16Juil

Pourquoi avoir recours à un service d’outplacement ?

L’outplacement (ou reclassement) est un processus d’encadrement à la mobilité professionnelle. Il a pour objectif de rendre moins compliqué le mécanisme de rupture de contrat entre une entreprise et ses collaborateurs.

C’est un service de reclassement externe réalisé par un cabinet en ressources humaines. Il consiste à guider et accompagner l’ancien salarié dans la recherche de son nouvel emploi ou bien dans le lancement de sa propre activité. Le conseiller est à l’écoute du candidat et lui prodigue soutien, conseils et expertise

 

Processus d’évaluation et d’accompagnement

Tout nouveau départ commence par un bilan. Bilan des choses accomplies et de ce qui reste à faire. C’est exactement le même procédé avec l’outplacement. En effet, le consultant RH va aider l’employé à faire un bilan à la fois personnel et professionnel. Ainsi, tous deux pourront cerner d’où ce dernier vient en terme de parcours et toutes les possibilités qui pourraient s’offrir à lui.

Cela se fait en analysant d’abord le parcours du concerné afin de mieux le comprendre. Ensuite, le consultant aide l’ex-salarié à identifier ses points forts afin de les maximiser et de pouvoir mieux les utiliser à l’avenir. Les axes d’amélioration du candidat sont également analysés.

 

L’outplacement: coaching de transition et tremplin vers un nouvel emploi

Moments de notre carrière professionnelle peuvent être assez sensibles et déstabilisant. Une rupture de contrat ou un licenciement sont par exemple des événements difficiles qui peuvent facilement déboussoler tout salarié. 

Pour permettre au salarié de rebondir et de pouvoir s’orienter de façon efficace, le consultant va aussi endosser une fonction de coach. En plus du support technique, il y a une dimension humaine qui s’ajoute ici. Elle se traduit par l’écoute, la compréhension de la personnalité et du plein potentiel du candidat qui sont désormais au centre de la démarche de l’outplacement. On parle ici de coaching parce que le consultant cherche à améliorer les compétences et la performance du candidat. Que ce soit dans le cadre d’une reconversion à travers des formations ou un nouveau projet, l’objectif est d’armer le candidat pour se repositionner favorablement et durablement sur son marché.

L’outplacement est un véritable accélérateur de carrière. Il aide le bénéficiaire du service à faire les bons choix, en ayant à disposition tous les outils nécessaires. Le candidat évite ainsi les erreurs qu’il aurait pu commettre s’il n’était pas accompagné.

 

Les avantages de l’outplacement

L’entreprise, dans le but de se séparer d’un collaborateur dans les meilleures conditions, choisit elle-même le prestataire qui se chargera du service d’outplacement. 

L’outplacement est bénéfique aux cadres des entreprises car il leur permet de se repositionner rapidement après un licenciement. La période de chômage est ainsi réduite et le salaire peut se remettre en activité dans une courte période.

Il permet aussi au salarié de conserver son niveau de revenus ou même de l’augmenter. En effet, il est fréquent que les candidats accompagnés par un consultant en outplacement trouve un emploi mieux rémunéré que leur précédent. Faire confiance à un consultant en outplacement, c’est côté mettre toutes les chances de son pour obtenir un emploi en fonction de ses réelles capacités et expériences.   

L’outplacement est aussi très avantageux pour les entreprises. En facilitant le retour à l’emploi de ses salariés, celles-ci font preuve de responsabilité sociale. Elles soutiennent ainsi les efforts des gouvernements en contribuant à la réduction du chômage. 

Finalement, avoir recours à un service d’outplacement participe fortement à la bonne réputation de l’entreprise car celui-ci est perçu comme aidant les salariés dont il se sépare à retrouver un emploi. L’entreprise promeut ainsi des valeurs de respect, de considération et de reconnaissance des services et des efforts consentis par ses ex-salariés. 

09Juil

L’importance d’un service RH au sein d’une entreprise

La gestion des ressources humaines joue un rôle fondamental au sein des entreprises. En effet, c’est une fonction complexe et transversale qui doit être au cœur même de la stratégie de toute entreprise.

