «repats»: la diaspora ayant grandi et fait ses études à l’étranger désormais de retour sur le continent. Les attentes des nouvelles générations africaines quant à ces enjeux sont si importants que les grandes écoles sur le continent les intègrent à leurs programmes. Ainsi à ESSEC Afrique les étudiants peuvent désormais étudier le développement durable là où ceux d’HEC Afrique peuvent choisir le programme «Leadership durable». La mise en place de pratiques RSE par les entreprises constitue donc un facteur d ‘

 

Dès lors, si les organisations entendent recruter les meilleurs talents, elles doivent de modifier leurs pratiques RH vers un modèle plus respectueux des préoccupations sociales et environnementales. Concrètement, il s’agit pour ces dernières études d’une politique RSE robuste alignée sur la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) proposée par les Nations Unies pour l’horizon 2030, comprenant notamment le prix en compte de mesures relatives à la lutte contre le changement climatique, la mise en place d’énergies propres, l’égalité des sexes ou encore la décence du travail de chacun des partis pour l’organisation. Sur le continent africain, bien qu’une hausse des initiatives soit observable, ces enjeux RSE sont encore trop peu développés ce qui peut s ‘

Alors que 70% de la diaspora envisage un jour de rentrer sur le continent, la difficulté à rencontrer des entreprises respectueuses de leurs convictions sociales et environnementales peut y constituer un frein considérable.

 

Face à ce constat, Talent2Africa souhaite sensibiliser les employeurs à l’émergence de ces enjeux et aux opportunités relatives à leur mise en œuvre au sein de l’entreprise, notamment en terme d’attractivité pour le recrutement des talents. L’engagement de Talent2Africa sur ces enjeux de RSE et d’ODD se traduit par des initiatives de solidarité telles que «Africa Diaspora Fights Coronavirus» visant à collecter des fonds pour aider quatre pouponnières au Sénégal. Mais également par son implication dans  Africa Mutandi, une initiative globale à l’attention des parties pour le développement durable en Afrique. L’objectif d’Africa Mutandi est de porter les stratégies inclusives et l’innovation sociétale des acteurs publics et privés au service des ODD sur le continent. C’est donc tout naturellement que Talent2Africa et Africa Mutandi se sont devenus partenaires en se retrouvant autour de cette vision commune de l’avenir du continent.

Pour plus d’informations sur la question des ODD:

https://africamutandi.com/ odd4africa /

27Mai

3 conseils clés pour anticiper vos recrutements en période de crise

La pandémie de COVID-19 a bouleversée les plans des entreprises, tous secteurs confondus. Ces dernières ont dû s’adapter à ce changement brutal et réorganiser leur stratégie,  dont les recrutements. Cependant, afin de ne pas se trouver totalement submergé après la crise sanitaire, il est essentiel d’adapter sa stratégie de talent acquisition en prévision de l’après. Voici quelques conseils utiles afin d’anticiper au mieux vos recrutements.

 

1. Ne vous laissez pas surprendre par l’urgence

C’est le moment de profiter de cette activité ralentie pour prendre de l’avance. Les recherches pour trouver de bons profils peuvent parfois s’avérer longues; et lorsque la mission est urgente, le stress et la pression des délais ne favorisent pas le recrutement du candidat idéal. Évitez les publications intensives de dernière minute et les entretiens à la hâte Préférez plutôt une recherche continue en vous constituant un vivier de nouveaux talents potentiels qui viendront renforcer vos équipes. 

Conseil : Préférez la sérénité et l’efficacité en anticipant vos prochains besoins en recrutement.

 

 

2. Avoir un stock de candidats et de compétences

Vous constituer une solide base de données de talentueux candidats est indispensable. N’attendez surtout pas le départ d’un (e) collaborateur(trice) avant d’entamer le processus de recherche, mais essayez plutôt de vous rendre visible aux yeux des candidats en recherche active.

N’hésitez pas aussi à faire le point sur les compétences de votre entreprise dans un dossier  »cartioeefe » , et à transformer les talents que vous avez à disposition en compétences. Il faut recruter des pépites, les tailler, les anciens afin qu’elles puissent exprimer tout leur potentiel et leur savoir-faire. C’est un investissement rentable que vous ferez.

Conseil : faites de la recherche de profils une quotidienne afin de toujours avoir d’éventuelles activités candidats à portée de mains.

 

3. Développer sa marque employeur

C’est sûrement l’un des aspects que les entreprises négligent le plus, alors qu’il est très important. En effet, les employeurs ont tout intérêt à fédérer les futures équipes Pour cela, la vision, les objectifs et la culture de l’entreprise doivent être sus et partagés de tous. Les candidats sont plus enclins à se sentir engagés envers les entreprises qui leur font comprendre à quel point leur travail est important et participent à un plus grand but. 

