11Jan

Croissance en Afrique subsaharienne – La croissance en Afrique subsaharienne devrait connaître une augmentation en 2018, à hauteur de 3,2% contre 2,4% l’année précédente, indique la banque mondiale dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales

Les plus gros contributeurs de cette croissance en Afrique subsaharienne doivent être le Ghana (8,3%), l’Éthiopie (8,2%), et la Côte d’Ivoire (7,2%). Cette dynamique devrait être impulsée par une multiplication des investissements, surtout dans le secteur des infrastructures. Quant aux économies des principaux exportateurs d’hydrocarbures et de produits miniers de la région, l’institution de Bretton Woods prévoit une timide amélioration. Alors que le Nigéria affichera une croissance estimée à 2,5% (contre 1% en 2017), l’Angola et l’Afrique du Sud observeront des taux respectifs de 1,6% et 1,1%. Les annonces pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA) Sond une nette progression de l’économie de cette région.  « Selon les projections, la croissance de la région va s’accélérer pour atteindre 3 % en 2018, contre 1,8 % en 2017. »  indique le rapport.  

l’Afrique du Nord, devrait être le principal moteur de la croissance avec un PIB de 4,9%. L’augmentation de la performance du pays des pharaons devrait être motivée par les réformes en cours. Le rapport prévoit une augmentation de l’activité industrielle et des exportations, stimulée par l’amélioration du climat des affaires. L’Algérie se place en deuxième position avec une croissance estimée à 3,6%, impulsée par une politique budgétaire expansionniste. Le Maroc et la Tunisie fermentent la marche avec respectivement, des progressions à 3,1% et 2,7%. Le rapport souligne l’importance pour les économies africaines d’intensifier les réformes structurelles transsectorielles et les politiques sécuritaires, afin d’opérer la croissance du continent pour les années à venir.

Impact sur l’emploi

Ces prévisions de la banque mondiale signifiaient aussi que le secteur de l’emploi en Afrique allait continuer à être bien dynamique. Les dividendes de la croissance en Afrique subsaharienne, notamment au Nigéria, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Algérie ou au Maroc, apporteront plus de valeur aux entreprises, ce qui devrait améliorer le poids des investissements. Ainsi, la création de richesses va générer des besoins en compétences. Le recrutement au niveau des entreprises devrait donc augmenter pour l’année 2018, surtout dans ces secteurs majeurs : infrastructures, industries, mines, agroalimentaire etc.

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