06Mai

Comment rattraper une gaffe au boulot ?

Quoi que  compétent que vous puissiez être, il n’est pas exclu que vous commettiez une gaffe dans le cadre de votre travail. Celle-ci peut parfois virer au cauchemar si la situation est mal gérée. Vous pouvez, par exemple vous tromper sur la destination d’une commande,  sur le destinataire d’un mail confidentiel, bref vous n’avez pas tout simplement  fait ce qui vous était demandé…Si tout le monde commet des bourdes au bureau, les façons de les  gérer et de rattraper ses erreurs sont différentes. Voici quelques conseils pour limiter les dégâts..

 

Gardez votre sang froid…

Lorsque vous commettez une bourde dans le cadre de votre travail, vous n’avez pas besoin de paniquer,  car quelles que soient les conséquences qui peuvent en découler,  paniquer ne résoudra le problème. Dites-vous, avant tout que l’erreur est humaine et la panique ne ferait qu’empirer la situation. Il est certes tout naturel de se sentir mal à l’aise et d’être stressé à l’idée d’avouer une bourde. Mais au plus vite vous agirez, au mieux cela se passera. Rien ne sert de faire l’autruche. Quand la situation est sue très vite par votre manager, ce dernier aura plus de temps et de chance de s’impliquer et de d’amoindrir les dégâts. Il ne sert alors à rien de nier. Si votre erreur peut avoir des répercussions, reconnaissez-la immédiatement. Cela évitera qu’elle ne prenne encore plus d’ampleur et qu’elle ait des conséquences néfastes.  Par contre,  s’il s’agit d’une petite bourde que vous pouvez rattraper seul, pas la peine d’en parler.

Ne remettez pas la faute sur les autres…

Rien ne peut autant énerver un patron qu’un employé qui fuit ses responsabilités. C’est la raison pour laquelle, dès l’instant que vous avez pris conscience d’avoir fait une gaffe, assumez-en l’entière responsivité et faites votre mea culpa.  Montrer à votre manager que vous avez conscience de votre erreur et que cela vous a servi de leçon. Il ne faut surtout pas  accuser les autres. Si par exemple, vous avez mal compris une consigne, admettez-le. Reconnaître  ses fautes,  c’est faire preuve de maturité.

 

Proposez des solutions pour réparer les dégâts…

Il ne s’agira pas pour vous de vous contenter seulement de faire votre mea culpa. Vous devez aussi vous impliquer dans la recherche de solution aux problèmes que vous avez-vous-même crée.  Proposez des solutions pour réparer les dégâts fera comprendre à votre manager que vous êtes sincèrement désolé.   N’hésitez pas à demander de l’aide à vos collègues. Cela prouvera que vous désirez réellement résoudre le problème.  Vous devez ensuite apprendre de vos erreurs.  Prenez la peine d’expliquer ce qui s’est passé, ce que vous en avez retenu et comment vous allez vous en servir pour vous améliorer dans le futur. Bref, communiquez ! Cela jouera en votre faveur

 

Déculpabilisez…

Si vous continuez à vous sentir coupable, cela pourrait briser votre confiance en vous,  et vous faire douter de vous.  Sachez alors  que, bien souvent, les travailleurs les plus talentueux commettent des erreurs et cela ne remet pas en question leur compétence. De plus, vous devez savoir que dans bien des cas,  vous êtes un maillon d’une chaîne d’événements. « Une erreur n’est jamais la seule faute de la personne qui l’a faite, l’organisation et les processus mis en place dans l’entreprise sont aussi en cause.  D’où l’importance pour les managers de réfléchir avec le fautif à l’enchaînement des faits ayant débouché sur l’erreur»,  soutient le spécialiste  Jean-François Thiriet. En clair, arrêtez donc de vous culpabiliser et avancer sereinement.  

22Avr

4 astuces pour que votre lettre de motivation soit lue

Face au flot de lettres de motivation qu’ils reçoivent quotidiennement,  les recruteurs sont débordés. C’est la raison pour laquelle,  si votre lettre de motivation ne présente pas une certaine originalité, il y’a peu de chance qu’elle soit lue.  Vous devez alors vous démarquer du lot  avec une lettre / un mail de motivation béton ! En général, nombre de ces lettres ou mails sont fades et ennuyeux. Pour en finir une bonne fois pour toute avec ces lettres de motivations standards sans saveur,  nous vous proposons quelques règles simples d’écriture pour donner du tonus à votre courrier.

