13Nov

Digital en Afrique – Il est question, dans cette étude menée par l’entreprise Deloitte, du comportement des entreprises en Afrique par rapport au digital : leur degré d’imprégnation dans ce nouveau secteur devenu incontournable.

Cependant, si la plupart des organisations africaines se disent conscientes de l’importance du digital et font des efforts, il se pose un problème de disponibilité des compétences « nécessaires à la réussite d’un programme digital majeur » Baromètre de la maturité digitale des entreprises africaines Les organisations africaines, quelle que soit leur taille ou leur localisation, sont impactées par le développement de nouvelles technologies et l’accélération de leur déploiement sur le continent. Depuis les outils les plus simples destinés à faciliter les processus opérationnels quotidiens, jusqu’à des solutions plus avancées permettant de réaliser des analyses plus détaillées du marché, le digital offre des opportunités sans précédent. Quelle est la maturité des entreprises et organisations africaines face à ces tendances, qui touchent l’ensemble des secteurs mais aussi l’ensemble des acteurs publics et privés ? Parmi les principaux chiffres de l’étude :

  • La quasi-totalité des organisations les plus sensibles au digital, soit 87% des répondants, déclarent disposer d’une base de données clients, qui leur permet de capturer l’ensemble des informations (informations personnelles, données géographiques, consommation, etc.). Cependant uniquement 42% utilisent et/ou monétisent ces informations.
  • 43% des participants déclarent allouer plus de 1% de leur budget global aux initiatives digitales.
  • La quasi-totalité des organisations contactées, déclarent avoir initié au moins une réflexion sur le digital. Cependant, un programme de transformation digitale est identifié comme une initiative complexe, nécessitant la définition d’une stratégie claire, mais aussi la mise en place d’une entité dédiée à la gestion de ces initiatives. Plus de la moitié des organisations à l’échelle de l’Afrique francophone ont mis en place une entité à même de gérer ces initiatives. 
  • L’ensemble des secteurs déclarent à plus de 80% disposer d’un dispositif de surveillance de leur E-réputation, qu’il soit manuel ou automatique.
  • Seules 20% des organisations estiment qu’elles ont les compétences nécessaires à la réussite d’un programme digital majeur.
  • Les entreprises ayant une plateforme d’E-Commerce ne représentent que 1% des répondants. La présence en ligne des entreprises à l’échelle de l’Afrique se limite dans la majorité des cas à une activité simple de communication, et s’accompagne très rarement de services à valeur ajoutée.

Avec Deloitte Sénégal