04Juin

Comment développer et solliciter son réseau professionnel en Afrique ?

Construire sa carrière professionnelle en Afrique nécessite une méthodologie réelle et des techniques bien pensées. Parmi ces techniques, la constitution d’un réseau (ou networking en anglais) peut permettre d’accéder à de belles opportunités. Apprendre à réseauter est une compétence indispensable en Afrique pour maximiser ses chances de trouver son futur emploi. Et à l’ère du digital, plus d’excuse pour ne pas s’y mettre ! Alors comment construire son réseau ? A quel moment le solliciter ? Voici quelques conseils.

 

Réseauter en ligne 

Vous êtes de nature timide et avez du mal à aller vers les autres ? Ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours commencer par créer votre propre réseau, mais en ligne.

d’abord par rechercher les meilleurs recruteurs de votre domaine sur les réseaux sociaux professionnels, et demandez à des connaissances communes de vous mettre en relation. Vous pouvez aussi solliciter une présentation chaleureuse par mail.

Les participations aux Webinaires sont vivement recommandées. N’hésitez pas à suivre les intervenants ou recruteurs sur Twitter et tous les réseaux sociaux où ils sont présents. Montrez vous et créez ou participez aux conversations. 

Une autre technique pour se faire remarquer est de laisser des commentaires construits et réfléchis. Que ça soit sous des publications ou des articles de blogs, n’y allez pas de mains mortes. Commentez, commentez et commentez ! 

 

Réseauter de manière physique

Pour cette deuxième étape, il va vous falloir vous montrer sous votre plus beau jour. assister à des conférences ou séminaires. Mais avant de vous y rendre, soyez préparé(e) autant physiquement que mentalement. Vous devez être incollable sur les sujets qui seront amenés à donner le pouvoir du changement lors d’éventuelles conversations. 

Ciblez les personnes que vous voulez contrôler et renseignez vous sur ce qu’elles font (fonction actuelle, parcours, passion, opinion sur un sujet). Cela aura pour objectif de briser rapidement la glace. Et lorsqu’on vous présente, faites de la personne que vous ciblez, le sujet principal de la conversation. Ecoutez-la et posez-lui des questions.

Abordez ces rencontres en ayant exactement en tête ce que vous voulez obtenir et n’ayez pas peur de le faire. N’ayez pas juste en tête de demandeur mais proposez aussi un échange ou un service à vos nouvelles rencontres, afin que tout le monde puisse y gagner. 

Diversifiez aussi vos rencontres. Ne vous rendez pas toujours au même endroit, avec les mêmes personnes. Abordez des personnes de sexe et d’âge différents. Participez à des événements en dehors de votre secteur d’activité car nul ne sait quel sera votre prochain emploi. Une fois que vous avez noué des relations, entretenez-les en forgeant des liens personnels. Ne vous tournez pas vers ces personnes lorsque vous avez besoin d’un service. Appelez pour juste prendre de leurs nouvelles ou pour partager des informations ou des opportunités avec elles. 

 

Voilà, vous savez presque tout. C’est maintenant à vous de jouer et de réseauter !

27Mai

3 conseils clés pour anticiper vos recrutements en période de crise

La pandémie de COVID-19 a bouleversée les plans des entreprises, tous secteurs confondus. Ces dernières ont dû s’adapter à ce changement brutal et réorganiser leur stratégie,  dont les recrutements. Cependant, afin de ne pas se trouver totalement submergé après la crise sanitaire, il est essentiel d’adapter sa stratégie de talent acquisition en prévision de l’après. Voici quelques conseils utiles afin d’anticiper au mieux vos recrutements.

 

1. Ne vous laissez pas surprendre par l’urgence

C’est le moment de profiter de cette activité ralentie pour prendre de l’avance. Les recherches pour trouver de bons profils peuvent parfois s’avérer longues; et lorsque la mission est urgente, le stress et la pression des délais ne favorisent pas le recrutement du candidat idéal. Évitez les publications intensives de dernière minute et les entretiens à la hâte Préférez plutôt une recherche continue en vous constituant un vivier de nouveaux talents potentiels qui viendront renforcer vos équipes. 