 

 

  • Soyez direct

 

De prime abord, gardez en tête que la première phrase de votre lettre de motivation est primordiale. Vous devez alors éviter de tourner autour du pot. Il faut rentrer rapidement dans le vif du sujet. Beaucoup pensent qu’il faut trois ou quatre lignes pour vanter les mérites de l’entreprise convoitée,  avant d’attaquer. Faux ! L’accroche de votre lettre de motivation doit être percutante. Si elle ne l’est pas, le recruteur se lassera de vous lire dès le début.

 

 

  •  Soignez le style de votre lettre

 

Nous avons, à l’entame de notre propos, précisé que les recruteurs n’ont pas beaucoup de temps. En conséquence,  vous  devez impérativement éviter  dans votre lettre de motivation, des phrases alambiquées. Optez plutôt  pour un style fluide,  donc beaucoup plus lisible pour le recruteur.  Votre lettre dégagera ainsi une énergie séduisante. La rédaction d’une lettre de motivation ne requiert pas un style lourd et complexe. Si votre style n’est pas clair et simple,  votre lettre sera tout bonnement classée au profit d’autres.

 

 

  • La lettre de motivation n’est pas un CV …

 

Il est courant de voir des candidats à court d’idée, répéter dans leur lettre de motivation, les étapes de leur CV. C’est tout sauf une bonne idée, car la lettre de motivation doit être vue comme quelque chose de plus qui va permettre au recruteur de faire le choix entre deux candidatures, en d’autres mots de les départager. Un bon CV est certes une bonne chose, mais un bon CV avec une bonne lettre  qui l’accompagne, c’est encore mieux. C’est dans la lettre que vous pouvez montrer que vous êtes aussi quelqu’un qui a une vision de son métier. Alors dites-le ! Parlez compétences techniques, polyvalence, capacité à encadrer, sens de l’organisation, méthode, efficacité..

 

 

  • Optez pour une structure claire …

 

 

La structure de votre lettre de motivation est d’une grande importance.  Si vous voulez rendre percutante votre lettre, soignez-la. Si elle est bien faite, vous aurez de grandes chances d’inspirer une bonne impression à votre recruteur qui verra en vous une personne cohérente.  Pour une structure simple et claire, vous pouvez  opter pour une construction traditionnelle, avec un paragraphe pour chacune des phases. Celle-ci s’articulera autour des points suivants :

– Ouverture : où avez-vous trouvé l’offre d’emploi ?

 -Motivation : pourquoi réagissez-vous à  l’offre d’emploi ?

-Argumentation : pourquoi êtes-vous le candidat idéal ?

-Conclusion : faites références à  un entretien futur.

08Avr

6 conseils pour trouver un emploi sans diplôme en Afrique

Trouver un emploi en Afrique n’est pas une chose aisée  pour les diplômés, à fortiori pour les non diplômés. Quand on a quitté les bancs de l’école avant d’avoir obtenu un diplôme, il peut être très difficile d’intéresser les recruteurs. Pourtant, aussi complexe que cela puisse paraître de trouver un job pour un non diplômé, tout n’est pas perdu… Les secteurs qui recrutent les personnes sans qualifications sont nombreux et les aides fournies sont diverses. Nous vous livrons, ici, quelques conseils pour trouver un emploi sans diplôme. 

 

  1. S’adresser aux services dédiés … 

Lorsque vous recherchez un job en tant que non diplômé, pensez à vous adresser à certains services qui sont spécialement dédiés aux non diplômés.   Ces services vous aideront dans la recherche d’un travail fait pour vous. Ils pourront aussi vous guider vers des formations professionnelles. Il en existe de nombreuses variétés en fonction des pays concernés.  

 

  1. Visez les secteurs qui recrutent …

Contrairement à ce que vous pensez,  la non- obtention d’un diplôme n’est pas forcément un obstacle pour trouver un emploi dans la mesure où  beaucoup de secteurs ne requièrent pas de qualifications particulières. Il en est ainsi, par exemple, de certains métiers du transport, tels que les livreurs ou les chauffeurs de taxi. C’est aussi le cas du réseau ferroviaire qui engage également des non-diplômés. Les secteurs de la restauration, de la vente, de la grande distribution ou de la propreté figurent aussi sur la liste des secteurs ouverts aux non diplômés. Enfin, dans le secteur public, certains services communaux n’exigent pas toujours des compétences spécifiques, tout comme l’armée

 

  1. Pensez à faire un stage …

A défaut d’un diplôme, un stage est une excellente option qui peut faciliter votre insertion. Celui-ci vous  permettra d’acquérir de l’expérience dans le domaine visé et d’enrichir votre CV. Ne vous souciez pas trop d’avoir un stage pas du tout ou peu rémunéré. Ce qui importe c’est d’en faire afin de montrer aux recruteurs votre motivation qui est  facteur clé dans la recherche d’emploi. Notez que toute expérience est bonne à prendre.

