Capacité d’adaptation, gestion du stress, empathie, résilience, … Du fait de l’obsolescence des compétences techniques (hard skills), les compétences comportementales (soft skills) sont de plus en plus valorisées par les entreprises. Et c’est bien souvent lors de l’entretien d’embauche que tout se joue pour le candidat. Car si les hard skills permettent de décrocher un entretien d’embauche, les softs skills, quant à elles, permettent de le réussir. Découvrez nos 3 conseils pour mettre en avant votre savoir-être lors de cette étape cruciale du processus de recrutement !
Étape 1 : connaître les soft skills les plus recherchées par les recruteurs
Avant toute chose, il est important de connaître les compétences humaines qui sont les plus recherchées dans le monde du travail. Selon le rapport « Future of Jobs » du World Economic Forum, 10 compétences clés – des soft skills pour l’essentiel – feront la différence pour répondre aux besoins en recrutement des entreprises à horizon 2025. On vous dresse la liste des compétences douces qui feront de vous LE candidat que toutes les entreprises s’arrachent :
- Esprit d’analyse
- Résolution de problèmes complexes
- Esprit critique
- Créativité
- Leadership & influence
- Esprit d’équipe
- Intelligence émotionnelle
- Résilience, résistance au stress et flexibilité
- Autonomie et capacité d’initiative
- Capacité d’adaptation
- Sens du service
- Négociation
Si certaines de ces compétences sont innées, et peuvent difficilement s’acquérir, d’autres, en revanche, peuvent être développées grâce à des formations idoines. Contrairement aux hard skills, aucune intelligence artificielle ne peut, pour l’instant, remplacer les soft skills, d’où l’importance de ne pas les négliger !
Étape 2 : bien identifier ses soft skills pour mieux les valoriser
Pour parler de ses qualités sur son CV et ensuite en entretien de recrutement, il est important de savoir les identifier. Pour cela, un véritable travail sur soi s’impose. Pour vous y aider, vous devez tout d’abord avoir une vision exhaustive des 3 grandes familles de soft skills existantes :
Les soft skills liées à la communication
- Faculté à communiquer, prise de parole
- Capacité à « réseauter »
- Sens du collectif, capacité à travailler en équipe
- Pouvoir de négociation
- Influence
- Amabilité/Courtoisie
Les soft skills liées à l’agilité
- Prise de recul, ouverture à la critique
- Gestion du stress, stabilité émotionnelle
- Ouverture d’esprit, créativité
- Capacité d’adaptation, flexibilité, résolution des problèmes
- Proactivité, prise d’initiative, force de proposition
- Efficacité, capacité à travailler sous pression
- Capacité de jugement, prise de décision
Les soft skills liées à la personnalité
- Confiance en soi, persévérance
- Motivation, extraversion
- Résilience
- Organisation, gestion du temps, caractère consciencieux
- Assertivité
- Convergence
- Empathie
- Fiabilité, fidélité
Pour trouver les traits de personnalité qui vous sont propres :
- Appuyez-vous sur vos expériences personnelles et professionnelles : quelles compétences personnelles vous ont permis de mener à bien votre dernière mission ? Comment avez-vous surmonté telle ou telle difficulté ? Remémorez-vous toutes les situations où vous avez fait la différence grâce à des traits de votre personnalité, et à quelle(s) qualité(s) vous avez dû faire appel.
- Interrogez votre entourage professionnel et personnel : n’hésitez pas à questionner vos anciens collègues comme votre entourage proche en leur demandant de citer vos 3 principales soft skills parmi la liste ci-dessus. Vous noterez quelles qualités reviennent le plus souvent.
- Faites un test : il ne s’agit pas là de tester vos connaissances techniques mais bien votre personnalité. Certains tests d’évaluation psychologique comme le MBTI (Myers Briggs Type Indicator) peuvent vous aider à identifier les soft skills qui découlent de votre personnalité.
Étape 3 : mettre en avant ses soft skills face à un recruteur
C’est lors de l’entretien d’embauche que vous allez pouvoir vous différencier par rapport aux autres candidats. Appliquez-vous à verbaliser vos soft skills et à les contextualiser (dans quelle(s) situation(s) professionnelle(s) avez-vous fait appel à tel ou tel trait de personnalité ?) : le recruteur pourra d’autant mieux les évaluer et ainsi juger de la compatibilité de votre profil avec le poste à pourvoir.
Si l’adaptabilité, une bonne organisation, la capacité à travailler en équipe et l’autonomie font partie des savoir-être les plus couramment requis en entreprise, il faudra veiller à privilégier la mise en avant des soft skills spécifiques attendues pour le poste en question. Pour cela, mettez en parallèle les compétences comportementales que vous avez identifiées lors de votre travail sur vous-même et les qualités qui favorisent la performance sur le poste que vous visez. Attention toutefois à citer uniquement les soft skills que vous possédez réellement au risque de vous faire démasquer par le recruteur.
Par exemple, un comptable qui saura mettre en avant sa capacité à être proactif en expliquant qu’il est capable lorsqu’il décèle un problème, de l’analyser et d’y apporter une solution aura plus de chance de retenir l’attention du recruteur qu’un autre. De même, un Chef de Projet SI en charge de l’implémentation d’un nouveau logiciel dans une entreprise pourra se valoriser en mettant en avant ses soft skills liées à la communication. Pour cela il pourra expliquer qu’il doit au quotidien communiquer avec les différents services de l’entreprise, faire preuve d’un esprit analytique et surtout d’un pouvoir de négociation pour mener à bien son projet.
Outre l’adéquation de vos compétences comportementales avec le poste, le recrutera testera aussi votre personnalité afin de savoir si celle-ci peut matcher avec votre futur manager, l’équipe et plus généralement la culture de l’entreprise. En amont de l’entretien, n’oubliez pas donc de vous renseigner sur l’entreprise !