L’humain crée de la valeur, c’est la ressource la plus importante de toute compagnie. Et la mission la plus importante du service RH est adaptée à l’entreprise un capital humain efficace et épanoui.

 

La fonction DRH conçoit une stratégie de recrutement optimal

 

Les talents sont indispensables à la croissance. Mais aussi à l’évolution de toute structure en Afrique. Il faut donc pouvoir les attirer. Dans un premier temps, le ou les responsables du service RH constitue un diagnostic complet de l’entreprise afin de connaître ses besoins. Ainsi, ils élaborent une cartographie des emplois et des compétences. Cela se fait dans le mais avoir une vision claire et précise des talents (actuels et à venir). Il est aussi question ici de lister les compétences déjà présentes au sein de l’entreprise pour libérer leur potentiel. C’est un véritable travail de fond qui nécessite des mains expertes.

Une fois que le plan de recrutement est établi, il est maintenant le temps d’attirer les talents. Pour ce faire, les responsables du service RH vont devoir miser sur leur marque employeur et leur culture d’entreprise. Ces deux facteurs sont déterminants et permettent de se démarquer des autres employeurs en Afrique.

 

Gestion et fidélité des talents, rôle du service RH

 

Une fois le recrutement finalisé, la gestion mise en place par le service RH reste cruciale dans la cohésion de l’organisation.

La gestion du personnel, par exemple, est un facteur clé dans la bonne marche de toute entreprise. Il faut entre autre:

  • Établir la grille des salaires,
  • mettre en place les avantages sociaux,
  • suivre l’évolution des performances, en passant par l’évaluation et la formation … 

C’est donc un cycle complet qui s’enclenche et qui concerne aussi bien le quotidien que la vision à long terme. Ajouté à la gestion administrative du personnel, il faut aussi compter les gestions de crises (crise économique, sanitaire …). Ou encore les conflits internes qui peuvent surgir au sein de l’entreprise. Dans ces phases délicates aussi, les ressources humaines sont un acteur crucial.

Nous avons vérifié ainsi avec la pandémie du COVID-19. L’importance stratégique des RH n’est plus à démontrer. Il devient donc urgent pour les entreprises en Afrique de s’engager dès à présent à faire du service RH une fonction RH stratégique. 

 

 

La fonction RH, véritable levier de croissance pour les entreprises en Afrique

 

Bien plus qu’un simple département administratif de gestion des contrats, la fonction RH en Afrique est un véritable moteur d’évolution pour l’entreprise.

Pour atteindre son objectif de croissance, les responsables RH en Afrique ont d’abord pour mission, de construire la stratégie marketing de l’entreprise et de veiller au développement et au déploiement de la marque employeur. Ces deux branches concernent tout aussi bien la communication interne qu’externe de l’entreprise.

Tous ces éléments contribuent non seulement au bien-être des employés, mais aussi à un meilleur fonctionnement de l’entreprise et à sa bonne réputation.

Vous êtes débordé (e) ou peut-être avez-vous peu de connaissances dans ce domaine? N’hésitez pas à vous faire accompagner par un consultant expérimenté qui vous aide à construire votre stratégie RH et à la déployer.

En décidant ainsi d’en faire votre priorité, vous investissez dans le développement de votre entreprise. 

17Mai

Trouvez le talent qu’il vous faut

Selon le PWC Global Talent Survey ,90% des CEOs africains ont du mal à recruter rencontrant 3 défis majeurs:

1- Qualité: Des profils reçus qui ne répondent pas à vos attentes

2- Temps: Un processus de qualification et de sélection des CV reçus qui nécessitent temps et expertise

3- Coût : Des offres externes de type chasse de tête coûteuses

En tant qu’acteur majeur de l’emploi cadre en Afrique, nous voulons contribuer de manière décisive au développement des économies africaines en connectant entreprises et talents pour une croissance africaine accélérée.

C’est ainsi que nous avons lancé début 2020 notre offre hybride alliant Technologie et accompagnement humain:

1- Une plateforme innovante et agile qui combine:

  • Intelligence artificielle pour une présélection des profils les plus pertinents pour vous

  • Une base panafricaine de profils qualifiés correspondant à vos besoins et présentant l’expérience, la personnalité et la motivation des candidats

  • Des profils certifiés par nos soins ou via nos partenaires

2-Un consultant dédié, pour un accompagnement continu et quotidien qui vous accompagnera sur l’ensemble des tâches en lien avec vos besoins en recrutement

  • Tri de CVs

  • Création de shortlists pour des postes précis

  • Participation à des entretiens en ligne

  • Contrôle de références(diplômes, expériences, etc.)