 

  1. Mettez vos compétences en avant 

Autant le diplôme est une présomption de connaissance et compétence, autant ne pas en avoir ne signifie pas être une personne sans  compétences. Vous êtes bon en respect des délais ou vous excellez dans le travail en équipe ? N’hésitez pas à le souligner dans votre CV et lettre de motivation.  Cela pourrait attirer l’attention de certains recruteurs surtout ceux-là qui misent davantage sur le soft skill.

 

  1. Misez sur votre réseau

Pour trouver un emploi sans diplôme, vous devez multiplier les canaux de recherche afin d’augmenter vos chances.   Vos amis ou les amis de vos amis peuvent aussi vous aider par bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant un CV percutant et un profil sur LinkedIn par exemple.

 

  1. Soyez patient 

Il est enfin important de savoir que la recherche d’emploi est parfois longue et fastidieuse même pour les titulaires d’un diplôme.   C’est la raison pour laquelle, vous devez rester patient et ne pas vous décourager dès les premiers mois de recherche. Apprenez à rouler votre bosse car,  gravir les échelons demande du temps

03Avr

Afrique : Quand l’économie bleue crée une niche d’emploi

Contrairement aux stéréotypes entretenues ça et là et à la vision déformée des afro-pessimistes, l’Afrique regorge de potentiels. Ce n’est d’ailleurs pas, par hasard, si de plus en plus d’investisseurs jettent leur évolution sur le continent noir pour y faire des affaires. Justement, il faut compter l’économie bleue parmi ces secteurs qui offrent des grands potentiels en termes d’investissement et par ricochet d’emploi. L’économie bleue crée ainsi une niche d’emploi en Afrique et participe de manière efficace à la réduction du taux de chômage sur le continent noir. Ainsi, à en croire les chiffres des experts, environ 12 millions de personnes travaillent dans le secteur de la pêche. Ce dernier assure la sécurité alimentaire de plus de 200 millions d’Africains et une valeur ajoutée d’au moins de 24 milliards $US, soit 1,26% du PIB de l’ensemble des pays africains. L’économie bleue en Afrique, selon les experts, joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l ‘eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». joue un rôle primordial dans la promotion d’une croissance économique durable fondée sur les ressources issues des océans, des cours d’eau et des lacs, et sur d’autres ressources liées à l’eau. Cela est d’autant plus vrai que sur les 54 États du continent, 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ». 38 sont des pays côtiers tandis que plus de 90 % des exportations et importations africaines passent par la mer. Fort de ce constat, certains observateurs attentifs de l’économie bleue comme la « nouvelle frontière du développement de l’Afrique ».

Des millions d’emplois directs…

Le secteur de la pêche en Afrique direct déclenché des millions d’emplois et encore plus d’emplois induits. Ces derniers vont de la transformation, au conditionnement, en passant par la commercialisation des produits, la confection de filets et d’engins, la fourniture de glace, la construction et l’entretien des navires. D’ailleurs, le rôle économique de ce secteur est confirmé par le WorldFish Centre, un institut de recherche indépendant basé en Malaisie, qui renseigne qu’en Ouganda, par exemple, la pêche sur les lacs rapporte plus de 200 millions de dollars par an , ce qui représente 2,2 % du produit intérieur brut national. Ce secteur d’activité emploie 135 000 pêcheurs et 700 000 personnes travaillant dans le secteur du traitement et du commerce de poissons et récupérer des recettes à l’exportation de 87,5 millions de dollars.

Un secteur majoritairement contrôlé par les entreprises étrangères…

S’il y a un constat largement partagé par les observateurs, c’est que l’économie bleue en Afrique, est contrôlée majoritairement par les entreprises étrangères. Corroborant cet état de fait, les statistiques de l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) annonce que, bien que dispose d’un potentiel non négligeable, l’Afrique demeure un producteur relativement modeste de poissons, et ne se classe qu’au quatrième rang mondial avec 4 500 000 tonnes. La continentale se pratiquent principalement dans la région des Grands Lacs d’Afrique, (Ouganda et Tanzanie) et au Nigeria pour les pêcheries fluviales. Ce secteur gagnerait alors à s’ouvrir davantage aux pêcheurs locaux pour que l’économie bleue contribue davantage à réduire la pauvreté en Afrique.