Conseil : Préférez la sérénité et l’efficacité en anticipant vos prochains besoins en recrutement.

 

 

2. Avoir un stock de candidats et de compétences

Vous constituer une solide base de données de talentueux candidats est indispensable. N’attendez surtout pas le départ d’un (e) collaborateur(trice) avant d’entamer le processus de recherche, mais essayez plutôt de vous rendre visible aux yeux des candidats en recherche active.

N’hésitez pas aussi à faire le point sur les compétences de votre entreprise dans un dossier  »cartioeefe » , et à transformer les talents que vous avez à disposition en compétences. Il faut recruter des pépites, les tailler, les anciens afin qu’elles puissent exprimer tout leur potentiel et leur savoir-faire. C’est un investissement rentable que vous ferez.

Conseil : faites de la recherche de profils une quotidienne afin de toujours avoir d’éventuelles activités candidats à portée de mains.

 

3. Développer sa marque employeur

C’est sûrement l’un des aspects que les entreprises négligent le plus, alors qu’il est très important. En effet, les employeurs ont tout intérêt à fédérer les futures équipes Pour cela, la vision, les objectifs et la culture de l’entreprise doivent être sus et partagés de tous. Les candidats sont plus enclins à se sentir engagés envers les entreprises qui leur font comprendre à quel point leur travail est important et participent à un plus grand but. 

Conseil : N’hésitez pas à vous rendre visibles à travers des conférences ou des webinaires et à vous positionner en tant qu’expert.

08Avr

6 conseils pour trouver un emploi sans diplôme en Afrique

Trouver un emploi en Afrique n’est pas une chose aisée  pour les diplômés, à fortiori pour les non diplômés. Quand on a quitté les bancs de l’école avant d’avoir obtenu un diplôme, il peut être très difficile d’intéresser les recruteurs. Pourtant, aussi complexe que cela puisse paraître de trouver un job pour un non diplômé, tout n’est pas perdu… Les secteurs qui recrutent les personnes sans qualifications sont nombreux et les aides fournies sont diverses. Nous vous livrons, ici, quelques conseils pour trouver un emploi sans diplôme. 

 

  1. S’adresser aux services dédiés … 

Lorsque vous recherchez un job en tant que non diplômé, pensez à vous adresser à certains services qui sont spécialement dédiés aux non diplômés.   Ces services vous aideront dans la recherche d’un travail fait pour vous. Ils pourront aussi vous guider vers des formations professionnelles. Il en existe de nombreuses variétés en fonction des pays concernés.  

 

  1. Visez les secteurs qui recrutent …

Contrairement à ce que vous pensez,  la non- obtention d’un diplôme n’est pas forcément un obstacle pour trouver un emploi dans la mesure où  beaucoup de secteurs ne requièrent pas de qualifications particulières. Il en est ainsi, par exemple, de certains métiers du transport, tels que les livreurs ou les chauffeurs de taxi. C’est aussi le cas du réseau ferroviaire qui engage également des non-diplômés. Les secteurs de la restauration, de la vente, de la grande distribution ou de la propreté figurent aussi sur la liste des secteurs ouverts aux non diplômés. Enfin, dans le secteur public, certains services communaux n’exigent pas toujours des compétences spécifiques, tout comme l’armée

 

  1. Pensez à faire un stage …

A défaut d’un diplôme, un stage est une excellente option qui peut faciliter votre insertion. Celui-ci vous  permettra d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé et d’enrichir votre CV. Ne vous souciez pas trop d’avoir un stage pas du tout ou peu rémunéré. Ce qui importe c’est d’en faire afin de montrer aux recruteurs votre motivation qui est  facteur clé dans la recherche d’emploi. Notez que toute expérience est bonne à prendre.