Notre vivier de talents entièrement à votre disposition

Talents africains basés en Afrique: L’Afrique est notre domaine de prédilection. Nous connaissons les réalités des marchés et vous conseillons pas à pas sur les meilleures pratiques (salariales, positionnement et marque employeur, etc.)

Talents africains de la Diaspora: Nous avons développé une expertise unique dans l’attraction de talents de la Diaspora africaine et sommes identifiés comme La Plateforme de référence pour ceux qui souhaitent saisir des opportunités en Afrique.

Talents Internationaux/Globalistas: Nous savons également identifier tous les autres talents internationaux intéressés par l’Afrique :expatriés “new age”, candidats biculturels ou binationaux, etc.

Une base représentative des besoins du marché

  • 30% de profils Juniors professionnels (<2 ans d’expérience)

  • 50% de profils Mid-level & Experts (entre 3 et 10 ans d’expérience)

  • 20% de profils C-level (> 10 ans d’expérience)

 

Une approche simple et adaptée à vos besoins

1- Postez vos offres

Postez autant d’offres d’emplois que vous le souhaitez afin de recevoir les candidatures pertinentes de cadres locaux, régionaux ou de la Diaspora.

2- Nous filtrons et  pré-sélectionnons

Notre puissant algorithme de matching nous permet d’identifier des profils adaptés à vos besoins que nous analysons et pré sélectionnons pour vous

3- Vous hésitez  sur le choix d’un candidat?

Votre consultant dédié vous assistera sur le tri des candidats, la gestion des entretiens, les contrôles de références ou tout autre besoin qui pourrait vous aider à prendre la bonne décision.

 

Vous cherchez à recruter? 

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22Oct

Recruteurs, le saviez-vous ? Un candidat déçu est un client perdu

La porosité des frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle n’est plus une idée à débattre, mais un constat à faire. Il est, en effet,  à peine inutile de préciser que démêler les relations de travail de celles qui relèvent de la vie privée n’est pas toujours évident, bien que souhaitable dans l’absolu. Notre  expérience professionnelle vécue avec une entreprise, peut façonner, en grande partie, notre perception de celle-ci. 

Le fait, par exemple, pour un chercheur d’emploi,  de voir sa candidature au sein d’une entreprise non prise en compte ou banalisée, peut être à l’origine d’une certaine frustration qui fera de ce candidat un client ou un consommateur de moins pour l’entreprise concernée.   Les entreprises ne s’en rendent pas compte ou n’y attachent pas beaucoup d’importance. Pourtant, il s’agit d’une donne importante à ne pas négliger. 

Des  études sérieuses ont révélé l’ampleur de cette question. Ces dernières ont  aboutie à la conclusion surprenante qu’un candidat déçu est un client potentiellement perdu. En effet, la plupart  des candidats sondés avouent être impactés en tant que consommateurs par leur expérience candidat. L’expérience candidat, à l’occasion d’un potentiel recrutement, a des répercussions certaines sur l’image globale de l’entreprise. Une candidature mal considérée change ainsi leur regard de consommateur au grand dam de l’entreprise. 

Certains spécialistes s’étant penché sur la question en déduisent  que la marque est devenue un tout où les RH et le marketing ne sont plus dissociés.  Il en résulte, pour l’entreprise, l’obligation de ne plus banaliser l’expérience candidat sous peine  de voir sa réputation globale en pâtir et de voir également une bonne partie de ses consommateurs se détourner d’elle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises envoient des réponses automatiques aux mails des différents candidats. Il s’agit certes d’un début de solution, mais  qui reste quand même insuffisant dans la mesure où ce format impersonnel donne l’impression aux candidats de ne pas avoir eu de retour. 