30Mar

Afrique : plus de 3 millions d’emplois attendus d’ici 2025 grâce au secteur du commerce en ligne

Dans un monde où l’économie est, désormais, fortement digitalisée, 1462 milliards d’euros ont été générés par l’e-commerce en 2014 avec en tête la Chine et les États -Unies. L’Afrique n’est pas restée en marge de ce mouvement de digitalisation. Ainsi, dans le continent noir, l’e-commerce a atteint plus de 50 milliard en 2018. Cette activité visant l’achat et la vente de biens et services sur internet, suscite un réel engouement en Afrique, malgré la fracture numérique qui caractérise ce continent. En effet, 26% seulement de la population africaine a accès à internet. L’e-commerce se veut, par ailleurs, un véritable moyen permettant de réduire le chômage en Afrique. C’est du moins ce que révèle une nouvelle étude du Boston Consulting Group. Selon cette dernière, la collaboration entre les secteurs publics et privés en Afrique peut libérer le potentiel du e-commerce afin de stimuler la croissance économique du continent africain et créer jusqu’à 3 millions d’emplois d’ici 2025

 

Selon les conclusions de ce rapport, intitulé « Comment les Marketplaces digitales peuvent propulser l’emploi en Afrique », publié par le Boston Consulting Group (BCG), les Marketplaces digitales comme Jumia, Souq, Thundafund et Travelstart pourraient créer environ 3 millions de nouveaux emplois d’ici 2025 à travers toute l’Afrique. « Ces sites « e-commerce », qui mettent en relation acheteurs et fournisseurs de produits et de services, pourraient également accroître les revenus et favoriser la croissance économique internationale sans pour autant perturber l’activité des entreprises existantes« , précise ce rapport.

 

L’Afrique bénéficiant d’une population très jeune et de l’essor d’une classe moyenne, est un cadre propice où l’e-commerce a de beaux jours devant lui. Toutefois, il reste beaucoup à faire pour donner une véritable impulsion à l’e-commerce en Afrique. L’étude de l’écosystème du commerce en ligne en Afrique permet de se rendre compte que ce secteur a de nombreux défis à relever sur le continent noir. A titre d’exemple, selon le rapport, pour que les Marketplaces digitales atteignent leur plein potentiel en Afrique, les secteurs public et privé doivent travailler de concert pour créer l’environnement numérique approprié dès le départ. Et ce dernier de renseigner qu’en Afrique, environ 58% des nouveaux emplois concerneront le secteur des biens de consommation, 18% les services à la mobilité et 9% le secteur des voyages et de l’hôtellerie.

 

Au titre des obstacles qui peuvent entraver l’expansion de l’e-commerce en Afrique, il faut citer, selon les conclusions du rapport, le déficit d’infrastructures, le manque de clarté réglementaire et l’accès restreint à certains marchés. Pour leur part, les décideurs politiques africains sont préoccupés par des problématiques liées à la sécurité des données personnelles des citoyens et les risques de perturbation possibles dans les secteurs d’activité.

 

Tout compte fait, en dépit de ces obstacles, il est permis d’espérer une évolution du commerce en ligne en Afrique et par, ricochet, la création de nouvelle niches d’emploi dans ce continent qui est devenu la principale destination des investisseurs. Les jeunesses africaines devraient alors saisir cette belle opportunité qu’offre le commerce en ligne pour booster leur chance d’emploi. Pour ce faire, se former aux TIC est un impératif incontournable.

23Mar

Quelle est l’utilité des registres de suivi en Afrique?

