16Avr

Faire des affaires en Afrique n’est plus aussi compliqué, du moins dans certains pays africains. En effet, ces dernières années ont été marquées par de nouvelles réformes visant à accélérer les affaires dans ces contrées. En pratique, les résultats de ces déclarations se sont vite traduits par un climat des affaires attrayant, parce que moins contraignant. C’est en tout cas ce que révèle l’édition 2019 du « Doing Business » de la Banque mondiale.

Ce classement rendu public récemment accordé une place de choix à l’Afrique qui enregistre en 2019 un record inédit. Mieux encore, en à croire ce rapport très attendu par les investisseurs, il est désormais plus aisé de faire des affaires dans certains pays africains que dans d’autres économies émergentes et mêmes dites avancées, notamment européennes. Coup de tonnerre, l’Île Maurice et le Rwanda commandé la France, l’Espagne, l’Italie et même la Suisse et les Pays-Bas.

Panorama du classement « Doing Business », édition 2019

Ceux qui sont intéressés par l’investissement en Afrique ont certainement moins de douleur sur la planche. Peu d’obstacles se présentent désormais sur leurs chemins. Cela est si vrai que l’île Maurice (20e) et le Rwanda (29e) se classent dans le top 30 mondial en ce qui concerne le classement sur la facilité de faire des affaires avec, respectivement, un score de 79,58 et 77 ,88 points sur une échelle de 100. Ces derniers devancent l’Espagne (30e, avec un score de 77,68), la Russie (31e, avec un score de 77,37), et même la France d’Emmanuel Macron ( 32e avec un score de 77,29) et la Chine (46e avec un score de 73,64).

Ils devancent également les Pays-Bas (36e), la Suisse (38e), la Turquie (43e), et l’Italie (51e). Le Maroc aussi une place honorable dans ce classement en se positionnant à la 60e place avec un bond de 9 places par rapport à l’édition 2018, tout comme le Kenya, qui se positionne à la 61e place, et qui gagne cette année, plus de 19 places.

L’Afrique à l’heure de la multiplication des réformes

Les pays qui attirent les plus grands investisseurs sont ceux qui offrent un climat des affaires débarrassés de contraintes fastidieuses. L’Afrique a bien compris cela. Selon les données du rapport, au cours de l’année écoulée, un pic d’activités de réforme a été observé dans le monde, où du juin 2017 au 1er mai 2018, quelques 128 économies ont mis en œuvre un nombre record de 315 réformes réglementaires visant à améliorer le climat des affaires. Avec un total de 108 réformes contre 83 durant la précédente édition, l’Afrique subsaharienne a enregistré un nouveau nombre d’enregistrements cette année.

Abdoulaye Fall