04Juin

Comment développer et solliciter son réseau professionnel en Afrique ?

Construire sa carrière professionnelle en Afrique nécessite une méthodologie réelle et des techniques bien pensées. Parmi ces techniques, la constitution d’un réseau (ou networking en anglais) peut permettre d’accéder à de belles opportunités. Apprendre à réseauter est une compétence indispensable en Afrique pour maximiser ses chances de trouver son futur emploi. Et à l’ère du digital, plus d’excuse pour ne pas s’y mettre ! Alors comment construire son réseau ? A quel moment le solliciter ? Voici quelques conseils.

 

Réseauter en ligne 

Vous êtes de nature timide et avez du mal à aller vers les autres ? Ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours commencer par créer votre propre réseau, mais en ligne.

d’abord par rechercher les meilleurs recruteurs de votre domaine sur les réseaux sociaux professionnels, et demandez à des connaissances communes de vous mettre en relation. Vous pouvez aussi solliciter une présentation chaleureuse par mail.

Les participations aux Webinaires sont vivement recommandées. N’hésitez pas à suivre les intervenants ou recruteurs sur Twitter et tous les réseaux sociaux où ils sont présents. Montrez vous et créez ou participez aux conversations. 

Une autre technique pour se faire remarquer est de laisser des commentaires construits et réfléchis. Que ça soit sous des publications ou des articles de blogs, n’y allez pas de mains mortes. Commentez, commentez et commentez ! 

 

Réseauter de manière physique

Pour cette deuxième étape, il va vous falloir vous montrer sous votre plus beau jour. assister à des conférences ou séminaires. Mais avant de vous y rendre, soyez préparé(e) autant physiquement que mentalement. Vous devez être incollable sur les sujets qui seront amenés à donner le pouvoir du changement lors d’éventuelles conversations. 

Ciblez les personnes que vous voulez contrôler et renseignez vous sur ce qu’elles font (fonction actuelle, parcours, passion, opinion sur un sujet). Cela aura pour objectif de briser rapidement la glace. Et lorsqu’on vous présente, faites de la personne que vous ciblez, le sujet principal de la conversation. Ecoutez-la et posez-lui des questions.

Abordez ces rencontres en ayant exactement en tête ce que vous voulez obtenir et n’ayez pas peur de le faire. N’ayez pas juste en tête de demandeur mais proposez aussi un échange ou un service à vos nouvelles rencontres, afin que tout le monde puisse y gagner. 

Diversifiez aussi vos rencontres. Ne vous rendez pas toujours au même endroit, avec les mêmes personnes. Abordez des personnes de sexe et d’âge différents. Participez à des événements en dehors de votre secteur d’activité car nul ne sait quel sera votre prochain emploi. Une fois que vous avez noué des relations, entretenez-les en forgeant des liens personnels. Ne vous tournez pas vers ces personnes lorsque vous avez besoin d’un service. Appelez pour juste prendre de leurs nouvelles ou pour partager des informations ou des opportunités avec elles. 

 

Voilà, vous savez presque tout. C’est maintenant à vous de jouer et de réseauter !

08Avr

6 conseils pour trouver un emploi sans diplôme en Afrique

Trouver un emploi en Afrique n’est pas une chose aisée  pour les diplômés, à fortiori pour les non diplômés. Quand on a quitté les bancs de l’école avant d’avoir obtenu un diplôme, il peut être très difficile d’intéresser les recruteurs. Pourtant, aussi complexe que cela puisse paraître de trouver un job pour un non diplômé, tout n’est pas perdu… Les secteurs qui recrutent les personnes sans qualifications sont nombreux et les aides fournies sont diverses. Nous vous livrons, ici, quelques conseils pour trouver un emploi sans diplôme. 

 

  1. S’adresser aux services dédiés … 

Lorsque vous recherchez un job en tant que non diplômé, pensez à vous adresser à certains services qui sont spécialement dédiés aux non diplômés.   Ces services vous aideront dans la recherche d’un travail fait pour vous. Ils pourront aussi vous guider vers des formations professionnelles. Il en existe de nombreuses variétés en fonction des pays concernés.  