Certains  spécialistes suggèrent ainsi une  personnalisation systématique des messages afin  d’expliquer au candidat les raisons pour lesquelles sa candidature n’a pas reçu une suite favorable. Les motifs du refus sont variés. Il peut s’agir d’une expérience professionnelle jugée insuffisante, d’un poste déjà pourvu, etc. 

Quoi qu’il en soit, une  candidature restée lettre morte impacte négativement sur l’image que les candidats ont  de l’entreprise. Tâchez alors d’y remédier du mieux que vous pouvez !

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14Oct

Bien s’intégrer dans un nouvel emploi en Afrique

Après plusieurs entretiens d`embauche, vous venez enfin de décrocher le job de vos rêves. Vous avez procédé avec enthousiasme à la  signature de votre contrat. Pour autant, tout n’est pas encore joué. Il vous reste une autre étape, tout aussi importante que celle précédente, c`est à dire réussir votre intégration votre nouvelle  entreprise.

Cette étape apparemment simple ne l’est pas en réalité, car il va de soi que s’adapter à un   univers inconnu n`est pas chose aisée surtout pour ceux qui viennent de découvrir le monde du travail.  C`est la raison pour laquelle, il n’est pas sans intérêt de s’intéresser aux recettes nécessaires, pour  parvenir à s’intégrer dans un cadre de travail nouveau.

De prime abord, l’une des choses les plus importantes pour une personne qui intègre une nouvelle entreprise,  c`est de se faire une idée exacte des enjeux de celle-ci. Faute de quoi, il sera difficile s’y adapter convenablement.  Ainsi, pour Catherine Berliet, coach et co-auteure de Manager au quotidien, trois étapes sont fondamentales pour réussir à s’intégrer dans une nouvelle entreprise.

La première consiste, tout d`abord,  selon elle, à bien se préparer à son futur emploi,  en relisant en détail ses fiches de poste, afin de connaître très précisément ses paramètres d’action.  

La deuxième étape consiste ensuite,  à réaliser un SWOT, un acronyme dérivé de l’anglais pour Strenghts (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). L`idée est de formaliser par écrit les points nécessaires pour être rapidement opérationnel dans votre nouvel emploi.

Enfin le troisième point consiste, toujours selon Catherine Berliet,  à s`intéresser aux « Totems et Tabous ». A l’en croire, cela concerne tout l’aspect culturel de l’entreprise, ses valeurs, sa genèse etc…  Plus concrètement, il s’agira pour le nouvel arrivant, d’observer le dress-code en vigueur, la façon dont les gens se parlent et leur mode de fonctionnement en interne.

Durant cette phase d’intégration,  il est essentiel de s’ouvrir aux autres,   d’aller vers eux pour faciliter le contact et la communication. Cela est d’autant plus important  que durant les premiers jours, vous serez forcément jugé par vos nouveaux collaborateurs. Soyez donc sympathique et ouvert, sans vous mettre en avant de manière arrogante.

 

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11Oct

L’intelligence artificielle en Afrique

L’intelligence artificielle s’est, aujourd’hui, invitée dans notre quotidien, en s’y taillant une place ce choix. Cette logique est vertigineuse. C’est l’avenir de la planète qui se joue avec l’IA. Celui qui deviendra leader, en la matière, sera le maître du monde, présidait le président russe, Vladimir Poutine. 

Dans le monde du travail, si d’aucuns ressentent une certaine crainte à son égard, d’autres y voient une aubaine. En Afrique, l’intelligence artificielle a transformé les habitudes. Dans cette partie du monde, de plus en plus de jeune ont saisi la balle au rebond pour bénéficier pleinement de tous les avantages qu’offre l’IA. Il s’est donc produit, en d’autres termes, une sorte d’effervescence entrepreneuriale sur le continent noir, avec l’avènement de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est constituée par un ensemble de fonctions que l’ordinateur est à même d’accomplir mieux qu’un cerveau ou l’intelligence humaine. Il en est ainsi, par exemple, de l’analyse de masses colossales de données, afin de procéder à une évaluation des risques. L’IA permet à la machine d’apprendre toute seule de ces masses de données pour s’améliorer.