Sauf dans certaines hypothèses, la loi oblige tout employeur en Afrique à tenir un registre de personnel qui retrace les informations sur chacun de ses salariés. Qu’il s’agisse d’une grande entreprise, d’une PME ou encore d’un TPE, la règle est la même.  Cependant, force est de constater qu’ au-delà de cette obligation légale, la tenue de ce registre est une manière de faciliter la gestion du personnel

 

Le registre du personnel : une obligation légale

 

Dès l’instant que vous recrutez un nouveau salarié, ou lorsqu’un salarié quitte l’entreprise, vous devez, en tant qu’employeur, pensez à remplir le registre suivi du personnel.  Cette obligation de tenue d’un registre est prévue par la loi qui prévoit également des sanctions sévères pour toutes les entreprises qui s’abstiendront de le faire. L’idée est d’apporter des éléments d’information clairs, précis, mis à jour et consultables sur les mouvements du personnel. La loi prévoit également que la protection des données ou des informations sur les salariés doit se faire dans les meilleures conditions possibles. Ces données doivent également être intégrées dans tous les processus de traitement des salariés.

 

Un outil de suivi aux multiples usages et à long terme

 

Le registre du personnel est un élément incontournable, dans le cadre de la gestion du personnel. Il permet de retracer sans cesse le mouvement du personnel et les moindres changements liés à sa situation juridique. De plus, en cas de contrôle ou de conflits, ce document peut servir d’outil de preuve pour l’entreprise. Il peut être consulté par les inspecteurs du travail et les représentants du personnel comme le comité d’entreprise, les délégués du personnel ou les représentants syndicaux. Quel que soit le logiciel de paie utilisé par l’entreprise, le registre du personnel doit toujours être conservé pendant au moins cinq ans. Ce délai prend effet à partir de la date de départ d’un salarié. Ou, comme le même registre contient des informations concernant plusieurs salariés, le registre aura ainsi une durée d’utilisation prolongée.

 

Quid de la nature du registre du personnel ? 

 

Il faut retenir qu’en la matière, la loi est relativement souple car, elle n’impose, en la pratique, aucune canevas ou de model de registre du personnel. Toutefois, quelques éléments doivent être pris en compte pour permettre un meilleur suivi du personnel : nom, prénom, nationalité, emploi occupé, qualification, date d’embauchage, date de débauchage, les événements postérieurs à l’embauche, autorisation de travail , nature du contrat (CDD, CDI, Contrat d’apprentissage, Contrat saisonnier, Contrat de travail à temps partiel, etc.).

 

Focus sur le cas des stagiaires…

 

S’il les stagiaires n’étaient pas pris en compte dans la tenue du registre du personnel, les choses ont bien changé car, depuis 2014, ces derniers doivent figurer dans le même registre que celui des salariés de l’entreprise. Par contre, les informations concernant les informations doivent être inscrites dans un chapitre à part entière pour éviter les confusions. Le nom du maître de scène, l’établissement d’origine, le département d’accueil sont autant d’informations qu’il faut noter dans le registre. En cas de survie d’un événement au cours du stage, celui-ci doit être mentionné par l’employeur. Pour les travailleurs détachés, l’entreprise d’origine doit aviser l’inspection de travail de l’existence de l’intention de détacher le ou les salariés avant d’y procéder réellement. Aussi, l’entreprise destinataire du ou des salariés détachés doit recevoir une copie de cette déclaration de détachement. Tout comme l’entreprise d’origine, l’entreprise qui accueille le ou les salariés détachés à l’obligation d’inscrire ce(s) dernier(s) dans son propre registre du personnel.

18Mar

Les 5 pays africains où il faut investir en 2020

L’année 2019 s’est fermée sur un constat rassurant pour l’Afrique qui se positionne encore sur la liste des zones où l’investissement est rentable.  C’est du moins ce qu’on peut retenir du traditionnel rapport annuel sur l’attractivité des investissements en Afrique  » Where to invest in Africa  » initié par le groupe financier sud-africain Rand Merchant Bank.  Ce dernier vient de publier sa 9ème édition où il est mis l’accent sur les pays africains où l’investissement sera plus rentable en 2020. De manière générale, les économies les plus attractives restent les mêmes dans le top 10 par rapport aux éditions précédentes. Nous faisons le point avec vous sur la liste des pays les plus rentables en 2020. 

  • L’Egypt

Selon la 9e Édition du rapport, l’Egypte peut toujours se targuer de sa place d’économie la plus attractive et ce, pour la troisième année consécutive. Le pays bénéficie d’un marché démographique important et reste une des destinations africaines les plus prisées des investisseurs. Ainsi, à en croire les auteurs du rapport, “ C’est la troisième année en haut de notre classement. Au cours des trois dernières années, l’Egypte a fait de grands progrès en modifiant son environnement des affaires, en attirants davantage d’IDE (investissement directs étrangers) sur le marché et en développant ses propres industries « .    » Ils ont également pris la décision difficile il y a quelques années de dévaluer leur devise pour mieux refléter ce qui se passe sur le marché. Même si ces décisions ont été difficiles à prendre, elles contribueront à long terme aux changements structurels de l’économie. Nous prévoyons également un taux de croissance d’environ 5,3% pour les cinq prochaines années. C’est bien au-dessus de la moyenne de 4% attendue pour le reste de l’Afrique « , ont-ils précisé.