 

  1. Visez les secteurs qui recrutent …

Contrairement à ce que vous pensez,  la non- obtention d’un diplôme n’est pas forcément un obstacle pour trouver un emploi dans la mesure où  beaucoup de secteurs ne requièrent pas de qualifications particulières. Il en est ainsi, par exemple, de certains métiers du transport, tels que les livreurs ou les chauffeurs de taxi. C’est aussi le cas du réseau ferroviaire qui engage également des non-diplômés. Les secteurs de la restauration, de la vente, de la grande distribution ou de la propreté figurent aussi sur la liste des secteurs ouverts aux non diplômés. Enfin, dans le secteur public, certains services communaux n’exigent pas toujours des compétences spécifiques, tout comme l’armée

 

  1. Pensez à faire un stage …

A défaut d’un diplôme, un stage est une excellente option qui peut faciliter votre insertion. Celui-ci vous  permettra d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé et d’enrichir votre CV. Ne vous souciez pas trop d’avoir un stage pas du tout ou peu rémunéré. Ce qui importe c’est d’en faire afin de montrer aux recruteurs votre motivation qui est  facteur clé dans la recherche d’emploi. Notez que toute expérience est bonne à prendre.

 

  1. Mettez vos compétences en avant 

Autant le diplôme est une présomption de connaissance et compétence, autant ne pas en avoir ne signifie pas être une personne sans  compétences. Vous êtes bon en respect des délais ou vous excellez dans le travail en équipe ? N’hésitez pas à le souligner dans votre CV et lettre de motivation.  Cela pourrait attirer l’attention de certains recruteurs surtout ceux-là qui misent davantage sur le soft skill.

 

  1. Misez sur votre réseau

Pour trouver un emploi sans diplôme, vous devez multiplier les canaux de recherche afin d’augmenter vos chances.   Vos amis ou les amis de vos amis peuvent aussi vous aider par bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant un CV percutant et un profil sur LinkedIn par exemple.

 

  1. Soyez patient 

Il est enfin important de savoir que la recherche d’emploi est parfois longue et fastidieuse même pour les titulaires d’un diplôme.   C’est la raison pour laquelle, vous devez rester patient et ne pas vous décourager dès les premiers mois de recherche. Apprenez à rouler votre bosse car,  gravir les échelons demande du temps

03Avr

Afrique : Quand l’économie bleue crée une niche d’emploi

Contrairement aux stéréotypes entretenues ça et là et à la vision déformée des afro-pessimistes, l’Afrique regorge de potentiels. Ce n’est d’ailleurs pas, par hasard, si de plus en plus d’investisseurs jettent leur évolution sur le continent noir pour y faire des affaires. Justement, il faut compter l’économie bleue parmi ces secteurs qui offrent des grands potentiels en termes d’investissement et par ricochet d’emploi. L’économie bleue crée ainsi une niche d’emploi en Afrique et participe de manière efficace à la réduction du taux de chômage sur le continent noir. Ainsi, à en croire les chiffres des experts, environ 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche. Ce dernier assure la sécurité alimentaire de plus de 200 millions d’Africains et une valeur ajoutée d’au moins de 24 milliards $US, soit 1,26% du PIB de l’ensemble des pays africains. L’économie bleue en Afrique, selon les experts, joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l ‘eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ».

Des millions d’emplois directs…

Le secteur de la pêche en Afrique direct déclenché des millions d’emplois et encore plus d’emplois induits. Ces derniers vont de la transformation, au conditionnement, en passant par la commercialisation des produits, la confection de filets et d’engins, la fourniture de glace, la construction et l’entretien des navires. D’ailleurs, le rôle économique de ce secteur est confirmé par le WorldFish Centre, un institut de recherche indépendant basé en Malaisie, qui renseigne qu’en Ouganda, par exemple, la pêche sur les lacs rapporte plus de 200 millions de dollars par an , ce qui représente 2,2 % du produit intérieur brut national. Ce secteur d’activité emploie 135 000 pêcheurs et 700 000 personnes travaillant dans le secteur du traitement et du commerce de poissons et récupérer des recettes à l’exportation de 87,5 millions de dollars.