Face à l’énorme potentiel qu’offre l’IA, l’Afrique entend bien s’y accrocher pour ne pas rater la marche du monde, comme en atteste l’investissement de plus en plus import, dans le domaine. Du domaine de la santé, à l’éducation, en passant par l’environnement, les applications grand public s’appuyant sur l’IA ont le vent en poupe dans une Afrique où le smartphone connaît une croissance exponentielle.

D’ailleurs, à en croire Koundi, associé chez Deloitte Afrique, le nombre d’appareils qui est de 350 millions actuellement, devrait doubler d’ici à 2020 en Afrique. Les prix ont chuté de 80 à 30 dollars, à peine deux ans, grâce notamment à l’apparition d’appareils spécialement conçus pour l’Afrique.

 Fort de ce constat, Betelhem Dessie a pu évoquer que l’IA pourrait ainsi être le levier qui permettra au continent africain de se hisser au rang des pays du Nord. Il s’agirait en quelque sorte, d’une sorte d’accélérateur de développement qui oubliera que l’Afrique a fait l’impasse sur les deux premières révolutions, l’industrielle et la postindustrielle.

A l’instar des autres régions de la planète, l’Afrique subit les conséquences de l’IA sur son marché du travail. Aujourd’hui, malgré les nombreux avantages qu’offre celle-ci, elle risque de disparaître beaucoup d’emplois en Afrique. C’est d’ailleurs là, l’un des principaux soucis des détracteurs de cette donne révolutionnaire. Cependant, malgré les craintes qu’elle nourrit, l’IA est bien accueillie sur le continent noir.

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09Oct

Relations professionnelles : comment gérer un collaborateur difficile ?

Comme toutes les relations, celles professionnelles ne sont pas toujours cordiales. Bien souvent,  la vie en entreprise nous contraint à traiter avec des collaborateurs difficilement gérables. Collègues, patrons, employés,  les personnes difficiles en entreprise peuvent déteindre négativement sur notre moral. Si vous ne maîtrisez pas la bonne attitude contre elles,  ces dernières peuvent vous rendre la vie dure. Sur le plan mental, émotionnel et physique, c’est éprouvant de les gérer à moins de comprendre leurs jeux.  Malheureusement, elles sont présentes partout, et dans toutes les catégories d`entreprise, allant du TPE au PME, en passant par les grandes entreprises. Mais comment s’y prendre avec elles? Le point sur les lignes qui suivent.

 

Préparez votre répartie

Un collaborateur difficile se donne du plaisir à réveiller en vous   une attitude de défense, de colère, de peur ou encore de tristesse. Son objectif est avant tout de saper votre moral, afin d`avoir le contrôle de vos émotions. Ne lui donnez pas cette chance,  car cela ne tient qu’à vous de le laisser y parvenir ou de le stopper net. La moindre manifestation de votre émotion le laissera penser qu’il a le contrôle vous. Pour éviter cela, préparez votre répartie pour assurer vos arrières. Ayez en tête une ou deux phrases que vous pourrez utiliser lorsque vous sentirez une attaque manipulatrice de sa part. Vous le renvoyez dans ses cordes.

Préférez le calme à la colère

La plupart des personnes difficiles se nourrissent des réactions colériques  de leurs victimes. Elles sentiront avoir gagné la partie dès l’instant qu’il se produira   une forme de confrontation qui fera ressortir l’état état émotionnel de leur victime. C`est la raison pour laquelle, quoi qu`il puisse arriver,  vous ne devez pas craquer devant un manipulateur. Ayez de la hauteur devant lui. Pour ce faire, vous devez réussir à gérer votre propre colère avant de vous engager dans une conversation. Dans tous les cas, restez serein et  répondez calmement. Il en sera troublé

Ne vous culpabilisez jamais à cause d`une personne difficile 

Certains  manipulateurs difficiles sont tellement prompts à vous rendre coupables de leurs propres agissements. Vous ne devez surtout pas tomber dans ce piège sournois,  car le problème, ce n`est pas vous. Bien au contraire, vous êtes une simple victime. Malheureusement, si vous n`avez pas compris cela, il peut arriver que vous vous sentiez coupable. Il est alors  important que vous souveniez que vous êtes manipulé pour vous faire du tort à vous-même.