 

  1. Mettez vos compétences en avant 

Autant le diplôme est une présomption de connaissance et compétence, autant ne pas en avoir ne signifie pas être une personne sans  compétences. Vous êtes bon en respect des délais ou vous excellez dans le travail en équipe ? N’hésitez pas à le souligner dans votre CV et lettre de motivation.  Cela pourrait attirer l’attention de certains recruteurs surtout ceux-là qui misent davantage sur le soft skill.

 

  1. Misez sur votre réseau

Pour trouver un emploi sans diplôme, vous devez multiplier les canaux de recherche afin d’augmenter vos chances.   Vos amis ou les amis de vos amis peuvent aussi vous aider par bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant un CV percutant et un profil sur LinkedIn par exemple.

 

  1. Soyez patient 

Il est enfin important de savoir que la recherche d’emploi est parfois longue et fastidieuse même pour les titulaires d’un diplôme.   C’est la raison pour laquelle, vous devez rester patient et ne pas vous décourager dès les premiers mois de recherche. Apprenez à rouler votre bosse car,  gravir les échelons demande du temps

11Fév

Le stress au travail en Afrique

La question du stress au travail a pendant longtemps été vue comme une problématique ne concernant que les pays industrialisés. Pourtant, quelles que soit les zones concernées, les employés ne sont pas épargnés par ce problème qui diminue aussi bien la productivité des entreprises que la motivation des salariés. Ainsi, le stress au travail gagne le monde émergent.

Si dans un passé récent, beaucoup de pays du Sud ne prenaient pas au sérieux cette question, ce n’est plus le cas maintenant. Désormais, dans de nombreux pays du Sud, cette question est prise en compte et ce, de manière officielle. Les pays en voie de développement ne font plus l’impasse sur les conséquences du stress au travail, en l’occurrence, les troubles psychosociaux et leurs conséquences économiques. Ainsi, si les statistiques manquent, le problème, lui, est bien réel en Afrique. Les pays africains commencent donc à s’y intéresser, même si pour le moment, le phénomène du stress au travail reste difficilement quantifiable en Afrique. Cela est d’ autant plus vrai qui les chiffres disponibles, aujourd’hui, ne concernent que les pays riches.

En Europe, près de 30 % des salariés se disent exposés au stress. C’est du moins ce que révèle une étude menée en 2009 par Eurostat, l’office de statistiques de l’Union. Aux États-Unis, le coût du stress au travail – absentéisme, moindre productivité, congés maladie, etc. – était estimé en 2010 à 300 milliards de dollars (202 milliards d’euros). Pour les pays émergents ou en développement, en l’ absence de données sérieuses sur la question, l’Organisation internationale du travail (OIT) a décidé de s’y pencher. Cette organisation qui s’intéresse aux questions liées au travail a eu à organiser une journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. L’OIT a donc lancé une étude sur ce thème. Les conclusions de cette étude doivent permettre d’avoir une idée claire de l’ état des lieux relativement à la question du stress au travail. S’inscrivant dans cette logique, la Chine s’est tournée vers l’OIT afin de définir des outils de gestion des risques psychosociaux

Par ailleurs, un réseau s’est constitué en Amérique latine, avec notamment la Colombie, le Mexique, l’Argentine, sur les questions de harcèlement moral. Pour Valentina Forastieri, coordinatrice de l’unité de la santé au travail à l’OIT en charge de cette étude, « les restructurations liées à la crise ont entraîné des pertes d’emploi, explique-t-elle. Mais, pour ceux qui ont conservé leur travail, le stress a augmenté en raison de l’augmentation des horaires, et de la polyvalence qui leur est demandée. » Dans son rapport 2010 sur « les risques émergents », l’OIT a d’ores et déjà pointé les risques liés aux nouvelles conditions de travail, évoquant aussi le sort réservé aux travailleurs migrants ou à ceux de l’économie informelle. Il est heureux que les pays du Sud commencent à prendre conscience de la gravité du phénomène car, le bien-être des salariés est une question fondamentale. De nombreuses entreprises en Afrique ont désormais compris que leur rentabilité est directement liée au bien-être de leurs salariés.