Un secteur majoritairement contrôlé par les entreprises étrangères…

S’il y a un constat largement partagé par les observateurs, c’est que l’économie bleue en Afrique, est contrôlée majoritairement par les entreprises étrangères. Corroborant cet état de fait, les statistiques de l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) annonce que, bien que dispose d’un potentiel non négligeable, l’Afrique demeure un producteur relativement modeste de poissons, et ne se classe qu’au quatrième rang mondial avec 4 500 000 tonnes. La continentale se pratiquent principalement dans la région des Grands Lacs d’Afrique, (Ouganda et Tanzanie) et au Nigeria pour les pêcheries fluviales. Ce secteur gagnerait alors à s’ouvrir davantage aux pêcheurs locaux pour que l’économie bleue contribue davantage à réduire la pauvreté en Afrique.

18Mar

Les 5 pays africains où il faut investir en 2020

L’année 2019 s’est fermée sur un constat rassurant pour l’Afrique qui se positionne encore sur la liste des zones où l’investissement est rentable.  C’est du moins ce qu’on peut retenir du traditionnel rapport annuel sur l’attractivité des investissements en Afrique  » Where to invest in Africa  » initié par le groupe financier sud-africain Rand Merchant Bank.  Ce dernier vient de publier sa 9ème édition où il est mis l’accent sur les pays africains où l’investissement sera plus rentable en 2020. De manière générale, les économies les plus attractives restent les mêmes dans le top 10 par rapport aux éditions précédentes. Nous faisons le point avec vous sur la liste des pays les plus rentables en 2020. 

  • L’Egypt

Selon la 9e Édition du rapport, l’Egypte peut toujours se targuer de sa place d’économie la plus attractive et ce, pour la troisième année consécutive. Le pays bénéficie d’un marché démographique important et reste une des destinations africaines les plus prisées des investisseurs. Ainsi, à en croire les auteurs du rapport, “ C’est la troisième année en haut de notre classement. Au cours des trois dernières années, l’Egypte a fait de grands progrès en modifiant son environnement des affaires, en attirants davantage d’IDE (investissement directs étrangers) sur le marché et en développant ses propres industries « .    » Ils ont également pris la décision difficile il y a quelques années de dévaluer leur devise pour mieux refléter ce qui se passe sur le marché. Même si ces décisions ont été difficiles à prendre, elles contribueront à long terme aux changements structurels de l’économie. Nous prévoyons également un taux de croissance d’environ 5,3% pour les cinq prochaines années. C’est bien au-dessus de la moyenne de 4% attendue pour le reste de l’Afrique « , ont-ils précisé.

  • Le Maroc

Après l’Egypte, le Maroc vient en seconde position sur la liste des pays où l’investissement offrira de grandes rentabilités en 2020.   Le royaume chérifien est en plein développement et devrait enregistrer une croissance moyenne de 4% au cours des prochaines années.  » Sa réintégration dans l’Union africaine et son rapprochement avec à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont renforcé son attrait pour l’investissement « , note le rapport.

  • L’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud connaît un certain recule au profit du Maroc. Ce pays se contente, dans ce rapport, de la troisième position, avec un  » ralentissement cyclique “, “ une croissance atone  » et un  » environnement des affaires qui s’est dégradé « . Toutefois, le pays reste une économie avec un marché financier plus liquide relativement aux autres pays du continent.

 » C’est définitivement le marché le plus liquide en Afrique. Nous avons parlé à de nombreux clients internationaux et l’Afrique du Sud reste le tremplin de l’investissement en Afrique. Mais nous devons voir des réformes structurelles mises en œuvre, en particulier dans nos entreprises publiques. Ces changements peuvent facilement nous ramener à la première place au cours des prochaines années  » a indiqué Céleste Fauconnier.

