Il est indispensable, pour réussir son entretien d’embauche, de travailler sa confiance en soi. Si vous ne croyez pas en vous, il sera difficile de convaincre les autres d’avoir confiance en vous.
En entretien d’embauche, la première chose que le recruteur remarquera chez un candidat, c’est le manque confiance de celui-ci. Pour ne pas rater vos chances de décrocher le job de vos rêves, nos spécialistes ont listé pour vous, quelques astuces pour booster votre confiance en soi, lors d’un entretien d’embauche
1. Bien respirer
Une respiration profonde est un excellent moyen de combattre le stress. Ainsi, avant de commencer l’entretien, il est conseillé prendre 6 grandes respirations, tranquillement. « Ce n’est pas que psychologique, la respiration agit réellement sur le système nerveux », nous explique le spécialiste Josiane de Saint Paul.
2- Se dire que ce poste est fait pour nous
L’un des préalables indispensables pour travailler sa confiance en soi, lors d’un entretien d’embauche, est d’avoir la conviction que le poste est le vôtre. « Avant même d’aborder la préparation de l’entretien, il est essentiel de se dire que l’on est fait pour ce poste », rappelle Josiane de Saint Paul, thérapeute, co-fondatrice et ancienne directrice de l’Institut Français de Programmation Neuro-Linguistique (IFPNL). Sans une telle conviction, votre interlocuteur sentira un manque de motivation de votre part. Il déduira un manque de confiance en vous ou une inadéquation entre notre profil et le poste pour lequel vous passez l’entretien. Nous vous conseillons de savoir impérativement ce que vous voulez vraiment d’entretien avant de le passer.
3. Dédramatiser
Vous ne gagnez rien à dramatiser votre situation. Dites-vous que ce n’est pas la fin du monde et que ce n’est qu’un entretien après tout. Même s’il est vrai que pour obtenir un poste, il est impératif de faire le maximum pour atteindre votre but, mais il faut aussi vous souvenir que votre vie n’est pas en jeu. Il est donc important de ne pas se mettre trop de pression lors d’un entretien. « Peut-être que quelque chose de mieux attend la personne », affirme Josiane de Saint Paul, avant d’ajouter : « Eric Berne, le père de l’analyse transactionnelle, nous disait ‘le gagnant, c’est celui qui fait tout ce qu’il faut pour obtenir ce qu’il veut, mais qui sait ce qu’il fera si ça ne marche pas ».
4. Ne pas voir son interlocuteur comme un ennemi
Votre interlocuteur n`est pas un ennemi qui essaye de vous casser à tout prix. Dites-vous qu’il cherche tout simplement à faire ressortir votre potentiel. Ainsi, pour tenter de diminuer votre stress, n’imaginez pas votre interlocuteur dans une situation conflictuelle, mais croyez plutôt en l’importance de voir la « bonne » personne qu’il y a en face de vous« , conseille Josiane de Saint Paul.
5. Savoir faire le bilan
Si l’on n’a pas eu le poste que l’on espérait, il est primordial de faire un bilan. Tout d’abord, un bilan de notre côté, mais ne pas trop s’incriminer en se disant « j’ai fait ci, ça », mais aussi en analysant l’autre côté. « Comme dans toute relation à deux, il y a des raisons d’un côté et de l’autre, soutient Josiane de Saint Paul. Ce que l’on nomme échec doit plutôt être perçu comme un feedback de la vie. ‘Qu’est ce que ça m’apprend et comment ferais-je la prochaine fois ?’. Voilà plutôt la bonne question à se poser. »