31Jan

Que répondre à la question sur vos prétentions salariales ?

Très souvent, la question de la prétention salariale est vue comme un sujet très embarrassant lors de l’entretien d’embauche.  Définie comme la rémunération à laquelle un candidat souhaite prétendre pour un poste, la prétention salariale est un aspect très souvent abordé par le recruteur lors d’un entretien d’embauche. Il est alors important, pour le candidat, de s’y préparer préalablement, pour ne pas être pris au dépourvu.  Mais en fin de compte, comment répondre à la question sur vos prétentions salariales ? Nous vous proposons dans cet article les meilleures réponses

Evitez les réponses fermées en donnant un chiffre, suivi d’une question

Les réponses qui peuvent être données face à la question de la prétention salariale sont nombreuses. Tout de même, les recruteurs attendent très souvent, une réponse en salaire brut annuel. Ceci ne doit pas, quand même, vous pousser à vous contenter de répondre en donnant un montant fixe car, le but de toute négociation salariale, c’est d’obtenir le maximum que l’employeur peut vous donner, estime le spécialiste RH Thierry Krief.  Et ce dernier d’ajouter, « si vous donnez un prix fixe, à priori, il n’y a pas d’ouverture à la négociation ». Ainsi, pour ne pas qu’il y est une rupture du dialogue qui est préjudiciable à la négociation, il est conseillé d’éviter des expressions du genre « je veux » ou « je demande ». Préférez plutôt répondre par une phrase du type : « un salaire de 45 000 euros annuels brut me semble légitime, qu’en pensez-vous ? ». Répondre par une autre question ouvre le dialogue.

La formule osée : « le plus possible » …

Une autre réponse qu’on peut servir à un recruteur qui demande vos prétentions salariales est la formule bien osée « le plus possible ». Mais attention, celle-ci ne peut passer sans être mal interprétée par votre interlocuteur que si elle est formulée sur le ton de l’humour. Si vous la prononcer sur un ton très sérieux, elle peut être mal perçue.  En clair, si vous n’avez pas beaucoup sens d’humour, il peut s’agir d’une mauvaise réponse qui est à éviter.

La réponse souple : proposer une fourchette de salaire

Il est possible, face la une question relative à vos prétentions salariales, d’indiquer une fourchette en lieu et place d’un montant fixe. Cette option est une bonne réponse, mais attention à ne pas mal vous y prendre.   Si vous donnez une fourchette, il faut que le salaire bas soit celui que vous voulez et que vous puissiez justifier pourquoi vous demandez plus, sinon, vous perdez en crédibilité. C’est du moins l’avis du spécialiste RH Thierry Krief. Selon ce dernier,

il est fortement déconseillé   de mettre en fourchette basse un salaire sous-évalué, car cela peut vous faire perdre le perdre le poste. On ne se vend pas mieux en baissant ses tarifs », indique-t-il.

 

La réponse à éviter : « combien me proposez-vous ? »

S’il y’a une réponse qui n’est pas à donner, c’est celle consistant à dire au recruteur « combien me proposez-vous ? Cette réponse est contre productive dans la mesure où les recruteurs veulent que les candidats aient une idée de combien ils valent. Il peut quand-même arriver que vous ignorez le salaire appliqué à votre poste.  Dans pareil cas, vous pouvez consulter les barèmes des études de rémunération disponibles sur internet. En tout état de cause, soyez prêt à fournir la preuve de vos prétentions salariales au recruteur en lui montrant, par exemple, votre dernier bulletin de salaire. Pour les profils les plus recherchés, il est possible de demander davantage en s’appuyant sur ses réalisations.

