18Sep

Recrutement – La croissance en Afrique n’est pas un mythe. Elle est bien dynamique (3,2 % en 2018 et 3,5 % en 2019 selon Africa’s pulse) et provoque le développement rapide de nouveaux secteurs. Conséquence : le continent cherche de nouvelles compétences, tant techniques que managériales .

Un des secteurs à fort potentiel en matière de recrutement en Afrique, le Web. Dans une publication, Forbes Afrique déclare que « les embauches dans le secteur du web se développent en Afrique à l’image de l’accès du continent à Internet : de façon hétéro, avec une prééminence du téléphone mobile »

Ainsi, les besoins en compétences numériques augmenteront, en raison d’un meilleur taux de pénétration du Smartphone en Afrique qui devrait toucher à 70% en 2018. Mais selon le magazine, « la rencontre entre l’offre et la demande reste insuffisante ».

L’ère du numérique ayant fini de sonner, place au constat : beaucoup d’entreprises et d’organismes ne bénéficient pas encore d’un site web ou d’une véritable stratégie numérique ». Dans le contexte actuel de l’entreprise en Afrique, la digitalisation s’impose comme un maillon essentiel pour doper le chiffre d’affaire. Du coup, les métiers du web constituant un gros potentiel pour les entreprises.

Ainsi, les profils tels que Content managers, concepteurs web, consultants indépendants, web-rédacteurs et web-marketeurs sont très demandés, note le magazine.

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Ces métiers ont pour but de contribuer au « branding » des entreprises à travers le marketing digital, la programmation ou le référencement. Et dans ce domaine, avec l’impact des réseaux sociaux, les profils comme responsable de stratégies digitales, responsables ou experts en communication digitale, mais aussi d’ingénieurs ou experts informaticiens, sont bien prisés.

Cependant, l’Afrique a besoin de compétences « fondatrices du web » et « manque cruellement de développeurs », souligne le magazine.

Recruter un développeur peut prendre des mois, malgré des conditions de travail privilégiés et de bons salaires : « aucune entreprise ne peut évoluer ou innover sans développeur (…) et c’est le manque de bons développeurs qui plombe l’activité des jeunes entrepreneurs à la tête de start-up et de certaines entreprises d’innovation dans le numérique », remarque-t-on.

« Il y a un réel problème dans la formation de développeurs au Sénégal. C’est une profession très exigeante, qui comporte plusieurs phases, allant de l’architecture au développement. On n’a pas de bonnes écoles pour cela », indique M. Diagne, CTO de Talent2Africa, entreprise de recrutement numérique basée à Dakar et Paris.

Outre les besoins en développeurs, Content et community managers, les formateurs web sont bien recherchés afin de « combler le manque flagrant des métiers liés au web dans les universités et écoles ».