  • Le Maroc

Après l’Egypte, le Maroc vient en seconde position sur la liste des pays où l’investissement offrira de grandes rentabilités en 2020.   Le royaume chérifien est en plein développement et devrait enregistrer une croissance moyenne de 4% au cours des prochaines années.  » Sa réintégration dans l’Union africaine et son rapprochement avec à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont renforcé son attrait pour l’investissement « , note le rapport.

  • L’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud connaît un certain recule au profit du Maroc. Ce pays se contente, dans ce rapport, de la troisième position, avec un  » ralentissement cyclique “, “ une croissance atone  » et un  » environnement des affaires qui s’est dégradé « . Toutefois, le pays reste une économie avec un marché financier plus liquide relativement aux autres pays du continent.

 » C’est définitivement le marché le plus liquide en Afrique. Nous avons parlé à de nombreux clients internationaux et l’Afrique du Sud reste le tremplin de l’investissement en Afrique. Mais nous devons voir des réformes structurelles mises en œuvre, en particulier dans nos entreprises publiques. Ces changements peuvent facilement nous ramener à la première place au cours des prochaines années  » a indiqué Céleste Fauconnier.

  • Le Kenya

Le Kenya rejoint également la liste restreinte des pays avec de fortes rentabilités en 2020.  On s’attend ainsi au cours de cette année à une croissance de 5% à a moyen terme. Le pays bénéficie de  » conditions météorologiques favorables  » dans un contexte politique plus apaisé.  » L’économie de ce pays doit sa compétitivité à la diversité ainsi qu’à de la demande soutenue des consommateurs. Elle le doit également à l’urbanisation, à l`Intégration communautaire (EAC), aux réformes structurelles et aux investissements dans les infrastructures. Il en est ainsi des oléoducs, des chemins de fer, des ports etc.

  • Le Rwanda

Enfin le Rwanda occupe la 5ème position sur cette liste sélective du rapport. Ce pays est boosté par un environnement des affaires nettement plus favorables comme indiqué dans le dernier Doing Business. Le rapport plébiscite en outre le développement d’industries locales et la forte croissance des IDE dans le pays.

12Mar

Nos experts RH vous dévoilent le secret d’une lettre de motivation parfaite

Il est vrai qu’il est, aujourd’hui facile, de trouver de nombreux modèles de lettres de motivation sur le web au point que celle-ci semble avoir moins d’importance. Banalisée, standardisée, certains recruteurs la lisent à peine sauf si cette lettre se démarque du lot. Ou, il est clair qu’en tant que candidat, qu’en rédigeant votre lettre de motivation, faire la différence parmi de nombreux candidats est ce qui vous importe le plus. Cela est si vrai que votre lettre de motivation constitue votre premier contact avec le recruteur. Il est donc essentiel de soigner. Mais commenter ? Le point avec nos experts RH.

 

Soyez concis …

 

Le sauvez-vous ? Les recruteurs consacrent peu de temps à la lecture d’une lettre de motivation. 

En moyenne, la plupart d’entre eux ne vont pas passer plus de 2 à 3 minutes à lire votre candidature. C’est la raison pour laquelle, pour accrocher un recruteur, vous devez faire en sorte de lui faciliter le travail en étant concis. Votre lettre de motivation doit être courte. En principe la bonne lettre de motivation est celle qui tient sur une page maximum. La lettre de motivation doit également être convaincante et personnalisée à chaque candidature. Il est vrai qu’il est fastidieux de modifier sa lettre pour chaque offre, mais c’est beaucoup plus efficace. Le recruteur constatéa que vous avez pris le temps de bien lire l’annonce et de rédiger une lettre en lien avec le descriptif de poste. Cela l’incite à mieux vous connaitre car vous êtes intéressé à lui.