30Jan

comment relancer un recruteur après entretien

Très souvent à la fin d’un entretien d’embauche, le recruteur ne vous donne pas un délai de retour. Il arrive ainsi que vous n’ayez pas de nouvelles de lui après une longue période d’attente.

Au bout d’une certaine période de patience, vous vous demander certainement si vous devez recontacter le recruteur, mais vous craignez de ne pas paraître impatient ou trop empressé. Comment vous prendre pour gérer tout ça ?  Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté

 

Garder vous de faire la relance de manière précipitée 

Beaucoup de candidats attendent impatiemment un coup de fil du recruteur, après un entretien d’embauche, surtout lorsqu‘ils ont l’impression que courant passait bien avec leur interlocuteur et que l’entretien s’est bien déroulée.  Si en en tant que candidat, vous vous retrouvez dans une situation pareille, il ne faut, surtout pas céder à la grande tentation de relancer le recruteur immédiatement. Vous devez, en effet, savoir que d’une part, l’entreprise se donne un délai de réflexion et de choix des candidats, et que la personne que vous avez rencontrée lors de l’entretien, n’est peut-être pas, la seule décisionnaire, en d’autres termes, n’a pas le dernier mot.

D’autre part, vous devez vous garder de relancer immédiatement un recruteur car, si vous êtes en recherche active d’un poste, il est bon de laisser penser que vous avez éventuellement d’autres pistes et que vous ne misez pas tout sur cette seule réponse.  Si le recruteur vous a signifié que le poste était à pourvoir dans des délais très rapides, rien ne vous empêche de rédiger un mail de remerciement dans la semaine qui suit afin de vous signaler.

 

Au bout de combien de temps relancer ?

Si après une dizaine de jours d’attente, vous n’avez pas eu de nouvelles de votre candidature, rien ne vous empêche de faire une relance. Ce sera, pour vous, une bonne occasion de montrer à nouveau, votre motivation et surtout, de synthétiser les raisons de votre intérêt pour le poste. “Si vous avez eu un entretien avec l’entreprise qui recrute et que l’on vous a communiqué une date de réponse qui vient d’échoir, relancez à ‘date + deux jours’ par l’envoi d’un mail directement adressé à l’interlocuteur qui vous avait annoncé le délai, conseille Laurent Hyzy, dirigeant d’Alterconsult.  En cas de non-réponse à cette relance, adressez un nouveau mail par semaine, dans la limite de trois. Si, en revanche, le recruteur vous a informé qu’il reviendrait vers vous mais qu’il ne pouvait pas vous communiquer de date, adressez un mail de contact chaque mois pour informer que vous êtes toujours intéressé[e] par le poste. En parallèle, consacrez-vous à 200 % à vos autres pistes”, précise-t-il.

 

Faut-il relancer par téléphone ou par mail ?

La relance d’un recruteur peut se faire par mail ou par appel téléphonique.  La deuxième option doit cependant être privilégiée, surtout si vous avez postulé dans une petite entreprise ou si vous avez eu un contact privilégié avec le recruteur, qui a montré de l’intérêt pour votre candidature.

Vous devez faire en sorte de vous adresser directement à la personne que vous avez rencontrée. Si vous devez passer par le standard, dites, quand on vous demande la raison de votre appel : “Je souhaiterais avoir un échange téléphonique avec M./Mme X, suite à notre rendez-vous du [date], car il/elle devait me rappeler.”, conseille un spécialiste RH. Si on vous répond que le recruteur est en réunion, rappelez votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’il puisse se souvenir de vous et vous joindre à votre numéro.

