Recrutement – Pour les chasseurs de profils rares, l’Afrique a besoin de professionnels désireux de faire carrière dans des pays où il y a de la place pour les entrepreneurs qui rêvent de grandir. Comptant sur le rapatriement de son savoir-faire et de son expérience, la diaspora africaine se signale désormais comme un lien fort entre les besoins des entreprises locales et les grandes entreprises.
Une étude menée par Forbes Afrique sur les profils professionnels les plus recherchés sur le continent démontre une « tendance des recrutements en évolution vers des demandes de professionnels locaux et de personnes venant de la diaspora. »
Cette tendance s’explique par le fait que ces profils sont très rapidement opérationnels. Ils font preuve d’une capacité d’adaptation importante, d’une compréhension et d’une proximité certaine avec la culture locale.
Comme exemple, les candidats aux profils techniques : ingénieurs, experts ou destinés à des fonctions d’appui au directeur financier, directeur d’exploitation, directeur commercial, directeur marketing, etc.
S’y ajoutent les cadres supérieurs, direction de département ou dirigeants d’entreprises, Directeurs techniques, ingénieurs ouvrages d’art et routiers, responsable cultures céréalières, d’exploitation piscicole, gestionnaires des risques etc.
L’étude signale aussi que les candidats doivent être au moins bilingues français/anglais, car ils représentent le trait d’union, des facilitateurs entre des sociétés travaillant selon des modes occidentaux et les cultures locales.
On note aussi une évolution de la typologie des postes dans certains pays. Dans l’industrie en Afrique du Nord par exemple, on recherche des directeurs d’exploitation pour améliorer la productivité des sites, des ingénieurs qualifiés de compétences pointues en R&D et en qualité, notamment dans le secteur de l’automobile pour la zone Maghreb qui soustraite de la production pour l’Europe.
L’enquête souligne encore l’avènement en 2015, de nouveaux besoins autour de l’aviculture et de la pisciculture au Sénégal, les métiers de la communication au Burkina Faso, au Congo, dans le secteur bancaire au Cameroun, et en Egypte. Des pays comme le Kenya, et l’Ouganda investissent massivement dans les technologies de l’information.
En perspective, l’étude prévoit de nombreux postes importants à pourvoir dans les secteurs des BTP et le génie civil, les infrastructures routières, portuaires et hydro-électriques.