 

Vous pouvez également lire La culture d’entreprise : un enjeu de taille dans le recrutement

07Oct

La culture d’entreprise : un enjeu de taille dans le recrutement

Toutes les collaborations, quelle que soit leur nature, exigent que les partenaires concernés s’entendent sur un minimum de règles ou de valeurs. Les relations professionnelles n’échappent pas à cette règle. Mieux encore, cette dernière  s’y applique avec une teneur non négligeable. Ce constat rend nécessaire, pour le recruteur, une prise en compte, dans le cadre de son recrutement, de la culture de son entreprise. Il devra, en d’autres termes, en sus de la recherche de personnes qualifiées, se demander si ces dernières pourront s’adapter aux valeurs de son entreprise. C`est dire tout simplement que la culture d’entreprise  a fini de s’imposer comme un enjeu de taille au cœur de la problématique du recrutement.

Le terme culture d’entreprise étant assez vaste, se prête difficilement à une définition simple. Il est,  cependant, admis qu`il est lié à toutes les pratiques de l’entreprise, fut-elles formelles ou informelles,   à toutes ses traditions ainsi qu` à la dynamique interne qui a pu se mettre en place au fil du temps.

La culture d’entreprise ne se résume plus  à un simple concept théorique, sans réel impact sur le fonctionnement et l’organisation des entreprises. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c`est qu`elle joue un rôle central dans le processus du recrutement, aussi bien  pour l’entreprise que pour le candidat.

Certaines études ont pu ainsi montrer  que recruter des candidats en phase avec la culture d’entreprise réduirait le turnover de 30%.  En clair, il semble aller de soi que recruter des candidats dont le système de valeurs n`est pas conforme  à celui de l’entreprise peut déteindre négativement sur la productivité de cette dernière.

De manière générale, une culture d’entreprise  est la combinaison d’éléments disparates. Les plus visibles sont,  entre autres, le style vestimentaire, le relationnel entre les collaborateurs. L’environnement de travail est aussi un élément important de la culture d`entreprise en ce sens que   les cultures d’entreprise peuvent différer selon que les employés travaillent en open space ou dans des bureaux fermés. 

D’autres éléments sont moins visibles. Ils concernent,  par exemple, l’ambiance de travail, le style de management ou le mode relationnel de l’entreprise.  La culture d’entreprise n’est pas la même si les employés se serrent la main ou se font la bise.

En tout état de cause, il est clair qu’un  employé qui évolue dans une culture qui lui correspond se sent plus  à l`aise, et a plus de chance de collaborer plus durablement avec son employeur. 

A contrario,  un candidat qui intègre une entreprise dont les valeurs ne lui correspondent pas aura du mal  à s’épanouir et s’adapter. Le comportement qu’on lui demande ne lui correspondra pas. Il aura donc plus de mal à développer un sentiment d’appartenance. En bref, il y a de fortes chances pour qu’il cherche  ailleurs.

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03Oct

Entreprises Africaines, formez vos salariés aux métiers futurs

Les innovations technologiques n’ont pas encore fini de bouleverser le monde professionnel. Les changements qu’elles apportent obligent les travailleurs de tout bord à sortir de leurs zones de confort,  pour se projeter vers un marché du travail futur et en mutation rapide. Ce constat est d`autant plus vrai qu`une étude menée par le World Economic Forum révèle que 65% des enfants qui entrent en primaire ces dernières  années feront des métiers qui n’existent pas encore. Ainsi, les innovations technologiques donneront naissance à de nouveaux emplois. Il faut donc s’y préparer pour ne rater la marche du monde. Pour les entreprises africaines, il est fondamental  de préparer leurs collaborateurs aux métiers de demain. Pour ce faire, une formation repensée doit être de mise.

Former vos salariés  au savoir-apprendre et au savoir-chercher 

La formation des salariés aux métiers qui n’existent pas encore peut se révéler difficile. Elle passe nécessairement par la  préparation de ces derniers, afin qu`ils soient disposés à s’ouvrir à de nouveaux savoirs. Il s’agira pour l’entreprise, de stimuler la curiosité de ses  collaborateurs en les formant au savoir-apprendre et au savoir-chercher. Cette approche rompt naturellement avec la conception classique de la formation qui repose sur du court terme,  en ce sens que la vitesse de l`évolution des métiers dans l’entreprise, rend inopérante une formation non projetée vers le futur. Il faut ainsi susciter chez les salariés l’envie d’apprendre.