03Oct

Entreprises Africaines, formez vos salariés aux métiers futurs

Les innovations technologiques n’ont pas encore fini de bouleverser le monde professionnel. Les changements qu’elles apportent obligent les travailleurs de tout bord à sortir de leurs zones de confort,  pour se projeter vers un marché du travail futur et en mutation rapide. Ce constat est d`autant plus vrai qu`une étude menée par le World Economic Forum révèle que 65% des enfants qui entrent en primaire ces dernières  années feront des métiers qui n’existent pas encore. Ainsi, les innovations technologiques donneront naissance à de nouveaux emplois. Il faut donc s’y préparer pour ne rater la marche du monde. Pour les entreprises africaines, il est fondamental  de préparer leurs collaborateurs aux métiers de demain. Pour ce faire, une formation repensée doit être de mise.

Former vos salariés  au savoir-apprendre et au savoir-chercher 

La formation des salariés aux métiers qui n’existent pas encore peut se révéler difficile. Elle passe nécessairement par la  préparation de ces derniers, afin qu`ils soient disposés à s’ouvrir à de nouveaux savoirs. Il s’agira pour l’entreprise, de stimuler la curiosité de ses  collaborateurs en les formant au savoir-apprendre et au savoir-chercher. Cette approche rompt naturellement avec la conception classique de la formation qui repose sur du court terme,  en ce sens que la vitesse de l`évolution des métiers dans l’entreprise, rend inopérante une formation non projetée vers le futur. Il faut ainsi susciter chez les salariés l’envie d’apprendre.

Préparez vos salariés  à envisager sereinement  la reconversion

S`il est indéniables que les innovations technologiques vont donner naissance à  de nouveaux métiers, le revers de la médaille de cette nouvelle donne est la disparition  d’autres métiers sous l’effet de la digitalisation. Les salariés doivent alors prendre conscience de cette nouvelle réalité  et se doter des moyens techniques de se convertir à de nouveaux métiers rapidement. Un salarié pourra ainsi changer de métiers plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle en découvrant de nouvelles compétences. L’entreprise a tout intérêt à maintenir l’employabilité de ses collaborateurs dans les années à venir, et ainsi se démarquer.

Faciliter les conditions d’accès à la formation pour les salariés 

La formation des collaborateurs est un besoin qui a toujours existé en entreprise, mais elle est des fois négligée ou reléguée par certains employeurs qui sont plus guidés par la recherche d’une plus grande rentabilité. Aujourd’hui, l`évolution s’est dessinée dans le sens  de rendre la formation aux métiers futurs comme une condition d’existence de l`entreprise. Il faut désormais repenser la formation et la rendre plus accessible. L’entreprise va devoir prendre le relais de l’éducation scolaire. La formation ne doit pas être vue comme une contrainte. Elle  doit découler de la propre volonté de l’employeur de préparer ses salariés.

 

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17Sep

Comment réussir à expliquer honnêtement un trou dans son CV en entretien ?

Il n’est pas rare, qu’au cours d’un entretien professionnel, qu’un recruteur détecte  sur le CV d’un candidat, ce qu’on appelle communément un trou dans le parcours professionnel de ce dernier. Loin d’une simple hypothèse d’école, cette situation embarrassante qui s’apparente, à tort ou à raison, à  de l’incohérence professionnelle, arrive très souvent. Le problème se pose d’autant plus qu’une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Ce trou peut- être de plusieurs natures. Il peut s’agir par, exemple, d’un congé de maternité encore appelé projet de vie.  Il peut s’agir aussi d’un projet personnel comme la création d’une entreprise, par exemple. Ce trou peut enfin être la conséquence d’une rupture consentie de son contrat de travail comme la prise d’une année sabbatique. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la forme qu’elle peut prendre, un trou est toujours une situation à expliquer de manière cohérente sauf à risquer de passer à côté de son entretien d’embauche. Mais, comment s’y prendre exactement sans commettre d’impair ?   C’est à cette question que nous donnerons des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.  