Conseil : N’hésitez pas à vous rendre visibles à travers des conférences ou des webinaires et à vous positionner en tant qu’expert.

22Avr

4 astuces pour que votre lettre de motivation soit lue

Face au flot de lettres de motivation qu’ils reçoivent quotidiennement,  les recruteurs sont débordés. C’est la raison pour laquelle,  si votre lettre de motivation ne présente pas une certaine originalité, il y’a peu de chance qu’elle soit lue.  Vous devez alors vous démarquer du lot  avec une lettre / un mail de motivation béton ! En général, nombre de ces lettres ou mails sont fades et ennuyeux. Pour en finir une bonne fois pour toute avec ces lettres de motivations standards sans saveur,  nous vous proposons quelques règles simples d’écriture pour donner du tonus à votre courrier.

 

 

  • Soyez direct

 

De prime abord, gardez en tête que la première phrase de votre lettre de motivation est primordiale. Vous devez alors éviter de tourner autour du pot. Il faut rentrer rapidement dans le vif du sujet. Beaucoup pensent qu’il faut trois ou quatre lignes pour vanter les mérites de l’entreprise convoitée,  avant d’attaquer. Faux ! L’accroche de votre lettre de motivation doit être percutante. Si elle ne l’est pas, le recruteur se lassera de vous lire dès le début.

 

 

  •  Soignez le style de votre lettre

 

Nous avons, à l’entame de notre propos, précisé que les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps. En conséquence,  vous  devez impérativement éviter  dans votre lettre de motivation, des phrases alambiquées. Optez plutôt  pour un style fluide,  donc beaucoup plus lisible pour le recruteur.  Votre lettre dégagera ainsi une énergie séduisante. La rédaction d’une lettre de motivation ne requiert pas un style lourd et complexe. Si votre style n’est pas clair et simple,  votre lettre sera tout bonnement classée au profit d’autres.

 

 

  • La lettre de motivation n’est pas un CV …

 

Il est courant de voir des candidats à court d’idée, répéter dans leur lettre de motivation, les étapes de leur CV. C’est tout sauf une bonne idée, car la lettre de motivation doit être vue comme quelque chose de plus qui va permettre au recruteur de faire le choix entre deux candidatures, en d’autres mots de les départager. Un bon CV est certes une bonne chose, mais un bon CV avec une bonne lettre  qui l’accompagne, c’est encore mieux. C’est dans la lettre que vous pouvez montrer que vous êtes aussi quelqu’un qui a une vision de son métier. Alors dites-le ! Parlez compétences techniques, polyvalence, capacité à encadrer, sens de l’organisation, méthode, efficacité..

 

 

  • Optez pour une structure claire …

 

 

La structure de votre lettre de motivation est d’une grande importance.  Si vous voulez rendre percutante votre lettre, soignez-la. Si elle est bien faite, vous aurez de grandes chances d’inspirer une bonne impression à votre recruteur qui verra en vous une personne cohérente.  Pour une structure simple et claire, vous pouvez  opter pour une construction traditionnelle, avec un paragraphe pour chacune des phases. Celle-ci s’articulera autour des points suivants :

– Ouverture : où avez-vous trouvé l’offre d’emploi ?

 -Motivation : pourquoi réagissez-vous à  l’offre d’emploi ?

-Argumentation : pourquoi êtes-vous le candidat idéal ?

-Conclusion : faites références à  un entretien futur.

08Avr

6 conseils pour trouver un emploi sans diplôme en Afrique

Trouver un emploi en Afrique n’est pas une chose aisée  pour les diplômés, à fortiori pour les non diplômés. Quand on a quitté les bancs de l’école avant d’avoir obtenu un diplôme, il peut être très difficile d’intéresser les recruteurs. Pourtant, aussi complexe que cela puisse paraître de trouver un job pour un non diplômé, tout n’est pas perdu… Les secteurs qui recrutent les personnes sans qualifications sont nombreux et les aides fournies sont diverses. Nous vous livrons, ici, quelques conseils pour trouver un emploi sans diplôme. 

 

  1. S’adresser aux services dédiés … 

Lorsque vous recherchez un job en tant que non diplômé, pensez à vous adresser à certains services qui sont spécialement dédiés aux non diplômés.   Ces services vous aideront dans la recherche d’un travail fait pour vous. Ils pourront aussi vous guider vers des formations professionnelles. Il en existe de nombreuses variétés en fonction des pays concernés.  

