Entreprises en Afrique – Dans un article publié par l’Agence d’information d’Afrique centrale, la disponibilité et la rétention des talents sont identifiées comme un frein à la croissance en Afrique. Plusieurs rapports confirment d’ailleurs cette problématique au sein des entreprises en Afrique. Et jusqu’à nos jours, il y a toujours peu d’efforts consentis, malgré la prise de conscience des décideurs face à ce gros challenge. Le talent est perçu comme l’un des principaux défis que doivent relever les dirigeants d’entreprises sur le continent. Où 83% des PDG africains avouent leur inquiétude concernant la disponibilité de compétences essentielles.
Un rapport d’EY a récemment indiqué que si les responsables africains sont perçus comme performants les activités opérationnelles quotidiennes. Un perfectionnement devrait s’opérer lorsqu’il s’agit de gérer du personnel. Notamment en termes de rétention, de productivité et d’engagement. C’est ce qu’a affirmé Lebo Tseladimitlwa, vice-président des ressources humaines chez DHL Express Afrique subsaharienne.
Globalement, d’après les chiffres, seulement une entreprise sur cinq propose des formations supplémentaires au personnel existant. Ce qui prouve que les employeurs ne font pas assez pour résoudre le problème de la pénurie de talents. En Afrique, ces efforts sont bien inférieurs à ceux du reste du monde. Par conséquent, la nécessité de mettre en place des programmes n’en est que plus forte.
Toujours selon Tseladimitlwa, le rapport Africa Business Agenda de PwC révèle également que la plupart des PDG s’attendent à une augmentation. Mais aussi à une stabilisation du nombre d’employés dans les années à venir. Dans un milieu du travail africain concurrentiel, ces statistiques qu’il est essentiel d’attirer. Mais aussi de développer les bonnes compétences. En outre, fait-elle savoir, il est également important d’adopter un style de leadership qui saura soutenir et encourager les compétences et les talents nécessaires à la croissance.
En termes de compétences, le principal enjeu sera plus le talent, mais la capacité et la responsabilité des dirigeants concernant l’enseignement et le développement de ces compétences. Pour Lebo Tseladimitlwa, en Afrique, les employeurs ont besoin de promouvoir une culture continue de l’apprentissage et du développement et d’encourager les employés à prendre leur destin en main. Plus la compétition en termes de talents humains s’intensifie sur le continent. De plus, les entreprises devront travailler pendant leurs stratégies de gestion des talents.