Justifier un trou sur son CV par un projet cohérent 

De prime abord, l’une des techniques les plus intelligentes pour justifier un trou dans son CV,  est d’expliquer celui-ci par un projet pertinent, afin qu’il n’apparaisse pas comme une incohérence par rapport à la suite logique de votre parcours ou de vos expériences professionnelles. Cela est d’une importance capitale car, soyez certains que le recruteur ne sera pas indifférent au contenu que vous donnerez au trou qu’il trouvera sur votre CV.  Il s’agit naturellement d’un indice déterminant sur le profil de son futur collaborateur.

Eviter absolument de mentir pour expliquer un trou dans votre CV

Fasse au désir de réussir leur entretien d’embauche,  malgré l’existence d’un trou sur leurs CV, grande est la tentation, pour certaines personnes, de faire un recours systématique au mensonge. Cette attitude qui consiste à justifier  déloyalement ses période d’inactivité ou à truquer les dates de ses périodes d’emploi, peut se révéler très contre productive dans la mesure où si elle est découverte, le candidat perd  toute chance de réussir son entretien d’embauche. C’est la raison pour laquelle, il est important de tenir un discours franc quand vous tentez de donner une explication d’un trou dans votre CV.  Par ailleurs, quelle que soit le motif d’interruption de votre carrière, évitez de vous épancher sur votre vie personnelle. C’est vraiment une règle d’or !

User de votre  lettre de motivation pour anticiper sur les justifications

Contrairement aux idées reçues, un trou dans un CV ne présage pas forcément  l’échec de votre entretien d’embauche. Votre lettre de motivation peut jouer un grand rôle en vous permettant  d’anticiper sur les probables questions auxquelles vous serez confrontés. Celle-ci peut être un bon moyen de dissiper l’inquiétude de votre recruteur. En tout état de cause, faites preuve d’honnêteté,    en toute circonstance, et adoptez une communication convaincante. Faites savoir à votre interlocuteur que vos engagements pendant vos périodes d’inactivité ne relèvent pas de l’incohérence, mais plutôt d’un  sens pointu de l’initiative et de la détermination. Cette approche pourrait vous faire gagner des points en convainquant votre employeur que vous êtes le candidat qu’il cherche… Vous réussirez ainsi un coup de maître en   transformant votre obstacle en avantage

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05Sep

Développement de l’esprit d’équipe dans une entreprise en Afrique

L’union fait la force  a-t-on l’habitude de dire. Cet adage étend ses tentacules au sein des relations professionnelles où une  coopération intelligente entre les membres d’une équipe demeure un facteur clé de la réussite de tout projet,  de quelle nature qu’il soit. Une interaction solidaire entre les travailleurs est à la base d’une meilleure performance et d’une bonne ambiance au sein de l’entreprise.  Malheureusement, tous les managers n’ont pas la chance de travailler avec une équipe soudée, capable de coopérer en toute symbiose.

Les freins au travail d’équipe en entreprise 

Selon une étude de Harris Interactive/Apec paru sur Capital, les personnes affirmant ne pas aimer travailler en équipe  représentent 22% des salariés. Les différences de personnalités, la méconnaissance des capacités des autres et la croyance que le fait de ne pas partager une information donne un avantage, seraient  les principaux obstacles qui empêchent la bonne collaboration entre salariés. Pour autant, ce n’est pas une raison, pour un manager, de rester passif face à une équipe qui n’intègre pas l’esprit de travail en coopération au sein de ses valeurs. Il y’a bien des solutions pour impulser une bonne coopération entre les membres d’une entreprise.

Montrez l’exemple par votre attitude

 Pour encourager l’esprit d’équipe au sein de votre entreprise, en tant que manager, vous devez servir d’exemple.  Vous devez faire en sorte de créer des liens directs avec vos salariés afin de favoriser une bonne communication au sein de l’entreprise. Créer un contact direct avec vos collaborateurs suppose, en tant manager,  que vous ayez un esprit d’ouverture qui peut être vraiment contagieux. Vous pouvez, par exemple, faciliter l’accès à votre bureau en laissant la porte ouverte afin de favoriser la conversation et de montrer que vous êtes accessible et à l’écoute. Évitez de vous mettre à l’écart de vos salariés. Soyez visible en  circulant, par exemple, dans les couloirs. Vous devez également inscrire dans votre agenda une réception périodique de vos équipes afin de leur permettre de partager avec vous leur ressenti ou leurs inquiétudes. Cette approche vous permettra de montrer à vos salariés les retombées positives de la transmission d’informations.