 

  1. Visez les secteurs qui recrutent …

Contrairement à ce que vous pensez,  la non- obtention d’un diplôme n’est pas forcément un obstacle pour trouver un emploi dans la mesure où  beaucoup de secteurs ne requièrent pas de qualifications particulières. Il en est ainsi, par exemple, de certains métiers du transport, tels que les livreurs ou les chauffeurs de taxi. C’est aussi le cas du réseau ferroviaire qui engage également des non-diplômés. Les secteurs de la restauration, de la vente, de la grande distribution ou de la propreté figurent aussi sur la liste des secteurs ouverts aux non diplômés. Enfin, dans le secteur public, certains services communaux n’exigent pas toujours des compétences spécifiques, tout comme l’armée

 

  1. Pensez à faire un stage …

A défaut d’un diplôme, un stage est une excellente option qui peut faciliter votre insertion. Celui-ci vous  permettra d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé et d’enrichir votre CV. Ne vous souciez pas trop d’avoir un stage pas du tout ou peu rémunéré. Ce qui importe c’est d’en faire afin de montrer aux recruteurs votre motivation qui est  facteur clé dans la recherche d’emploi. Notez que toute expérience est bonne à prendre.

 

  1. Mettez vos compétences en avant 

Autant le diplôme est une présomption de connaissance et compétence, autant ne pas en avoir ne signifie pas être une personne sans  compétences. Vous êtes bon en respect des délais ou vous excellez dans le travail en équipe ? N’hésitez pas à le souligner dans votre CV et lettre de motivation.  Cela pourrait attirer l’attention de certains recruteurs surtout ceux-là qui misent davantage sur le soft skill.

 

  1. Misez sur votre réseau

Pour trouver un emploi sans diplôme, vous devez multiplier les canaux de recherche afin d’augmenter vos chances.   Vos amis ou les amis de vos amis peuvent aussi vous aider par bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant un CV percutant et un profil sur LinkedIn par exemple.

 

  1. Soyez patient 

Il est enfin important de savoir que la recherche d’emploi est parfois longue et fastidieuse même pour les titulaires d’un diplôme.   C’est la raison pour laquelle, vous devez rester patient et ne pas vous décourager dès les premiers mois de recherche. Apprenez à rouler votre bosse car,  gravir les échelons demande du temps

03Avr

Afrique : Quand l’économie bleue crée une niche d’emploi

Contrairement aux stéréotypes entretenues ça et là et à la vision déformée des afro-pessimistes, l’Afrique regorge de potentiels. Ce n’est d’ailleurs pas, par hasard, si de plus en plus d’investisseurs jettent leur évolution sur le continent noir pour y faire des affaires. Justement, il faut compter l’économie bleue parmi ces secteurs qui offrent des grands potentiels en termes d’investissement et par ricochet d’emploi. L’économie bleue crée ainsi une niche d’emploi en Afrique et participe de manière efficace à la réduction du taux de chômage sur le continent noir. Ainsi, à en croire les chiffres des experts, environ 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche. Ce dernier assure la sécurité alimentaire de plus de 200 millions d’Africains et une valeur ajoutée d’au moins de 24 milliards $US, soit 1,26% du PIB de l’ensemble des pays africains. L’économie bleue en Afrique, selon les experts, joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l ‘eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ».

Des millions d’emplois directs…

Le secteur de la pêche en Afrique direct déclenché des millions d’emplois et encore plus d’emplois induits. Ces derniers vont de la transformation, au conditionnement, en passant par la commercialisation des produits, la confection de filets et d’engins, la fourniture de glace, la construction et l’entretien des navires. D’ailleurs, le rôle économique de ce secteur est confirmé par le WorldFish Centre, un institut de recherche indépendant basé en Malaisie, qui renseigne qu’en Ouganda, par exemple, la pêche sur les lacs rapporte plus de 200 millions de dollars par an , ce qui représente 2,2 % du produit intérieur brut national. Ce secteur d’activité emploie 135 000 pêcheurs et 700 000 personnes travaillant dans le secteur du traitement et du commerce de poissons et récupérer des recettes à l’exportation de 87,5 millions de dollars.

Un secteur majoritairement contrôlé par les entreprises étrangères…

S’il y a un constat largement partagé par les observateurs, c’est que l’économie bleue en Afrique, est contrôlée majoritairement par les entreprises étrangères. Corroborant cet état de fait, les statistiques de l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) annonce que, bien que dispose d’un potentiel non négligeable, l’Afrique demeure un producteur relativement modeste de poissons, et ne se classe qu’au quatrième rang mondial avec 4 500 000 tonnes. La continentale se pratiquent principalement dans la région des Grands Lacs d’Afrique, (Ouganda et Tanzanie) et au Nigeria pour les pêcheries fluviales. Ce secteur gagnerait alors à s’ouvrir davantage aux pêcheurs locaux pour que l’économie bleue contribue davantage à réduire la pauvreté en Afrique.