  • Le Kenya

Le Kenya rejoint également la liste restreinte des pays avec de fortes rentabilités en 2020.  On s’attend ainsi au cours de cette année à une croissance de 5% à a moyen terme. Le pays bénéficie de  » conditions météorologiques favorables  » dans un contexte politique plus apaisé.  » L’économie de ce pays doit sa compétitivité à la diversité ainsi qu’à de la demande soutenue des consommateurs. Elle le doit également à l’urbanisation, à l`Intégration communautaire (EAC), aux réformes structurelles et aux investissements dans les infrastructures. Il en est ainsi des oléoducs, des chemins de fer, des ports etc.

  • Le Rwanda

Enfin le Rwanda occupe la 5ème position sur cette liste sélective du rapport. Ce pays est boosté par un environnement des affaires nettement plus favorables comme indiqué dans le dernier Doing Business. Le rapport plébiscite en outre le développement d’industries locales et la forte croissance des IDE dans le pays.

09Mar

4 conseils pour créer son entreprise en Afrique

Sauf à risquer de vous exposer à la faillite, vous devez, avant de mettre en place une entreprise en Afrique, vous assurer de prendre en compte certains préalables.  Les prises de décision sur un coup de tête ou les erreurs de gestion peuvent-être très fatales pour ceux qui veulent entreprendre en Afrique. Ces dernières sont d’ailleurs à l’origine des problèmes des entrepreneurs cherchant à pérenniser leurs activités sur le continent noir.  Ainsi, pour créer une entreprise rentable en Afrique nous vous proposons 4 conseils clé…

 

 

  • Se faire accompagner par un incubateur…

Que vous soyez ou non diplômé d’une grande école de commerce, vous devez en tant qu’entrepreneur, vous frotter à la réalité du terrain et vous faire accompagner dans ses démarches et premiers pas, surtout lorsque vous investissez dans un pays africain alors que vous êtes un étranger. Malheureusement, la majorité des porteurs de projet en Afrique, particulièrement dans la sphère francophone, lancent leur activité sans chercher à obtenir les conseils de professionnels aguerris, c’est à dire des incubateurs. C’est la raison pour laquelle, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un incubateur si vous voulez gagner en efficacité, en légitimité et en crédibilité dans votre secteur d’activité.

 

 

  • Testez votre idée sur le marché…

Une idée de projet peut sembler pertinente en théorie et peiner à avoir un écho favorable dans la pratique. Ainsi, nombreux sont ces entrepreneurs qui ont des idées exclusivement couchées sur papier, sans que le concept ait réellement vu le jour de façon concrète. Ainsi, pour avoir des chances de réussir votre business en Afrique, nous conseillons de tester votre concept auprès des consommateurs. Cela vous permettra de valider votre idée sur le marché présente et d’avoir l’avantage de récolter les remarques, critiques et suggestions des clients en vue d’affiner en permanence les caractéristiques du produit jusqu’à ce que les besoins des consommateurs soient pleinement satisfaits.

 

 

  • Voyez plus grand…

De nombreux entrepreneurs en Afrique ont souvent tendance des projets pas très grand grands. Ils se limitent dans la plupart du temps à écouler leur production ou à assurer leurs prestations à l’échelon local. Pourtant, dans un continent où émergent les classes moyennes, les possibilités d’investissement sont énormes. Les porteurs de projet en Afrique peuvent ainsi bénéficier d`une croissance soutenue de leur entreprise. Ils doivent donc revoir leurs ambitions à la hausse en tentant de gagner des parts de marché à l’échelle sous régionale, que ce soit dans la zone CEMAC – Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale – ou CEDEAO – Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

 

 

  • S’entourer de collaborateurs qualifiés…

Dans bien des cas, les compétences des porteurs de projet ne sont pas en adéquation avec le cœur du métier de l’entreprise.  Pour diminuer les charges, la plupart des entrepreneurs optent pour le cumule des fonctions de gestionnaire et de technicien. Cela est l’une des causes d’échec entrepreneurial en Afrique. Ce manque de compétences relatives à la conception du produit ou la prestation du service proposé pose un sérieux problèmes parce que des ressources qualifiées sont au cœur de toute croissance d’une entreprise. Pour maximiser les chances de réussite de votre projet, vous devez faire en sorte de ne vous entourer que de personnes possédant une solide expertise et une bonne connaissance technique vos produits.