Préparez vos salariés  à envisager sereinement  la reconversion

S`il est indéniables que les innovations technologiques vont donner naissance à  de nouveaux métiers, le revers de la médaille de cette nouvelle donne est la disparition  d’autres métiers sous l’effet de la digitalisation. Les salariés doivent alors prendre conscience de cette nouvelle réalité  et se doter des moyens techniques de se convertir à de nouveaux métiers rapidement. Un salarié pourra ainsi changer de métiers plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle en découvrant de nouvelles compétences. L’entreprise a tout intérêt à maintenir l’employabilité de ses collaborateurs dans les années à venir, et ainsi se démarquer.

Faciliter les conditions d’accès à la formation pour les salariés 

La formation des collaborateurs est un besoin qui a toujours existé en entreprise, mais elle est des fois négligée ou reléguée par certains employeurs qui sont plus guidés par la recherche d’une plus grande rentabilité. Aujourd’hui, l`évolution s’est dessinée dans le sens  de rendre la formation aux métiers futurs comme une condition d’existence de l`entreprise. Il faut désormais repenser la formation et la rendre plus accessible. L’entreprise va devoir prendre le relais de l’éducation scolaire. La formation ne doit pas être vue comme une contrainte. Elle  doit découler de la propre volonté de l’employeur de préparer ses salariés.

 

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11Sep

Bien-être au travail. Où en sommes-nous en Afrique?

Depuis la vague de suicides de salariés en 2007 qui avait défrayé la chronique en France,  la qualité de vie au travail n’est plus un sujet anecdotique pour les états-majors. On en parlait peu, mais ces drames ont éclairé d’une vive lumière  la place du bien-être au travail en tant que facteur clé de motivation du travailleur. C’est, en effet, un secret de polichinelle, que rien d’extraordinaire ne peut être réalisé, quand le salarié évolue dans un cadre professionnel qui sape sa morale et le plonge dans un stress permettant. Certaines entreprises ont d’ailleurs bien compris cela. C’est la raison pour laquelle, des mécanismes sont mis  en place par les entreprises afin de favoriser le bien-être de leurs salariés. Celles africaines ne sont pas en reste. Cependant, force est de constater, pour s’en désoler que, la partie immergée de l’iceberg n’en demeure pas importante. La prise en compte de ce paramètre, au sein de nombreuses entreprises africaines, reste encore ineffective.

Un regain d’intérêt de la notion de bien-être au travail   pour l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), consciente des enjeux du bien-être au travail en a donné une définition officielle.  Celle-ci le définit comme  » Un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail « . En des termes plus prosaïques,  Le  » bien-être au travail  » renvoie à l’ensemble des facteurs plus ou moins identifiables susceptibles d’influer sur la qualité de vie des employés sur le lieu de travail. Il en est ainsi de la sécurité et l’hygiène des locaux, de la protection de la santé des salariés, de  l’impact physique ou psychosocial des tâches effectuées, de l’ergonomie de l’espace de travail, etc. Selon David Mahé, administrateur de Syntec Conseil et président du cabinet conseil Stimulus, qui publie un observatoire du stress au travail, « il existe deux types de motivation, celle qui donne du sens à ce que l’on fait et celle qui est liée au devoir. L’engagement relève du sens et du plaisir ».  Malgré tout, en Afrique, de nombreuses entreprises peinent à s’imprégner de cette réalité. 

Une prise en compte théorique du bien-être au travail dans de nombreuses entreprises africaines

En Afrique, sur le plan formel, de nombreuses entreprises communiquent sur l’intérêt qu’elles portent au bien-être de leurs employés. Cependant,  à y regarder de plus près, on constate qu’il y’a un fossé entre la réalité et les déclarations d’intentions. L’évolution est plus de façade. Les entreprises africaines doivent alors  s’engager réellement dans des processus pour l’amélioration des conditions de vie au travail. Il s’agit en d’autres termes, de placer l’Humain au centre des valeurs de l’entreprise au grand bonheur de cette dernière et de ses collaborateurs.

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