12Jan

                                                                          

Emploi Afrique – Le gouvernement approuve 48 projets d’investissements d’un montant total de 3,4 milliards $ pour 20 000 emplois en vue.

La Commission nationale des investissements du Maroc a approuvé projets de conventions d’investissement et d’avenants aux conventions d’investissement, dans différents secteurs d’activités. D’un montant global de 32,32 milliards de dirhams (environ 3,4 milliards $). Ces projets d’investissements devraient permettre la création de 20 142 emplois. Dont 6 190 emplois directs et 13 952 emplois indirects.

En termes de volume, le secteur de l’Industrie occupe la première place avec des investissements de l’ordre de 18,97 milliards de dirhams (environ 2 milliards $), soit 59 % du total des investissements approuvés. Vient ensuite le secteur du dessalement d’eau de mer avec 3,46 milliards de dirhams (environ 370 millions $) d’investissements prévus, soit 11 % du total. Les secteurs du transport et des infrastructures recevront, quant à eux, 10 % des investissements prévus.

A noter, que les investissements nationaux représentent la majeure partie des projets soumis à la Commission avec un total de 27,53 milliards de dirhams (environ 2,95 milliards $). Soit une proportion de 85 % des projets d’investissements approuvés. Ceux-ci concernent notamment les grands projets prévus dans les secteurs de l’industrie. Mais aussi du commerce, du transport et des infrastructures. Cette politique marocaine d’investissement massif en vue de créer des emplois est un exemple à suivre.

L’emploi est un des principaux défis pour le développement du continent. L’investissement en masse dans les secteurs clés est donc la solution la plus efficace afin de créer plus d’opportunités et générer des ressources. Le pays de l’Atlas semble avoir acquis plus de maturité dans son combat pour le développement. Et pourra partager son expertise avec le reste de l’Afrique. Le Maroc qui compte aussi reprendre sa place au sein de la CEDEAO, pourra contribuer dans cet union. Avec le transfert de compétences et savoir faire, intensifier les échanges commerciales. Pour doper le secteur de l’emploi dans la zone.