 

Transmettez votre candidature à la bonne personne

 

L’autre aspect que la plupart des candidats oublient, c’est de faire en sorte d’adresser leur candidature à la bonne personne. Cela est pourtant essentiel. Idéalement, vous devez faire en sorte d’obtenir le nom du recruteur et lui adresser votre CV et votre lettre de motivation sur sa boite mail avec un message d’accompagnement personnalisé. Cela optimisera votre chance d’obtenir un entretien

 

Rédigez une accroche qui habille l’attention du recruteur

 

L’accroche est une étape clé dans la rédaction d’une bonne lettre de motivation car, elle permet de taper à l’œil du recruteur. Vous devez alors écrire une accroche qui porte l’attention du recruteur. Nos experts RH vous conseillent d’éviter les phrases redondantes telles que « Intéressé par votre offre, je vous propose ma candidature ».

 

Intéressez-vous à l’entreprise 

 

Ne commettez pas l’erreur consistant à ne parler que de vous dans votre lettre de motivation. Dans le premier paragraphe, vous devez montrer votre intérêt pour l’entreprise en décrivant son activité et ses valeurs. Nos experts RH conseillent de citer des exemples concrets qui vous ont séduits (la dernière actualité de la société, ses derniers succès commerciaux, …).

 

Citez les mots-clés de l’offre

 

Dans le deuxième paragraphe de votre lettre de motivation, attelez à expliquer à votre recruteur pourquoi cette offre correspond à vos compétences et à vos attentes professionnelles. Reprenez les éléments clés du descriptif de poste et citez vos expériences, votre savoir et savoir-faire en lien avec l’offre. Soyez précis et concret. Donnez des exemples, des chiffres de vos réalisations. Privilégiez les verbes d’action.

 

Quid de la conclusion ?

 

Dans votre conclusion, vous devez inciter le recruteur à vous contacter pour un entretien. Exposez votre motivation pour le poste en question avec enthousiasme et proposez un échange. Le recruteur doit sentir votre sincère envie de rejoindre son entreprise .

09Mar

4 conseils pour créer son entreprise en Afrique

Sauf à risquer de vous exposer à la faillite, vous devez, avant de mettre en place une entreprise en Afrique, vous assurer de prendre en compte certains préalables.  Les prises de décision sur un coup de tête ou les erreurs de gestion peuvent-être très fatales pour ceux qui veulent entreprendre en Afrique. Ces dernières sont d’ailleurs à l’origine des problèmes des entrepreneurs cherchant à pérenniser leurs activités sur le continent noir.  Ainsi, pour créer une entreprise rentable en Afrique nous vous proposons 4 conseils clé…

 

 

  • Se faire accompagner par un incubateur…

Que vous soyez ou non diplômé d’une grande école de commerce, vous devez en tant qu’entrepreneur, vous frotter à la réalité du terrain et vous faire accompagner dans ses démarches et premiers pas, surtout lorsque vous investissez dans un pays africain alors que vous êtes un étranger. Malheureusement, la majorité des porteurs de projet en Afrique, particulièrement dans la sphère francophone, lancent leur activité sans chercher à obtenir les conseils de professionnels aguerris, c’est à dire des incubateurs. C’est la raison pour laquelle, nous vous conseillons de vous faire accompagner par un incubateur si vous voulez gagner en efficacité, en légitimité et en crédibilité dans votre secteur d’activité.

 

 

  • Testez votre idée sur le marché…

Une idée de projet peut sembler pertinente en théorie et peiner à avoir un écho favorable dans la pratique. Ainsi, nombreux sont ces entrepreneurs qui ont des idées exclusivement couchées sur papier, sans que le concept ait réellement vu le jour de façon concrète. Ainsi, pour avoir des chances de réussir votre business en Afrique, nous conseillons de tester votre concept auprès des consommateurs. Cela vous permettra de valider votre idée sur le marché présente et d’avoir l’avantage de récolter les remarques, critiques et suggestions des clients en vue d’affiner en permanence les caractéristiques du produit jusqu’à ce que les besoins des consommateurs soient pleinement satisfaits.