Mettez en place des outils de partage

Il ne suffit pas de parler à  vos collaborateurs de votre intérêt pour le travail d’équipe pour réussir une bonne collaboration entre eux. Il faut, bien évidemment, investir dans les moyens  technologiques qui facilitent le partage entre les salariés. Il est alors impératif de mettre en place des outils et des espaces de travail collaboratif. Cela permettra à un travailleur d’exposer immédiatement ses difficultés,   afin de bénéficier de l’aide de tous les autres. 

Les outils de partage permettent également  à un membre de l’équipe de partager avec les autres,  un document qu’il a réalisé. Ces derniers pourront ainsi  lui donner leurs avis et que des critiques constructives pour plus de performances.  De ce fait, un réel travail en collaboration avec chaque membre va pouvoir se mettre en place. 

Enfin, si vous voulez doper l’esprit d’équipe chez vos collaborateurs,  choisissez un système de notation collectif et non individuel. Cela est d’autant plus pertinent que la note personnelle n’encourage pas beaucoup le travail collectif.  Ainsi, en mettant en place des critères collectifs, l’esprit d’équipe sera fortement encouragé.  

 Quoi qu’il en soit, vous devez avoir à l’esprit que le développement d’un esprit d’équipe au sein d’une entreprise,  n’est pas une tâche facile et se réalise au quotidien. Il s’agit alors d’un travail de longue haleine.

 

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03Sep

Comment bien préparer la négociation salariale

La place du salaire  au sein des relations de travail  ne doit pas être un sujet tabou. Tous les salariés  sont, à un moment donné de leur vie professionnelle, obligés d’aborder la question,  quelquefois embarrassante, à savoir, comment bien négocier son salaire. Il s’agit alors d’une étape incontournable. Négocier son salaire avec son employeur oui,  Mais comment? Il s’agira, à travers cette interrogation, de mettre en lumière, les techniques permettant d’aborder avec succès, cet exercice qui  n’est pas de tout repos.

 

  • Soyez réaliste

 

Une augmentation de salaire est toujours un effort de plus pour l’employeur. Ainsi, si vous voulez demander une renégociation de votre salaire, en tant qu’employé, assurez-vous que le sacrifice que vous demandez à votre employeur est réaliste.   Si vous demandez une augmentation exagérée à votre employeur, vos chances de réussite sont moindres. La bonne précaution est d’essayer de vous faire une idée exacte des salaires habituellement perçus par ceux qui occupent le même poste que vous.  Ayez aussi à l’esprit, que quand vous allez vers une négociation de salaire, que le manque d’ouverture et de souplesse peuvent plomber la discussion. Ne tentez pas d’imposer vos conditions. Acceptez, si besoin, de faire des concessions. 

 

 

  • Choisir son moment

 

L’issue d’une demande de négociation de salaire dépend aussi du moment choisi. Ne vous précipitez pas. Guettez le moment opportun pour vous lancer.  A l’évidence, il faut se garder de demander une négociation de salaire quand votre supérieur est débordé et sur les nerfs. N’omettez pas aussi de vous renseigner  sur la santé financière de votre entreprise. Si elle n’est pas bonne ou si elle connaît de gros problèmes, une demande d’augmentation est, à priori, inopportune. En tout état de cause,  il n’existe pas une formule magique pour réussir à bien négocier son salaire, le contexte, l’état d’esprit de votre employeur et la situation économique de votre entreprise sont des paramètres à prendre en compte.

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