 

 

  • Voyez plus grand…

De nombreux entrepreneurs en Afrique ont souvent tendance des projets pas très grand grands. Ils se limitent dans la plupart du temps à écouler leur production ou à assurer leurs prestations à l’échelon local. Pourtant, dans un continent où émergent les classes moyennes, les possibilités d’investissement sont énormes. Les porteurs de projet en Afrique peuvent ainsi bénéficier d`une croissance soutenue de leur entreprise. Ils doivent donc revoir leurs ambitions à la hausse en tentant de gagner des parts de marché à l’échelle sous régionale, que ce soit dans la zone CEMAC – Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale – ou CEDEAO – Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

 

 

  • S’entourer de collaborateurs qualifiés…

Dans bien des cas, les compétences des porteurs de projet ne sont pas en adéquation avec le cœur du métier de l’entreprise.  Pour diminuer les charges, la plupart des entrepreneurs optent pour le cumule des fonctions de gestionnaire et de technicien. Cela est l’une des causes d’échec entrepreneurial en Afrique. Ce manque de compétences relatives à la conception du produit ou la prestation du service proposé pose un sérieux problèmes parce que des ressources qualifiées sont au cœur de toute croissance d’une entreprise. Pour maximiser les chances de réussite de votre projet, vous devez faire en sorte de ne vous entourer que de personnes possédant une solide expertise et une bonne connaissance technique vos produits.

06Mar

Comment valoriser son profil LinkedIn ?

Il est à peine nécessaire de disserter, aujourd’hui, sur l’importance des réseaux sociaux pour ceux qui veulent trouver un emploi. Ces plateformes permettent d’ être visible, de se montrer et de mettre en évidence ses qualités personnelles et professionnelles pour attirer l’attention des recruteurs. Cependant, pour tirer le meilleur profit de ces outils, il faut savoir les exploiter au maximum de leur potentiel.  Nous faisons le point avec vous sur les astuces pour valoriser votre profil LinkedIn.

 

A quoi sert LinkedIn pour les chercheurs d’emploi ?

 

S’il y’a un réseau social très prisé des chercheurs d’ emploi, c’ est bien LinkedIn. Ce dernier est un réseau social« professionnel » très utile en termes de recherche d’emploi. Il permet aux chercheurs d`emploi d’afficher de manière très visible leurs parcours professionnels ou encore leurs formations et ses activités. LinkedIn est idéal pour en savoir plus sur de futurs interlocuteurs ou afficher ses propres compétences. C’ est un bon outil qui permet d’aborder efficacement de futurs contacts pour la recherche d’emploi ou de marché. De nombreux chercheurs d`emploi parviennent ainsi à créer un véritable univers en ligne susceptible de les faire sortir en tête sur Google sur des secteurs où ils sont experts. Les chercheurs d’emplois peuvent également grâce à ce réseau social, télécharger leur CV aux côtés de leur profil. Dès lors, il est possible de vraiment donner beaucoup d’informations à un recruteur qui, a contrario, pourra s’avérer méfiant vis à vis d’une page peu renseignée, avertit Pauline Lahary, créatrice de myCVfactory.

 

Comment optimiser son profil ?

 

Pour bénéfice pleinement des avantages de LinkedIn, il est impératif, de prime abord, de bien travailler l’en-tête de votre profil.  D’une part, la photo est obligatoire, ensuite elle doit être professionnelle. LinkedIn est une page digitale où tout le monde s’attend en effet à voir du média. 

Il faut ensuite savoir accompagner votre page d`un titre idéal. Pour ce faire, il faut soit mettre votre poste actuel, ou choisir une phrase qui permettra de résumer vos compétences. 

Il est également recommandé de placer des mots clés très recherchés par Google. C`est une technique très payante selon Pauline Lahary, créatrice de myCVfactory. Selon cette dernière, il est enfin utile de soigner le résumé de son parcours, de placer ses atouts, ses expertises, et de proposer un aperçu de ce que l’on veut faire dans la vie.  Il s’agit d’un véritable « pitch » qui doit donner envie aux managers et aux recruteurs de vous contacter, précise-elle.  

 

LinkedIn pulse : une solution efficace

 

Selon Pauline Lahary, créatrice de myCVfactory, il est conseillé également de placer un maximum de photos et de vidéos, sans oublier des présentations et autres liens. LinkedIn offre la possibilité de partager du contenu multimédia pour valoriser ses expériences. Sur LinkedIn, on peut aussi avoir accès a un service appelé « LinkedIn Pulse ». Ce dernier qui permet aux internautes de poster des articles sur leurs domaines de compétences. Concrètement, il est donc possible de rejoindre une communauté d’experts, voire créer un groupe où afficher son savoir et son savoir-faire. Vous devez ainsi un véritable « influenceur » dans votre domaine. C’est aussi une très bonne manière de vous faire remarquer. Bref, tout est question de comment vous vous présentez sur ce réseau social pour optimiser vos chances d’emploi.